Tous les articles par Michel

Calculateur trail : Saintélyon 2015

Simulation de calcul pour la Saintélyon 2015

Dimanche 06 décembre 2015 – 0h00 – Saint-Etienne

62ème édition cette année de la Saintélyon, qui malgré le contexte dans lequel nous nous trouvons actuellement, aura bien lieue au départ de Saint-Etienne dimanche 6 décembre.

Quelques changements de parcours sont à noter par rapport à l’édition précédente :

  • A la sortie de Saint-Chrito, passage par le Font du Loup
  • Exit le bois d’Arfeuille et sa terrible montée… qui est remplacée par une montée encore plus raide vers le Signal Saint-André, point culminant de l’épreuve à 924m d’altitude !
  • Changement de lieu d’arrivée, celle-ci sera jugée à la Halle Tony Garnier et non plus à Gerland, ce qui raccourci d’un bon km la fin de l’épreuve

Le parcours se veut encore un peu plus nature et difficile que les années précédentes et cette année nous pourrons compter sur 1850m de D+ pour une distance de 72km tout rond.

Votre feuille de calcul / roadbook pour la Saintélyon 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (4 votes, average: 10,00 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Autres articles recommandés pour vous :

Noroeste Argentina Trail : Quelle aventure !

NOA Trail – Argentine

du 03 au 15 novembre 2015

Difficile de trouver les mots pour décrire cette aventure, ce périple, qui bien au delà de la course à pied et de la compétition nous aura emmené quasiment au bout du monde !

En quête d’évasion, de nouveauté et de dépaysement je n’ai pas hésité une seule seconde lorsque j’ai découvert le NOA Trail : il fallait que je participe à cette aventure, ce trail par étapes qui allait bousculer mes habitudes et repousser mes limites, bien au delà de ce que je pouvais imaginer !

Sur le papier, quoi de plus simple que de courir une quinzaine de kilomètres par jours, dans un décors féerique, presque venu d’une autre planète. Mais cela était sans compter sur le reste du voyage : les visites, les transferts, le rythme soutenu de tôt le matin à tard le soir.

Un voyage magique, durant lequel j’en ai pris plein les yeux, mais qui ne me laissa guère de répit : pas le temps de faire la sieste, pas de temps de récupération. Bref, un voyage intense du début à la fin !

Je vais maintenant vous compter mon aventure, en essayant de ne pas trop m’étaler et en vous proposant un maximum d’illustrations pour vous faire rêver un peu également.

Jour 1 : Mardi 3 novembre : le départ

Rendez-vous est pris en milieu d’après midi à l’aéroport d’Orly pour le grand départ : direction dans un premier temps Madrid avant de partir pour 12 heures de vol vers Buenos Aires. Nous voilà directement dans l’ambiance : A Madrid, au moment de décoller pour Buenos Aires, nous prenons 2 bonnes heures de retard… il n’y avais pas de pilote dans l’avion… un peu gênant non ?

Jour 2, Mercredi 4 novembre : arrivée à Buenos Aires

Première journée en terre Argentine. Arrivés avec plus de 2 heures de retard, nous n’avons pas une minute de repos. A peine le temps de poser nos bagages à l’hotel qu’il est déjà l’heure du déjeuner. L’occasion de découvrir la cuisine locale dans un petit restaurant typique. Puis nous voilà parti pour une petite excursion au travers de Buenos Aires.

Passage obligé par le quartier de la Boca, ses petites rues typiques et son incontournable stade ! Puis visite du cimetière où certaines ‘demeures’ valent plus qu’une belle résidence secondaire !

Jour 3, jeudi 5 novembre : direction Salta et le Noroeste

Nous repartons en avion direction Salta avant un long transfert en mini-bus, direction Cafayate. Nous voilà enfin dans le vif du sujet, au coeur de la Cordilière des Andes. D’emblée nous sommes saisis par l’immensité du décors et de ses montagnes qui s’étendent à perte de vue. Progressivement nous prenons de l’altitude et nous rejoignons la Quebrada de Cafayate pour un premier petit footing d’acclimatation.

Nous ne sommes pas encore à 2000m d’altitude, mais on ressens déjà les effets de l’altitude aux quels s’ajoute la fatigue du voyage et du décalage horaire qui commence à s’accumuler depuis 2 jours ! Ce petit footing est déjà l’occasion de découvrir des paysages somptueux, riches en couleur et en immenses cactus !

Jour 4 Vendredi 6 novembre : Cafayayte, première étape chronométrée.

C’est dans les vignobles, juste à la sortie de Cafayate que nous attaquons la première étape chronométrée qui nous emmènera vers une petite ascension suivie d’une longue descente pour retourner au coeur d’une exploitation viticole.

Dès le départ, le ton est donné. Je pars en tête mais suis rapidement rejoins par Cyril et Pierre qui prennent les choses en main et me distancent quelque peu dans un long faux plat montant. Ils semblent faciles et prennent même le temps de faire quelques photos. Je parviens à les rejoindre dans la descente qui suit, mais je dois le reconnaître, je ne suis pas au meilleur de ma forme et subis la course plus qu’autre chose.

S’en suit une portion plane au travers d’un champ de cactus. Il faut être vigilant car le balisage est parfois approximatif. Je reste au contact, mais dès que nous abordons le début de la côte, je dois laisser de nouveau filer mes petits camarades qui prennent alors le large. Dans la montée nous rejoignons les coureurs de la ‘petite’ distance. Avant de basculer dans la descente, nous pouvons profiter d’une vue magnifique sur la vallée, dont la verdure contraste avec le côté aride et désertique des montagnes environnantes.

Au prix d’un bel effort, je parviens de nouveau à faire la jonction, mais dès qu’il se rend compte de ma présence Cyril remet une grosse accélération, je ne peux suivre qu’à distance. Pierre quant à lui ne parvient pas à tenir le rythme.

L’étape s’achève et je termine en seconde position, à une quarantaine de secondes de Cyril avec un peu moins d’une minute d’avance sur Pierre qui a bien limité la casse !

La journée se poursuit par un déjeuner dans le vignoble puis par la visite des vestiges de la cité antique de Quilmès, battie à flanc de montagne.

Jour 5, samedi 7 novembre : transfert vers Cachi

Journée de repos,… enfin toute relative, car une longue liaison en mini-bus nous attend, direction Cachi. Nous prenons encore de l’altitude et sommes maintenant installés à plus de 2000m d’altitude. Les paysages traversés sont de nouveau grandioses, majestueux. Nous passons alternativement de zones arides, désertiques, où seuls quelques cactus parviennent à pousser, à des zones luxuriantes à la végétation débordante. Nous avons beau être à en montagne, nous sommes également au niveau du tropique du Capricorne… ceci explique cela !

La journée se termine par la visite du musée archéologique de Cachi ou nous découvrons les momies de jeunes enfants incas sacrifiés au nom des divinités et enterrés vivants au sommets des montagnes… cela fait froid dans le dos

Jour 6, dimanche 8 novembre : la Vallée Encantado, deuxième étape de course.

Après un rapide petit-déjeuner nous voilà parti vers les montagnes pour une heure d’ascension en bus avec, pour la première fois, le passage au dessus de 3000m d’altitude. Direction la ‘Vallée enchantée’ située à presque 3500m d’altitude.

Inutile de vous dire que la respiration se fait plus difficile, que l’acclimatation au manque d’oxygène n’est pas encore suffisante. Et que je ne suis toujours pas au mieux de ma forme !

La course commence par une longue descente de près de 5km que nous avalerons à plus de 16 km/h avec mes deux acolytes. Si je n’éprouve aucune difficulté dans cette descente, je dois très vite déchanter une fois au fond de la vallée. Cette journée sera tout pour moi, sauf une balade enchantée !.

Nous cheminons entre les montagnes sur un chemin herbeux quasiment plat, mais très vite, j’ai les jambes coupées, je n’arrive même pas à tenir le 13km/h… et la moindre petite bosse se transforme en calvaire. Je ne peux suivre le rythme et doit encore laisser partir mes 2 adversaires. Je ne les reverrai qu’à l’arrivée.

Je m’apprête donc à vivre une journée difficile, et lorsque nous abordons la seconde partie du parcours et le début de la remontée, je perds beaucoup de terrain, contraint de marcher presque tout le temps. Alors qu’une belle côte s’annonce, je ne peux que constater les dégâts… et essayer de les limiter du mieux possible.

Mais, une fois revenu près du point de départ du cirduit ‘court’ : plus rien, plus aucun balisage. Je tourne en rond pendant quelques minutes en espérant retrouver le bon chemin. J’hésite à remonter directement par la route forestière (celle empruntée lors de la descente)… mais essaye une dernière fois de retrouver la bonne trace. Je coupe à travers champs, jardine un peu, perds encore beaucoup de temps pour finalement me résoudre à prendre ce fameux chemin.

Le temps perdu est colossal, la montée d’autant plus difficile que l’oxygène se fait rare. Je dois me faire violence pour ne pas perdre trop de temps… mais cela sera peine perdue, je prendrais quasiment 10 minutes sur le duo de tête, qui lui n’a pas trouvé le parcours non plus, mais s’est décidé beaucoup plus rapidement que moi à revenir par le chemin !

Nous n’en sommes qu’à la seconde étape… et le classement général est déjà pratiquement plié ! Il me sera très difficile, voire impossible de rattraper le temps perdu aujourd’hui, et ce d’autant plus que je ne suis pas encore au top de la forme !

Jour 7, Lundi 9 novembre : 3ème étape, forêt tropicale de Yala

Nouveau transfert, direction la province de JuJuy… et nouveau changement de décors, nous sommes maintenant dans une forêt tropicale où prédomine une végétation luxuriante. Au programme un parcours magnifique dans la verdure.

Nous serons pour cette étape accompagnés par une équipe de coureurs locaux de très bon niveau qui  nous donnerons du fil à retordre. Un peu moins mal que les jours précédents je limiterai la casse sur cette belle étape, même si le début fût difficile, car en côte, il faut que je le reconnaisse, je ne suis pas au niveau.

Dès le début je ne peux suivre le rythme, c’est donc en solitaire que je vivrais l’intégralité de cette étape, mais quel régal…variété des paysages et des difficultés avec l’ascension d’un beau et difficile pierrier puis une superbe descente vers un magnifique petit lac, passage dans les troupeaux de vaches qui me regardent d’un drôle d’air.

Au fil des kilomètres, après avoir souffert dans la montée, je prends petit à petit mon rythme, je retrouve quelques sensations… je cours maintenant pour le plaisir, car en lâchant encore près de 5 minutes sur cette étape, c’est désormais définitif… je peux faire une croix sur le général… je me contenterai de la 3ème marche du podium !

Malgré une certaine déception de mon côté compétiteur, j’ai pris grand plaisir durant cette magnifique étape qui restera, pour moi, l’une des plus belles.

