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GPS / GLONASS ? c’est qui, c’est quoi ?

GPS et/ou GLONASS ça change quoi exactement ?

A l’heure du toujours plus, des montres de plus en plus sophistiquées et complexes la guerre commerciale fait rage pour tenter de proposer le produit qui se démarquera de la concurrence.

La question d’aujourd’hui concerne nos fameux GPS intégrés qui, pour la plupart désormais, proposent en plus du système GPS l’accès au réseau GLONASS.

Qu’est ce que cela peux changer / améliorer ? Que signifient ces sigles ? et comment ça marche ?

C’est à toutes ces questions que nous allons tenter de répondre, de la manière la plus compréhensible possible, pour éclairer votre lanterne et vous permettre de choisir en connaissance de cause.

GPS c’est quoi ?

C’est l’acronyme de ‘Global Positionning System’ mais concrètement, qu’est ce que c’est ?

Il s’agit d’un ensemble de 24 satellites (actuellement) mis au point par l’armée américaine et qui permet, grâce à un récepteur (puce électronique) d’obtenir une géo-localisation très précise du lieu où l’on se trouve.

gps-satellites

La précision est en moyenne de 5 à 15m, mais varie selon que l’on reçoit les signaux d’un nombre plus ou moins important de satellites simultanément. Pour se positionner, un minimum de 3 satellites serait en théorie requis. Mais en pratique, il faut également tenir compte de la synchronisation temporelle, des différentes sources d’erreur… un 4ème satellite, sans être indispensable améliore grandement la précision du calcul. Voir paragraphe suivant

GPS-HDOP-800px

Comment ça fonctionne le GPS ?

Chaque satellite émet un signal codé qui renseigne sur : sa position, l’instant au quel est émis le signal. Connaissant la vitesse de propagation des ondes électro-magnétiques (égale à la vitesse de la lumière) il est alors possible, en comparant l’instant de réception à l’instant d’émission de connaître la durée mise par le signal pour parvenir à notre récepteur.

Facile alors d’en déduire la distance qui nous sépare du satellite… et donc de trouver notre position… sur le cône qui représente tous les points du globe équidistants de notre satellite.

On comprend alors facilement que la donnée d’un seul satellite ne peut suffire à nous positionner correctement. En recoupant l’information avec un second satellite, nous obtenons 2 points possibles (à l’intersection entre les 2 cônes)… ce n’est toujours pas suffisant, puisqu’il y a alors 2 possibilités.

GPS-GDOP-2-good-800px

Il est donc nécessaire d’obtenir le message en provenance d’un 3ème satellite pour trouver avec certitude le point auquel nous sommes positionnés.

gps-satellites-2

Pour les puristes en géométrie, l’intersection de 3 sphères quelconques donne 0, 1 ou 2 points de l’espace, selon la position relative des 3 sphères. Pour être certain d’obtenir un point unique, il faut donc… une 4ème sphère. Dans notre cas, la Terre pourra faire office de 4ème sphère, ce qui, pour l’explication, nous permet de simplifier le problème et le ramener dans un plan fictif, matérialisé par la surface de la Terre.

GPS-3D-trilateration-800px

Tout serait alors parfait si….

Un grand nombre de facteurs peuvent influencer sur la qualité du signal (conditions atmosphériques, topographie des lieux, positionnement des satellites les uns par rapport aux autres….) ce qui a des conséquences sur la précision de notre géo-localisation.

L’utilisation d’un 4ème satellite (au minimum), permettra lui de corriger les différentes erreurs de mesures possibles :

  • écarts entre l’horloge interne du satellite et celle de votre capteur, qui si elles ne sont pas synchronisées, ne pourront pas permettre une mesure exacte des distances capteur-satellites
  • déformation du signal original lors de la traversée des différentes couches de l’atmosphère
  • échos sur les bâtiments et obstacles naturels
  • position relative des satellites

GPS-GDOP-4-good-800px

En schématisant un peu, notre système de satellites réalisera une sorte de quadrillage du terrain. Notre récepteur pourra connaître exactement dans quelle case il se trouve, mais ne connaîtra jamais sa position exacte dans la case. Selon les zones géographique, les perturbations, la position des satellites,… ce maillage sera plus ou moins précis et les “carrés” auront une taille généralement comprise entre 5 et 15m de côté.

Plus le nombre de satellites visibles par notre récepteur sera grand et plus il sera possible de minimiser les erreurs et ainsi donc d’augmenter la précision de notre positionnement… et de réduire la taille des carrés !

Et GLONASS dans tout cela ?

GLONASS n’est en réalité que la réponse des Russes au système américain. En effet, pour des raisons évidentes de stratégie, les Russes ont développé leur propre système de navigation, basé sur le même principe. Le système comporte également 24 satellites.

Quel intérêt pour nous ?

Précédemment, nous avons vu que plus grand était le nombre de satellites visibles par notre récepteur, meilleure était la précision. Nous pourrions donc naïvement penser que l’utilisation combinée de GPS et GLONASS, en doublant le nombre de satellites visibles améliorerai de façon très significative la précision de notre positionnement.

Malheureusement, la réponse sans être totalement catégorique, est plutôt négative ! Ceci tout simplement parce que les deux systèmes ne sont pas complémentaires, ils ne sont pas fait pour travailler ensembles…. Il n’est donc pas possible de profiter des 2 réseaux de satellites simultanément pour en cumuler les effets !

Mais alors ça sert à quoi un récepteur GPS / GLONASS ?

S’il n’est pas possible de cumuler les données des deux systèmes, en revanche nos petites puces électroniques sont capables de choisir, dans une situation donnée, le meilleur signal (ou le moins mauvais) entre les deux.

Si par exemple dans votre position, seuls 3 satellites GPS sont visibles et qu’il y en a 4 du système GLONASS, alors votre puce calculera votre position à partir du signal GLONASS… et réciproquement.

Et concrètement ?

Malheureusement, comme nous l’avons vu, la précision du positionnement ne sera pas vraiment améliorée. Mais généralement, le temps d’accroche du réseau sera plus rapide (en quelques secondes, au lieu parfois de plusieurs dizaines de secondes).

Dans les zones difficiles, il y aura moins de décrochages et de pertes puisque lorsqu’un système ne permet pas de se localiser, l’autre est en mesure de prendre le relais…

Conclusions

A la question est-il nécessaire d’avoir une puce GPS/GLONASS dans sa montre cardio-GPS… la réponse est que si cela ne peux pas nuire, cela ne change pas grand chose en termes de précision.

Comme bien souvent, l’argument principal… reste un argument purement marketing !

A l’avenir

Nous ne sommes pas encore prêt d’obtenir des tracés exact de nos sorties running, il y aura encore pour un bon moment quelques incohérences (surtout en zones urbaines ou accidentées) et nous devrons nous contenter d’une précision sur les distances parcourues réellement comprises entre 1 et 3% selon les puces et les logiciels de traitement de l’information…

La mise en place du système européen GALILEO d’ici quelques années devrait pouvoir apporter une très légère amélioration de notre positionnement, à la condition bien sûr que la qualité des signaux ne soit pas dégradée pour les applications grand public.

 

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Crédits photos : https://tmjbeary.com/


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Vidéo Pastourelle 2016

vidéo Pastourelle 2016

Petit retour en vidéo sur cette magnifique course au pays des vaches de Salers. Un super souvenir d’une région que j’adore. Un parcours et une ambiance exceptionnel.

