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Test électrostimulation Compex SP 6.0

Test électrostimulateur Compex SP 6.0

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C’est à l’occasion d’une soirée tests que j’ai pu découvrir le Compex SP 6.0 et une utilisation de l’électrostimulation orientée préparation physique.

En effet, cela fait déjà quelques années que je pratique l’électro-stimulation, mais principalement dans un but de récupération / soins. A l’époque, après avoir testé plusieurs modèles de marques différentes, je m’étais, déjà, orienté vers la marque Compex et m’étais tourné vers le modèle mi-sport (qui à l’époque était le top du top !).

Ce modèle était déjà très complet et proposait de très nombreux programmes que cela soit au niveau de la récupération, ou bien au niveau renforcement musculaire. J’ai bien testé les différents programmes proposés, mais n’ai jamais vraiment eu l’idée d’intégrer l’électrostimulation dans mes programmes d’entrainement.

L’ergonomie

Doté d’un boitier de petite taille, facile à prendre en main et d’un écran couleur très agréable, l’appareil donne tout de suite l’envie d’en découdre.

Si jusqu’alors je considérais la technologie sans fils comme étant un simple gadget marketing, j’ai pu réaliser que ce n’était finalement pas si mal que ça, que cela ouvrait d’autres horizons, permettant une utilisation dynamique sans contraintes. Un vrai plus par rapport aux versions filaires.

La séance de test

La séance que nous avons réalisé en dynamique, en pré-fatigue avant un petit footing tonique à Montmartre me donne à réfléchir et pourquoi pas intégrer quelques séances dans mon programme d’entrainement. Sur le moment cette séance fut assez ludique grâce à l’écran du SP 6.0 qui détaille bien chaque phase du programme : échauffement, travail, récupération. Avec une phase de travail bien détaillée : nombre de cycles total, phase en cours : travail ou relâchement… des petits plus qui n’ont l’air de rien… mais par rapport au mi-sport où l’on subissait totalement la séance, sans quasiment aucune visu de la sauce à laquelle on allait être mangé, c’est plutôt appréciable. Surtout sur une séance dynamique où l’on se met en position de demi-squat lors des phases de contractions et debout en relâchement.

Cette préparation avant effort était assez agréable, mais c’est surtout le lendemain que j’en ai compris tous les bénéfices ! Car bien qu’en parfaite condition et entraîné, je n’ai pas échappé aux gentilles courbatures sur les quadris !! Preuve s’il en est que la séance n’était pas que ludique, mais réellement efficace !

Le travail proposé par cette méthode est donc bien différent de ce que j’ai l’habitude de faire au quotidien et pourrait bien être complémentaire !

Vers de nouvelles perspectives

La question étant alors, comment intégrer cela dans mon programme ? Quelles séances choisir, quand les réaliser ? Le but final étant bien sûr d’utiliser la bête pour continuer à progresser… et pas pour se retrouver bloqué avec de jolies courbatures !

Pour les courbatures, je ne suis pas inquiet, je pense qu’après quelques séances les adaptations nécessaires se mettent en place et qu’elles ne deviennent alors que de lointains souvenirs !

Pour la programmation, Compex propose dorénavant de nombreux programmes d’entrainement que cela soit sur route ou même en trail afin d’intégrer au mieux l’électrostimulation à la pratique de chacun. Un réel plus qui doit permettre une utilisation optimale de l’appareil et permettre de continuer à progresser.

Conclusions

D’une utilisation facile et ludique le SP 6.0 donne véritablement envie de se mettre sérieusement à l’électrostimulation de manière régulière

Certes, il ne faut pas non plus s’arrêter de courir. L’électrostimulation doit être prise comme un complément à un entrainement déjà bien structuré, un petit plus qui doit aider à franchir de nouveaux paliers. Ne tombez pas dans le piège de se dire que vous allez vous entraîner toute l’année, bien au chaud devant la télé… faudra quand même mettre les baskets et aller au charbon !

 

Où trouver le Compex SP 6.0?

Et les autres modèles d’électrostimulateurs Compex





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Raid morbihan 2017 : La boucle est bouclée

Raid du morbihan 2017

Port-Crouesty – vendredi 30 juin 2017 – 15h00

Préambule

10 ans quasiment jours pour jours après ma première participation, me voici reparti pour une 11ème, et peut-être dernière, aventure sur les sentiers du Golfe du Morbihan. Que de chemin parcouru depuis ce jour de juin 2007 où je me lançais pour la première fois dans un défi qui, à l’époque,  me paraissait totalement fou, une aventure avec un grand A !!

Ce jour là, arrivé 62ème après plus de 10h d’efforts, je m’étais fais une promesse, une promesse folle et ambitieuse, celle d’un jour revenir et remporter la course, ou du moins terminer sur le podium ! 10 ans de travail, de joies de peines, d’espoirs, de désillusions. Il y a deux ans, j’ai bien failli toucher au but en arrivant 3ème… avant d’être rétrogradé pour une sombre histoire de pénalité et de règlement.

Pendant longtemps j’ai cru ne jamais pouvoir parvenir à accomplir ma promesse, trop juste physiquement ou bien malchanceux, comme il y a 3 ans où je m’égare avant le premier ravito et perds pratiquement 10 minutes…

Cette année, alors que je n’ai jamais été aussi fort et performant, c’est pourtant fatigué et usé mentalement que je m’apprêtais à repartir, sans doute pour la dernière fois, à la conquête de ce Graal qui m’obsédait depuis tant d’années.

Je reviendrais probablement sur cette épopée, sur cette tranche de vie, dans un autre article, mais pour le moment, place à La Course !

L’état d’esprit

Alors que ma préparation s’était, pour une fois, déroulée quasiment sans encombre, j’ai accumulé beaucoup de stress et de pression pendant tout ce mois de juin, et il ne me tardait que d’une chose : en terminer !

Arrivé à Vannes mercredi tard dans la soirée, je consacrais la journée du jeudi à la préparation de la course, derniers repérages et retrait du dossard sur le port. Néanmoins le coeur n’y étais pas, manque d’envie, je ne cessais de me demander comment j’allais faire pour boucler le parcours, si je n’allais pas être tenté de jeter l’éponge au moindre signe de faiblesse, et repartir de là par la petite porte… Mon seul réconfort de la journée, un petit Mc Do le midi, après tout, au point où j’en suis, ça ne vas pas changer la face du monde !

Vendredi matin, derniers préparatifs, et la motivation n’est toujours pas au rendez-vous ! La journée va être longue… et compliquée ! Je trouve malgré tout un peu de réconfort dans la séance de Sophrologie prodiguée par mon amie Péline. Nous sommes à 3 heures du départ, et enfin je retrouve un semblant de motivation, le stress et les idées noires s’évacuent, comme par magie… je vais enfin pouvoir enfiler mon costume de guerrier et rentrer dans la course !

C’est parti pour 90 km !

C’est dans des conditions idéales, enfin pour moi, que le départ de cette 13ème édition du Raid du Morbihan va être donné : le ciel est couvert, il y a du vent et de temps à autre un petit crachin vient rafraîchir l’atmosphère, la température, autour des 18 degrés, ne devrait pas être un handicap non plus.

Et nous voilà parti pour l’aventure ! Au coup de feu, je prends le temps de faire coucou à Péline en passant et me retrouve, au bout de quelques mètres, aux alentours de la 30ème place. J’avais pour objectif de partir tranquille, jusque là mission accomplie !

Malgré tout, chassez le naturel, il revient au galop ! Je ne peux m’empêcher d’accélérer un peu pour reprendre ma place dans le peloton de tête, et au bout d’un petit km, me voilà revenu aux alentours de la 10ème position. La cadence est plutôt élevée puisque je boucle ce premier kilo à 15 km/h (heureusement que je suis parti kool !).

Un petit groupe compact d’environ 7 coureurs se forme aux avants postes, je décide de rester sur mon rythme et de me mettre un petit peu en retrait de ce groupe, ce n’est pas le moment de puiser dans les réserves, d’autant que le rythme reste très élevé, aux alentours des 14,5 km/h ! Rapidement je rejoins mon ami et rival de toujours Olivier Chantrel, nous échangeons quelques mots, convenons que ce rythme est trop rapide, nous décidons alors de lever un peu le pied et de laisser le groupe prendre un peu d’avance.

Pendant ces premiers km, je calque ma course sur celle d’Olivier, je sais d’expérience que si je parviens à rester avec lui, je ne serai pas loin du podium à l’arrivée ! Nous passons au 5km en 20’35” ! énorme au vu de ce qu’il reste encore à accomplir !

Nous temporisons quelques peu et les hommes de tête prennent tout doucement leur envol, même si nous les apercevons encore au loin. Aux environs du 10ème km nous rattrapons un coureur qui a décroché du groupe de tête, je profite de l’occasion pour fausser compagnie à Olivier et prendre quelques longueurs d’avance.

C’est donc en 7ème position que je rejoins Porh-Nézé, premier point de ravitaillement. Le temps de prendre un morceau de banane, remplir ma gourde et c’est reparti. Un coureur revenu de l’arrière et qui a fait l’impasse sur ce premier ravito me rejoins, alors que l’un des 6 hommes de tête est déjà à l’agonie reste longuement au ravito…. me voilà toujours 7ème !

Entre doute et espoir

Je profite de l’élan apporté par ce coureur pour m’accrocher à ses baskets, il est sur un bon rythme et je ne vois pas l’intérêt de batailler avec lui, je lui laisse donc ouvrir la voie, ce qui me permet de me caler tranquillement au chaud derrière ! Nous ferons ainsi quelques kilomètres ensemble et discuterons un peu. il vient du vélo et c’est son premier ultra-trail, avec une référence en 2h47 au marathon, je trouve là un partenaire de niveau comparable qui me permettra d’avancer rapidement tout en me préservant un peu.

Se rendant compte qu’il était un peu en sur-régime par rapport à ses objectifs, il fini au bout de quelques kilomètres par lâcher prise…. et me voilà de nouveau seul, face à moi même… Cela ne sera que de courte durée, car un peu avant le 30ème km, Olivier enclenche la seconde et reviens à ma hauteur avec une facilité qui me fait douter quelques peu !

Habituellement il lance les hostilités bien plus tard dans la course, je ne peux le laisser filer ainsi, au risque de ne plus le revoir ! Je serre les dents, force un peu la cadence, obligé de puiser quelque peu dans les réserves, et me mettre à la limite du rouge ! Nous voilà de nouveau à 14 km/h. Au passage nous rattrapons deux coureurs et nous rapprochons ainsi un peu plus du podium.

Le ravitaillement approche et je me dis qu’il faut que je tienne jusque là, mais pas facile à suivre le bougre ! Heureusement pour moi il fini par relâcher légèrement la pression et c’est ensemble que nous arrivons à Kerbodec pour le second ravitaillement.

La remontée fantastique

A Kerbodec je prends le temps de me rafraîchir un peu, de faire le plein et c’est reparti. Plus rapide qu’Olivier, me voilà 4ème à la sortie du pointage !