Ensuite direction Tilcara, où nous séjournerons pendant 3 nuits avant de repartir vers Buenos Aires. Une fois installés, nous avons encore la force de traverser le village pour aller visiter la Pucara de Tilcara : une ancienne forteresse juchée en haut d’une colline dont les vestiges ont été entièrement reconstitués. Là aussi le spectacle et la vue sont grandioses..

Jour 8, mardi 10 novembre : 4ème étape Purmamarca /Tumbaya

Probablement la plus belle des étapes, la plus longue et celle qui me convient le mieux ! Au départ du mythique village de Purmamarca cette étape de 21km se déroule dans les montagnes aux 7 couleurs, le décors est magnifique, grandiose et c’est un véritable privilège que de pouvoir évoluer dans un tel lieu.

L’étape commence par une longue ascension avec un peu plus de 500m de D+ à avaler en environ 4km. Mon adaptation à l’altitude commence enfin a se faire sentir, je suis bien mieux que les jours précédents. Sur le 1er km je suis sans mal le rythme imposé par mes 2 acolytes et les 2-3 coureurs locaux venus nous rejoindre pour l’occasion.

Si, normalement, je dois les laisser filer à partir du 2ème km, je monte à mon rythme, sans me soucier des autres, je suis en compagnie de 2 coureurs locaux qui au début sont devant moi mais que je fini par rejoindre en fin de montée. Mes adversaires sont déjà loin, mais qu’importe, la suite du parcours m’est plus favorable.

Il s’en suit une longue, très longue descente, de pratiquement 10km, certes un peu monotone mais qui nous offre une vue majestueuse sur la vallée. J’avale la descente à plus de 15km/h et même si je suis trop loin pour les apercevoir, je commence petit à petit à refaire mon retard.

La seconde partie de l’étape (commune avec les coureurs de la petite distance) est tout simplement magnifique, avec tout d’abord une belle montée puis une partie très technique avant d’aborder la redescente vers Tumbaya. Au loin je peux voir Pierre et un peu plus loin Cyril. Pas de doute, l’écart diminue, mais ce n’est pas évident de reprendre les quelques 5 minutes perdues dans la montée du départ !

Je fais un bout de chemin avec un coureur local, mais je dois me résoudre à le laisser filer dans la partie technique où je suis clairement beaucoup moins à l’aise que lui ! Je lâche un peu de terrain, mais sur cette partie escarpée, le droit à l’erreur est nul, alors mieux vaut rester prudent !

Pour les derniers kilomètres, une belle descente nous est offerte, l’occasion pour moi de repartir à l’assaut ! Je me rapproche de nouveau de Pierre, et le rejoins à l’entrée du village de Tumbaya, dans un dernier coup de rein, je me porte à sa hauteur et le dépasse sur la ligne. Il aurait fallut la photo finish pour nous départager… nous serons donc classé 2ème ex-aequo… à moins de 5′ de l’intouchable Cyril.

Cette étape était superbe, et je ne regretterai qu’une seule chose, c’est qu’elle n’ai pas été plus longue de quelques kilomètres, cela m’aurait permis de prendre de l’avance et qui sait… peut-être revenir sur Cyril !

Après cette belle bataille, nous passerons un moment dans une école de Tumbaya pour remettre livres et lunettes de soleil aux enfants. Un beau moment de partage et d’émotion avant de retourner pour le déjeuner à Purmamarca où nous prendrons le temps de faire le tour du village et du marché.

Jour 9, mercredi 11 novembre : dernier jour de course sur la Salinas Grande

La journée commence par l’ascension en car de la route qui mène au Chili, impressionnante et majestueuse, l’une des routes les plus hautes du monde qui nous emmène d’une altitude de 2500m à notre point de départ à plus de 4000m avec un passage à 4200m avant de basculer du côté des hauts plateaux andins.

Rien que cette route vaut le détour, c’est incroyable, gigantesque, rien à voir avec nos routes de montagnes, tout est ici décuplé ! De l’autre côté, encore quelques kilomètres de descente pour atteindre, enfin, ce moment que j’attend avec impatience depuis le début de notre séjour : La Salinas Grande est là juste en contrebas, je savoure cet instant magique.

Nous voilà sur cette immense étendue salée où les cristaux craquent sous nos pieds, là même ou passeront quelques semaines plus tard les concurrents du Dakar… Je ne peux retenir mon émotion.

Mais guère le temps de rêvasser, il va falloir entrer dans le vif du sujet ! Et cela n’a rien d’évident : à 3500m le manque d’oxygène se fait plus que sentir, d’autant que la typographie des lieux n’est pas favorable ! Dès les premiers mètres je comprend ma douleur, les jambes me brûlent littéralement, la gorge est sèche et le souffle court !

Pourtant je ne suis pas très vite, à peine à un peu plus de 13 km/h ! Une fois encore Cyril fait parler la poudre et s’échappe rapidement en tête de course, je ne peux suivre son rythme et suis rejoins par Pierre que j’essaie, tant bien que mal de suivre. L’étape est courte, un peu plus de 11 km mais loin d’être une balade de santé !

A mi-parcours je commence à me sentir mieux, je trouve mon second souffle, et sans même m’en rendre compte, je fausse compagnie à Pierre, qui jusque là m’avait bien aidé à tenir le rythme. Mon accélération n’a rien de fulgurant mais sera suffisante pour creuser un petit écart d’une trentaine de secondes.

Je suis alors partagé entre 2 sentiments, celui de vouloir que cette étape de rêve ne se termine jamais et l’autre, qui prenant ma souffrance en compte, n’a qu’une hâte : celle d’en finir !

C’est donc dans la souffrance et la joie que je savoure ces derniers instants de course, ces moments inoubliable et ce privilège incroyable de courir là où peu de gens en auront l’occasion. Dans cette euphorie, j’en oublierai presque la difficulté de l’épreuve, mais dès l’arrivée franchie, je me rends compte de toute l’ampleur de la chose : il me faudra 10 bonnes minutes pour reprendre mon souffle, retrouver mes esprits et revenir à moi après cette épreuve au goût et caractère unique !

Je terminerai donc deuxième de cette étape et prendrai finalement la 3ème place au classement général de l’épreuve. Cette arrivée marque la fin de la course et pratiquement de notre voyage, et c’est non sans un pincement au coeur que nous remontons dans le bus pour quitter ce paysage hors normes.

Avant de redescendre dans la vallée, nous déjeunerons dans un village typique, perché à 3500m d’altitude, puis nous redescendrons par cette route incroyable pour passer notre dernière soirée à Tilcara.

Jour 10, jeudi 12 novembre : dernière journée dans la cordilière des Andes

Avant de retourner vers Salta pour reprendre l’avion vers Buenos Aires, nous profitons d’une dernière matinée touristique avec notamment le passage symbolique sous le tropique du Capricorne puis la visite du village de Humahuaca, haut lieu de la résistance des autochtones face à l’envahisseur espagnol. Et pour finir, un superbe déjeuner chez notre guide qui nous a accompagné tout au long de notre périple.

Après ce déjeuner, nous reprenons la route vers Salta puis l’avion vers Buenos Aires

Jour 11, Vendredi 13 novembre : visite libre de Buenos Aires

Après un long périple qui ne nous a guère laissé de répit, nous profitons enfin d’une journée de repos que nous allons chacun pouvoir vivre à notre propre rythme.

Nous décidons de découvrir la ville ses monuments, ses jardins, son ancien port à pieds afin de prendre tout notre temps et nous diriger tranquillement vers le lieu de notre dernier dîner en Argentine, à l’autre bout de la ville…

Jour 12, Samedi 14 novembre : retour à la maison

Le voyage se termine et après une coure matinée libre à déambuler dans les rues de Buenos Aires, nous reprenons l’avion, direction la maison. Et c’est parti pour une première étape de 11 heures de vol vers Madrid avant un dernier petit saut de puce vers Orly…

Epilogue

Ce fût pour nous une expérience nouvelle, première course à étapes, premier voyage organisé, premiers pas en Argentine… et ce fût riche en images, souvenirs et enseignements. Nous avons été surpris par le rythme infernal qu’il a fallu tenir pendant ce voyage, entre transferts, courses, et visites, les temps de repos étaient très rare. Il est nécessaire d’en tenir compte pour mener à bien une telle expédition, et c’est complètement vidé que nous sommes revenus en France, mais également heureux d’avoir pu participer à cette belle aventure !

Pour finir, un grand merci à Greg, l’organisateur, à Vincent pour sa bonne humeur, à Rémy et Alvaro nos guides sur place, et aux deux Oscar qui nous auront conduit et supporté pendant tout notre périple !

 


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Repérages Ultra-Trail d’Angkor

Article de presse sur les repérages de l’Ultra-trail d’Angkor

Ayant eu la chance de participer au repérages et au tracé du parcours de la première édition de l’UTA j’ai également eu l’immense privilège d’être sollicité par la revue Esprit Trail pour la rédaction d’un article.

C’est donc pour le compte du magazine Esprit Trail du mois de novembre 2015 que j’ai rédigé cet article de présentation de l’Ultra-Trail d’Angkor et du déroulement de nos repérages, prémisses d’une superbe aventure humaine et sportive.

J’ai le plaisir aujourd’hui de vous proposer cet article que vous pouvez consulter ci-dessous. En espérant que vous prendrez autant de plaisir à me lire que j’en ai eu lors de cette expérience, et que peut-être, cela vous donnera envie de vous lancer dans cette superbe aventure !

reco-angkor.pdf


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Trail des 7 Hameaux : près du but !

Trail des 7 Hameaux 2015

dimanche 18 octobre 2015 – Magny-les-hameaux

Cela devient presque une tradition pour moi, au mois d’octobre de participer à cette course sympathique en région parisienne. C’est en effet ma troisième participation à l’événement. Idéalement placée dans mon calendrier comme course d’entrainement durant le mois d’octobre généralement consacré à la récupération après les gros objectifs de septembre et avant le dernier rendez-vous de l’année début décembre.

Dans la volonté de continuer sur mon élan suite à mes belles performances récentes, je tenais à réaliser une bonne prestation sur cette course de 28km et espérais valider mes progrès par une belle place à l’arrivée.

Tous les ingrédients, ou presque, étaient réunis pour que je puisse parvenir à atteindre les objectifs fixés… restait maintenant à concrétiser la chose sur le terrain.

trail-7-hameaux-15

Le récit du Trail des 7 Hameaux 2015 :

Après quelques jours de froid, le temps était redevenu plus clément en ce qui concerne la température, mais un ciel voilé et un petit vent frais me contraignirent cependant à partir avec manchons et coupe-vent. A part cela, les conditions étaient idéales pour une belle course, les pluies des jours précédents ayant rendu certaines portions un peu glissantes, mais sans plus.

9h00 sur la place du village de Magny-les-hameaux.