Il ne me tarde qu’une chose : y revenir l’an prochain !

 


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Test Chaussettes RYWAN Comprim Run

Test des chaussettes de compression RYWAN Compression Running

Pour continuer dans la catégorie des chaussettes techniques de compression, je me suis également attaqué à la chaussette RYWAN Compression Running. Histoire de voir où en sont les progrès actuels de la technologie et tester de nouvelles choses.

20160420_195147

Le premier aperçu

Au déballage, je découvre une paire de chaussettes à la finition impeccable, sans couture et au toucher très agréable. Les pointes et les talons sont en bouclettes ce qui leur procure une sensation de douceur et de confort.

A l’essayage, on retrouve immédiatement cette sensation de bien-être. Contrairement aux X-Socks que j’utilise habituellement, mes orteils se sentent en totale liberté et beaucoup moins à l’étroit. De bonne augure pour la suite ! La finition sans couture est également très appréciable.

Au niveau de la compression au niveau des mollets, elle est bien présente sans pour autant être excessive. C’est plus comprimé que sur les X-Socks, mais moins que sur des manchons de compressions traditionnels : Bref un juste milieu entre les deux !

20160420_200227

Le test

Là encore, c’est sur une sortie d’environ 1h30 que je vais effectuer ce premier essai. Si mes premières sensations me confirment le bien-être ressenti lors de l’essayage, au bout de quelques dizaines de minutes je commence à chauffer un peu.

L’explication est toute simple, et sans remettre en cause le produit, vient de ma tendance naturelle à beaucoup transpirer, même des pieds ! Et ces chaussettes, aussi confortables soient-elles me tiennent bien chaud ! Il faut dire que nous sommes en plein moi de juin et qu’il ne fait pas froid ! Je pense qu’en hiver j’aurais des sensations toutes autres !

Au fil des kilomètres cette moiteur s’installe de plus en plus et quelques frottements font leur apparition. Toutefois, malgré cela, mes pieds rentreront sains et sauf à la maison. Ces sensations, qui sont dû principalement à mes problèmes personnels, ne m’empêchent pas d’apprécier cette paire de chaussettes au demeurant très confortables !

Les sorties suivantes confirmeront les sensations vécues lors de ce premier test, je les ai porté principalement sur des sorties comprises entre 1h et 1h30, n’osant pas, dans mon cas, aller plus loin.

Après plusieurs heures d’utilisation et de kilomètres avalés, je n’ai constaté aucun signe d’usure notable ce qui laisse présager d’une excellente durée de vie.

20160420_201741

Conclusions

Cette chaussette RYWAN propose une compression très agréable et progressive, moins prononcée que celle proposée par les manchons classiques, mais qui pour moi est grandement suffisante.

Le confort de la chaussette est également remarquable, on se sent comme dans des charentaises…

Le seul bémol pour ce qui me concerne, c’est que mes pieds chauffent dedans, c’est pourquoi, personnellement je vais les conserver pour une utilisation hivernale plutôt que durant l’été.

Chaussettes RYWAN Comprim Run : les meilleurs tarifs



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Chaussettes DYNAMIX “3 en 1”

Test des chaussettes DYNAMIX 3 en 1

Souffrant de manière chronique et continue depuis quelques années des tendons d’Achille c’est avec un grand enthousiasme que je me suis lancé dans le test de cette paire de chaussettes dont l’une des caractéristiques majeure est de proposer un maintien de la cheville et du tendon d’Achille.

Cette chaussette montante offre également une compression au niveau du mollet. Bref, une chaussette bien séduisante !

20160420_201108

Le premier essai

Au premier abord, une fois déballées je suis un peu dubitatif. La matière ne parait pas très agréable au toucher, le remaillage est assez grossier (couture en bout de pied). Mais je suis impressionné par la présence des bandes de maintien au niveau de la cheville qui ressemblent presque à un strapping !

Au niveau de l’enfilage, là aussi c’est un peu sportif ! Très étroites et gainantes, je dois m’y prendre à plusieurs fois avant de parvenir à me glisser dedans !

En revanche, une fois dedans, je suis plutôt agréablement surpris. Finalement, malgré les à priori du départ, on se sent plutôt bien dedans. La compression est présente, sans pour autant être excessive.

Et de suite, on sent très bien le maintien qu’elle procure au niveau de la cheville, ce qui est très rassurant. Elles agissent effectivement comme une sorte de strapping et assurent un maintien efficace, sans pour autant entraver les mouvements.

20160420_201817

Test grandeur nature

Il faut maintenant passer à l’étape suivante : le test en situation réelle. Pour la première sortie, c’est un footing long d’environ 1h30 qui me permettra de me familiariser avec la bête !

De part la matière qui glisse un peu au toucher, je m’attendais à souffrir quelques peu, voir même à revenir avec quelques ampoules.

Et bien pas du tout ! Même si par moment on sent que le pied glisse un peu dans la chaussure, aucun échauffement à signaler, aucun frottements… et donc aucun soucis !

En dynamique, on sent bien l’effet de protection au niveau de la cheville et des tendons, sans véritablement atténuer mes douleurs, elles m’ont au moins permis de ne pas aggraver ma situation, de me sentir en confiance sur mes appuis et de me sentir bien protégé. Pouvant ainsi courir libéré de toute appréhension et me permettre ainsi de me concentrer uniquement sur ma course.

20160420_201021

Les sorties suivantes me permettront de confirmer les sensations vécues lors de ce premier test. Contrairement à mes chaussettes habituelles qui ont la fâcheuse tendance à s’user très rapidement, je ne constate aucun signe d’usure prématurée. Elles sont robustes et taillées pour durer.

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Conclusions sur les chaussettes DYNAMIX

Une chaussette innovante que je ne saurais que trop conseiller aux personnes qui comme moi, sont à la recherche de compression au niveau des mollets et souffrent des tendons ou des chevilles.

Un véritable petit bijou de technologie et qui plus est made in France !


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Simulation trail Grand Raid du Morbihan 2016 – 177k

Calculateur trail  Grand Raid du Morbihan 2016

Vendredi 24 juin – 18h00 – Port de Vannes => Vannes

Douzième édition du Grand Raid du Morbihan avec un parcours quasiment identique à celui de l’an dernier au départ de Vannes via Locmariaquer puis Port Navalo avant de revenir vers Vannes pour un périple de plus de 177km !

Bien que le profil soit quasiment plat, il faudra gérer votre effort dans la première partie, qui est la plus difficile, pour garder quelques forces pour terminer votre parcours dans les meilleures conditions possibles.

La traversée du Golfe en bateau, à mi-parcours, sera encore une fois un grand moment inoubliable, mais prenez garde à ne pas trop vous refroidir durant cette traversée, car la reprise ensuite risque d’être difficile.

Concernant la simulation la traversée en bateau a lieue entre les points kilométrique 88.4 et 91. Le temps de traversée et éventuellement d’attente à l’embarcadère vous seront déduis de votre performance finale. Dans la simulation, le temps de traversée n’est pas pris en compte de sorte que le temps total calculé par le simulateur correspond à votre temps de course effectif (celui qui sera retenu par l’organisation pour le classement).

Comptez une petite dizaine de minutes entre l’attente et la traversée en bateau.