Cette petite pause m’a fait du bien, et si j’étais un peu limite avant le ravitaillement, me voilà reparti en pleine forme. Je déroule tranquillement tout en accélérant un peu lorsque cela est possible, je m’attends à un retour imminent d’Olivier, mais me dis que plus tard cela sera et mieux cela sera, alors je n’amuse pas la galerie pour autant.

De temps à autres je jette un petit oeil furtif et inquiet derrière moi, mais personne à l’horizon. Les kilomètres défilent et je ne vois toujours personne derrière moi. Mieux encore, j’établis le contact visuel sur les 2 gars qui me précèdent. Je me dis alors que le podium est à porté de fusil, encore faudra-t-il maîtriser le retour d’Olivier !

Ils sont encore loin devant, mais je reviens fort ! Malgré tout je ne m’emballe pas, je poursuis sur mon tempo, sans me soucier des autres ni devant, ni derrière.

Aux alentours du 40ème km, au détour d’une grande ligne droite, j’ai peine à en croire mes yeux : ce ne sont plus deux mais trois coureurs que j’ai dans ma ligne de mire ! Et si mes calculs sont bons… c’est bien le leader, Christian Dréan, qui est là bas devant moi ! Le premier marathon est avalé en un peu moins de 3h12 ! Au vu de ce chrono, je comprends un peu mieux pourquoi je suis si proche de la tête de course !

De quoi me donner des ailes ! Mais attention cependant à ne pas céder à l’euphorie du moment et de ne pas se crâmer, car la route est encore longue pour atteindre l’arrivée.

La jonction se fait peu avant d’atteindre les marais salants de Saint-Armel. Et un, puis deux, puis trois zéro ! En moins de 2 kilomètres j’avale avec force et autorité un à un mes adversaires…. me voilà en tête de la course !!

Un rêve éveillé !

Qui aurait pu miser sur un tel scénario ? Certainement pas moi ! Je ne m’attendais pas à me retrouver en pareille position, et encore moins à ce stade de la course ! Le rêve allait-il devenir réalité après tant d’années ? Il est bien trop tôt pour y penser et pour le moment le principal est de gérer ma course, en faisant abstraction de ce statut pour le moins inédit.

Cette position m’oblige malgré tout à forcer un peu l’allure, car il est primordial de décourager au plus vite mes adversaires, qui malgré tout tentent de s’accrocher. Tout doucement je parviens à creuser un petit écart, mais cela m’oblige à puiser un peu plus tôt que prévu dans les réserves. Qu’à cela ne tienne, il faut profiter et savourer ces instants si particuliers !

Et puis le ravitaillement du Hézo est tout proche, cela sera l’occasion de retrouver Péline et de souffler quelques secondes avant d’attaquer les 40 derniers kilomètres !

Je repars du ravitaillement lorsque Christian Dréan y fait son entrée, et c’est avec 2 minutes d’avance que je passe le pointage ! Imaginez qu’à Kerbodec je pointais à 2’20” derrière ! En l’espace de 15 km j’ai collé plus de 4′ au groupe de tête !! De la pure folie, surtout au regard du palmarès du garçon : 7ème aux France de marathon… en 2h27′ !

Rester lucide et à l’écoute de son corps

Rien n’est pourtant fait et je le sais bien, tout peut encore arriver, c’est long 40 km ! Je connais cette partie du parcours comme ma poche, mais je reste vigilant, une erreur est si vite arrivée… Je fais également attention à mes appuis, je suis à l’écoute de mon corps pour ne pas m’enflammer et me mettre dans le rouge.

Au vu de ce que j’ai réalisé dans la portion précédente, je me dis que si je parviens à garder l’allure, ça devrait pouvoir le faire !

Je profite de chaque instant, la souffrance a fait place au plaisir depuis longtemps… c’est le top ! Je ne réalise toujours pas ce que je suis en train de faire, mais le plus important est de garder le cap et de s’écouter ! J’accélère lorsque je peu, temporise de temps en temps pour souffler…

Le jeu du chat et de la souris

A peine le temps de le dire que je rejoins Noyalo et poursuis ma chevauchée fantastique. Peu après j’apprends que Christian n’a pas abdiqué, tranquillement il est en train de remonter.

La traversée des nombreux champs dans cette portion du parcours ne m’aidera pas. Je suis maintenant dans la ligne de mire de mon adversaire qui m’aperçois au loin et peut jauger du chemin à parcourir. En plus, très bien renseigné par les gars en vélo qui suivent sa course, il sait exactement où j’en suis.

De chasseur je deviens proie, inexorablement l’écart se réduit, et ces longues lignes droites me seront fatales ! Malgré tout je tiens bon, je passe au 60ème km en 4h37’32… et toujours en tête, enfin pour quelques instants !

Car peu de temps après la jonction est faite ! Je n’insiste pas et le laisse reprendre les commandes de la course. Le jeu du chat et de la souris continue, et même si je suis derrière, j’ai toujours l’impression d’être la souris !

Je suis moins à l’aise qu’auparavant, ça commence à être difficile, malgré tout l’écart ne se fait pas, je resterai environ 50m derrière Christian quasiment jusqu’au ravito de Séné.

Partisan du moindre effort, et même s’il n’est pas toujours au mieux non plus, il contrôle, se retourne fréquemment, et s’évertue à maintenir tout juste cet écart, accélérant dès que je tente de me rapprocher et relâchant dès qu’il prend quelques mètres de plus.

Même si je comprend vite que je n’aurais sans doute pas les moyens de rivaliser, cela m’aide à rester dans le rythme, faisant l’effort pour ne pas me laisser distancer.

Le chant du Cygne…

Arrivé à Séné quelques instants derrière lui, je me ravitaille plus rapidement, ce qui me permet, une dernière fois, de pointer en tête à la sortie du ravitaillement. Joie de courte durée puisque nous ne sommes pas encore sortis du stade que Christian reprend les commandes… et poursuis son petit jeu !

Je vais rester ainsi dans son sillage pendant encore une bonne dizaine de kilomètres. Sans le savoir cette stratégie de sa part, que je qualifierai de risquée, va me permettre de rester dans la course, de ne pas perdre trop de temps et donc de préserver ma seconde position.

Finir à tout prix

A environ une dizaine de kilomètres de l’arrivée, je réalise qu’il me sera difficile, voire impossible de revenir, je dois maintenant me battre pour conserver cette seconde place, qui en soit est déjà un résultat inespéré.

Le rythme n’y est plus vraiment, j’ai dû puiser un peu trop dans les réserves en milieu de course, avec l’euphorie du moment. Je sens les prémices de la déshydratation poindre leur bout du nez.

Plus question de prendre le moindre risque, avec ce train d’enfer mon fils m’informe que j’avais pratiquement 15′ d’avance sur le troisième à Séné ! A moins d’une énorme défaillance, il ne peut plus rien m’arriver.

Parfois à la limite des crampes, à la limite du vomissement, je gère mon effort, ralenti lorsque cela ne vas pas et relance un peu quand je le peux, mais je suis à peine au dessus des 10 km/h…. suffisant pour conserver ma place, mais sans avoir vraiment le droit à l’erreur.

Je reste avant tout très vigilant sur le parcours, la moindre erreur pourrait se payer cash ! Je fais attention à chaque foulée, malgré la douleur j’essaie de savourer ces instants.

Quel final !

L’arrivée approche, doucement mais sûrement ! me voici maintenant à moins de 3 km  de l’arrivée, je savoure ces instants magiques, me souviens de tous les efforts consentis depuis 10 ans pour enfin atteindre (ou presque) l’objectif fou que je m’étais fixé !

Le chrono n’a plus d’importance, j’aimerais que ces derniers km durent des heures (enfin pas trop non plus), je me dis qu’une page est en train de s’écrire, une autre de se tourner… je ne sais pas encore si j’y reviendrai ou pas, mais j’ai le sentiment d’avoir enfin bouclé la boucle !

Je vais enfin pouvoir être soulagé de ce stress, de cette pression qui m’ont accompagné tout au long de ces 10 ans ! Les derniers mètres, j’entends Péline qui, de l’autre côté du port, m’encourage en criant, le speaker, l’ambiance… un moment de pur bonheur et de soulagement !

C’est fait ! la mission est accomplie ! 7h24’43″…. deuxième du Raid du Morbihan 2017… à peine à 9′ du grand vainqueur !

Du rêve à la réalité…

C’est incroyable, j’ai encore aujourd’hui peine à réaliser, mais je l’ai fait !! Le petit coureur du dimanche amateur que j’étais il y a 10 ans est parvenu, à force de courage, de ténacité, d’obsession parfois, à réaliser le rêve un peu fou qu’il s’était fixé alors !

Cela démontre une fois de plus, que tout est possible, que si l’on s’en donne les moyens le rêve peut devenir réalité !

Pour finir, je voudrais dire un grand merci à Péline qui m’a accompagné et supporté, dans tous les sens du terme, lors de cette fantastique aventure !

 

 


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Simulation Raid Morbihan 2017 – 89k

Calculateur trail  Raid du Morbihan 2017

Vendredi 30 juin – 15h00 – Port Crouesty => Vannes

Treizième édition cette année du Raid du Golfe du Morbihan !! Quelques petites modifications de parcours sont au programme cette année, la plus conséquente étant le déplacement du ravitaillement de Sarzeau qui quitte le Stade pour retrouver sa position originelle des premières éditions, à savoir à Kerbodec. D’autres petites déviations ont été mises de ça de là, mais au final rien qui vienne modifier fondamentalement le profil et le déroulé de la course.

Les organisateurs ont été bien inspirés de décaler l’épreuve d’une semaine cette année, ce qui nous permettra d’éviter les fortes chaleurs… faudra peut-être même prévoir un k-way !!

Mais tout cela n’est que détail. Profitez bien de la course. Si le parcours ne présente aucune réelle difficulté, la particularité est bien qu’il va falloir courir tout le long, sans quasiment aucun moment de répit !

Votre feuille de route pour le Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Test Life+ : et la lumière fût !!

Life+ : un nouvel outil d’aide à la récupération pour les runners

Si j’en avais déjà entendu parler depuis quelques mois sur les réseaux sociaux je n’y avait jusqu’à présent guère porté d’attention. C’est donc presque par hasard que je me suis retrouvé dans le Stand Life + à l’occasion de la remise des dossards de l’écotrail de Paris.

Ce jour là, j’en menais pas large, souffrant de contractures aux mollets depuis le lundi, je me demandais vraiment comment j’allais pouvoir négocier les 80 bornes de cet écotrail ! Rien qu’en marchant la douleur était présente et j’étais vraiment au ralenti.

Lorsque Seb Leroy et son équipe me proposèrent de tester le Life+, je dois l’avouer, j’étais un peu sceptique ! Sur le moment, il est vrai que l’on ne ressent absolument rien et je suis reparti du salon comme j’étais venu….

C’est au bout de 2-3 heures que j’ai pu mesurer l’impact de ma séance de photobiomodulation (un peu compliqué comme terme, mais c’est scientifique !!)… la douleur avait quasiment disparue et je me sentais bien plus léger ! Bon certes, en profondeur les tensions étaient encore bien présentes, mais je marchais normalement, sans douleur ni retenue !