IMG_1258

Le départ est donné et très vite je me retrouve avec le groupe de tête, la course débute par 2 bons km de descente, terrain sur lequel je suis plutôt à l’aise, ce qui me permet de rester au contact des premiers. J’aurais même pu m’amuser à prendre les commandes de la course, mais cela n’aurait pas été raisonnable, je reste donc tranquillement calé en 4ème position. Le rythme est élevé (3’40” au km) mais facile à tenir vu le profil de ces premiers km.

Arrive alors la première montée, qui logiquement me fera reculer dans le classement. Cependant par rapport à d’habitude, je limiterai largement la casse puisqu’au plus loin je descendrai aux alentours de la 8ème-9ème place. Cette première côte se passe bien, je gère ma montée, sans me mettre dans le rouge, sans perdre trop de terrain. Bref tout va pour le mieux en ce début de course.

Dans la descente qui suit, je reprends un petit peu de terrain et rejoins quelques uns des coureurs qui me précèdent. Je pense alors être en mesure de faire un bon résultat à l’arrivée, car les premiers ne sont pas bien loin devant.

Le scénario classique se reproduit à chaque montée, je me fais un peu distancer, sans toutefois perdre de places, un bon signe, puis reprends une partie du temps perdu dans les descentes. Sur cette première partie, hormis les côtes à gravir, le parcours est très roulant et me permet facilement de relancer lorsque cela est possible.

Un peu plus loin, aux environ du 8ème km, un coureur revenu de l’arrière me dépasse dans une côte et prend quelques longueurs d’avance. Je parviens à le suivre à distance, il me servira, pendant une bonne partie de la course, de point de repère, ne perdant que peu de temps sur lui dans les côtes et compensant dans les descentes.

Au 10ème km nous arrivons dans le magnifique domaine de Port-Royal, dans lequel nous allons effectuer une belle boucle au travers des jardins du château. Cela sera l’occasion pour moi de voir exactement où j’en suis par rapport aux autres. A part le premier qui a déjà pris la poudre d’escampette, je peux apercevoir tous les autres concurrents qui me précèdent… et constater que je ne suis qu’à une minute du second ! Tout est donc encore jouable pour se rapprocher des avants postes, d’autant plus que je me sens bien.

S’il reste bien encore 3 ou 4 grosses bosses à avaler, le plus gros du dénivelé est déjà derrière nous, et sans être plats, les kilomètres qui suivent ne sont pas trop pentus ! Je pense alors être en mesure de réduire l’écart sur les concurrents qui me précèdent.

C’est cependant à partir de ce moment là que les choses se compliquent un peu. En effet, les larges chemins laissent progressivement place à de petits singles sinueux qui cheminent au travers des bois. Sans réelle difficulté, il faut sans cesse tournicoter et être vigilant aux obstacles présents au sol ! Les sensations sont bonnes, j’ai l’impression d’aller vite, mais mon chrono, lui, n’est pas du tout de cet avis ! A peine suis-je à 12km/h. J’essaie bien d’augmenter la cadence, mais rien n’y fait, je ne parviens pas à aller plus vite !

Je n’ai plus de visu sur mon lièvre qui au fil des km a pris un peu le large. Ce n’est que sur de rares parties rectilignes que je peux reprendre ma cadence de croisière et apercevoir au loin mon lièvre qui possède alors pratiquement 50″ d’avance sur moi. Je profite de ces moments pour revenir un peu, mais ils sont de courte durée et après le ravitaillement du 18ème km où je ne m’arrête pas, le chemin redevient rapidement sinueux.

Une nouvelle fois, j’ai beau faire de mon mieux, mais je n’avance plus, la côte qui suit n’arrange rien à cette affaire. Et voilà qu’à environ 6km de l’arrivée, je me fais rattraper par un concurrent revenu de je ne sais où. Cela me fait assez bizarre, car bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé, moi qui ai pris la bonne habitude de finir mes courses en trombe !

A la faveur d’une montée je suis contraint de laisser passer ce coureur. Mais plutôt que baisser les bras, je m’accroche à son sillage, ce qui me permet de reprendre un bon rythme. Même si je sens bien que j’aurais du mal à tenir longtemps, cela me permet de rattraper un concurrent, puis de revenir rapidement sur mon fameux lièvre. Nous allons rapidement le dépasser, je me dis alors que le plus difficile est fait.

Cependant, dans l’avant dernière montée, j’ai beau faire de mon mieux, je ne parviens pas à suivre le rythme de ce coureur qui m’avait aidé à reprendre les choses en main, je suis contraint de le laisser filer, définitivement. Je n’ai alors plus d’autre objectif que de conserver ma position, tâche ardue, car je sens le retour de mon lièvre dans cette montée. Et même s’il ne parvient pas à passer, je le sais pas bien loin derrière moi.

Je vais devoir faire un gros effort pour essayer de le distancer à nouveau avant l’ultime côte, probablement l’une des plus longue et difficile de la journée. Je le sais bien, il est plus à l’aise que moi en montée, il me faut donc prendre un maximum de marge. Nous rattrapons de nombreux coureurs du 14 km, l’occasion pour moi de prendre quelques risques dans les dépassements pour tenter de prendre le large.

Au pied de la dernière côte, je pense avoir fais le plus difficile, je monte le plus vite possible tout en gérant mon effort, mais force est de constater que je n’ai plus grand chose dans les cannes. A peine à mi-hauteur que mon lièvre se porte à ma hauteur. Je ne peux rien faire, les jambes ne répondent plus, je dois le laisser passer. J’essaie de m’accrocher, mais en vain. Obligé de le laisser filer à son tour, j’essaie malgré tout de maintenir le plus faible écart possible. En haut de la butte, j’aurais encore 500m avant l’arrivée pour rattraper le coup !

IMG_2956

Seulement voilà, il a été plus fort que moi dans cette côte, je lui ai laissé trop de marge et une fois en haut, j’ai beau relancer comme je peux, je reviens bien sur lui, mais pas suffisamment, l’écart à combler est trop important. A plusieurs reprises je tente bien de me faire violence, mais en vain, je dois me résoudre à accepter sa supériorité.

J’en termine finalement en 2h16’32″… à seulement 6″ de mon lièvre, et 26″ du gars qui m’a déposé quelques km plus tôt. Je me classe finalement 7ème au scratch, 4ème vétéran (les 2ème et 3ème étant les deux coureurs cités précédemment).. à 6″ du podium, 1’30” de la victoire en vétaran… et seulement 4’30” de la seconde place au scratch.

Pour conclure, cela restera une bonne course malgré tout, même si je suis passé très près des podiums, ce qui me laissera quand même un petit goût d’inachevé. Cela dit, il faut être philosophe, on ne peux gagner à tous les coups, c’est cela aussi la beauté du sport !!

Les résultats complets du trail des 7 Hameaux :

le résultat du 27 km :

scratch27km.pdf

Les autres résultats sur le site Résultats Trail des 7 Hameaux

Crédits Photos : Gil Laborie – Trail des 7 Hameaux

 


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Noroeste Argentina Trail : Une nouvelle aventure !

Noroeste Argentina Trail 2015 – 1ère édition

du 03 au 15 novembre 2015

Je tenais à vous présenter mon prochain défi qui aura lieu dans quelques jours en Argentine. Une grande première pour moi, avec cette première course à étape en territoire inconnu.

Une plongée dans l’inconnu avec pour objectif de découvrir des contrées éloignées du Nord Ouest de l’Argentine au coeur de la Cordilière des Andes, avec en fil conducteur une magnifique course d’environ 100 km à boucler en 6 étapes.

noatrail

Dépaysement assuré pour ce superbe voyage mais également autre façon d’aborder mon sport favori, avec pour ambition principale de me faire plaisir et d’en prendre plein les yeux !

Cette escapade en altitude sera dans tous les cas une très bonne préparation pour ma prochaine course, début décembre entre Saint-Etienne et Lyon !

En attendant de vous ramener un beau reportage et plein de photos, voici un avant goût en images de ce qui m’attends la semaine prochaine !

 Crédit photos : Exaequo Communication

Informations sur le Noroeste Argentina Trail :

https://noatrail.com/


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


10 km du Raincy : Première victoire !!

2ème édition des 10 km du Raincy

dimanche 11 octobre 2015

Après une première édition l’année dernière qui m’avait permi de réaliser mon seul et unique podium de la saison, je ne pouvais résister à l’idée de revenir pour prendre ma revanche !

Si pour la première, l’organisation avait été un peu folklorique (modification du nombre de tours à réaliser en cours d’épreuve !), la bonne humeur et la bonne volonté de chacun était par contre irréprochable.

Pour cette seconde, de gros progrès ont été réalisés de ce coté avec en prime un nouveau parcours, sous la forme d’une boucle de 2km à parcourir 5 fois. Un circuit valoné qui en aura surpris plus d’un mais qui convenait parfaitement à mon profil de coureur !

Avec un dénivelé cumulé d’environ 100m, il ne fallait cependant pas espérer faire un chrono exceptionnel !

Cette seconde édition fut un grand succès avec environ 160 participants sur le 10 km et pratiquement 400 au total en comptant les courses enfants. Le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Une fois n’est pas coutume, en guise d’échauffement j’ai eu le plaisir d’accompagner mes deux monstres dans leur course respective.

img_0813

Le récit de mes 10 km du Raincy :

Dès le départ donné, je me porte aux avants postes et prend la tete des opérations. Sans pour autant me mettre dans le rouge. Rapidement je creuse un petit trou, je jette un petit oeil en arrière pour constater que personne ne suit. Le premier km est bouclé en un peu moins de 3’40”, un peu rapide mais sans plus.

Le deuxième km sera bouclé dans le meme rythme malgré les deux passages en cote, un peu raides et qui casseront bien les pattes ! je repasse pour la première fois sur la ligne en 7’23”. Un petit coup d’oeil en arrière pour constater que je possède déjà environ 30 secondes d’avance. Cela va me permettre de temporiser un peu et de gérer, sans pour autant m’endormir car je ne suis pas encore à l’abri d’une baisse de régime ou d’un retour de l’arrière.

Le second tour sera bouclé en 7’47”, derrière ça ne revient pas…. je savoure ce privilège de me balader en tete, tout en étant très vigilant à ne pas commettre d’erreurs, à ne pas me prendre les pieds dans le tapis… on ne sait jamais, avec ma chance habituelle, je pourrais bien trébucher avant l’arrivée.

20151011_102544_003

De temps en temps je ne peux résister au besoin de jeter un oeil derrière moi, juste pour vérifier qu’il n’y a bien personne qui pourrait avoir dans l’idée de remonter. J’essaie alors de conserver une allure constante, sans forcer, sans taper dans les réserves, afin d’en garder un peu sous le coude au cas où.