Votre feuille de route pour le Grand Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Trail de Coubron 2016 – petite parenthèse

Trail de Coubron 2016

Coubron dimanche 12 juin – 10h15

Après avoir été séduit par la première édition de cette petite course nature qui se déroule presque à côté de chez moi, c’est avec grand plaisir que je suis retourné à Coubron ce dimanche pour un décrassage plus qu’efficace.

Si le profil de cette course est loin d’être difficile et que le format favorise grandement les coureurs sur route, ce n’est pas dans l’optique d’un résultat que je suis venu me dérouiller les jambes dimanche.

Tout d’abord, même si certaines choses restent un peu folkloriques, notamment la remise des prix, il faut admettre que certains clubs et grosses organisations pourraient s’inspirer de la façon de faire de l’équipe des sports de la ville de Coubron !

J’ai également eu le plaisir de retrouver bon nombre de coureurs de mon club de Livry Gargan qui s’étaient donnés rendez-vous pour cette petite escapade. Une des rares occasions pour moi de les retrouver le dimanche, en dehors des séances d’entrainement du club !

trail-coubronnais-2

Mais revenons à la course et à mon petit récit :

Après une très grosse semaine d’entrainement de plus de 150 km ponctuée par 3 séances successives de plus de 35 km, inutile de dire que les jambes n’étaient pas au rendez-vous !

Dès l’échauffement j’en ai eu très vite la confirmation : jambes lourdes et raides, je ne parvenait pas à suivre le rythme, pourtant tranquille, de mes collègues de club !

Cela promettait d’être difficile, d’où ma décision de partir le plus tranquillement possible.

Au départ, je laisse donc partir les fous furieux devant, contre toute attente, je ne suis pourtant pas si mal que cela. Je me cale juste derrière Bertrand, aux environ de la 15ème place.

Dès que nous sortons de la route pour aborder les chemins je commence tranquillement à remonter, place par place. Je parviens toujours à emboîter le pas de Bertrand et boucle mon premier km en 4’07. Finalement je ne suis pas si mal que ça, et mes jambes, petit à petit commencent à se libérer et à retrouver souplesse et tonicité.

Je poursuis ainsi tranquillement ma remonté jusqu’à l’abord de la seule grosse côte du parcours, qui en réalité n’est qu”une petite butte. Je suis même surpris de la rapidité avec laquelle j’arrive en haut, point où nous rejoignons la Dhuys pour quelques km.

Entre temps, mon ami Bertrand à pris le large, et même si mon rythme de croisière s’est élevé et dépasse maintenant légèrement les 15 km/h… je sais que je ne le reverrais pas ! Qui a dit que les gars du groupe loisir étaient des touristes ? En tous les cas, Bertrand, lui ne fait pas de tourisme, je peux vous l’assurer ! Car même en pleine forme je ne serais pas parvenu à le suivre !

Cela ne m’empêche pas de poursuivre ma remontée et à la fin de la première boucle je pointe en 6ème position, avec le 5ème en point de mire… une cinquantaine de secondes devant moi.

De quoi me motiver pour me lancer à l’assaut de cette seconde boucle, et même si la côte est plus difficile à passer, que les cuisses chauffent un peu, petit à petit je grignote mon retard.

De retour sur la Dhuys, je n’ai plus qu’une vingtaine de secondes de retard. Le temps de mettre les bouchées doubles !! De combler mon retard dans le début de la descente finale, de déposer mon adversaire et de filer tout droit vers l’arrivée… pour une nouvelle 5ème place au final !

Avec un chrono de 39’56” je m’offre même le luse de faire mieux que l’an dernier ! Je n’aurais pas imaginé cela, ne serait-ce qu’une heure plus tôt ! Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à ses sensations de l’échauffement !

Félicitations à Widdy qui termine second, à Bertrand 4ème, à Chrisitne 1ère féminine et à tous les autres membres du club qui ont participé à ce sympathique rendez-vous campagnard.

Résultats :

resultats-13b

 


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Simulation Raid Morbihan 2016 – 89k

Calculateur trail  Raid du Morbihan 2016

Vendredi 24 juin – 15h00 – Port Crouesty => Vannes

Douzième édition du Raid du Golfe du Morbihan et 10ème participation pour ce qui me concerne ! Le parcours 2016 reste inchangé par rapport à l’an dernier et nous partirons donc une nouvelle fois de Port Crouesty. Seule différence par rapport aux 2 éditions précédentes, le départ est décalé de 12 à 15h, ce qui permettra à la très grande majorité des coureurs (pour ne pas dire tous, à l’exception du podium) de profiter d’une partie de la course de nuit.

Même si c’est moins pire que l’an dernier, je ne peux qu’une nouvelle fois regretter ce départ le vendredi, peu pratique pour la plupart des coureurs, et qui surtout nous tiens à l’écart de toutes les autres courses du week-end ! Il faudra donc une nouvelle fois prévoir une longue chevauchée solitaire sur les chemins côtiers !

En espérant que cette année nous n’aurons pas les problèmes de balisage de l’an dernier qui nous ont valus quelques détours. Pour cela j’espère que les organisateurs feront le nécessaire et que les petits malins qui nous avaient détournés l’an dernier sauront s’abstenir !

Mais tout cela n’est que détail. Profitez bien de la course. Si le parcours ne présente aucune réelle difficulté, la particularité est bien qu’il va falloir courir tout le long, sans quasiment aucun moment de répit !

Votre feuille de route pour le Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

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Classement provisoire TTN 2016 au 26/05

Classement provisoire du TTN long 2016 – après la Pastourelle

Petit point sur le classement du TTN 2016 après la Pastourelle et en attendant la 6000D puis les Championnats de France. Avec une nouvelle victoire à son compteur Jérôme Mirassou prends la tête du classement provisoire devant Emmanuel Gault, toujours aux avants postes et Martin Reyt. Les 3 hommes sont dans un mouchoir de poche. La 6000D, mais surtout les Championnats de France devraient permettre de les départager.

Du côté des féminines, la lutte est acharnée entre Sylvaine Cussot, vainqueur de l’éco-trail et Aline Cocquard victorieuse à Salers. Lucie Jamsin, après un début de saison fracassant mais malheureusement blessée recule à la 4ème place au classement.

La suite prochainement lors de la 6000D…

classement-ttn-16-04

Le classement des vétérans :

On retrouve au premier rang des vétérans Emmanuel Gault, largement en avance sur ses poursuivants immédiats Damien Vierdet et Thomas Sains-Girons mais qui comptent une course de moins au compteur… Malgré les écarts, ce classement est loin d’être définitif !

classement-ttn-v-16-04

Mon classement personnel :

Alors que la saison est déjà bien avancée et qu’il ne reste plus au programme que 3 courses plus les Championnats de Farnce, je fais de la résistance et me maintient dans le top10 au scratch et à une très belle 4ème place en vétérans.

Si la 6000D ne devrait pas me faire perdre trop de places dans ce classement, bien que je n’y participe pas, en revanche les Championnats de France devraient, logiquement changer la donne.

Mon objectif pour la fin de saison est, au mieux, de parvenir à me maintenir dans le top15 au scratch et dans le top10 en vétérans. Il me reste encore les France et la Côte d’Opale pour tenter d’y parvenir !

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2016


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La Pastourelle 2016 : Inespéré !