Le lendemain pour la course, je m’en suis plus que bien sorti (ma 20ème place en témoigne), après un début de course sans douleurs, celles-ci ont bien fini par revenir, mais au moins j’ai pu faire ma course, ce dont je doutais encore la veille !

Je n’irai pas jusqu’à dire que le Life + m’a sauvé la mise, mais je pense que cette petite séance, d’à peine 6 minutes, y aura bien contribué !

Une fois la ligne d’arrivée franchie et la tension redescendue, mais mollets ne vouèrent plus rien savoir, et c’est à petits pas que je rejoignais les vestiaires pour me changer. Pouvant à peine marcher, je décidais de retourner sur le stand Life + pour une nouvelle séance, de récupération cette fois ci.

Je ne risquais pas grand chose à retenter l’expérience. L’effet fût la beaucoup plus rapide que lors de ma première séance. En entrant dans la salle je ne pouvais à peine marcher, en sortant je marchais presque normalement, comme si de rien était. Bon ok, je serais pas parti pour un footing et même les mamies auraient pu me doubler, mais je souffrais beaucoup moins qu’en entrant !!

Après cette première approche séduisante, j’ai souhaité poursuivre le test de ce dispositif, notamment autour de ma prépa pour le marathon de Paris. Entre la fatigue accumulée et les contractures diverses et variées, j’avais du pain sur la planche pour remettre la bête sur les rails en seulement 3 petites semaines pour espérer faire une belle perf au marathon !

Life + : le test

Tous les moyens furent bons pour bichonner quadris et autres mollets. C’est à raison de 2 séances quotidiennes que je me suis mis au travail.

Et il y en avait du boulot !! Surtout qu’en plus des quadris et des mollets, les ischios commençaient eux aussi à montrer des signes d’énervement !

Je choisissait donc d’opter pour le programme le plus long… et vu le nombre de muscles à traiter, je dois avouer que j’y ai passé quelques heures ! Ne disposant que d’un seul appareil, je vous laisse compter le nombre de séquences successives que j’ai pu réaliser !

Hormis le temps passé, le petit bémol lorsque l’on doit enchaîner les séances c’est que l’appareil se met à chauffer, rien d’insupportable certes, mais un peu ennuyeux tout de même à la longue. J’aurais également apprécié un capteur plus grand, pour traiter une plus grande surface à la fois, mais je comprends bien que techniquement ce n’est pas forcément possible d’imaginer un appareil permettant de traiter une jambe entière en une seule fois !

Les résultats du test

Si lors de cette période de régénération musculaire je n’ai pas eu de résultats aussi spectaculaires que lors de l’écotrail, en revanche toujours est-il que j’ai pu optimiser ma récupération tout en continuant à m’entraîner de manière intense pendant ma période de test.

Cette préparation me fut bénéfique puisque j’ai pu améliorer mon record sur marathon de près de 5 minutes, fixant la barre à 2h47’44” !!

Là encore, difficile de quantifier l’apport de ma séance de photobiomodulation dans l’accomplissement de ce résultat, mais je pense sincèrement que cela n’a pu qu’être bénéfique et m’aider dans ma préparation.

Comment ça marche ?

La Photobiomodulation, par l’émission de lumière sur certaines longueurs d’ondes optimise le fonctionnement des mitochondries, vecteur de l’ATP elles jouent un rôle fondamental dans les processus de récupération musculaire, dans la disponibilité musculaire à l’effort et plus généralement dans tous les cycles biologiques.

Mais je ne vais pas m’étaler dans la technique, mes études en biologie sont bien trop lointaines pour que je me permette de m’aventurer sur ce terrain, et d’autres plus qualifiés que moi seront à même de vous l’expliquer !

Mes conclusions :

Technologie innovante dans le domaine de la récupération sportive, Life+ vous propose une alternative aux méthodes habituelles de récupération ( cryothérapie, électrro-stimulation, …). A utiliser à la place et/ou en complément de ces techniques, Life+ est un atout supplémentaire pour vous accompagner dans la réussite de vos objectifs.

Si une séance ne dure que quelques minutes (entre 2 et 6 selon le programme), elle permet de traiter tout un groupe musculaire (quadri, ischio, mollet,…) en une seule fois. Il vous faudra cependant répéter l’opération plusieurs fois pour traiter l’intégralité de vos 2 gambettes…. Cela dit, en à peine 24 minutes ( 6 x 4′ en mode Préparation) vous serez fin prêt… alors que d’autres systèmes demanderont finalement bien plus de temps.

Simple d’utilisation, l’appareil ne propose que 4 programmes, couvrant l’intégralité de vos besoins : Préparation à l’effort (4′), Récupération (6′), Entretien (2′), Coups & chocs (6′).

Le dispositif LIFE+ est totalement nomade grâce à son adaptateur USB. Vous pourrez donc réaliser vos séances en vous branchant sur n’importe quelle prise d’alimentation USB (powerbank, voiture, PC,…), et vous pourrez même le glisser dans votre sac lors de vos sorties sportives !

Etant très satisfait de mon test en prépa du marathon de Paris, je vais désormais inclure l’utilisation du Life + dans toutes mes séances de récupération en vue de la préparation de mes prochains gros objectifs

Infos complémentaires et commandes :

Si vous aussi souhaitez tenter l’aventure Life +, voici le lien vers le site officiel et la boutique en ligne :

Life + SportDevice

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Pastourelle 2017 : Bienvenue en Enfer !!

La Pastourelle 2017 – Trail du Grand Cirque – 53km

Salers samedi 20 mai 2017 – 8h00

Je l’attendais avec impatience cette Pastourelle 2017 !! J’en avais fais l’un de mes principaux objectifs de la saison 2017 ! Parce que j’aime beaucoup cette région perdue au fin fond du Cantal, que ce parcours est, en général, très agréable, que malgré le dénivelé il me convient plutôt bien, que l’organisation est sympathique et conviviale…

Bref que des points positifs ! J’espérais bien y réussir une belle performance pour confirmer un début de saison très prometteur… mais tout cela était sans compter sur un élément, un tout petit élément, mais qui en montagne a toujours son importance : la météo !

Je m’attendais bien à croiser quelques névés vers le sommet du Sancy, mais certainement pas à devoir crapahuter dans la neige et le brouillard pendant environ 20 km ! Si encore cette couche de neige avait été plus épaisse, elle aurait nivelé le terrain, mais là il y en avait juste ce qu’il faut pour bien entraver notre progression et bien corser l’aventure !

Dans ces conditions aux quelles je ne m’étais pas préparé, j’ai souffert plus que de raison durant ces 20 km qui me parurent une éternité, et qui me coûtèrent cher en temps !

Mais bon, trêve de philosophie et place au récit de la course !

Récit de la Pastourelle 2017

Fraîcheur et humidité était au programme en ce samedi matin à Salers ! Peu avant 8h, le thermomètre n’affichait guère que 4-5°, mais au moins, contrairement à la veille, il ne pleuvait pas ! Jusque là rien de bien méchant, et si le terrain allait assurément être un peu glissant, cela ne devrait pas pour autant être problématique !

Au départ, aux côtés de Thomas Saint-Girons (vainqueur en 2015, second en 2016) la surprise fût d’apercevoir la carrure imposante et impressionnante de Benoît Cori, venu là pour se détendre un peu après une belle semaine de préparation avec l’Equipe de France !

Un début de course conforme au plan prévu

A 8h nous nous élançons donc à l’assaut de cette Pastourelle 2017, l’ambiance au sein du peloton est plutôt détendue, ça discute pas mal et ça part plutôt tranquillement, ce qui me permet de rester bien au chaud collé dans le groupe de tête durant les 2 premiers km.

Bien évidemment, je ne pourrais conserver cette position confortable bien longtemps et dès l’attaque de la première côte un peu sérieuse au 3ème km, je dois laisser filer la tête de course et progressivement rentrer dans le rang. Malgré tout je reste dans mon rythme, et suis même un peu plus rapide que prévu, et ce même si je me retrouve relégué au delà de la 30ème place au sommet de cette première bosse !

Le niveau semble être plus relevé que l’an dernier, car je me retrouve approximativement à la même place bien que j’ai déjà pris plus d’une minute d’avance sur mes temps de référence.

Je reste concentré sur ma course, ne me souciant guère de ma position, continuant à prendre de l’avance sur mon timing. Au ravitaillement du 10ème km, j’ai déjà quasiment 2′ d’avance sur l’an dernier.

Encore 3 km de montée plus ou moins régulière, durant laquelle on peut, furtivement, profiter d’une vue magnifique sur la vallée et le Puy Violent qui se trouve de l’autre côté, avant d’entamer la descente vers Le Falgoux. Descente que je redoute beaucoup car très piégeuse où j’ai vu bon nombre de coureurs les années précédentes se faire très mal !

Là aussi j’ai bien progressé car malgré l’eau qui ravine et la boue, je m’en sors très bien, plus à l’aise que je ne l’aurai imaginé ! Pour une fois je profites pleinement de cette descente qui serpente dans la forêt.

Au km 19, les choses sérieuses commencent vraiment, au niveau du ravitaillement du Falgoux, une petite pause le temps de remplir les gourdes et c’est parti pour une belle et longue ascension de pratiquement 5 km !!

Moins percutant que je ne l’aurais souhaité, j’entame néanmoins ma remontée dans le classement, et même si 2 coureurs me rattrapent, je grignote progressivement place après place pour me retrouver aux alentours de la 25ème place lorsque nous atteignons le Col du Luchard.

Bienvenue en Enfer !

C’est à partir du 24ème km environ que les choses se gâtent, dès que nous franchissons la barre des 1500m d’altitude la neige s’invite à la fête ! Les traces sont recouvertes d’un blanc manteau. Nous avons alors le choix entre rester dans les traces mais sous 15-20 cm de neige ou bien en sortir et se trouver confronté à un sol inégal, bosselé et le plus souvent en dévers.

Comme si cela ne suffisait pas, le brouillard s’invite à la fiesta et la visibilité est par moment très réduite, rendant le suivi du balisage difficile.

Une chose est certaine, je ne suis pas à on aise dans ces conditions, le coureur devant moi que j’étais en train de rattraper a repris pas mal de champ, au point que je ne le vois quasiment plus ! Je me retrouve seul, empêtré dans un terrain hostile que je ne maîtrise pas ! Ma belle avance sur mon timing est en train de fondre (alors que la neige, elle ne fond pas !!) et ma progression se fait de plus en plus difficile.

De nombreuses glissades sollicitent les muscles de manière inhabituelle et je commence progressivement à accuser le coup ! Une petite glissade de plus et me voilà les fesses dans la neige ! Malgré tout j’essaie de garder le moral, même si ce n’est pas évident, je rattrape un ou deux coureurs qui ne sont pas plus à l’aise que moi.

Tant bien que mal je rejoins le 30ème km au Pas de Peyrol où les organisateurs nous informent que la montée du Mary est annulée. Une petite déception dans la mesure où cette montée m’aurait peut-être permis de rattraper quelques concurrents, mais également un soulagement au regard des conditions météos. Ayant effectué le parcours la veille dans des conditions similaires, je ne peux que saluer la décision des organisateurs, car si la montée n’aurait posé aucun problème, la descente était tout simplement impraticable.