Mon 3ème tour sera encore un peu plus lent en 7’54”. D’après mes calculs ça passe encore, je ne risque pas de me faire rattraper, néanmoins je ne peux continuer à ralentir de la sorte, pas question pour moi de passer sous la barre des 15 km/h pour le tour suivant. Cela m’oblige à relancer un peu, du moins à essayer, car si je parviendrais bien à stopper mon ‘ralentissement’ je ne parviendrais pas pour autant à accélérer et bouclerai le 4ème tour en … 7’53”

A partir de ce moment là, il ne me reste plus qu’un tour, tout juste 2 km pour ramener la bête à l’arrivée et enfin, pour la première fois de ma vie, remporter une course à pied ! J’aurais pu me contenter de cela, savourer chaque instant et terminer plus ou moins en roue libre. Mais là encore, un rapide calcul (oui je sais, je cogite beaucoup quand je cours, mais ça me permet de penser à autre chose, ça m’aide à oublier la douleur !) me dis que je ne suis finalement pas très loin de mon record perso sur 10 km (38’33”).

img_0837

Je m’arrête de réfléchir et me lance alors dans un contre la montre effréné. pour y parvenir je dois faire un bon chrono sur le dernier tour, en dessous des 7’40… Cela ne paraît pas évident mais au regard du 1er tour, je me dis que ce n’est peut-être pas impossible, alors je tente ma chance. La machine est relancée, au taquet, je donne tout ce que j’ai, tout en essayant de faire attention à ne pas commettre d’erreurs, à ne pas me faire mal ou pire encore chuter.

En même temps que je me dépouille, je profite des encouragements sympathiques du public qui me donnent encore un peu plus de motivation. J’ai dévalé la côte à toute vitesse, il me faut encore la remonter, je suis moins à l’aise qu’en début de course, mais je serre les dents, ça passe pas trop mal, mais est ce que cela suffira ? Je n’en sais rien, mais je n’ai pas le temps de réfléchir, on fera les comptes plus tard !

J’aborde la dernière montée avant l’arrivée, un rapide coup d’oeil sur le chrono me dis que cela va être juste, très juste, voir trop juste ! Je fonce, fais de mon mieux pour me diriger vers la ligne d’arrivée. J’y suis déjà et profite de l’instant, une grande première, un moment unique.

img_1010_1 20151011_104110_008

C’est terminé, je passe la ligne en vainqueur, devant les encouragements de Péline et de mes enfants… quelle belle récompense après tant d’années d’efforts pour parvenir à cela !

Le temps de reprendre mes esprits pour regarder le chrono… et constater que j’échoue dans ma quête de record… pour 2 petites secondes, j’en termine donc en 38’35″… mais est-ce vraiment important ? J’ai fais toute la course en tête, n’ai pas craqué, ai tenu bon jusqu’au bout et c’est bien là l’essentiel.

Certes, bien que le parcours soit très vallonné pour un 10 bornes (plus de 100m de D+) le chrono réalisé n’a rien d’exceptionnel, nombreux sont ceux qui, s’ils avaient été là, auraient facilement remporté la course à ma place… seulement voilà, il n’étaient pas là, moi si !! Et comme les absents ont toujours tort, je peux tout simplement être fier de cette victoire acquise sur mes terres, dans ma commune du Raincy.

img_1101_0

Pour conclure, je tiens à remercier toute l’équipe municipale du Raincy qui est à l’origine de cette belle organisation, qui a réuni 160 personnes sur le 10 km et près de 400 en comptant les courses enfants. Une belle réussite et un rendez-vous déjà pris pour l’an prochain.

Les résultats des 10km du Raincy 2015 :

copie_de_classement_10_km_du_raincy_2015.pdf

 

 

 


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (2 votes, average: 10,00 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Championnats de France 2015 : Contrat rempli !

Trail du Sancy – Championnats de France de Trail Long

dimanche 27 septembre 2015 – Le Mont-Dore – 5h30

Préambule…

Après ma superbe course, 15 jours plus tôt, sur le trail de la Côte d’Opale, je ne partais pas au Mont-Dore pour faire une perf. Plusieurs raisons à cela, à commencer par la densité et la qualité du plateau présent (presque 2 fois plus d’inscrits aux France cette année que l’an passé), la nature du profil qui n’est pas spécialement pour m’avantager, et le peu de temps de récupération entre les 2 courses.

Bref, c’est avant tout pour le plaisir et sans grandes ambitions que je me suis présenté au départ de ce Championnat de France.

Arrivé sur place le jeudi après-midi, Championnats de France oblige, j’ai pu en profiter pour me balader et faire un peu de repérage le vendredi. Le samedi, j’ai eu le plaisir, pour la première fois, d’endosser le rôle de suiveur sur la Dorée Trail pour supporter ma fidèle Péline qui, pour la première fois franchissait le pas et s’alignait au départ d’un trail de 12km avec quand même pratiquement 500m de D+.

20150926_145726(0)

Une autre facette de notre sport qui me confirme que le boulot de suiveur n’est pas facile, pour réussir à être au bon endroit, au bon moment pour encourager notre coureur. L’occasion de remercier Péline pour tout le travail qu’elle accomplit sur les courses où elle est présente pour moi, pour me permettre d’avoir mon ravito personnalisé et me soutenir moralement.

20150926_155943

Revenons à la course, avec un départ programmé à 5h30 du matin, il a fallu se lever très tôt dimanche matin ! Si un départ aussi matinal offre le grand avantage de permettre d’être de retour à la maison de bonne heure, en revanche, d’un point de vue sportif, je ne vois pas vraiment l’intérêt de nous infliger ce supplice et nous contraindre à un peu plus d’1h30 de course de nuit… Peut-être que ces messieurs de la fédération voulaient voir les premiers arriver pour l’heure de l’apéro… mais bon, ne soyons pas médisants !

La course du Championnat de France de Trail :

C’est donc frais et dispo (surtout frais) que je me dirige vers le sas de départ vers 5h25. La zone de départ n’est pas bien large et je me retrouve relativement loin dans le sas, je remonte un peu le long des grillages pour essayer de me rapprocher un peu de la ligne, mais je resterai à une vingtaine de mètres de l’arche de départ. Une grande première, moi qui ai pour habitude de me positionner au plus près de la ligne de départ !

P1130574

Mais peu importe, au contraire, ayant pour objectif de prendre un départ prudent, c’est finalement une bonne chose que de me retrouver au milieu du paquet ! Une fois n’est pas coutume, le départ est des plus tranquille, je remonte rapidement dans le peloton et au bout de 500m je me retrouve juste derrière le groupe de tête qui n’a pas encore démarré les hostilités. A ce moment là je dois me situer aux alentours de la 50ème place, à seulement quelques mètres des premiers.

Ce petit cortège continuera sensiblement sur ce rythme pendant les 2 premiers km, malgré la pente qui s’accentue progressivement, je reste au contact. Serais-je dans un jour de forme ? car je n’ai absolument pas l’impression de forcer !

Logiquement, dès que la pente se fait un peu plus raide, les premiers prennent les choses en main, fini la rigolade ! Je ne pourrais que les regarder s’éloigner progressivement… je ne les reverrais plus !

Il est temps pour moi de rentrer dans ma course et de me concentrer uniquement sur mon rythme, sans me soucier de ce qui se passe autours. Progressivement je recule dans le classement, mais qu’importe. Rapidement, je me rend compte que j’ai commis une petite erreur de stratégie. Je suis parti avec une frontale extra-light, et en plus je l’ai réglé sur le mode ‘éco’ ! Je vois à peine où je mets les pieds !

Si dans les premiers km le chemin est large et roulant, je parviens malgré ce petit soucis à maintenir mon rythme, cela se compliquera un peu plus tard !

A partir du 5ème km, nous entrons véritablement dans le vif du sujet avec la première grosse côte qui nous emmènera vers la Montagne de Chambourguet. Sans être extrême la montée est assez rude, mais ne durera qu’environ 2km… du gâteau par rapport à ce qui nous attend par la suite. Je gère à mon rythme, perds quelques places, rattrape quelques concurrents. Sans être brillantissime, je ne m’en tire pas trop mal.

Une fois en haut de cette côte, c’est là que les choses se compliquent un peu. Juste le temps de recevoir les encouragements d’Ulrich, venu nous encourager au sommet, que nous arrivons sur un large plateau d’estives… défoncé à souhait ! Ce qui n’aurait pas dû poser plus de problèmes que cela devient une véritable galère pour moi : je n’y vois rien ! Ma frontale éclaire quasiment rien…

Je suis contraint de ralentir, limite même de marcher ! Je me fais dépasser de toutes parts, j’essaie tant bien que mal de m’accrocher aux flux lumineux des coureurs qui me doublent, mais j’ai beaucoup de ma à y parvenir. A chaque pas je risque la chute ou bien l’entorse. Pendant environ 1,5km je vais vivre un véritable calvaire, obligé d’attendre les coureurs qui me suivent pour pouvoir essayer d’avancer !

Heureusement, l’état du terrain s’améliore un peu, nous nous retrouvons alors sur un ‘chemin’ un peu plus carrossable, cependant les pièges et trous sont encore nombreux. Je suis alors rejoins par Sylvaine et profiterai de son éclairage pendant un ou deux km, pour autant je ne pourrais m’attarder à discuter, tant je dois m’efforcer de rester concentré sur mes pieds !

Le chemin redescend, c’est normalement la partie la plus roulante du parcours, et je devrais pouvoir dérouler… mais il n’en est rien, je peine à suivre le rythme de Sylvaine. Un peu plus bas, le chemin se fait moins cassant, j’en profites alors pour relancer un peu l’allure, faisant comme une puce, sautant de coureur en coureur, ou plutôt de frontale en frontale pour atteindre un rythme d’environ 14 km/h.

Sur le moment je me sens un peu frustré car mes jambes voudraient bien aller un peu, beaucoup, plus vite ! Mais cela ne serait pas raisonnable, dès que je passe devant quelqu’un et que je n’ai plus d’autre faisceau lumineux que le mien je prends de gros risques, manquant plusieurs fois d’y laisser une cheville.

P1130577

Je vais continuer ainsi jusqu’au point de ravitaillement numéro 1 ou Péline m’attends avec mon ravito. Je passe à Chamablanc en 1h28, soit prêt d’un quart d’heure après les premiers. Je suis dans mon objectif, voir même en avance de quelques minutes et ceci malgré le temps perdu dans la nuit.

Le jour n’est pas encore levé, mais il fait déjà un peu moins sombre et le chemin est assez large pour me permettre de m’exprimer sans être trop pénalisé. Peu après le ravitaillement nous abordons une petite bosse, assez anodine mais qui me calme bien. Au sommet de cette bosse nous attend une descente escarpée, boueuse et glissante à souhaits en sous-bois. Nous devons jongler entre cordes, racines et arbres à éviter.