La Pastourelle – Trail du Grand Cirque – 6ème manche TTN 2016

Samedi 21 mai – Salers – 08h00

C’est avec grand plaisir que me voilà reparti pour Salers à l’occasion de cette Pastourelle, l’une des courses que j’affectionne le plus, de part la beauté du parcours, la sympathie des gens et cette région que j’aime beaucoup.

Mon envie de venir disputer cette magnifique épreuve tient plus dans mon amour de cette région que dans la recherche de performance pure. Car, moi, petit coureur des plaines, que puis-je réellement espérer d’un parcours montagneux à souhait avec un dénivelé d’environ 2600m+ ?

Au mieux je n’osais à peine rêver plus qu’une 25ème place au final, qui pour moi aurait déjà été synonyme de victoire ! Certes, je suis mieux préparé que les années précédentes, mon travail de fond commence à donner quelques espoirs. Ma course de préparation à Millau deux semaines plus tôt, bien qu’aillant laissé quelques traces fût elle aussi bénéfique… mais de là à croire au miracle… fallait quand même pas pousser !

Même si cette course représentait l’un de mes objectifs majeurs de cette saison, c’est finalement sans vraiment de pression que j’abordais ce week-end à Salers. Profitant de notre arrivée sur place dès le jeudi soir j’ai eu le loisir de repérer certaines parties du parcours, notamment la montée au Puy Mary qui allait nous offrir quelques petits névés à franchir !

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Le récit de ma Pastourelle 2016

Après quelques jours de temps franchement moyen, c’est par une très belle journée (les locaux diront même la plus belle depuis le début de l’année) que nous allons pouvoir profiter de cette belle balade. Le soleil est au rendez-vous et il n’y a quasiment pas de vent… bref, un temps idéal !

Sur la ligne de départ j’ai le plaisir de retrouver Cyril Rabier avec qui nous nous étions tiré la bourre au mois de novembre dernier en Argentine. A peine le temps d’échanger quelques mots que le départ est donné. J’aurais l’occasion de le retrouver un peu plus tard sur le parcours.

pastourelle-24

Un départ prudent

Contrairement à mes (mauvaises) habitudes, je décide de prendre un départ très prudent, histoire de laisser le temps à la machine de chauffer. Je prends même le temps de faire un petit coucou à Péline ma fidèle assistante !

A la sortie du village je dois pointer aux environs de la 40-50ème place, je ne saurai le dire exactement. Mais cela n’a guère d’importance car je sais qu’il va falloir rapidement entrer en action avec la première grosse côte qui se profile déjà à l’horizon.

Cette montée vers le Suc Cobru qui me fût fatale l’an dernier (en quelques centaines de mètres j’étais passé de la 15ème à la 100ème place !) allait être le premier indicateur de mon état de forme. Juge de paix du travail accompli depuis un an !

Premier test

A ma grande surprise, alors que j’avais déjà repris quelques places sur les premières petites pentes du parcours, je me trouve finalement plutôt bien dans cette montée. Certes quelques coureurs plus rapides que moi me dépassent, je dois également laisser filer Cyril avec qui j’avais parcouru les premiers km. Mais je dépasse moi aussi quelques coureurs… si bien que j’arrive en haut de cette montée aux environs de la 35ème position.

C’était tout simplement inespéré, je ne m’attendais pas à tenir ce rythme (plus d’une minute de gagnée par rapport à l’an dernier sur cette seule ascension). Malgré tout, je ne m’enflamme pas : la route est encore très longue, et même si je me sens bien, que je n’ai pas forcé, je ne suis pas certain de tenir comme cela jusqu’au bout !

Sur les Burons

Notre route se poursuit sur les Burons de Salers avec une alternance de montées et descentes assez régulières mais sur ce que j’appelle des “terrains à vaches” : de vastes prairies sans réellement de chemins, avec pour seules traces des sillons irréguliers et de nombreux trous dans lesquels il faut être vigilant pour ne pas y laisser une cheville !

Tout en faisant attention, j’essaie de profiter un maximum de ces paysages qui nous sont offerts, j’en prend plein les yeux, j’ai l’impression de me balader dans une carte postale !

Je poursuis sur mon tempo, sans trop en faire, en remontant progressivement quelques coureurs, en laissant partir un ou deux autres pour me maintenir aux environs de la 35ème position.

pastourelle-25

Le premier ravito

Que le temps passe vite, me voilà déjà rendu au Col de Néronne, lieu du premier point de ravitaillement où je retrouve Péline. Quelques instants pour me rafraîchir et remplir mes réserves et me voilà reparti : j’ai déjà pratiquement 4 minutes d’avance sur ma meilleure estimation, et ce malgré un départ plus que prudent !

Descente périlleuse

Si les premiers kilomètres ne présentaient guère de difficulté, la descente vers le village du Falgoux allait très vite nous remettre les idées en place. L’humidité des derniers jours a transformé une bonne partie de cette descente… en un petit torrent.

Entre la pente, les pierres qui roulent, l’eau et les feuilles qui parfois masquent les dangers il fallait être plus que vigilent. Pas très à l’aise sur ce type de terrain, je dois me résoudre à laisser passer quelques coureurs plus agiles que moi. Mais pas question de prendre des risques inutiles, cela serait trop bête de tout perdre ici pour essayer de grappiller quelques secondes !

La suite me donnera raison car dans le bas de cette descente difficile je croise un premier coureur qui boîte et pour qui l’aventure se terminera malheureusement ici. A peine quelques centaines de mètres plus loin, je croise un second coureur qui à m’air encore bien plus mal en point. Je tente de le rassurer en lui indiquant que le prochain ravito est à moins de 2 km… mais pour lui aussi l’aventure s’arrêtera là !

Montée en puissance

Passé ce passage plutôt périlleux et qui je l’avoue ne me convenait guère, il était temps pour moi de rentrer dans le vif du sujet, juste avant la très longue montée vers le Rocher de l’Aygue.

Une petite halte rapide au ravitaillement du Falgoux pour refaire le plein et me voilà parti dans plus de 4 km de montée quasi continue. Une bonne partie de cette montée se fera en marchant, mais dès que la pente se fait légèrement plus douce (aux environs de 10% quand même) je me remets à trottiner.

pastourelle-26

Commence alors mon irrésistible remontée. Un à un je rattrape les concurrents qui me précèdent et les laisse quasiment sur place ! Rarement je me suis senti aussi bien dans une côte et en plus je n’ai même pas vraiment l’impression de forcer ! Comme si ma plus grande faiblesse était soudain devenue l’un de mes meilleurs atouts !

Aux environs du 23ème km, à la faveur d’un lacet, je fais la jonction en visuel sur un petit groupe et ai la surprise d’y retrouver Cyril que je croyais parti bien loin ! J’ai du mal à y croire… tant il avait été facile en Argentine et m’avais laissé loin derrière !