La veille, rien qu’en marchant, j’avais chuté 3 fois, me rattrapant à la barrière pour ne pas tomber dans le vide ! Je n’ose imaginer ce que cela aurait donné durant la course… un vrai massacre !

La descente du Puy Mary, le vendredi matin

La montée annulée bouscule un peu la stratégie, enfin ce qu’il en reste, car il va falloir tout donner sur les 20 derniers km ! Une rapide pause au ravito pour faire le plein et me voilà reparti au taquet ! Sur une petite portion de route sans difficulté, je peux lâcher les chevaux, rattraper un gars au passage et tenter de relancer ma course.

Respiration de courte durée, puisque nous attaquons dans la foulée la montée au col de Redondet… toujours dans la neige bien évidemment ! Si la montée se passe bien, tranquillement au train, la suite est de nouveau délicate pour moi.

A flan de colline, sur un chemin étroit et glissant, je peine à maintenir le rythme, ma priorité étant avant tout de ne pas tomber dans cette pente assez raide. Et comme si ce n’était pas suffisamment compliqué, nous croisons les premiers randonneurs qui commencent à arriver dans l’autre sens !

Je saluerai leur comportement exemplaire ainsi que leurs nombreux encouragements, mais malgré toute leur bonne volonté il est vraiment difficile de se croiser lorsqu’il n’y a qu’une seule trace praticable sur le sentier !

Mon calvaire touche cependant à sa fin, encore quelques montées/descentes dans cette neige qui me rend dingue et me voilà au pied de la dernière petite difficulté du jour : la montée du Puy Violent.

La neige a maintenant fait place à la boue, le chemin est très glissant et c’est en compagnie de 2 autres concurrents que j’ai rattrapé que j’effectue cette ultime ascension.

Puy Violent 1 – Michel 0 !!

Si cette année je n’ai pas chuté dans la descente du Puy Mary… et pour cause ! Je n’allais pas pour autant être épargné par le sort !

La descente du Puy Violent est étroite, technique, raide, glissante… bref compliquée. Et même si j’ai pris toutes mes précautions, en voulant éviter un randonneur arrivant dans le sens inverse, je m’emmêle les pieds dans le tapis, bute sur une pierre…. et me voilà projeté en avant… la tête la première dans un vol qui malheureusement ne durera qu’une fraction de seconde… avant un atterrissage douloureux… sur la tête !

La rencontre avec ce gros rocher fût aussi brève qu’intense… et laissera quelques traces ! Comme à mon habitude dans ce genre de conditions, je ne prends pas le temps de réfléchir, me relève aussitôt et reprend ma course….

Tout en continuant à avancer, je fais l’inventaire des dégâts, la tête a bien souffert, mais quelle importance ? On en a pas besoin pour courir ! En revanche mon genou droit m’inquiète un peu plus, il a bien tapé lui aussi et est relativement douloureux.

Les deux coureurs que j’avaient rattrapés on profité de mes mésaventures pour reprendre un peu de champ alors que j’arrive péniblement au bas du Puy Violent.

On lâche les chevaux !

Le plus difficile est fait, le reste n’est pas très compliqué à part la montée finale. Malgré la douleur je me lance à fond dans cette longue descente, sans difficulté technique qui doit nous ramener vers Saint-Paul de Salers.

La foulée n’est pourtant pas très bonne, je boitille un peu et suis obligé de m’adapter à cette douleur imprévue, mais cela ne m’empêche pas d’envoyer du lourd !

En effet, c’est par moment à plus de 16 km/h que j’avale cette descente finale. Il ne me faut guère plus d’un km pour rattraper les 2 gars qui m’accompagnaient dans la montée et de les laisser sur place !

Ma douleur au genou se fait moins pressante et me permet de continuer à envoyer du lourd. Durant ces quelques 8 km de descente je ne descendrai jamais sous les 15 km/h avec quelques pointes à 17 !

Et le pire c’est que je ne force même pas, je suis très à l’aise, ce qui ne manque pas de me faire regretter mon manque de dextérité dans la neige ! A la recherche du temps perdu je fonce vers Saint-Paul, passe le ravitaillement sans même ralentir, attaque un dernier passage à travers champs avant la montée finale.

Derrière moi, je sais que cela ne reviendra pas, mais je décide de ne rien lâcher, de faire cette dernière montée à bloc, pour voir si éventuellement je ne pourrais pas reprendre encore un ou deux concurrents.

Cette dernière montée est raide, un peu plus de 200m de dénivelé à manger en 1,8km… pas facile après plus de 5h de course ! Je jette toutes mes forces dans cet ultime obstacle, relance à chaque fois que cela est possible…

La délivrance… et une certaine déception

Je réalise une super montée, pratiquement 2 minutes de moins que l’an dernier !! et franchis la ligne d’arrivée en 5h19’45″… à la 17ème place.

Un peu déçu de ne pas être mieux classé, mais malgré tout fier du travail accompli, du moins dans la première partie et la dernière… car entre le 23ème et le 40ème km c’est une toute autre histoire… que de temps perdu !!

Les conditions climatiques auront eu raison de mes ambitions et ne m’auront pas permis d’exprimer tout mon potentiel et d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés… mais c’est la course, et c’est la même chose pour tout le monde !

J’en garderai quand même des points positifs car la progression est malgré tout belle et bien là, le potentiel aussi… je paie juste le fait de n’avoir près de chez moi des terrains de jeux adaptés à des conditions que l’on peut fréquemment rencontrer en montagne, même en plein mois de Mai !

Il me faudra donc encore travailler pour espérer faire mieux la prochaine fois, si les conditions me sont un peu plus favorables !

Les résultats de la Pastourelle 2017

pastourelle-17.pdf


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Calculateur trail : La Pastourelle 2017

Simulation de calcul La Pastourelle – 53k

La course du ‘grand Cirque’ – samedi 20 mai 2017, 8h – Salers

19ème édition de la Pastourelle, qui pour moi est l’un des plus beaux trails de France, à faire au moins une fois, au risque d’y devenir accro et de n’avoir qu’une envie : y revenir chaque année !!

Une nouvelle fois inscrite au programme du TTN 2017, on devrait y retrouver quelques cadors et la course sera très animée ! Mais, même si vous vous laissez emporter par le rythme effréné de la tête de course, pensez, de temps à autres, à lever la tête pour profiter de ces magnifiques paysages du Cantal.

Vous aurez probablement la chance de croiser sur votre route quelques troupeaux de moutons ou bien encore de ces fameuses vaches de race Salers, aussi majestueuses qu’imposantes !!

J’aurais grand plaisir à vous retrouver une nouvelle fois au départ ou à l’arrivée de cette course que j’affectionne tout particulièrement !

La Pastourelle 2017 – Le grand Cirque :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure d’arrivée sur la place du village à Salers !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour la Pastourelle 2017

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

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Simulation Ultra des Coursières 2017

Votre roadbook pour l’Ultra des Coursières – 13 mai 2017 

Saint-Martin en Haut – 05h00

16ème édition du trail des Coursières, une épreuve incontournable pour tous les amoureux des monts du Lyonnais.

Cette année encore, le parcours proposé pour l’Ultra est plus que copieux !! Il n’est en effet pas nécessaire d’être en haute montagne pour cumuler environ 4000m de D+ …. c’est ce que nous démontrent une nouvelle fois les organisateur de cet Ultra qui, vous vous en douterez sera loin d’être une simple promenade de santé !

Vous en aurez plein la vue, et les cuisses ! Une fois sur les hauteurs, prenez le temps d’admirer le paysage ainsi que toute la vallée Lyonnaise !

Bonne course à vous tous, et profitez-en à fond !

Informations sur la course :

Pour plus d’informations sur l’événement et les différentes courses, rendez-vous sur le site de la course :

https://www.coursieresdeshautsdulyonnais.org/

simulateur-trail

Votre feuille de route pour l’Ultra des Coursières 2017

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Pour des raisons de traversées multiples de domaines privés je ne pourrais vous divulguer le parcours en détail, cependant les organisateurs ont eue la gentillesse de me fournir les données nécessaires à la réalisation de ma simulation de calcul qui est donc bien réalisée sur la base du parcours 2017.

Comment utiliser le simulateur trail ?

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Simulateur calcul trail de l’Améthyste

Simulation calcul trail de l’améthyste

Rendez-vous dimanche 07 mai à Sauxillanges pour le trail de l’améthyste.

Vous pouvez calculer vos temps de passage grâce au simulateur ci-dessous.

Votre simulation de calcul pour le trail de l’améthyste :

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

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Eliminez vos kilos superflus

Perdez du poids et progressez sans efforts supplémentaires !

Vous pensiez être arrivé au bout de vos possibilités, avoir poussé la bête dans ses limites avec un plan d’entrainement drastique, suivi avec passion et assiduité ?

Vous ne savez plus comment faire pour améliorer votre record perso, aller chercher ces quelques secondes qui vous font défaut.

Et si vous pouviez tout simplement passer un cap, sans efforts, sans modifier votre programme d’entrainement, sans y ajouter une n-ième séance ? tout simplement… en faisant la chasse aux kilos superflus !

1 kg en trop = 5 secondes au km !

Ce n’est bien évidemment qu’une valeur moyenne qui varie en fonction de votre poids initial, de la durée de l’effort à réaliser… mais cela peux être une source de motivation pour vous pencher sérieusement sur le problème !

Un peu de physique

De mémoire de mes longues études d’ingénieur, il me reste cette fameuse formule de l’énergie cinétique Ec = 1/2mV2 !! Où l’on trouve  que l’énergie nécessaire au mouvement est directement proportionnelle… à la masse de l’objet à déplacer.

On comprend donc aisément qu’en diminuant la masse de l’objet, on diminue directement l’énergie nécessaire à le mouvoir !

Un peu de bio

En bon coureur que nous sommes nous avons tous entendu parler de VMA… mais également de VO2 max. Si la relation mathématique entre ces deux grandeurs est difficile à mettre en équation, il s’avère cependant que ces deux grandeurs sont proportionnelles.

Hors le VO2 max correspond au volume maximum d’oxygène absorbé…. par kg de masse ! Nous retrouvons donc encore cette notion de masse ! Le volume d’oxygène que nos poumons peuvent absorber, lui ne dépend pas de notre masse corporelle et reste donc fixe indépendamment de notre poids.

On en déduit donc que si la masse diminue… alors VO2max augmente !! il en est donc de même, indirectement, pour notre fameuse VMA ! C’est encore une fois tout bénéf !!

Perdre du poids oui, mais pas n’importe comment

Notre belle démonstration n’est valable qu’à la condition d’éliminer… de la graisse (et non des muscles !!) car dans le cas contraire, les bénéfices récupérés d’un côté par la perte de poids seraient anéantis par la perte de puissance musculaire… cela n’aurait donc aucun intérêt, voire même pourrait nuire à la performance !

Il ne faut donc pas faire n’importe quoi et adopter une démarche progressive et bien pensée afin de ne pas taper dans les muscles !