Il fait très sombre dans cette descente, autant dire que je ne suis pas favorisé, ajouter à cela mes Hoka Challenger qui atteignent ici leurs limites et ne sont pas vraiment adaptées à ce type de descente ! J’y laisse quelques plumes, quelques frayeurs …. et quelques places ! Mais peu importe, la route est encore longue et le gros du parcours devant nous.

Au bas de cette descente nous arrivons à La Bourboule. Nous allons poursuivre notre descente jusqu’au fond de la vallée de La Dordogne avant de remonter en direction du lieu dit Les Planches qui marquera le début de l’ascension vers le Puy Gros.

Le jour commence doucement à se lever et je ne souffre plus du manque de luminosité, tout juste suis-je légèrement retardé dans les portions un peu boueuses qui nous conduisent au fond de la vallée. Sur la retenue depuis les premiers km, je me sens en pleine forme. Finalement je me dis que c’était plutôt un mal pour un bien, sans mes problèmes d’éclairage je serais sans doute allé bien plus vite dans cette première partie, mais j’y aurais probablement laissé des forces qui, plus tard m’auraient fait défaut !

Je passe au lieu dit Les Planches en 1h52… soit avec une bonne dizaine de minutes d’avances sur mon plan de marche. J’attaque cette grosse montée avec enthousiasme, en essayant de courir le plus possible lorsque la pente me le permet. Je commence à ramasser les imprudents partis trop vite devant moi et cela me donne une motivation supplémentaire. Il fait maintenant quasiment jour et nous allons quitter les sous-bois pour les estives, je vais enfin pouvoir ranger définitivement la frontale !

L’ascension vers le Puy Gros dure environ 3 bons km avec des passages bien costauds, mais je ne lâche rien, je suis toujours sur un bon rythme, même dans ces portions qui ne me sont guère favorables, je suis mieux que mes prévisions. Me voilà définitivement sorti de la forêt, accueilli par un vent glacial, le plus souvent de face, qui me rappelle que j’ai bien fait de partir avec coupe-vent et manchons ! Même si je n’ai guère le loisir de l’admirer, le paysage qui s’offre à nous est grandiose avec une vue panoramique sur le Mont-Dore, et tout au fond le Sancy qu’il faudra bien aller affronter plus tard dans la matinée !

Après un petit moment de répit sur la crête du Puy Gros, nous entamons la descente qui doit nous conduire vers Prends-toi-Garde. Raide et caillouteuse dans sa première partie, puis ensuite sinueuse en sous-bois cette descente n’est pas ma tasse de thé. A part sur quelques rares portions plus clémentes, je n’ai pas l’occasion de m’exprimer et ne peux suivre le rythme de ceux qui me précèdent.

Ensuite, un peu de calme, avec un chemin plus large et une alternance de portions descendantes et de petites bosses que je négocie plutôt bien. Sur ces portions un peu plus roulantes j’en profite pour remonter quelques places avant d’atteindre le second point de ravitaillement à Prends-toi-garde. J’ai alors environ 40′ de retard sur la tête de course et passe au ravito en tout juste 3h. Je n’ai rien perdu de mon avance par rapport à ma feuille de route.

Je ne m’attarde guère en ce point et repart aussi vite à l’assaut de la difficulté suivante. Un petit détour rapide près des cascades du Queureilh, et c’est reparti en direction du Col de la Croix-Morand. Une longue montée, assez régulière et au pourcentage relativement doux (entre 5 et 10%) qui me permet de courir pratiquement tout le temps et de remonter encore des places dans le classement. Je me sens bien et gère parfaitement mon effort, sans trop en faire au regard de ce qui m’attend derrière !

P1130587

Je suis toujours en avance sur mes temps de passage, jamais jusqu’à aujourd’hui je ne m’en suis aussi bien sorti en côtes ! C’est presque surpris que j’atteint déjà la route qui mène au Col ! Le temps de me rafraîchir quelques instants au point d’eau avant de rentrer véritablement dans le vif du sujet.

Juste après le col nous atteignons l’une des parties les plus raides de notre périple avec dans un premier temps la montée au Puy de la tâche sur des pentes à plus de 15%. Si sur les parties les plus raides je sens bien que j’atteint mes limites et ne peux suivre le rythme des gars qui me précèdent, lorsque la pente se fait un peu moins raide je retrouve une bonne aisance.

Mais l’ascension ne s’arrête pas là, car c’est en réalité un enchaînement de 4 montées successives, sur environ 4 km… et 450m de dénivelé que nous devons avaler là ! Heureusement que j’avais reconnu le parcours, car à chaque fois que l’on a l’impression de venir à bout de ses montagnes russes, une autre se dresse devant nous ! Epuisant autant physiquement que mentalement, ce passage laisse quelques traces.

P1130591

La redescente vers le Col de la Croix Saint-Robert n’est pas non plus une partie de plaisir, chemin raide et caillouteux, je n’y suis guère à mon aise et doit laisser repasser un ou deux coureurs que j’avais rattrapés dans la côte… et oui, il faut que je m’y fasse, maintenant que je grimpe un peu mieux, enfin un peu moins mal, mes lacunes dans les parties techniques s’en font plus remarquer ! C’est à ce moment là que je suis, déjà, rattrapé par le premier du 34km qui descend cette côte de manière impressionnante !

Me voilà au Col de la Croix Saint-Robert, l’ambiance y est extraordinaire et la foule nombreuse, d’autant que la tête de course du 34km commence à arriver en nombre ! Je passe au point de ravitaillement en 4h29′ soit avec pratiquement 25′ d’avance sur mon plan de course ! Je ne suis certes plus aussi frais qu’en début de course, mais malgré tout je me sens plutôt bien.

Je ne m’attarde guère au ravitaillement et pars directement à l’assaut du Roc de Cuzeau, encore une grosse montée bien raide dans laquelle je progresse péniblement. Je rattrape Laurent Desmet, plus en difficultés que moi, que je salue à peine tant j’ai du mal à garder mon souffle. Les coureurs du 34km sont maintenant nombreux à me rejoindre et à me dépasser. Je suis impressionné par leur aisance et leur faculté à courir là où je peine déjà à marcher ! Certes j’ai environ 25 km de plus qu’eux dans les jambes, mais même frais, je serais bien incapable de courir sur une pente aussi raide !

C’est l’avant dernière grosse ascension de la journée, je dois prendre mon mal en patience, d’autant plus que mon genou commence à me faire souffrir. La douleur qui était apparue la veille sans que je sache pourquoi est en train de revenir. Je me dis alors que la fin de course risque d’être difficile. Je me vois contraint de lever un peu le pied pour ménager ma monture. Il ne me reste plus que quelques centaines de mètres de montée avant de basculer dans la descente vers Chaudefour.

J’espère qu’au changement de rythme la douleur s’estompera car sinon la fin risque d’être un long calvaire. Heureusement pour moi, après avoir levé un peu le pied la douleur se fait moins vive et petit à petit je peu repartir sur un rythme quasi normal pour aborder la descente. Une fois encore cela commence par une longue portion assez pentue, en apparence pas si technique que ça, mais jonchée de pierres… le type de terrain dans lequel j’éprouve le plus grand mal !

Une nouvelle fois donc, je me fais distancer dans la descente, obligé d’y aller mollo d’une part pour ne pas chuter et d’autre part pour ne pas réveillé la douleur au genou qui maintenant s’est complètement fait oublier.

Après un tout petit moment de répit, retour en sous-bois sur un chemin sinueux, certes globalement descendant, mais présentant quelques micro-butes qui n’ont de cesse de me couper dans mon élan. Néanmoins, pas le temps de m’endormir que j’atteint déjà le fond de la vallée de Chaudefour. Je prends le temps de remplir ma gourde et de m’asperger abondamment  d’eau à point de ravito avant de repartir tranquillement vers ce qui sera, certes la dernière, mais la plus grosse ascension de la journée.

La montée vers le Puy de Sancy, un peu plus de 600m à gravir en à peine 5km. A ce stade de la course cela paraît énorme, presque insurmontable, mais en même temps ces 5 km sont les derniers à grimper avant le retour vers le Mont-Dore. Je donne tout ce qu’il me reste dans cette ultime montée, mais il ne reste plus grand chose, mon manque de puissance dans les parties raides m’handicape beaucoup.

Malgré tout, je continue à prendre, un petit peu, d’avance sur mon plan, je rattrape quelques coureurs qui ont mal évalué l’effort à fournir et sont arrivés là, au bout de leurs possibilités. Mais je ne peux empêcher le retour de plusieurs coureurs, notamment des féminines, bien plus légères et à l’aise que moi en côte ! Ce n’est pas le moment de lâcher, il faut serrer les dents et poursuivre coûte que coûte vers ce fameux sommet !

Col de la Cabanne, dernier point de ravitaillement, ultime montée, la plus raide, la plus courte : environ 100m à gravir et au bout la récompense, la délivrance : le sommet du Puy de Sancy, point culminant de la course, dernière difficulté avant le retour au bercail !

Là encore je donne tout, rattrape deux ou trois concurrents et me hisse au sommet sur un rythme fou (enfin c’est très relatif) je ne vois pas les minutes passer, les mètres défiler. En haut, là encore une ambiance de feu avec des encouragements de toutes parts ! Et ça y est me voilà au sommet du Sancy. Je prends quelques secondes pour savourer l’instant.

20150717_131003

Mais pas le temps de s’attarder qu’il faut déjà attaquer la descente, et quelle descente par cet escalier en bois aux marches très irrégulières. Je n’y suis pas à mon aise, et j’ai même l’impression d’aller encore plus lentement qu’en montant, mais ce n’est pas le moment de se faire une cheville, alors prudence.

Qu’il me paraît interminable cet escalier ! La suite n’est guère plus simple, mais quel point de vue magnifique sur ce petit chemin de crête qui nous emmène vers le Pas de l’âne. toujours aussi peu à l’aise dans les parties techniques, je me fais rattraper et dépasser par Bastien que j’avais croisé dans les premiers kilomètres. Je le laisse filer, n’étant pas capable de suivre son rythme.

Nous abordons alors la descente, raide et rocailleuse vers le Val de Courre. Encore un kilomètre de souffrance et je vais enfin pouvoir dérouler ! J’essaie de garder le contact, au moins visuel avec Bastien, d’autant plus que je vois devant moi une bonne dizaine de coureurs, à seulement quelques centaines de mètres. Sans prendre de risques inconsidérés j’essaie de ne pas perdre trop de temps dans ce passage délicat.

Une fois passé cet obstacle, je peux commencer à laisser aller la machine, mes jambes vont bien, étonnamment je ne ressens pas une fatigue excessive. Je commence à accélérer et progressivement, un à un je remonte sur les coureurs qui me précèdent. Nous voilà déjà au niveau de la station de ski. La partie finale est très roulante, plus aucune difficulté technique pour me ralentir.