La jonction avec Cyril

Il me faudra encore quelques kilomètres pour le rejoindre et faire un petit bout de chemin avec lui. Faut dire qu’il prend son temps le Cyril ! De temps à autre il s’arrête pour une petite pause photo… je lui doit d’ailleurs celle-ci et je l’en remercie encore au passage !

pastourelle-02

Alors que pour la première fois depuis le départ j’ai un petit coup de moins bien et commence à ressentir un petit peu de fatigue je profite de l’élan que m’apporte Cyril qui a la gentillesse de m’accompagner, pour tenter de relancer un peu l’allure. Je pense alors que nous allons faire un bon morceau de chemin ensemble et qu’il pourra ainsi m’aider pendant encore de nombreux km !

pastourelle-27

Le Puy Mary

Nous cheminons ainsi ensembles jusqu’au prochain point de ravitaillement situé juste avant la montée du Puy Mary. Alors que Cyril prend le temps de se ravitailler, je décide au contraire de poursuivre. Je ferai le plein après la descente.

On m’annonce alors en 20ème position ! J’ai un peu de mal à y croire, moi qui tout au mieux m’imaginais aux environ de la 30ème ! Cela me regonfle à bloc et je pars devant à l’assaut du Puy Mary.

A ce moment je me dis que Cyril me rattrapera rapidement et que nous pourrons ensuite poursuivre notre route ensemble. Malheureusement pour moi, cela n’arrivera jamais… et je ne retrouverai Cyril qu’à l’arrivée !

Cette montée au Puy Mary est quasiment la plus raide du parcours mais cela ne m’empêche pas d’avancer, de prendre de l’avance sur mes poursuivants et de continuer à me rapprocher de ceux qui me précèdent. Le rêve continue !

pastourelle-12

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Descente en enfer

Si la montée se passe sans encombre et que je peux profiter, rapidement, du magnifique panorama qui s’offre à nous au sommet du Puy Mary, la descente est une toute autre affaire !

Pour l’avoir déjà pratiquée, je ne l’apprécie guère cette fameuse descente : bétonnée, constituée de marches très irrégulière.. dès que j’en ai la possibilité je me mets sur le côté pour éviter ce chemin, franchement pas à mon goût !

Learning to fly

Je suis pratiquement en bas de la descente quand tout va basculer. Alors qu’il ne reste plus que quelques marches, j’aborde une ‘double marche’. Malheureusement si j’ai bien vu la première, je n’ai pas remarqué la seconde, toute petite située juste derrière !

Je me prend les pieds dans le tapis ! mon pied droit vient buter sur cette seconde marche… et me voilà en position quasi-horizontale… en train de m’envoler !!

pastourelle-28
L’instant précis où tout bascule.. et moi avec !

En l’espace d’une fraction de seconde je réalise que l’atterrissage va être douloureux, que je vais probablement tout perdre et que ma course s’arrêtera prématurément ici… sur ce maudit escalier en béton !

Pas le temps de gamberger davantage, l’atterrissage est plus que brutal sur le coude et la main gauche. Je pars en roulé-boulé… histoire de rayer la carrosserie de l’autre côté également, de m’éclater copieusement le genou !

Dans mon élan, à peine ai-je terminé de caresser le béton que me voilà de nouveau sur pieds. Sans même m’arrêter je poursuis ma descente. J’ai les mains et le bras en sang, mon genou me fais très mal. Je ne sais pas si je vais être en mesure de poursuivre… mais je continue malgré tout !

Check-up rapide et on repars

Juste en bas, Péline qui a assisté à toute la scène, m’attend avec mon ravitaillement. Machinalement je fais le plein. Je prends juste quelques instants pour me rincer les mains dans une fontaine… et me voilà reparti !

Mon genou me fais mal, mais ne m’empêche pas de courir. Mon bras est douloureux, mes mains me picotent fortement… mais je m’en fous ! Seules comptent les jambes qui pourront me porter au bout !

Pas question de lâcher ni de s’apitoyer ! Je suis dans le top 20 et j’ai bien l’intention de vendre chèrement ma peau ! Pendant un moment j’espère que Cyril fasse la jonction pour m’aider à poursuivre… mais je ne le verrai jamais.

Droit devant

Tant pis, il faut poursuivre ! La route est encore longue ! Je dois vite me remettre dans le bain ! C’est rapidement chose faite puisque je rattrape un premier coureur, puis un second avant d’aborder la montée vers le Puy Chavaroche.

pastourelle-14

Encore un beau passage avec une vue extraordinaire qui se termine par un joli névé que nous devrons traverser. Au loin, à environ 3′ devant j’aperçois 2 autres coureurs. Le chasseur se met en route ! La douleur est oubliée et je me lance dans une longue poursuite pour tenter de les rattraper !

Les montagnes Russes

La suite est une succession de belles montées et descentes dans les estives, tantôt dans l’herbe, tantôt sur les névés. Avec en prime l’escalade du Roc d’Hozières où, sur quelques dizaines de mètres, il sera nécessaire de mettre les mains pour gravir le sommet !

Les randonneurs….

La suite du parcours sur les crêtes est beaucoup moins agréable car nous nous retrouvons nez à nez avec la horde des randonneurs… qui empruntent le même chemin que nous… dans l’autre sens !

Ne levant que rarement la tête pour regarder où ils vont, et avec l’avantage du nombre… c’est généralement à nous de nous écarter de la trace idéale et de prendre des risque hors traces pour nous frayer un chemin.

Ce point sera mon seul regret et seul point négatif que je pourrais donner à l’organisation, car pour le reste, tout était, pour moi, parfait !

Le Puy Violent

Dernière difficulté avant la descente finale, la montée au Puy Violent si elle parait relativement douce au début se fait bien plus raide sur la fin !

A son pied me voilà revenu à moins d’une minute des 2 coureurs que j’avais en ligne de mire. En prime, ils sont en train d’en rattraper un 3ème ! J’en croquerai un facilement dès le début de la montée, en rejoindrai un autre juste avant le sommet. Quant au 3ème… il fait de la résistance le bougre ! et reste environ une quarantaine de secondes devant moi.

La descente est raide, étroite et délicate… d’autant que dans l’autre sens nos amis randonneurs sont en train de grimper au sommet ! Mais, à ma grande surprise, contrairement à ceux croisés auparavant, ceux-là sont bien plus coopératifs, ils s’arrêtent tous et s’écartent pour nous laisser passer. Un grand merci à, car sans leur aide la descente aurait été bien compliquée !

La grande descente

Passé le Puy Violent c’est une longue descente sans vraiment de difficulté, à part un passage dans les champs pendant environ 2km où il faudra bien faire attention à ses appuis pour ne pas risquer, une nouvelle fois, de tout perdre si proche du but !

Revenons à nos moutons et à mon coureur que j’ai toujours en point de mire. Certes je reviens progressivement, mais dans ce début de descente, difficile de faire la différence. Je descends bien, même si je l’avoue, j’ai déjà fais mieux sur ce type de descente !

Il me faudra bien 3-4 km  pour enfin faire la jonction avec ce coureur. Alors que lui semble faiblir, j’en remets une petite couche, histoire de lui ôter toute envie de prendre ma roue ! Je le distance rapidement et poursuis vers Saint Paul de Salers sur un rythme proche des 15km/h. J’aimerais bien aller plus vite, mais mes jambes et mon genou me le déconseillent… et puis il reste encore une dernière ascension vers le village…

La dernière ascension

A la sortie de Saint Paul, nous traversons un champ puis une dernière petite descente pour atteindre le fond de vallée avant de s’attaquer à la remontée… et à ses quelques 200m de D+ en à peine 1,5km !