Déterminez votre poids idéal

Avant tout il est nécessaire d’évaluer votre poids idéal afin de trouver un juste équilibre et ne ne pas sombrer dans l’anorexie !

Le pourcentage de masse grasse : un bon indicateur de votre état actuel. Pour un sportif homme, ce taux doit se situer idéalement entre 6 et 12% alors que pour les femmes cela sera plutôt entre 10 et 20%. Le tout dépendant également de votre âge.

Le B.A. BA

Il n’est pas nécessaire d’avoir fait de hautes études pour comprendre que certains comportements alimentaires sont de toutes façons et dans tous les cas déconseillés. Sans être exhaustif, voici quelques petites règles qui devraient déjà vous permettre d’obtenir quelques résultats significatifs :

  • Des boissons et sodas sucrés tu ne consommeras point
  • Le sucre raffiné (en poudre ou en morceaux… c’est pareil !) tu éviteras
  • Ta consommation de pain tu modéreras, au pain blanc tu préfèreras le pain complet
  • Les bonbons et autres friandises sucrées tu banniras, ou du moins si ta volonté n’est pas suffisante, tu réduiras
  • Des glaces, entremets, pâtisseries et autres viennoiseries tu n’abuseras point !
  • L’alcool avec modération tu consommeras (tu peux même lui laisser ta part… à modération !)

En respectant ou mettant en place ces quelques principes simples, la moitié du chemin sera faite, ce qui est déjà un énorme pas en avant. Mais je suis certain que c’est déjà le cas pour vous ! Alors pour traquer les derniers petits kilos superflus qui vous permettrons d’exploser tous vos records, il sera nécessaire de pousser la démarche un peu plus loin.

Faites appel à un pro !

De nature, nous sommes tous différents, ce qui peut marcher très bien pour certains individus peut s’avérer inutile, voir négatif pour d’autres… alors le mieux, avant d’entamer un quelconque régime ou modification de régime alimentaire… c’est de consulter un spécialiste : diététicien, naturopathe, nutritionniste,…

Et dans tous les cas d’accompagner cette démarche… par une activité physique régulière, mais ça je pense que vous le faites déjà !

En conclusion…

J’espère que ces petits conseils vous aiderons à mettre en place les solutions adaptées à votre cas, et vous permettrons d’aller titiller vos records perso et de continuer à progresser, de grappiller quelques secondes et de continuer à vous faire plaisir !

N’hésitez pas à partager en commentaires vos témoignages, votre vécu et vos astuces pour être un peu plus léger sur la balance et plus rapide en course !

En attendant, sportez-vous bien !!


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Marathon de Paris 2017 : Une marche de plus !

Marathon de Paris 2017

dimanche 09 avril 2017 – Paris Champs-Elysées – 8h20

17 ans déjà que je participe tous les ans au marathon de Paris, étape incontournable de mon calendrier, plus qu’une habitude, c’est devenu quasiment une institution ! Et pourtant le marathon n’est plus, depuis longtemps, ma priorité… mais je ne peux résister, une fois dans l’année à faire ce petit écart de trajectoire qui passe par le bitume parisien !

Que de chemin parcouru depuis ce jour d’avril 2001 où je devenais marathonien !! A l’époque cela me paraissait quasiment une montagne infranchissable, un mythe que jusque là je n’avais pas osé affronter ! Faut dire qu’avec ma “préparation” de l’époque, cela relevait effectivement de l’exploit ! Et les 3h43′ réalisés ce jour là, une véritable performance au vu des quelques kilomètres d’entrainement emmagasinés durant le mois précédent l’épreuve. De mémoire, j’avais bien dû faire… 40 bornes en un mois !

Comment imaginer que 16 ans plus tard, je parviendrai à franchir un nouveau cap, améliorant ce premier temps référence de quasiment une heure ! Un rêve que je n’osais même pas formuler à cette époque là !

Un nouveau défi

Après des débuts sur marathon plutôt touristiques et parfois farfelus, je décidais quelques années plus tard de m’entraîner sérieusement pour m’attaquer à cette fameuse barrière mythique des 3H.

Force est de constater qu’elle m’aura résisté pendant longtemps ! Combien de tentatives ratées, de déceptions, d’échecs avant d’atteindre enfin ce Graal et d’entrer dans le cercle de ceux qui ont réussi à boucler un marathon en moins de 3h !

J’aurais très bien pu m’arrêter là, me contenter de cette satisfaction d’avoir enfin, après de nombreuses années, atteint ce qui pour moi fût pendant longtemps l’objectif ultime sur marathon… mais cela aurait été sans compter sur mon appétit de défis, mon envie d’aller encore et toujours plus loin !!

Car une fois libéré de ce seuil plus psychologique que physique, j’allais continuer ma progression, à un rythme effréné, passant deux ans après sous la barre des 2h55, puis 2h52 l’année dernière.

Au fil de cette progression, une autre barrière, peut-être moins médiatique, mais tout aussi symbolique, se dressait alors devant moi : celle des 2h48’46″…. de loin et pour les néophytes, ce temps ne signifie peut-être pas grand chose… mais pour les coureurs aguerris elle prend tout son sens. En effet ce temps correspond tout simplement… à la vitesse de 15 km/h de moyenne !

Mon nouveau challenge serait donc de franchir cette limite, être capable de courir à plus de 15 km/h pendant 42,195 km !!

Une “prépa” bien menée jusqu’à…

Je n’aime guère le terme “prépa” tant il ne s’applique pas à mon cas lorsque vient le temps de courir le marathon. N’en ayant jamais fait un réel objectif, et n’ayant pas le courage de m’infliger toute la difficulté et les sacrifices qui sont liés à une véritable préparation marathon, je préfère, comme à mon habitude l’aborder comme une course lambda, faisant partie d’un tout, une sorte d’étape dans la globalité de mon programme. Un objectif qui n’en ai pas vraiment un, un “entraînement” avant d’aborder la saison de trails.

Cela est d’autant plus vrai, qu’une fois de plus, contraintes du calendrier oblige, j’ai dû faire l’écotrail de Paris 3 semaines avant l’échéance. D’aucuns s’accorderont pour confirmer qu’il ne s’agit pas de la meilleure manière de préparer un marathon, surtout lorsque l’on se donne à fond sur la dite épreuve pour terminer dans le top 20 (cf mon CR de l’écotrail).

Malgré tout, à une semaine du but, je me sens plutôt bien, mon programme est passé quasiment sans encombre, même si j’ai parfois été obligé de me faire violence pour passer certaines séances, le rythme est là, les jambes aussi et la bête s’est bien remise de l’écotrail.

Tout semble donc idéal pour réaliser la perf espérée, mais cela aurait été compter sans ce fameux lundi, et ma dernière petite séance de VMA, pourtant abordée avec la plus grande des sagesses pour ne pas réitérer les erreurs de la fois précédente. Sauf que voilà, au fil des séries une petite douleur, d’abord légère puis de plus en plus forte est apparue au niveau des adducteurs de la jambe droite. A tel point qu’au 9ème 200 (sur les 12 prévus) je me vois contraint de stopper net, je marche difficilement et suis complètement coincé !

Une semaine de doutes

De retour à la maison, je sors toute la panoplie : glaçage, massage, compex, ultra-sons, et Life+… bref un nouveau rituel qui va m’accompagner tout au long de cette semaine. Les choses ne s’arrangent pas le lendemain, car en plus de l’adducteur, c’est l’ischio qui se retrouve contracté (sans doute une compensation)… et la marche se trouve une nouvelle fois douloureuse !!

Envahi par les doutes, je me pose réellement la question de ma participation à ce marathon. Comment courir dans cet état là, comment ne serait-ce que rallier l’arrivée sans trop se faire mal ? Car à ce moment là, il n’est absolument plus question de performances ! Mais comment renoncer à ce 17ème marathon de Paris en autant d’années ?

Une chose est certaine, mon programme d’entrainement s’arrête net et est remplacé par de longues heures à bichonner mes petits muscles avec toute la panoplie citée plus haut !

Malgré la douleur qui ne passe guère, je me lance jeudi, dans un dernier petit footing, si la vitesse y est toujours bien présente, la douleur elle ne me quitte pas ! Je réussi bien à courir mes 30 minutes en serrant des dents, mais comment ferais-je pour tenir 5 fois plus longtemps dans à peine 3 jours ?

Ces inquiétudes, ces doutes, ne me lâcherons pas jusqu’au matin de la course, où je me dis qui vivra verra ! ça tiendra le temps que ça pourra et ensuite on essaiera de ramener la bête du mieux possible jusqu’à l’arrivée !

Le marathon de Paris 2017

Vous l’aurez compris, c’est dans une totale inconnue que je me retrouve ce dimanche matin sur la ligne de départ du marathon de Paris ! Avec néanmoins l’avantage d’une semaine de quasi repos complet et l’absence de stress, tant il serait à ce moment utopique d’imaginer que je puisses faire une belle perf !

Après y avoir longuement réfléchi, ma stratégie sera des plus simples : faire comme si de rien était, partir dans le rythme initialement prévu et puis ensuite gérer lorsque la douleur me forcera à ralentir. Pour l’instant je ne ressens pas trop ma cuisse, alors vaille que vaille !

Un départ prudent

Malgré l’euphorie et l’ambiance toujours exaltante au départ des Champs-Elysées il convient de prendre un départ prudent, ce qui n’est pas toujours aisé, l’avenue étant en plus en faux plat descendant !

Bien que je n’ai pas l’impression de partir si lentement que cela, le chrono lui est plus que raisonnable, 1er km en 4’00″… je suis un peu en dessous de mon rythme cible, et tente d’augmenter un peu la cadence… sans succès puisque le 2ème km passe… en 4’00” aussi !

Il me faudra attendre le 3ème km pour me mettre dans le rythme (3’53”) l’objectif étant aux alentours de 3’55” au km.

Du côté de mes gambettes, pour le moment, rien à signaler, je ne ressens pas la douleur et tout va bien, mais je sais que tout peut basculer d’un coup, en quelques instants le rêve peut se transformer en cauchemar !

Prendre les choses comme elles viennent…

Difficile de courir avec une épée de Damoclès au dessus de la tête !! Alors autant ne pas se préoccuper du résultat final et vivre l’instant présent, ne penser qu’au prochain km et avancer, avancer encore et encore !

Et ce n’est pas la première grosse “côte” aux alentours du 7ème km qui va me faire changer d’avis, je l’avale comme si de rien était et file tout droit vers la Porte Dorée dans une petite descente qui permet de reprendre le rythme de croisière.

Les km défilent à grande vitesse, à peine le temps de le dire que me voilà déjà dans le bois de Vincennes, au 10ème km je passe en 39’23” !! Soit déjà près de 30″ d’avance sur mon record !

Et je ne vais pas m’arrêter là, les faux plats du bois de Vincennes n’arrêterons pas ma progression, je continue sur le même rythme, avale la montée derrière l’hippodrome sans faiblir et bascule dans la longue portion descendante qui doit nous ramener vers le périphérique.

Mon deuxième 10km est encore plus rapide que le premier : 39’15” !! (avec un deuxième 5 km en 19’25” !)