P1130598

Je donne alors tout ce que j’ai et me lance dans une descente de furieux ! Très vite je reviens sur Bastien, le dépose et avale dans la foulée les 2-3 coureurs qui me précèdent.

Au parking des Longes, il me reste environ 3,5 km à tenir, ne rien lâcher. Je sais que la descente n’est pas toute plate, il va falloir absorber quelques petites bosses assassines. Pas question de marcher, tout juste ralentir. Un coureur me rejoins sur la première bosse, la plus difficile. Je ne m’en laisse pas compter et relance dès que la pente s’inverse.

Peu importe mon classement exact, mais nous sommes au Championnat de France et je me dois de terminer à fond, de ne pas faiblir. Un peu plus loin je rattrape encore un coureur, puis encore un autre. Il reste moins d’un km avant de passer devant le funiculaire et le dernier petit raidillon descendant. Devant moi, à une centaine de mètres, encore un coureur qui, je le vois peine un peu dans la descente.

C’est le moment de prendre des risques, je me lance tout droit dans cette ultime descente, en un instant je suis revenu sur le gars devant moi, le dépasse, le dépose et poursuis sur ma lancée vers cette ligne d’arrivée qui me tend les bras !

L’ambiance est au rendez-vous, la foule est encore bien présente, malgré que les premiers soient arrivés déjà depuis fort longtemps. Je boucle finalement le parcours en 7h16’25” soit avec plus de 33′ d’avance sur mon plan de marche. Je suis 73ème de la course, 60ème du Championnat de France et 55ème au classement homme…. à 1h55′ du vainqueur Patrick Bringer !

P1130600

Mon contrat est plus que rempli, puisque je termine à moins de 2h du vainqueur, la place n’est pas très significative au vu de la densité de ces championnats de France (pratiquement 2 fois plus de coureurs inscrits que l’an dernier). Malgré tout, la performance est plus que remarquable pour moi, surtout au vu de tous ceux qui sont derrière moi, parmi lesquels nombreux sont ceux qui habituellement sont plutôt loin…devant !

P1130606

Et même si les chiffres ne parlent guère, c’est une nouvelle fois, probablement ma meilleure course en milieu montagnard ! Alors je ne peux qu’être satisfait de moi, de tout le travail accompli pour parvenir ici, sans oublier de remercier mon entraîneur Jean-Claude qui m’apporte une aide énorme. Je conclurai en remerciant Péline pour le travail formidable accompli tout au long du week-end pour me suivre, me ravitailler et m’encourager dans cette aventure extraordinaire !

P1130607

 

 

 


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (1 votes, average: 10,00 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


DUST Trail, première édition

Dakhla Ultimate Saharian Trail

Dakhla, Sahara Sud-Marocain du 5 au 9 novembre 2015

 

logo-dust

Lorsque l’on m’a parlé de cette nouvelle épreuve inédite dans le désert Marocain, j’ai tout de suite été emballé par l’idée. Et mon plus grand regret sera de ne pouvoir y être présent, car malheureusement j’avais déjà pris d’autres engagement ailleurs… au fin fond de l’Argentine !

Malgré tout j’ai à coeur de vous présenter cette épreuve qui propose un concept intéressant, permettant de s’initier aux ultras-trails en milieux désertique. En effet deux formules sont proposées en fonction du niveau et des envies de chacun. Le principe étant de réaliser une course de 3 étapes en 3 jours, soit sur la base de 30km par jour, soit sur celle, plus corsée de 50 km par jour. Le tout pour un total de 90 ou 150 km.

070423P107

Idéal pour se préparer à affronter les plus durs Ultra, un avant goût de ce que vous pourrez vivre si un jour vous souhaitez participer au mythique Marathon des Sables.

Entre Océan et désert la région de Dakhla vous offrira des paysages somptueux, un décor de rêve pour un périple qui ne manquera pas de marquer les esprits… et les organismes. Car l’épreuve sera magnifique, mais rude.

Et pour les meilleurs, une dotation extraordinaire pour vous récompenser de vos efforts.

Si pour moi cela ne sera pas pour cette année, j’espère bien pouvoir faire partie de cette aventure l’an prochain !

DUST

Informations sur le DUST Dakhla Ultimate Saharian Trail :

Site internet de l’épreuve : www.dust-trail.com/

Site de l’organisation : www.ultimate-event.fr/

DUST 1

 


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Roadbook Intégrale des Causses 2015

Votre feuille de route pour l’Intégrale des Causses 2015

Vendredi 23 octobre 2015 – 7h00-Mostouéjouls

Vous avez été nombreux à me le demander, alors je m’y suis collé !

Voici donc ma simulation pour l’intégrale des Causses, l’une des courses du Festival des Templiers qui se veut au plus prêt de la nature. Un parcours plus sauvage que sur les autres épreuves du week-end et plus limitée en nombre de participants pour vous offrir une véritable communion avec notre mère Nature..

Votre roadbook pour l’Intégrale des Causses 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Autres articles recommandés pour vous :

Calculs Endurance Trail des Templiers 2015

Votre simulation pour l’Endurance Trail 2015

Vendredi 23 octobre 2015 – 4h15 – Millau

Parmi les nombreuses courses qui vous seront proposées lors de cette grande messe du trail que représente Le Festival des Templiers, l’Endurance Trail en est l’une des plus prisées.

Ce n’est donc pas une simple course ‘annexe’ mais bel et bien une épreuve très relevée à la difficulté justement dosée qui vous attend pour une aventure de quasiment 100 kms et 4500m de D+ qui vous emmènera aux sommets des Causse Noir, Causse de Sauveterre, et sur le plateau du Larzac.

Vous aurez le plaisir d’évoluer sur un parcours très varié entre pistes forestières et monotraces dans un cadre somptueux. Vous en aurez assurément plein les yeux… et plein les jambes !!

Plus encore qu’ailleurs, il sera important de bien gérer votre début de course et de ne pas vous laisser emporter par la frénésie des coureurs de tête qui auront à coeur d’emballer le rythme dès le début…

Votre roadbook pour l’Endurance Trail des Templiers 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Autres articles recommandés pour vous :

Simulateur Grand Trail des Templiers

Votre calcul pour le Grand Trail des Templiers 2015

Dimanche 25 octobre 2015 – 5h15 – Millau

21ème édition du Festival des Templiers avec en point d’orgue du programme de ce week-end festif, le Grand trail des Templiers, épreuve phare qui une nouvelle fois regroupera les meilleurs traileurs de France et d’ailleurs.

Un parcours 2015 légèrement allongé par rapport aux années précédentes mais qui reste pour autant sensiblement identique avec au programme des réjouissances, 75 km pour environ 3600m de D+ avec au menu le Causse Noir, le ravin de Malbouche, les falaises du Rajol, le plateau du Larzac, et un dernier passage par le Causse Noir avant de pouvoir souffler en direction de l’arrivée.

Comme toujours, le départ sera déterminant pour éviter les traditionnels bouchons qui ne manqueront pas d’apparaître lors de l’attaque de la première côte. Par la suite vous ne devriez plus rencontrer trop de problèmes.

Votre feuille de route pour le Grand Trail des Templiers 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (4 votes, average: 9,50 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Autres articles recommandés pour vous :

Portrait d’Elric

 

Elric vient de nous rejoindre à la rédaction de MY-Trail pour partager avec vous son expérience et sa vision de la course au travers de nombreux tests produits, reportages, vidéos et plein de nouveautés qui vous seront dévoilées au fil du temps.

Le CV d’Elric :

elric

Prénom : Elric

Date de naissance : 10/06/83

Activité professionnelle : Responsable commercial

Lieu de Vie : 74

Club : Team DOUZALEUR et ambassadeur www.run-n-trail.com et Sport Leclerc St ouen l’aumône.

 

Elric nous explique ses motivation et sa vision du trail-running :

Expérience course à pieds : cela fait environ 3 an que je cours mais plus sérieusement bientôt un an sous les conseils de mon coach : Jean Franck Proietto qui est le recordman de la Saintélyon. Je suis un compétiteur dans l’âme et il m’aide à comprendre que je peux courir vite, mais je suis surtout en adéquation totale avec ce que l’on nomme l’esprit trail, bien que pour moi il n’existe pas vraiment, mais je suis très proche de la nature, de nos montagnes et j’aime cet esprit de partage que l’on ne retrouve pas sur les courses mais plutôt dans les off.

10268613_10204851541026051_2088628911481361166_n

Pourquoi la course ?

Je me suis à courir après avoir visionné des vidéos sur ce sport que j’ai trouvé magnifique. Mon objectif que je pensais insurmontable était de franchir des paliers petit à petit pour arriver sur un 100kms route : celui de royan précisemment et c’est venu naturellement pour moi. J’ai bouquiné, me suis instruit et ma femme m’accompagnait dans mes sortie en faisant du vélo à côté de moi. Résultat : 1 an après je fais la saintélyon en réalisant un vrai défi personnel, ensuite la route ne m’attire vraiment plus donc je me fais plaisir en trail.

Au départ j’ai rencontré la section Isère du team Raidlight et j’ai fait mes premières vraies grosses sorties avec eux dans une ambiance magnifique et cela m’a donné vraiment envie de continuer.

Afin de mieux connaître ce nouveau sport, je suis devenu un fouilleur du Web, car j’aime beaucoup me renseigner, m’informer et me documenter, m’instruire et essayer de comprendre comment tout ce milieu fonctionne.

Le trail est donc devenu ma passion et je me prépare de manière intense et pointue avec mon coach. J’ai aussi la chance d’être suivi par quelques partenaires ce qui est loin d’être désagréable. Je préfère les sorties collectives même si parfois les moments solos sont très formateurs d’un point de vue mental…

Sur les courses j’essaye de garder le même moteur que lors des entrainements c’est-à-dire le plaisir et je n’oublies pas la chance que j’ai de pouvoir mettre un pieds devant l’autre donc finalement je me dis que je cours pour ceux qui ne peuvent pas !

Mon terrain de jeu est exceptionnel, les Alpes, la vallée verte, Chamonix, Annecy, la Suisse, Le jura… et j’en passe, tout ceci à portée de main, c’est juste le top !! Mon village est juste parfait pour un amoureux des sentiers techniques et variés et nous pouvons faire des centaines de kilomètres sans prendre la voiture.

12105785_10207234970970310_551823084716975589_n

Pour le matériel, étant vraiment inspiré de grands messieurs comme Anton Krupicka et Tim Olson j’aime beaucoup le côté non pas minimaliste mais plutôt sans trop de prise de tête alors j’essaye de me convaincre que tout un tas de choses sont superflues et que je prendrais autant de plaisir sans montre GPS, sans veste etc. Beaucoup peuvent penser que je suis minimaliste dans l’âme, mais c’est faux. J’aime mon confort et préparer mes sorties etc mais pourquoi apporter un sac quand j’en ai pas besoin ? Le look ? Faire traileur chevronné ? Moi je m’en fou complètement de cela. Je m’équipe en conséquence mais sans trop en faire.