Devant, je n’ai plus vraiment d’espoir, j’ai bien aperçu mon prédécesseur à la sortie de Saint Paul… mais il compte bien 3′ d’avance… beaucoup trop pour que je puisse le reprendre dans cette dernière côte !

Même si je sais qu’à priori je ne crains pas de retour de l’arrière ( de tous ceux que j’ai croisés depuis le Puy Mary, aucun n’est en mesure de me suivre en côte) je commence malgré tout à réfléchir un peu, à me retourner.

Mes vieux démons me rattrapent un peu, mais je me remets vite sur les rails, me concentrant sur cette montée qui pique les jambes… mais conduit tout droit vers la délivrance !

La fin est difficile, j’ai du mal à tenir le rythme, je suis tout proche du but, j’entends le speaker qui annonce mon arrivée proche. J’essaie de savourer ces derniers instants.

La délivrance

Après avoir contourné les remparts, je fais mon entrée dans le village de Salers, un dernier raidillon et j’aperçois la ligne d’arrivée. Dernière frayeur, je me prends les pieds dans les barrières (trop rapprochées à mon goût), me rattrape de justesse et évite ainsi de m’abîmer un peu plus !

pastourelle-01

Les derniers mètres ne sont que pur bonheur, et je franchis la ligne en 5h47’59” ! Je prends quelques minutes pour savourer ce moment, fier d’avoir accompli une course presque parfaite, d’avoir donné le meilleur de ce que je pouvais faire. A cet instant, je ne le sais pas encore, mais je suis arrivé 15ème !! Un résultat que je n’aurais même pas osé espérer et qui me comble totalement !

Après ces quelques instants d’euphorie je prends la direction… de la croix-rouge pour faire soigner mes nombreuses plaies témoignage durable de mon décollage au Puy Mary !

Peu après, je retrouve mon ami Cyril avec qui nous passerons un bon moment avant de rentrer à l’hôtel et de profiter de la fin du week-end pour se ressourcer dans ce magnifique village de Salers.

Rendez-vous l’année prochaine au même endroit pour tenter de faire aussi bien… ce qui ne sera certainement pas facile, car une fois de plus, la barre a été mise très haut !

Et pour terminer ce récit, un grand merci à Péline qui m’a accompagné, supporté et ravitaillé tout au long de cette belle aventure !


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Test cardio-GPS Garmin Forerunner 235

Test de la montre cardio-GPS Forerunner 235

Préambule

Pourquoi ce test d’une montre que je pourrais qualifier de ‘milieu de gamme’ ?

La réponse est toute simple et tiens dans son système de mesure cardio au poignet. Si je n’avais pas testé les précurseurs de ce système que pouvaient être les montres Tom-Tom, tout simplement parce que je les jugeais fantaisistes, je voulais voir de mes yeux ce que Garmin serait en mesure de nous proposer.

Certes la technologie n’est pas nouvelle, mais probablement pour cause de brevets, n’avait pas encore été exploitée par les géants que sont Garmin et Polar.

L’occasion donc pour moi, en attendant de tester la nouvelle Fenix3, équipée du même système, de me rendre compte de la pertinence ou non de ce système.

Si bien sûr je ne manquerais pas de vous donner mon avis général sur cette montre et sur tout son potentiel, c’est surtout sur le côté cardio que je m’attarderais

garmin-forerunner-235

La précision du système

Là est bien toute la question ! La prise du pouls au poignet est-elle aussi fiable que celle obtenue par une ceinture cardio ?

Le capteur, situé sous le corps de la montre est bien loin du coeur, à l’opposé des principales veines et artères du poignet, alors comment imaginer que la précision soit optimale ?

Plusieurs facteurs, en plus des inconvénients cités précédemment peuvent venir perturber la mesure :

  • les effets de la transpiration
  • un bracelet qui doit être bien (très) serré pour s’assurer du contact permanent du capteur avec la peau

Vous l’aurez compris, la prouesse technologique se doit d’être à la hauteur pour effacer tous ces handicaps potentiels.

Même si mon avis sera au final assez mitigé, et bien figurez-vous que cela ne fonctionne pas si mal que ça… du moins en ce qui concerne les valeurs moyennes de FC qui finalement ne sont pas très loin de celles obtenues en parallèle avec ma 920XT et sa ceinture thoracique. Un point positif donc en faveur de cette technique.

Par contre, à y regarder de plus près, on note pas mal de fluctuations dans les mesures, avec de nombreuses dérives et des valeurs, qui ponctuellement s’avèrent plus que fantaisistes. Artéfacts dûs au mouvement, à la transpiration où à je ne sais quoi d’autre.

En effet la montre peut facilement vous indiquer des pulsations très loin de la réalité

Sur notre exemple pour une sortie de 1h20 on constate :

  • une très grande instabilité des mesures avec de grosses variations
  • une moyenne globalement bonne (en comparaison avec la 920XT) pendant les 55 premières minutes
  • un décrochage complet après 55 minutes : d’abord une sous-évaluation d’environ 30 pulses suivie d’une sur-évaluation de 15 pulses jusqu’à la fin de la sortie
  • une FC moyenne qui, hasard ou pas est par contre juste 157 contre 156 pour la 920XTanalyse-cardio-f235

 

Un autre exemple, qui s’est mieux déroulé puisque la montre n’a pas ‘décroché’ en cours de route, nous y retrouvons néanmoins une très grande variabilité de la mesure et des oscillations permanentes qui ne nous permettent pas d’avoir une donnée instantanée suffisamment fiable

analyse-cardio-f235-2

 

Peut-on ou non se passer d’une ceinture cardio-classique ?

Tout dépend de ce que l’on recherche, mais dès lors que l’on souhaite l’utiliser pour ses entraînements, il est clair que non et ce pour deux raisons majeures :

  • La précision de la mesure, comme vu plus haut, ne permet pas de suivre correctement son rythme cardiaque à l’effort. Avec autant de variabilité, il est en effet impossible de contrôler correctement sa plage de FC, et donc de s’en servir pour les séances de travail cardio.
  • Absence des fonctions d’analyse de foulée (temps de contact, cadence, longueur,…) qui ne peuvent en aucun cas être mesurées au niveau du bras et nécessitent donc impérativement un capteur thoracique.

Les avantages de la Forerunner 235 :

Le véritable plus de cette montre cardio-GPS avec capteur de FC intégré réside dans les fonctionnalités de suivi d’activité. En effet, elle permet de pouvoir, entre autres, suivre sa FC tout au long de la journée et de la nuit (même si la précision n’est que relative, les valeurs moyennes sont un bon indicateur). Notamment la nuit, où les informations recueillies par la montre permettent, non seulement d’avoir une idée des temps de repos réel, mais également des phases de sommeil.

 

Suivi de la FC 24/24
Suivi de la FC 24/24

Analyse des cycles de sommeil
Analyse des cycles de sommeil

Le confort d’utilisation

De ce côté, il n’y a pas grand chose à reprocher à cette Forerunner 235. Le capteur bien que créant une sur-épaisseur sous le boitier de la montre, se fait quasiment oublier et ne pose finalement aucun problème.

Le seul petit bémol est qu’il est nécessaire de bien serrer le bracelet pour s’assurer d’un contact permanent (le plus possible) du capteur avec la peau. C’est un peu contraignant, mais là aussi on s’y fait assez rapidement.