Un premier semi de feu !

Sur cette lancée, que je n’aurai jamais osé espérer, je passe le semi en 1h22’57″… ce qui représente mon 3ème meilleur temps absolu sur semi !! à peine 2′ de plus que mon record établi un mois plus tôt, il est vrai dans des conditions météo difficiles !

Dans cet élan, j’en oublie totalement mes douleurs, et pars hyper motivé à l’assaut de la seconde partie du parcours, pas question de lâcher ! Non seulement j’espère exploser mon record, descendre sous les 2h50’…. mais je me sens bien pour tenter un négative-split !! ( comme quoi par moment, on perd toute notion de raison, et on se prend à rêver !!)

Dans l’euphorie totale !

Les kilomètres suivant seront un pur bonheur, le passage sur les quais puis dans le tunnel, et toujours dans un train d’enfer ! J’ai presque l’impression de voler, une sensation étrange m’envahit, ni les douleurs, ni la fatigue ne semblent avoir d’emprise sur moi !

Bon d’accord, ce sentiment ne dure jamais longtemps… et les quelques passages sous les ponts au sortir du grand tunnel vont bien vite me remettre les idées à leur place ! Car même si je parviens à ne pas y laisser trop de plumes, chaque pont entame un petit peu plus ma fraîcheur, la relance se fait plus difficile et les effets de la chaleur qui commence à s’installer sur Paris se font tout doucement sentir.

Rapidement je devrais renoncer à cette idée folle de négative-split !! Et ce bien que je passe au 30ème km en 1h58’03″… soit un 3ème 10km en 39’25”. Mine de rien, c’est quand même mon 3ème 10km de suite en moins de 39’30” !!

Retour à la dure réalité

La suite du programme est un peu moins reluisante, la chaleur est maintenant bien présente, les organismes souffrent, et si le passage devant Roland Garros a été supprimé, ce qui nous est proposé n’est guère plus reluisant : un long faux-plat montant de près de 2 km sur lesquels je m’accroche tant bien que mal, sans perdre trop de temps, je parviens à boucler le dernier km de cette montée en 4’09” !

Les espoirs de négative-split s’envolent définitivement, mais il y a encore gros à aller chercher, il est encore tout à fait possible de viser en dessous des 2h48’… à condition de ne pas se laisser aller, de relancer encore et toujours, même si bien sûr la foulée n’est pas aussi efficace qu’au début.

Tenir coûte que coûte !

Et comme si cela ne suffisait pas, en plus de la chaleur, de la fatigue, du profil,.. les cuisses commencent à se crisper, à devenir de plus en plus raides. Plus j’avance et plus je croise des coureurs à la dérive, tétanisés par les crampes, ne pouvant plus avancer… si près du but !

Je ne peux alors m’empêcher de penser que je serai peut-être le suivant, dans 100m, 1 km ? Malgré ces douleurs de plus en plus présentes, je continue, chaque mètre, chaque pas, me rapproche un peu plus de l’arrivée, de ce chrono que je n’espérais même pas ce matin avant le départ !

Je puise dans mes dernière réserves pour me battre, pour avancer. Peu avant le 40ème km je rattrape mon ami Ajeeth, un coureur extraordinaire, que j’admire… jamais je n’aurai pensé pouvoir le rattraper ! Malheureusement pour lui, il ne peut me suivre, à la dérive, je ne peux rien faire pour l’aider…

Bien que j’ai l’impression d’être totalement à l’arrêt, je boucle mon 4ème 10km de la journée en 40’35″… même si je ne suis plus dans le tempo, ce n’est pas si mal que cela finalement !

Les 2 derniers km : une éternité !

Qu’ils vont être longs ces deux derniers km ! Les jambes sont de plus en plus lourdes, je suis partagé entre le plaisir de savourer ces derniers instants, la souffrance que j’endure et ce chrono qui défile… qui défile plus vite que les km !

Vais-je parvenir à rentrer dans les temps ? 4’13” pour le 41ème… c’est de plus en plus juste, je n’ai pas le droit de faiblir d’avantage si je souhaite en terminer en moins de 2h48 !

Nous approchons tout doucement du dernier rond-point en bas de l’avenue Foch, la foule est de plus en plus dense, et les encouragements nombreux, mais néanmoins, impossible d’avancer, pourtant la ligne est si proche… et si loin à la fois !!

J’ai encore le sentiment de faire du sur-place, de stagner et de voir le temps me filer entre les doigts, plus la force de relancer, plus d’énergie dans les jambes. Je passe ce fameux rond-point et puis enfin j’entrevoit la ligne d’arrivée ! le 42ème se passe en 4’12″… ça va être juste, très juste !!

Alors dans un dernier élan, dans un dernier souffle je donne tout ce que j’ai, ce que je n’ai pas et fonce à grande enjambées, oubliant la fatigue, les douleurs, oubliant tout… mes yeux sont maintenant fixés sur ce chrono où les secondes s’égrènent, les unes après les autres…

Le verdict

La pendule affiche 2h47’58″… plus que quelques mètres avant la délivrance ! Et je franchis enfin cette ligne, un dernier 200m en 42″ !! mon chrono réel affiche 2h47’44” !! Je n’y crois pas, j’en reste scotché sur place !! L’émotion est presque aussi intense que 16 ans auparavant lorsque pour la première fois je franchissait cette ligne d’arrivée !

Une nouvelle étape, une nouvelle barrière a été franchie, aujourd’hui encore, j’ai toujours du mal à réaliser cette performance dont j’osais à peine rêver, je me savais en mesure de le faire, mais entre le dire et le faire justement… il y a un monde, ou plutôt 42,195 km !

Si cette barrière des 15 km/h de moyenne est et restera une étape importante dans ma vie de coureur, elle ne représente qu’une étape, je ne compte pas en rester là, et espère bien continuer, pour quelques années du moins, à progresser et à franchir encore de nouvelles étapes, à me donner d’autres défis pour toujours et toujours aller plus haut !!

 

 

 

 


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Test Hoka Speed Instinct

Test des chaussures de trail Hoka Speed Instinct

 Des chaussures qui portent bien leur nom !

 

Si jusqu’à présent les références en matière de trail chez Hoka One One étaient pour moi les SpeedGoat (plutôt sur terrain gras/glissant) et les Challenger ATR (terrain sec) c’est avec grand enthousiasme et curiosité que j’allais tester ces nouvelles chaussures qui répondent au doux nom de Speed Insctinct. Allaient-elles tenir toutes leurs promesses ?

Ces Speed Instinct, au look agressif (j’ai opté pour les jaune/orangé) entrent dans la nouvelle lignée des chaussures conçues pour “aller vite”, petites cousines des Tracer, elles dédiées à la route.

Et oui, comment ne pas parler de performance avec des chaussures de Trail qui tarent moins de 250gr sur la bascule (en 42 2/3 svp !), soit 30gr de moins que les Speedgoat et autres Challenger !

Si comme toutes les Hoka One One, elles disposent d’un amorti exceptionnel, celui-ci se concentre nettement plus sur le talon, car au niveau de l’avant-pied c’est nettement plus light en amorti. Cela permet de bien ressentir le terrain, mais n’est finalement pas trop pénalisant au niveau amorti. En effet, la semelle garde la forme traditionnellement incurvée qui fait la spécificité Hoka, ce qui favorise un excellent déroulé du pied. Et ceci même pour une foulée qui tend très naturellement vers une pose avant/médio pied !

Mes premiers tests des chaussures Hoka One-One Speed Instinct

Dès les premières foulées, je retrouve ce sentiment de légèreté et d’aisance qui caractérisent les Tracer sur route ! C’est tout naturellement qu’on se laisse entraîner et qu’on prend rapidement de la vitesse !

Niveau équilibre, il n’y a vraiment rien à redire, la semelle étant moins épaisse que sur les autres modèles Hoka, on se retrouve finalement assez près du sol ce qui renforce le sentiment de stabilité, d’autant qu’on ne peux que se laisser tenter par une foulée sur l’avant (là où l’épaisseur de la semelle est la plus faible !)

Bref, ce n’est que du bonheur !!

Niveau grip, la semelle se positionne à mon avis entre celle quasiment lisse de la Challenger, et celle très accrocheuse de la SpeedGoat. Cela lui permet d’être globalement très polyvalente, même s’il faut l’avouer, elle montrera rapidement ses limites dans la boue et sur terrains très glissants, où j’y préférerai largement les Speedgoat. Cependant, à moins de devoir affronter des conditions extrêmes sur toute la distance d’une course, on s’y accommodera sans problèmes !

Les Hoka Speed Instinct sur l’Ecotrail de Paris

L’écotrail et son parcours extrêmement roulant était un parfait terrain de jeux pour un test grandeur nature en conditions de course. Si je ne doutais à aucun moment de la capacité de cette chaussure sur ce type de parcours, la question qui pouvait se poser concernait uniquement la distance.

Une chaussure aussi légère serait-elle un bon choix pour parcourir pas moins de 80 km ? Le manque relatif d’amorti par rapport aux autres modèles ne finirait-il pas par me porter préjudice ?

La réponse est plus que positive (vous pouvez lire mon CR de l’écotrail en témoignage : CR écotrail 2017) car à aucun moment je n’ai souffert, l’amorti a été amplement suffisant et ce tout au long de la course. J’ai même pu avoir le loisir d’effectuer une fin de course tout en relance, sans le moindre soucis.

 

Mes notations

  • Amorti                8/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         7/10
  • Dynamisme      9/10

Caractéristiques Hoka One-One Speed Instinct :

  • Poids : 245 gr en 42 2/3
  • Drop : 3mm
  • Semelle compensée
  • Prix public : 120 €

Mes conclusions

Ces nouvelles Speed Instinct vont m’accompagner tout au long de la saison sur les courses peu à moyennement techniques et remplaceront sans hésitations aucune mes Challenger ATR sur ce type de terrain.

Je ne conserverai les SpeedGoat que dans les conditions extrêmes où le grip est prépondérant sur la légèreté.

Vous l’aurez compris, j’ai été totalement séduis par ces chaussures, qui marquent une nouvelle évolution majeure chez Hoka One One, qui petit à petit s’impose comme l’un des grands leaders incontestés du marché !

Tous les prix du web pour les Hoka One One Speed Instinct :

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Ecotrail Paris 2017 : Le devoir accompli

10ème Ecotrail de Paris – 2017

Samedi 18 mars 2017 – Saint-Quentin-en-Yvelines – 12h15

Ce n’est un secret pour personne, l’écotrail n’est pas, et de loin, ma course préférée, et c’est un peu par obligation que j’y reviens cette année (après y avoir échappé l’an dernier !). Malgré tout cela reste une belle course, difficile et avec un plateau toujours très relevé. Mes 2 dernières tentatives s’étaient soldées par de jolis échecs, j’avais donc encore plus à coeur de faire une belle course.

Si le parcours n’offre aucune difficulté technique, et globalement peu de dénivelé, il est malgré tout difficile d’y être performant, tant la gestion de course présente une importance capitale, surtout avec une première partie quasiment plate où il faut bien évidemment éviter de s’enflammer !