Pour les chaussures j’ai mes petites préférences, avec un faible drop principalement, mais après j’adore découvrir des nouvelles choses. Aussi je cherche toujours à faire découvrir des petites marques sympa et techniques. Au travers de mes tests j’essaie de rester le plus objectif possible et cherche toujours à donner un ressenti avec peu de sentiments pré-tests. Même si je teste la marque que je préfère mais que le ressenti n’est pas au rendez-vous alors je le dis. Je crois que finalement c’est pour cette transparence que je n’ai pas trouvé en magasin que j’ai décidé de faire des tests et des articles pour les adeptes de la course à pieds.

1522028_10204153507335645_5049366642503558229_n

Cette nouvelle aventure m’excite vraiment et je suis très heureux de rejoindre l’équipe de www.My-trail.fr pour y apporter ma vision du matériel et pleins de nouveautés j’espère.

11215191_10207032715834058_3865067474549689278_n


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (2 votes, average: 8,50 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Simulateur Trail : Grand Raid de la Réunion 2015

Simulateur de calcul pour la Diagonale des Fous 2015

Jeudi 22 octobre 2015 – 22h00 – Saint-Pierre

Nous fêterons cette année la 23ème édition du Grand Raid de la Réunion, nul besoin de le présenter, tant cette épreuve au fil du temps est devenu un événement incontournable que tout bon trailer se doit d’affronter au moins une fois dans sa vie !

L’an dernier, suite aux éboulements survenus sur le sentier du Taïbit le parcours avait dû être modifié à la dernière minute. Des travaux gigantesques ont été entrepris depuis pour rendre le sentier accessible et sécuriser la zone et la rendre aux traileurs !

Le parcours 2015 reprend donc, dans sa grande majorité, le parcours initialement prévu l’an dernier, avec une nouvelle fois un départ de Saint-Pierre.

Comme tous les ans, la Diagonale des Fous vous offrira l’un des parcours les plus difficiles au monde, mêlant dénivelé, technicité et variations climatiques. Il est inutile de préciser qu’il faudra rester humble face à ce monstre et adopter dès le départ un rythme des plus sages !

Votre roadbook pour le Grand Raid de la Réunion 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (1 votes, average: 6,00 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Autres articles recommandés pour vous :

Calendrier officiel du TTN 2016

Le calendrier du Trail Tour National 2015-2016

 

Il est tout beau, il est tout chaud et viens juste de sortir, seulement quelques jours après les Championnats de France !!!

Le voici, le programme pour la saison à venir, qui nous est proposé de bonne heure cette année. De quoi pouvoir anticiper et préparer dès maintenant mon programme pour l’an prochain. Et cela ne va pas être facile, car de nombreux changements sont intervenus par rapport à l’an dernier, et il va falloir faire des choix !

 

Le programme du TTN 2016 – long

Comme l’an dernier, le TTN 2015-2016 proposera, dans sa version longue, 10 épreuves, dont les Championnats de France

Nouvelle épreuve sur le Trail Tour National long avec le Trail des poilus, mais seulement une semaine avant l’écotrail de Paris, il est fort à parier que cette épreuve ne sera pas la plus recherchée en début d’année. Au rang des sorties, exit pour la Saintélyon et pour le Raid du Morbihan

Les autres épreuves restant identiques au programme de 2015.

Les championnats de France de trail auront lieu à Saint-Martin-Vésubie, tout près de Nice. Changement de date, ils auront lieu le 4 septembre, changement de distance également : dès désormais traditionnels 60km le parcours sera revu à la baisse avec ‘seulement’ 42 km… Mais rassurez-vous… nous aurons bien le droit aux traditionnels 3000m de D+… ils seront juste un petit peu plus concentrés !

Autant dire que ni le parcours, ni la date (une semaine avant le TCO), ni le lieu ne me correspondent, et à l’heure où j’écris c’est lignes je ne suis absolument pas convaincu par l’idée, et il est fort probable que je renonce tout bonnement à y participer… mais affaire à suivre…

 

Le programme du TTN 2015 – court

Peu de changements en ce qui concerne le programme du TTN Court pour cette saison, on notera simplement la sortie des Gendarmes et les voleurs et le retour de l’Ultra trail de la Côte d’Or, mais cette fois dans la version trail court.

Même constat que l’an dernier, voir pire puisque certaines épreuves se déroulent le même week-end ou bien à seulement une semaine d’intervalle, ne laissant ainsi guère la possibilité de faire correctement certaines courses, là aussi des choix devront être fait et ils auront leur importance dans les classements finaux !

 

Règlement du TTN 2016

A l’heure ou j’écris cet article, le règlement 2016 n’est pas encore paru, mais celui-ci devrait, comme les années précédentes être dans la continuité de celui en vigueur depuis maintenant quelques années !

 

programme-ttn-2016

 

 

Voici le calendrier complet du TTN version 2015-2016…

 Les 13 épreuves du TTN court 2015-2016 (<42km) :

– 8 novembre 2015 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 24 janvier 2016 – Trail des sangliers – Balaruc-les-bains (34)

– 7 février 2016 : Trail Givré – Montanay (69)

– 20 mars 2016 : Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 17 avril  2016 : Trail Drôme – Buis-les-Baronnies (26)

– 28 mai 2016 : Ultra-trail de la Côte d’Or – Marsannay-la-Cote (21)

– 05 juin 2016 : La Transju’trail  – Morez (39)

– 18 juin 2016 : Trail de Sancerre – Sancerre (18)

– 19 juin 2016 : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 25 juin 2016 : Sur les traces du loup – La Ville aux Clercs (41)

– 3 juillet 2016 : Trail Faverges IceBreaker – Faverges (74)

– 4 septembre 2016 : Championnats de France de Trail – Saint-Martin-Vésubie (06)

– 11 septembre 2016 : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

 

Les 10 épreuves du TTN long 2015 (+ 42km) :

– 13 février 2016 : Gruissan Phoebus Trail – Gruissan (11)

– 13 mars 2016 : Trail des Poilus – Ablain-saint-Nazaire (62)

– 19 mars 2016 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

10 avril 2016 : Tulle Brive Nature – Tulle (19) 44km

– 8 mai 2016 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

21 mai 2016 : La Pastourelle –  Salers (15) 

– 30 juillet 2016 : La 6000 D – La Plagne (73)

– 13 septembre 2015 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Marquise (62)

– 4 septembre 2016 : Championnats de France de Trail – Saint-Martin-Vésubie (06)

– 23 octobre 2016 : Belfortrail – Giromagny (90) – 55km 


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (No Ratings Yet)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :


Trail de la Côte d’Opale : Un nouveau cap…

Trail National de la Côte d’Opale 2015 – 62 km

Wissant – dimanche 13 septembre 2015 – 08h00

 

Préambule :

Quelle année que cette année 2015 !! Après un début mitigé suite aux habituels petits bobos de l’hiver et à un planning qui ne me laissait guère le temps de m’entraîner, je ne fais qu’enchaîner les performances et m’améliore à chacune de mes sorties. Il m’est alors bien difficile de vous conter mes aventures, tant j’ai à la fois l’impression de me répéter, d’employer des superlatifs pour décrire chacune de mes courses comme un nouvel exploit !

Et ce Trail de la Côte d’Opale 2015 ne dérogera pas à cette règle qui commence à devenir une habitude, une bonne, une super habitude ! Mais qui m’effraie également, car comment vais-je faire l’an prochain pour tenter de faire encore mieux que cette cuvée 2015 qui restera exceptionnelle, encore bien plus que la précédente !

Il me faudra m’entraîner encore plus fort, encore plus dur pour mettre la barre encore plus haut, à la recherche de nouveaux exploits, de dépassement de soi et de quête de l’impossible !

Arrêtons cependant de philosopher sur ce que sera, ou ne sera pas, la suite de la saison et revenons à nos moutons, à ce magnifique Trail de la Côte d’Opale, qui lui aussi restera gravé dans ma mémoire pendant un sacré bout de temps !

cote-opale-15-003

Tout avait pourtant commencé par une météo plutôt capricieuse le samedi, entre grisaille et pluie, ce n’était guère de bon présage pour la course, mais au moins cette année, nous ne souffrirons pas de la chaleur, comme ce fût le cas lors des éditions précédentes. Si, si je vous assure, il peux faire chaud dans le Nord !!

Et les prévisions pour le dimanche n’étaient pas plus enthousiastes avec de la pluie annoncée sur Calais et sur Boulogne-sur-mer… C’était sans compter sur le micro-climat de Wissant, qui allait, lui être plus clément. En effet, même si le ciel est gris en ce dimanche matin, pas de pluie en vue, du moins pour le début de la course ! Le coupe-vent allait donc pouvoir rester au fond du sac !

Cette course allait également être l’occasion pour moi de tester grandeur nature mes toutes nouvelles Hoka Challenger, qui semblaient tout à fait adaptées à ce type de terrain… resterai maintenant à en apporter la preuve !

cote-opale-15-03 cote-opale-15-02

Le récit de mon Trail de la Côte d’Opale 2015

Il est quasiment 8h00 sur la plage de Wissant quand nous nous apprêtons à prendre le départ en direction du Cap Blanc-Nez. Je me souviens alors de ce début de course de l’an dernier où j’avais eu le plaisir de parcourir environ un km en tête, avant de me faire dévorer par les cadors ! Je n’osais espérer pareille fête cette année, même si le plateau semblait un peu moins fort que les années précédentes. De plus, décidé à ne pas me cramer dès le début, je ne voulais pas partir trop vite.

cote-opale-15-04

C’était probablement sans compter sur mes bottes de 7 lieues, car à peine le coup de feu du départ donné, je me retrouve juste derrière le groupe de tête, je suis quasiment à 15 km/h, le tout sans forcer le moins du monde. Rapidement, et sans m’en rendre compte, je me retrouve second, à une cinquantaine de mètres du premier !

Petit à petit, toujours sans forcer et toujours à près de 15 à l’heure, je reviens sur le premier, Damien Douvry, puis le rejoins ! Derrière, la meute emmenée par Mr Thierry Breuil est pratiquement 50m derrière ! Je crois rêver, jamais je ne me suis retrouvé dans une telle position sur une course à label National !

cote-opale-15

J’ai beau savoir que tout rentrera dans l’ordre dans la montée du Blanc-Nez, j’en profites à fond, ce n’est pas tous les jours que l’on peut s’offrir pratiquement 5 km devant Mr Breuil ! A l’attaque de la montée du Blanc-Nez, comme prévu, je suis rejoins et dépassé par le groupe de tête, mais contrairement à l’an dernier où je comptais pratiquement déjà 3′ de retard au sommet du Blanc-Nez, cette année je fais plus que limiter la casse en passant à seulement 40″ du premier en 12ème position !