Au niveau du poids, elle est très légère et se fait complètement oublier avec ses seulement 43 gr !

forerunner-235-02

 

L’ergonomie de la montre

Côté ergonomie, rien à dire, tout y est ! L’écran est suffisamment grand et lisible pour permettre une lecture agréable, même pour les gens qui, comme moi, ont la vue qui commence à baisser !

Les boutons (notamment pour la prise de temps partiels) sont sans doute un peu petits et moins bien disposés que sur la 920, mais on s’y habitue rapidement et cela ne pose pas réellement de soucis.

L’absence d’écran tactile n’est finalement pas une mauvaise chose, tant il est difficile de gérer cela dès lors que l’on a les mains un peu humidifiées par la transpiration !

Très légère, elle se fait rapidement oublier et on la porte de jour comme de nuit sans s’en rendre compte.

forerunner-235-01

La qualité du GPS

De manière générale, les données obtenues à partir de cette Forerunner 235 sont globalement satisfaisantes, mais si l’on doit déplorer parfois des pertes de signal intempestives, qui inévitablement viendront fausser les résultats.

Du côté de la précision, ce n’est pas la meilleure non plus, elle a tendance à couper légèrement les virages (encore plus que la 920) ce qui impacte inévitablement sur le résultat. Mais à sa décharge, il faut avouer que je pinaille un peu, car si à mon niveau d’exigence elle me semble trop imprécise, les écarts avec la réalité restent dans les normes ( à savoir de l’ordre de 2-3%) et suffiront pour satisfaire les coureurs amateurs.

Comparaison distances relevées avec la 920xt
Comparaison distances relevées avec la 920xt

Mes conclusions sur la Forerunner 235

Cette montre cardio-GPS de milieu de gamme remplit parfaitement les objectifs et pourra satisfaire la plupart des coureurs amateurs. Seuls les plus exigeants la trouveront un peu ‘juste’ et s’orienteront donc vers des montres plus haut de gamme.

La fonction de cardio intégrée convient parfaitement à une utilisation en tant que bracelet d’activité mais n’est pas en mesure de rivaliser avec une ceinture cardio pour une utilisation en entraînement ou compétition, où la ceinture cardio reste irremplaçable. Il ne faut donc pas l’acheter en pensant pouvoir remplacer sa ceinture cardio habituelle !

 

Garmin Forerunner 235 : les meilleurs tarifs




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Simulateur trail Maxi-Race 2016

Votre roadbook pour la Maxi-Race 2016

Annecy – samedi 28 mai – 3h30

Après une édition 2015 qui fût le théâtre des Championnats du Monde, la renommée de cette épreuve, désormais mythique n’est plus à faire !

Pour preuve, le plateau de cette édition 2016 de la Maxi-Race est une nouvelle fois impressionnant, avec bon nombre des meilleurs spécialistes français et étrangers au départ.

En ce qui concerne le parcours de la Maxi-Race 2016, peu de modifications hormis quelques déviations dues principalement à quelques zones de travaux qu’il a bien fallu contourner. Vous profiterez d’un magnifique tour complet du lac d’Annecy avec des vues imprenables mais surtout avec un dénivelé très copieux d’environ 5200m de D+

La Maxi-Race 2016

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure d’arrivée à Annecy !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour la Maxi-Race 2016

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

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Calculateur trail : La Pastourelle 2016

Simulation de calcul La Pastourelle – 53k

La course du ‘grand Cirque’ – samedi 21 mai 2016, 8h – Salers

C’est avec impatience que j’attends ce moment pour retourner une nouvelle fois sur cette course, qui selon moi, fait partie des plus belles.

Pour la seconde année, La Pastourelle est inscrite au calendrier national du TTN, il faudra donc s’attendre à y retrouver bon nombre de coureurs d’excellent niveau et la bataille, en tête de course, sera acharnée.

Mais pour tous les autres, qui ne viseront pas le podium, vous pourrez profiter de ce grand tour qui vous mènera de crête en crête jusqu’au sommet du Puy Mary et en prendre plein les yeux.

J’espère vous retrouver nombreux au départ et à l’arrivée de cette Pastourelle 2016.

En attendant, prenez le temps de tester ma simulation pour vous faire une idée de ce qui vous attend dans ce magnifique Cantal !

La Pastourelle 2016 – Le grand Cirque :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure d’arrivée sur la place du village à Salers !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour la Pastourelle 2016

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

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Verticausse : répétition générale

La Verticausse 2016

Dimanche 08 mai 2016 – 08h30 – Saint-Georges de Luzençon

C’est dans un état d’esprit un petit peu particulier que j’ai abordé cette course, qui pour moi se devait plus d’être une sortie longue avec du dénivelé qu’une véritable course. Mon objectif principal en montagne s’étant fixé sur La Pastourelle 15 jours plus tard.

C’est donc en totale décontraction que je me suis ‘préparé’ à affronter les Causses du Larzac. Aucun stress et l’avantage d’une préparation ‘accélérée’ du package de course ! Mon unique but étant de travailler les côtes, mon grand point faible, pour aborder ma prochaine épreuve avec un minimum de D+ dans les jambes !

A l’origine, mon ami Ulrich aurait dû se joindre à moi et nous aurions dû ainsi faire une belle balade ensemble dans ce cadre idyllique, mais souffrant d’un gros rhume, il a préféré rester sagement à la maison. J’allais donc devoir – essayer – de gérer seul mon effort, avec pour objectif principal de ne pas me crâmer !

Serais-je donc capable de rester sage et ne pas céder à la tentation de lâcher les chevaux et de me prendre au jeu de la course ?

verticausse-08

Récit de la Verticausse 2016

Avec seulement 130 coureurs au départ, c’est une course pour le moins intimiste, mais il ne faut pas s’y tromper car malgré tout, le niveau y est – très – fortement relevé avec la présence de quelques grosses pointures tels Michel Rabat et Thomas Saint-Girons pour ne citer que ceux-là !

Pour – tenter – de respecter mon objectif, j’évite donc de me positionner en première ligne pour le départ, préférant ainsi rester un petit peu en retrait.

Un début tranquille, conforme au plan

Le départ me donnera raison, car ça par très vite et je me retrouve rapidement aux environ de la 30ème place. Je pars donc – relativement – tranquillement, la première petite montée se passe bien, et je parviens à courir tout le long. Mais déjà les premiers se sont sauvés bien loin devant !

Ce n’est pas grave, mon objectif est ailleurs en ce jour. De toutes façons, nous abordons très rapidement la première grosse montée, dans laquelle je me comporte plutôt bien, même si je dois laisser filer quelques coureurs.

Même si quelques douleurs dorsales me rappellent qu’il s’agit de ma première grosse ascension de l’année, je suis plutôt satisfait de mon comportement, car sans réellement forcer, la montée se déroule bien, largement dans mon tableau de marche. Bonne perspective pour la suite !

J’ai même, un peu de temps pour admirer les paysages magnifiques qui nous sont proposés par les organisateurs et moi qui découvre pour la première fois cette magnifique région, je dois l’avouer, j’en ai pris plein les yeux !

Une fois au sommet de cette première difficulté, je relance très kool en footing, ayant toujours dans l’esprit de m’économiser un maximum et de ne relancer réellement que dans les côtes. Le parcours nous offre quelques vues magnifiques et au loin on aperçoit le fameux Viaduc de Millau, ouvrage aussi majestueux qu’imposant.

verticausse-01

La première descente..