Une fois n’est pas coutume, ma préparation hivernale s’est globalement bien déroulée, et c’est quasiment prêt que j’abordais la dernière semaine avant la course. C’est après que les choses se sont, un peu, compliquées ! Tout d’abord lundi, avec une petite séance de piste un peu trop intense qui me laisse en prime 2 joyeuses contractures aux mollets… Plutôt ballot à quelques jours de l’objectif de se retrouver à boiter comme un canard pendant toute la semaine !

Heureusement, à force de patience, de massages, de glaçage et d’une petite séance de Life+ à la remise des dossards, me permettront, du moins en surface, de récupérer de ces contractures et d’être en état de marche pour la course.

Mais tout ceci aurait été encore trop facile s’il n’y avait eu ce vilain petit rhume qui pointa le bout de son museau vendredi matin, pour s’installer progressivement à domicile !!

Il en faudrait plus pour venir à bout de ma motivation et de ma détermination, comme souvent, faudra faire avec les moyens du bord et tout donner pour atteindre les objectifs et faire la meilleure course possible.

La course : l’Ecotrail de Paris 2017

C’est un temps frais, légèrement venteux et un peu humide qui s’offre à nous en cette fin de matinée sur la base de loisirs de Saint-Quentin. Un temps finalement idéal pour courir, sans trop de chaleur qui devrait  être propice aux performances !

Le départ : sur les chapeaux de roue !

Comme toujours, j’ai beau me dire qu’il faut partir doucement, qu’il faut gérer les premiers km avant de mettre la machine en route, rien n’y fait ! Je passe le 1er km en 3’53” (avec pourtant le sentiment de me traîner !) puis les suivants s’enchaînent aux alentours des 15 km/h ! Bien plus vite que ce qui était prévu, mais je suis en totale aisance… A ce moment là je me trouve dans le deuxième groupe, calé dans les baskets de Damien Vierdet… Je me dis alors que ça va trop vite, et c’est un peu à contre-coeur que je me décide à laisser filer ce groupe…. et réduire mon allure aux environ de 14-14,5 km/h. C’est encore rapide, mais un peu plus raisonnable tout de même.

Les km défilent à vitesse grand V, je passe aux 10km en 41’50” environ… et continue ma folle chevauchée, le tout en totale aisance musculaire et respiratoire, tous les voyants sont au vert. Je me dis que je commencerai à ralentir lorsque nous aborderons les premières petites bosses du parcours.

Un premier semi de folie !

Jamais sur une course aussi longue je n’avais osé partir aussi vite, jamais je n’aurai imaginé bouclé un premier semi en tout juste 1h30… sur une course de pratiquement 80 km !

Et pourtant, je l’ai fait, quasiment même sans m’en rendre compte, sans forcer, sans puiser outre mesure dans les réserves… mais ne vais-je pas le payer plus tard ? C’est la question que je me suis posé, d’autant que passé l’heure de jeu, mes contractures aux mollets on commencé, tout doucement mais sûrement à se réveiller !

Cependant, pas trop le temps de tergiverser que me voilà déjà au premier ravito, le temps de remplir ma gourde, avaler un tuc et de repartir tranquillement.

Le début des choses sérieuses

C’est après ce premier ravitaillement à Buc que nous entrons dans le vif du sujet, tout ce qui s’est passé avant était de l’ordre de l’échauffement. Nous allons aborder maintenant une successions de butes, plus ou moins raides qu’il faudra grimper puis redescendre…. bref le début des montagnes russes !

Bien sûr ces petites côtes n’ont rien d’extrême et se limitent à quelques centaines de mètres à chaque fois, mais elles font bien mal aux jambes quand-même. Si lorsque la pente n’est pas trop raide j’essaie de poursuivre en courant, je n’hésite pas à marcher dès que cela semble le plus efficace. Il faut penser à préserver sa monture ! La route est encore longue, très longue !

Bien évidemment le rythme a fortement chuté, mais je continue à prendre de l’avance sur mon plan de marche, ce qui est très positif, surtout que les côtes passent bien. Au fil des km je commence ma remontée dans le classement, rattrapant au fur et à mesure de nombreux coureurs… une motivation supplémentaire, surtout après un tel début de course !

Passage au marathon

Décidément, c’est la course de tous les records ! Car si le deuxième semi se révèle bien moins favorable que le premier, je parviens néanmoins à passer le marathon en 3h21’30” environ ! Là non plus, jamais je n’ai réalisé une telle perf lors d’une course de cette distance, avec maintenant quasiment 750m de D+ au compteur !

Nous voilà déjà à l’observatoire de Meudon et au second point de ravitaillement. De 38ème à Buc me voilà maintenant 28ème ! Une belle remontée.

L’heure de vérité

L’observatoire de Meudon est à l’écotrail ce qu’est le 30ème km au marathon ! Un point crucial où tout peut basculer, dans un sens ou dans un autre. Et j’en sais quelque chose ! Dans les éditions précédentes, c’est à ce moment là où j’ai commencé à perdre pied et où ma course a basculé dans le néant !

Je suis donc plus que méfiant et vigilent, je ne m’enflamme pas, car les prochains km vont être déterminants !

Et j’ai raison de me méfier ! Car si je parviens malgré tout à rattraper un premier coureur, je sens les premiers signes de fatigue et de faiblesse. Sur cette portion, pourtant quasiment plane, sans difficultés, j’ai toutes les peines du monde à me maintenir à 11 km/h ! Les premiers doutes font leur apparition. Et si tout allait recommencer comme les fois précédentes ?

Plutôt que de m’énerver, je décide de mettre ce petit moment à profit pour essayer de souffler un peu, de me relaxer… pas facile d’autant que mes mollets commencent à me chatouiller de plus en plus et que tout doucement un petit point de côté commence gentiment à apparaître !

Sur ce type de course, il est inévitable de rencontrer, à un moment ou un autre, un passage à vide, un instant plus ou moins long où l’envie de s’arrêter pointe à l’horizon. Mais au lieu de s’énerver, de s’inquiéter, il faut juste l’accepter, et attendre que cela passe… car si si je vous l’assure, ça fini par passer !

La relance

Mon salut viendra finalement de la côte suivante, ce changement de rythme salvateur qui me permettra, dans un premier temps de reprendre mon souffle, et dans un second de retrouver une allure correcte grâce à la descente qui s’en suivi !

Avant de pouvoir se relancer dans la côte suivante, plus motivé encore en apercevant un petit groupe de coureurs, à peine une ou deux minutes devant moi. De quoi me faire oublier toutes mes petites misères et me remotiver à bloc !

Et c’est comme ça, l’air de rien que j’atteint le 60ème km ! en un peu plus de 5h10 (et oui la moyenne est bien retombée !) Il reste maintenant moins de 20 km à parcourir et chaque km qui passe me rapproche un peu plus de l’arrivée ! (jolie lapalissade au passage !)

Le parc de Saint-Cloud

Au 63ème km me voilà à l’entrée du Parc de Saint-Cloud. Heureusement que je ne comptais pas dessus, car le sois-disant ravito qui devait se trouver à l’entrée du parc… n’existe pas !! mais peu m’importe. Je sais qu’il me reste encore quelques petites montées au travers du parc avant d’aborder la descente vers Paris.

Peu avant le dernier point de ravito, je frise la correctionnelle !! Erreur de balisage, excès de confiance, habitude, inadvertance ? Je ne sais pas mais toujours est-il que je me trompe de chemin !! Pensant être sur la bonne route, je poursuis malgré l’absence de balisage jusqu’au prochain grand carrefour… où évidemment il n’y a rien !! Après quelques instants d’hésitations, je questionne un passant qui me montre au loin les tentes de ravitaillement ! Je suis sauvé… mais combien de temps ai-je perdu dans l’aventure ? ai-je rallongé mon parcours ? Je l’ignore totalement !

J’ai peur que cette bévue ne me coûte cher ! Quel dommage après une si belle course ! Je ne le sais pas encore, mais j’ai eu de la chance dans mon malheur, car non content d’avoir retrouvé rapidement le bon chemin, il s’avère que je n’ai parcouru beaucoup de distance en trop, ma perte se limitant ainsi à ces quelques secondes d’arrêt à chercher ma route !

Le couteau entre les dents

Finalement cet incident fût plutôt positif, car après un bref arrêt au ravitaillement pour me rafraîchir (je n’arrive quasiment plus à boire, tant l’eau proposée au ravito est dégueulasse (ils ont dû la puiser directement dans la Seine !! au prix où l’on paye l’inscription, ils auraient au moins pu se fendre d’un peu d’eau minérale !!).

Malgré mon point de côté qui me fait souffrir en descente à cause des chocs, mes mollets de plus en plus durs… je me lance dans une folle course-poursuite pour essayer de rattraper le temps que je crois perdu !

En à peine le temps de le dire, me voilà sur les quais de Seine ! Maintenant c’est tout plat (enfin c’est ce que je croyais)…. avant le petit crochet par la côte des Gardes (juste histoire de se manger une dernière petite côte !)

Là je me fais rattraper et déposer par un coureur venu de nulle part, tellement frais que cela en paraît suspect… mais bon, ça doit être moi qui ne le suis plus vraiment… frais !

Je ne me laisse pas abattre pour autant, je grimpe cette ultime côte en marchant, de toutes façons je ne vois pas comment je pourrais faire autrement !

Une fois basculé dans la descente, je relance la machine. Il reste à peine plus de 6 km avant la Tour ! Je donne tout ce que j’ai : pas question de voir un autre coureur revenir de l’arrière !

Un rythme de fou ! enfin en toute relativité bien sûr ! Je fini le parcours entre 12 et 12,5 km/h !! J’ai presque l’impression de voler (ahh les hallucinations !!) D’autant qu’au loin j’aperçois 2 coureurs !! qui sont à moins de 2 minutes devant moi !

La course Poursuite

Il reste moins de 5 km à parcourir, serais-je capable de combler mon retard en si peu de temps ? Je ne me pose guère la question et jette toutes mes forces dans la batailles.

Petit à petit je reviens… tout doucement ! A l’abord de l’Ile aux Cignes… je ne suis plus qu’à une quarantaine de seconde du coureur qui me précède !

J’essaie de me rapprocher encore, mais constate que l’écart à combler est trop important alors qu’il ne reste guère plus d’un km, d’autant que lui aussi semble augmenter la cadence ! C’est peine perdue, je n’y arriverai pas et dois me résigner. Je décide alors de profiter de ces derniers instants de course. Me voilà maintenant près du Pont d’Iéna et de cet ultime escalier avant la Tour.

Péline et mes enfants sont là pour m’accueillir et m’encourager. Je prend le temps de leur faire un petit signe avant de poursuivre mon chemin vers la grande dame de Fer.

Au abords de la Tour, il est difficile de se frayer un chemin tant il y a de monde, un dernier petit détour par derrière et me voilà au pied de ces fameux escaliers.

L’ascension de la Tour

J’aborde la montée sur un rythme d’enfer, montant les marches 2 par 2. Mais au bout d’une centaine de marches, n’ayant plus personne ni devant ni derrière, je relâche complètement mon effort… ma progression se fait plus lente, je vascille un peu et la fin de la montée me semble à la fois interminable et magnifique à la fois !