La descente vers Sangatte allait être tout aussi étincelante, à pratiquement 16 km/h je ne perds rien sur la tête de course, et reviens dans le top 10. Au 10ème km je suis 9ème à 43″ ! Du jamais vu, j’ai moi même du mal à y croire. Je décide cependant de me calmer un peu dans la montée suivante qui elle aussi est assez raide.

Même si je commence inévitablement à perdre un peu de terrain, je me maintiens à ma place et passe au sommet de la seconde difficulté toujours 9ème. Je suis alors rejoins par deux autres coureurs, sur le faux plat qui suit, je les laisse passer, pour les rejoindre ensuite dans la descente qui suit. Je limite plus que bien la casse dans les côtes, me maintient sur le plat et dévale toutes les descentes à plus de 15 km/h.

Les jambes vont bien, les chaussures sont super, dynamiques et amortissantes à la fois, un pur bonheur ! La première heure de course est bouclée à un peu plus de 13 de moyenne, et ce malgré les 2 premières grosses montées du parcours !

La suite se poursuit de la même façon, même si je suis un peu moins véloce dans les côtes, je compense dans les descentes. Le semi est avalé en 1h38 à peine et je rejoins le 1er ravito à Hervelinghen, avec tout juste 5 petites minutes de retard sur les premiers. Le rêve se poursuit, je n’en reviens pas moi-même !

cote-opale-15-05 cote-opale-15-06

A la sortie du ravito, je temporise un peu pour avaler la grosse côte qui se présente devant nous. Je marche un peu, prend le temps de m’alimenter, perds quelques places à l’occasion, mais ce n’est pas bien grave. Par contre, une fois en haut, j’ai du mal à repartir, petit coup de mou. Sans ressentir pour autant de fatigue, ça ne veux plus avancer, et la côte qui suit n’arrange rien à l’affaire. Je commence à perdre du temps, et des places, mais je ne panique pas pour autant, le chemin à parcourir est encore long. Ce qui me rassure c’est qu’il s’agit de la dernière grosse côte, le reste du parcours étant  beaucoup plus plat (j’ai dis plat, pas facile !).

La descente qui suit me donne raison, je retrouve petit à petit mon rythme de croisière et repart aux environs des 15 km/h dans cette portion descendante. L’occasion également de reprendre une ou deux places avant de revenir vers le village de Wissant, que nous contourneront pas un joli cordon de sable mou, très mou.

C’est là que mes Hoka challenger donnent la mesure de leur potentiel, je vole au dessus du sable, à peine ralenti par ce terrain pourtant hostile aux performances. Nous commençons alors à nous faire rattraper par les premiers coureurs du 42 km, cela va compliquer la lecture de la course, et je ne sais plus vraiment quelle est ma position. Je tente bien de relancer au passage de ces coureurs, mais ils sont plus rapides que moi et je n’y parviens guère.

Les km défilent rapidement et malgré une petite baisse de régime je me rapproche du second point de ravitaillement à Ambleteuse situé au 40ème km. Le chemin est très roulant et légèrement descendant, l’occasion de retrouver un rythme de pratiquement 14 km/h et de rattraper encore un ou deux concurrents.

cote-opale-15-07

Encore une fois, le ravitaillement se fait en un éclair, le temps de changer de bidons, prendre une gorgée de perrier, et c’est reparti ! Je repars en douceur, et retrouve progressivement mon rythme, le temps de dépasser encore un concurrent. Me voilà déjà au 42ème km en à peine 3h22′. Un excellent chrono surtout si l’on tient compte du dénivelé déjà avalé et des passages sablonneux !

Cependant, le plus difficile est à venir, je le sais bien depuis le temps que je participe à cette course. Les 20 derniers km sont décisifs, tout se joue durant ces fameux 20 km. Sur le papier, ils n’ont l’air de rien, quasiment pas de dénivelé, mais néanmoins il s’avèrent terribles. Tout commence par les fameuses dunes de la Slack, un sable fin et mou, une succession de montées casses-pattes qui vous sapent le moral, vous fait oublier votre belle moyenne et vous plonge dans un grand moment de solitude. Généralement après cela, il est difficile de s’en remettre d’autant que la suite n’a guère à leur envier !

Tenir, ne pas craquer, garder le moral et quelques forces pour la suite. Heureusement, je m’en sors plutôt bien, je parviens même à rattraper Pascal, surpris par la difficulté des lieux et qui semble scotché dans ces fameuses dunes ! Je ne suis pourtant pas au bout de mes peines. Cette année, difficulté supplémentaire, la marée est haute lors de notre passage. C’est donc dans les graviers, glissants, fuyants que nous devons rejoindre le fort situé environ 1,5 km après la dernière dune.

J’y laisse pas mal d’énergie et forcément le rythme s’en ressent fortement, il est maintenant difficile de dépasser les 10 km/h. Arrivé aux abords du fort, il faut franchir la Slack. Un bateau pneumatique est mis à notre disposition pour traverser, plus ou moins, au sec (le fond du bateau est plein d’eau). Si un coureur devant moi préfère se mouiller jusqu’à la taille pour passer directement, je préfère perdre quelques secondes pour traverser dans le bateau. Cella ne dure que quelques secondes et me voilà de l’autre côté, près à repartir !

Après un petit km sur les quais, nous voilà de nouveau sur la plage, cette fois-ci nous cheminons dans les rochers ! Là encore pas facile d’avancer, les rochers sont très irréguliers et glissants, pas question de prendre de risques dans cette partie. Un coureur revient sur moi et me dépasse rapidement, j’essaie bien de le suivre, mais n’y parviens pas, je dois me résoudre à le regarder partir au loin…. je ne le reverrai pas !

cote-opale-15-08

C’est maintenant que le moral doit tenir bon, là qu’il faut s’accrocher, ne pas s’écrouler et avancer, avancer encore ! En effet, après cet agréable passage dans les rochers et une dernière petite portion dans le village d’Audresselles avant de prendre la direction du Cap Griz-Nez en bordure de falaise.

Si le dénivelé ne semble pas important, le chemin qui mène au Cap est en réalité une succession de montées descentes entrecoupées d’escaliers qui cassent le rythme et les jambes. Bref une véritable partie de plaisir ! Je serre les dents, commence à ressentir des signes de faiblesses, les montées se font difficiles et les relances moins vivaces. Je me fixe comme point de mire un coureur devant moi que je pense être dans ma course (en réalité il était sur le 42…) et tente de mer rapprocher de lui.

Si je parviens à me rapprocher un peu, la dernière montée vers le Gris-Nez aura raison de mon objectif, je vais le perdre de vue et me retrouver seul, désespérément seul. Plus de point de mire devant, heureusement rien derrière non plus. Je ne veux pas subir, je ne veux pas me laisser aller à craquer. Il faut coûte que coûte maintenir le meilleur rythme possible, malgré la fatigue, malgré cette fin de parcours qui semble vouloir me retenir, m’empêcher d’avancer.

Au bas de la descente, après le Cap, il ne reste plus que 6 km à tenir jusqu’à l’arrivée, une dernière côte m’attend, juste après le dernier point de ravitaillement. Je ne pourrais faire autrement que de la monter en marchant, je n’ai plus la force de courir dans cette pente. Je m’efforce de marcher le plus vite possible, une fois en haut, le plus difficile sera fait, ou presque. Je me sens comme seul au monde, seul face à mes peurs, face à ma fatigue. Il me faut puiser dans mes dernières ressources physiques et mentales pour ne pas sombrer.

cote-opale-15-09

Heureusement cette montée est courte et laisse rapidement place à une descente qui même si elle comporte quelques petites bosses, me permet de souffler, plus que de relancer. La fin est sablonneuse et ne permet pas d’accélérer, mais annonce la plage. Deux petits virages serrés et nous voilà pour la dernière fois sur cette fameuse plage.

La marée est toujours haute, obligeant à courir soit dans un sable très mou, soit en bordure de mer, entre eau et galets. Au loin on peut apercevoir Wissant, mais il reste pratiquement 3 km à parcourir. 3 km de souffrance avant la délivrance. De nouveau je vois un coureur devant moi et me fixe pour objectif de revenir sur lui (en fait c’était en vain puisque lui aussi était sur le 42k). Cette plage est interminable, je parviens à peine à courir à 10,5 km/h, le vent n’aidant guère à accélérer.

J’arrive presque au bout de la plage, moins d’un km avant l’escalier qui doit nous ramener sur les quais. Je suis alors rejoins par les coureurs du 21 et 32 km. Cela complique encore la tâche car la petite bande de sable plus ou moins roulante n’est pas bien large, m’obligeant à me décaler sur la gauche et à me mouiller les pieds pour me frayer un chemin au travers de cette foule assez dense. Du coup je perds de vue les coureurs qui me précédaient et je n’ai pas non plus de visu sur ce qui se passe derrière moi.

Me voilà enfin au pied de ce fameux escalier, les premières marches sont dans l’eau, quelques rochers permettent de passer sans trop se mouiller, mais ils sont nombreux à essayer de passer par là et cela forme un petit bouchon. Je n’ai pas d’autre choix que de foncer tout droit, de mettre les pieds dans l’eau jusqu’en haut des mollets pour passer au plus direct.

Cet escalier me semble interminable, mais l’arrivée est proche, cela me redonne un brin d’énergie, je jette mes dernières forces dans la bataille. En haut l’ambiance est extraordinaire, la foule nombreuse et les encouragements viennent de toutes part. il me reste encore environ 500m puis la remontée vers la place de l’église.

cote-opale-15-10

Plus j’avance et plus les encouragements sont présents, je ne sais pas où j’en suis, alors je ne relâche pas mon effort, parviens même à accélérer un peu. Je vois enfin cette arche d’arrivée, je dois me frayer un chemin au travers de la foule pour avancer, c’est magique.

Me voilà arrivé en 5h26’21”. Juste après comme un signe, la pluie se met à tomber sur Wissant. Je suis 9ème du général et 4ème vétéran à seulement 42′ du grand vainqueur Thierry Breuil ! C’est indiscutablement mon meilleur résultat sur une épreuve du TTN, il me faudra un peu de temps pour réaliser ce que je viens de faire !

cote-opale-15-11

Je tiens à remercier Péline qui m’a suivi, une nouvelle fois, durant cette superbe aventure et sans qui rien de tout cela n’aurait été possible ! Je lui dois également la plupart des photos qui illustrent mon article.

Après cette course, il va être bien difficile de faire mieux, et je vais devoir redoubler d’efforts pour y parvenir…

resultats-opale-15


Autres articles recommandés pour vous :

Cet article vous a plu ? Faites le connaître : Partagez-le !


Vous pouvez aussi lui attribuer une note... !

1 étoiles2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles6 étoiles7 étoiles8 étoiles9 étoiles10 étoiles (4 votes, average: 10,00 out of 10)
Loading...

Soyez les premiers informés de nos prochains articles :