Ma promenade de santé ne durera guère longtemps, car la redescente s’annonce bien plus délicate que prévu ! Si le début se fait très facilement, les choses se corsent rapidement, car sur certaines portions, c’est tout droit dans la pente ! Je comprends mieux alors d’où provient le nom de la course !

Heureusement pour nous qu’il fait relativement beau, et surtout sec !! Car la même chose sous la pluie aurait viré au cauchemar ! J’ai beau descendre avec la plus grande des prudence, m’arrêter sur le côté pour laisser passer les coureurs plus rapides, mes cuissots en prennent plein la face !

La partie finale qui nous conduit au pied du pylône n°7 du Viaduc est encore plus raide et je ne peux que constater mes lacunes sur ce type de terrain. Je me sens aussi à l’aise qu’un camion qui fait fumer ses plaquettes de freins dans une descente sans fin ! Mes cuisses souffrent et frisent la surchauffe !

Juste en bas, nous attend le premier ravito, où pour une fois je prendrais tout mon temps avant de repartir tranquillement sur une portion plus douce. Enfin un peu de répit où je peux dérouler sans forcer, et au passage revenir tranquillement sur les coureurs qui m’avaient déposé dans la descente. Même si cela n’a guère d’importance, je dois me situer aux environs de la 50ème position (on ne se refera jamais, je n’ai pas su résister à l’idée de compter les places !)

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Répit de courte durée

Après une courte portion roulante, c’est reparti pour la prochaine ascension, plus courte que la précédente, mais aussi plus raide. L’occasion pour moi de bien travailler le dénivelé ! Mais également de constater que je ne suis pas si mal que cela, car contre toute attente, je commence à remonter des places, même en côte !

Il s’en suivra une descente rapide et moins technique que la précédente qui me permettra de souffler un peu, tout en poursuivant, tranquillement ma remontée.

C’est assez rapidement que je rejoins le second point de ravitaillement au village de Creissels. Malgré ma volonté d’y aller kool, je suis largement en avance sur mon plan de course. A la sortie du village on m’annonce en 41ème position. Mon esprit de compétition vas-t-il reprendre le dessus sur la raison ?

Le monde à l’envers.

Plus le temps passe et plus je me retrouve à l’aise en montée, allant même jusqu’à préférer les côtes aux descentes ! Et la suite ne me fera pas changer d’avis en abordant la plus grosse ascension de la journée avec pratiquement 500m de D+ en 4 km.

Quasiment tout le temps en avance sur mes meilleures prévisions, je poursuis ma remontée ( c’est le cas de le dire), parvenant même à courir là où les autres marchent. Je prends beaucoup de plaisir à vivre ces moments là. Moi qui habituellement ne fais que subir et attendre patiemment que ça redescende !

Comme quoi, tout le travail accompli pour progresser dans ce secteur commence tout doucement à porter ses fruits !

Sur les km suivant, c’est une succession de petites bosses, sans grande difficulté qui nous attendent, l’occasion encore pour moi de prendre le temps d’admirer le paysage (en faisant tout de même attention où je mets les pieds).

Droit dans la pente

Accalmie de courte durée avant d’aborder une nouvelle descente ‘droit dans l’pentu’ où j’essaie tant bien que mal à m’accrocher à tout ce que je peux. Rarement je me suis retrouvé dans de telles portions techniques ! Mes cuissots souffrent et sont sur le point de partir une nouvelle fois en fumée.

Plutôt sympas, les organisateurs ont disposé plusieurs passages avec des cordes, pour que l’on puisse se retenir. Si certains coureurs s’en font fit,… moi j’étais bien content de les trouver ces cordes !! et c’est presque en rappel que je descend certaines portions qui ne sont franchement pas de mon niveau !

Je ne m’attendais pas à trouver un tel niveau d’engagement en descente alors que nous ne sommes pourtant pas dans les Alpes !verticausse-02

Une fin de parcours en trombe

Après cette longue descente, passage rapide par le dernier ravitaillement avant de repartir pour une nouvelle grosse montée. De plus en plus à mon aise, je poursuis ma remontée. C’est agréable et je me sens pousser des ailes, oubliant presque mes bonnes résolutions. C’est d’un pas rapide que j’avale la côte, doublant au passage 3 ou 4 concurrents.

La suite du parcours est, enfin, un peu plus facile, même s’il reste une dernière côte à avaler. Les descentes se font moins techniques et même si je ne force pas, je retrouve un bon tempo.

Dernière montée…

Encore un beau morceau pour la dernière côte, mais alors qu’habituellement c’est généralement signe de souffrance, c’est avec une certaine facilité et même du plaisir que j’aborde cette montée finale… Je me surprends moi-même ! Au passage rattrape encore un concurrent et en aperçois un autre en point de mire avant de basculer dans la dernière descente.

Dernière descente…

Enfin un terrain de jeux plus dans mes cordes !! Cette dernière descente est beaucoup plus roulante que les précédentes, et sans forcer je rattrape le coureur qui me précède.

Je profites des paysages et de cette belle descente, finalement pas si pressé que cela d’en terminer. Un dernier petit détour le long d’un ruisseau et déjà l’arrivée se profile à l’horizon !

20160508_154727

Conclusions

J’en termine en 4h49’51″… à la 30ème place, à un tout petit peu plus d’une heure du premier. Cela peut paraître loin vu le nombre de participants, mais curieusement le niveau était vraiment très relevé et dense ! Au final je suis très en avance sur ma meilleure simulation et réalise, à mon niveau, une belle perf !

Le tout sans véritablement forcer, et en respectant plus ou moins mon objectif de départ de prendre cette course comme un entrainement. Seules les courbatures dues aux descentes raides qui m’ont accompagné pendant quelques jours témoigneront du fait qu’il est difficile de ne pas se laisser prendre au jeu !

verticausse-07

Les résultats de la Verticausse 2016 :

tous les résultats sur le site de la course : https://www.verticausse.com/#!rsultats/c1q8x

 


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Vidéo Trail des Coursières 2016

La vidéo Officielle du trail des Coursières 2016

Retour en vidéo sur cette belle édition 2016 du trail des Coursières dans les Monts du Lyonnais qui a vu s’affronter près de 500 coureurs sur les différentes épreuves proposées :

  • L’Ultra des Coursières : 103 km pour 4000D+
  • Le trail des Coursières : 48 km pour 2000D+

Félicitations à tous les participants et rendez-vous lors de la prochaine édition !

La vidéo des Coursières 2016 :

 

 

Infos sur le trail des Coursières :

Résultats, photos, vidéos : https://www.coursieresdeshautsdulyonnais.org/


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Simulation calcul Verticausse 2016

Calcul roadbook Verticausse – 08 mai 2016

Voilà une belle course, musclée et tonique, idéale pour ceux qui souhaitent se préparer aux Templiers et venir découvrir la beauté et la rudesse des Causses et du Larzac.

Les cuissots souffriront à souhait, aussi bien dans les montées que les descentes qui seront elles aussi bien raides !

Vous profiterez également de vues magnifiques sur les Causses, le plateau du Larzac… sans oublier l’imposant et majestueux viaduc de Millau !

Bon courage à vous tous et retrouvons nous au départ où à l’arrivée de cette belle épopée !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour la Verticausse 2016

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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