Dans un dernier petit effort j’atteints le 1er étage de la grande dame ! Encore quelques mètres et voici la ligne d’arrivée !!! Je la franchie en 6h48’55″… à la 20ème place au scratch ! A pile 1h de Manu Gault, une nouvelle fois vainqueur de la course !

Contrat rempli

En venant ici, je m’étais fixé pour objectif de terminer entre 15 et 20… et en moins de 7h :

La mission est remplie, bon certes au minimum… mais quand on sait que le 14ème est à peine 5 toutes petites minutes devant, je peux me dire que le boulot a été fait et bien fait … et ceci malgré mes petites mésaventures d’avant course !

D’ailleurs, mes mollets ne tardent pas à me rappeler à l’ordre…. et c’est avec la plus grande difficulté que je vais rejoindre, au grand ralenti, les vestiaires pour récupérer mes affaires. Un petit passage dans les mains de la sympathique équipe de Life+ me redonnera juste ce qu’il faut de vigueur dans les mollets pour rentrer chez moi dans un état pas trop pitoyable

Un grand merci à Péline et à mes deux petits monstres qui m’ont déposés au départ le matin et sont venus m’accueillir à l’arrivée.

La saison 2017 est maintenant lancée, la suite au prochain épisode !


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Semi de Paris 2017 : dans le vent…

Semi marathon de Paris 2017

Dimanche 05 mars 2017 – 9h00

Si le semi-marathon ne fait pas partie de mes objectifs prioritaires, loin de là, il n’en reste pas moins un bon indicateur de la forme du moment. Une étape importante qui permet de valider, ou non, le travail réalisé durant l’hiver. Il sert également de première base de calcul pour la suite…

A en croire mes dernières sorties d’entrainement, ce semi devrait être l’occasion de réaliser une belle performance, mais il ne faut pas tuer l’ours avant d’avoir vendu sa peau, et seul le verdict, implacable, du chrono fera foi à l’arrivée.

Il fait un peu frai ce matin, mais le temps semble agréable et idéal pour réaliser une bonne course… cela ne sera que de courte durée et la fin de course sera très perturbée

Mon semi de Paris 2017

A 9h00 c’est Yohan Diniz qui donne le top départ de ce semi-marathon de Paris. Pour ma part, je prends un départ très prudent, peut-être un peu trop d’ailleurs, puisque je boucle le 1er km en 3’55”. Le tir est rapidement corrigé avec un 3’36” sur le 2ème km, certes plutôt descendant. Je parviens à maintenir un rythme aux alentours des 3’50 au kilo jusqu’au 5ème km. A ce moment là je suis encore dans le bon timing pour descendre sous la barre des 1h20′ !!

Quelques modifications par rapport au parcours habituel nous amènent à traverser la Seine pour longer les quais sur l’autre rive. Ce passage ne présente pas de grandes difficultés mais les premières gouttes de pluie font leur apparition. Rapidement la chaussée devient glissante, ce qui n’est pas pour arranger mes affaires ! En effet mes Hoka Tracer, si elles sont parfaites sur le sec, sont en revanche un peu limite en adhérence dès que les sols deviennent humides !

Va falloir composer avec, si à ce moment la pluie n’est guère gênante, je dois en revanche être plus vigilant sur mes appuis, surtout lorsque nous croisons sur notre chemin quelques pavés, pour le moins piégeux !

Après ce petit crochet sur l’autre rive, nous rejoignons le parcours habituel, du moins pour l’instant… A l’approche de l’Hôtel de ville, je commence à faiblir un peu, Petit à petit, je dois revoir mes ambitions, je ne parviendrais pas à descendre sous la barre des 1h20’… d’autant plus que la pluie augmente progressivement en intensité et que nous nous retrouvons désormais face au vent !

Le passage aux 10km se fait en 37’57”, ce n’est pas mon record du 10km (37’42”) mais une belle perf quand même !

Nouvelle innovation par rapport aux années précédentes, nous restons plus longtemps le long des quais de Seine, avec plusieurs passages de tunnels, avec leur lot de descentes et montées… le tout face au vent. Un passage plutôt difficile et pas très agréable sur lequel je lâche un peu prise, d’autant qu’il reste encore à passer la fameuse côte du 14ème km ! J’en viens même à me demander si je vais pouvoir battre mon record ou non !

La montée du 14ème km est plutôt bien gérée, j’essaie de relancer sur le retour vers le bois de Vincennes, mais je suis un peu scotché sur place par le vent et la pluie. Le froid s’installe, il ne fait que 4° et je ne sens plus mes doigts qui s’engourdissent. Heureusement j’étais parti avec un petit coupe-vent, ce qui me permet de limiter un peu les effets du froid.

Reste encore une montée avant de rejoindre l’hippodrome et d’aborder le final, un peu plus facile car globalement descendant. Normalement, le record est dans la poche, mais loin de l’objectif initial.

Une fois cette dernière difficulté passée, je retrouve des jambes dans la descente, il reste un peu plus de 3km à parcourir, et je lâche les chevaux !! 3’41” sur le 19ème km… je maintiens ensuite le rythme en 3’47” sur le 20ème, malgré une pluie qui devient de plus en plus forte… le 21ème sera bouclé en 3’36” !

Un super final qui me permet de rattraper une partie du temps perdu et de terminer finalement en 1h20’46”, à la 349ème place au scratch !! Le record est battu, que dire, même pulvérisé de près de 2′ !! Sans ces conditions dantesques, il aurait sans doute été possible de faire encore un peu mieux… mais on doit faire avec !

C’est de bon augure pour la suite, je ne pourrais que regretter de ne pas y avoir cru un peu plus tôt, de n’avoir pas relancé 1 ou 2 km plus tôt, car clairement au vu de mon état à l’arrivée, j’aurais pu le faire ! Restera à confirmer tout cela sur les prochaines échéances !!

 


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Simulateur de calcul Ecotrail Paris 2017

Calcul Ecotrail de Paris – 80 km 

Saint Quentin en Yvelines – 18 mars 2017 – 12h00

Cette année l’écotrail de Paris fête ses 10 ans ! Une classique incontournable pour tous les traileurs de la région parisienne !

Un parcours très roulant (trop peut-être aux yeux de certains) mais qui offre l’avantage d’être essentiellement en forêt (hormis le final, bien sûr !).

Quasiment aucun changement par rapport à l’an dernier, si ce n’est quelques petites modifications mineures, notamment au niveau des berges de la Seine que nous longerons cette année jusqu’au pied de la mythique Tour Eiffel !

Après une année d’abstinence, j’aurais le plaisir de vous retrouver au départ et à l’arrivée de ce magnifique événement. Bonne course à vous tous !

L’écotrail de Paris en détails :

Comme tous les ans, rendez-vous est pris sur la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines ce samedi 18 mars à midi pour le départ de cette grande aventure !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour l’écotrail de Paris 2017

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Comparatif Cardio-GPS : les autres marques

Les autres marques et modèles

Nombreux sont ceux à m’avoir reproché de ne parler que des 3 géants du domaine au détriment des autres marques. J’en profite au passage pour préciser que je n’ai pas d’actions ni des uns ni des autres, pas de remises ou produits gratuits. Toutes les montres que je teste, je les paie, comme vous au prix du marché !

Si j’ai fait le choix de ne pas m’attarder sur les autres produits c’est tout simplement parce qu’ils ne me semblaient pas (encore) à la hauteur des produits cités ci-dessus.

Néanmoins, pour corriger mes erreurs, je vais vous citer ceux qui, sans être des produits haut de gamme, méritent malgré tout un peu d’attention.

Les montres cardio-GPS TOM-TOM

tomtom_runner_2Petit nouveau dans le domaine des montres cardio-GPS, TOM-TOM fut l’un des précurseurs en terme de capteur cardio intégré avec sa Tom-Tom Runner. Même si la précision du dit capteur n’est que très relative, ce fut une sorte de petite révolution qui ravit les personnes souhaitant se libérer de la contrainte des ceintures cardio classiques.

Côté précision GPS, il ne faut pas s’attendre à des miracles…. nous sommes très loin de la qualité et précision proposée par la concurrence !

L’autonomie, quant à elle (variable selon les options) se situe aux alentours des 10h, soit tout à fait dans la norme des montres de ce niveau de gamme.

La Runner 2, offre désormais un support multi-sports ainsi que, cerise sur le gâteau, un lecteur MP3 intégré (sur certains modèles seulement) vous permettant de courir en musique !

En conclusion, les montres de la gamme TomTom Runner, si elles ne sont clairement pas faites pour les traileurs hyper exigeants que nous sommes, conviendront néanmoins très bien pour les joggeurs débutants et/ou occasionnels à la recherche d’un produit complet et à un prix abordable.

Où les trouver au meilleur prix ?

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Les montres de sport connectées Fitbit

Depuis quelques années déjà, Fitbit s’est spécialisée dans le développement de trackers d’activités. Ces petites montres connectées ayant pour principal objectif le suivi de votre activité quotidienne : pas, escaliers, rythme cardiaque…

Désormais avec les 2 modèles Versa et Ionic la marque souhaite également toucher les sportifs un peu plus aguéris souhaitant suivre de manière plus précise leurs activités de course à pieds.

A cet effet, la Fitbit Ionic intègre une puce GPS pour vous permettre de suivre vos vitesses et distances lors de vos séances de running. Elle propose également d’autres profils sportifs pour vous suivre dans toutes vos activités. Le modèle Versa, lui n’intègre pas de puce GPS, mais permet, avec un couplage au téléphone… d’utiliser le GPS de votre smartphone pour enregistrer vos séances de sport.

Bien évidemment ces montres ne peuvent prétendre remplacer une montre spécialisée dans le suivi et l’analyse de vos sessions sportives, mais elles vous offrent une alternative intéressante, avec des résultats sommes tous relativement acceptables.

Où les trouver au meilleur prix ?

Tous les tarifs des montres de sport Fitbit

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Les montres cardio-GPS Samsung

Tout comme Apple et ses désormais célèbres Apple Watch, Samsung s’est lancé sur le marché des montres connectées. Associant des fonctionnalités de suivi d’activité (nombre de pas, fréquence cardiaque, étages grimpés… ) et des fonctions connectées (notifications du smartphone (sous Android) et stockage musical. A ces fonctionnalités sont venues se greffer de véritables fonctions sportives, avec l’intégration d’une puce GPS.

Mais qu’on se le dise, si ces montres sont très agréables à porter et à utiliser au quotidien, les fonctions purement sportives ne sont pas à la hauteur des attentes des férus de technologie : précision du GPS plus que moyenne, analyse des données d’activités plus que réduites. En bref ces montres sont plus destinées à des sportifs occasionnel et ne sauraient satisfaire les plus exigeants, qui pour une gamme de prix similaire pourront trouver de très bons modèles chez Garmin ou Polar qui sauront beaucoup mieux répondre à leurs attentes.

Où les trouver au meilleur prix ?

Tous les tarifs montres cardio-GPS Samsung

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