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Test technologie Castelli Prosecco Ice

Test du t-shirt et des manchons Castelli Prosecco Ice

Avec l’arrivée des fortes chaleurs, tout est bon pour tenter de se rafraîchir un peu, afin de rendre un peu plus supportables ces conditions météos difficiles pour tous !

Si l’idée de tester le t-shirt Castelli Prosecco Ice semble logique, mais pourquoi alors mettre des manchons plutôt que de courir les bras nus ? C’est bien la question que le me suis posé lors du déballage de ces produits !

Un premier élément de réponse me sera donné dès l’essayage, car s’il m’est impossible de vérifier le slogan annoncé par la marque Castelli selon lequel ce nouveau textile offrirait un gain de température de 3°, il n’en reste pas moins que l’on ressent une certaine sensation de fraîcheur .Cette sensation est agréable et aurait tendance à faire oublier que nous portons des manchons… en pleine chaleur !!

Pour ce qui est du t-shirt (enfin plus exactement du sous-vêtement, même si personnellement je le porterai seul) la sensation est moins marquée, que pour les manchons mais malgré tout on se sens bien dedans.

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Si ce t-shirt Castelli Prosecco Ice n’est pas un produit de contention, il n’en reste pas moins qu’il se porte très prêt du corps et serré. Au bout de quelques instants, on voit les petits dessins en filigrane s’effacer progressivement, signe qu’il fait chaud et que la technologie Prosecco se met en fonctionnement.

L’effet le plus intéressant se produit lorsque l’on commence réellement à transpirer, car ce textile évacue très bien la dite transpiration, ce qui par phénomène d’évaporation apporte une réelle fraîcheur. Plus on transpire et plus l’effet augmente, il suffit alors d’un tout petit filet d’air pour que le phénomène s’accentue. Si le vent se lève, on arriverait presque à avoir froid !

Ce textile apporte donc une réelle sensation de fraîcheur, mais de là à dire que l’on peut gagner 3° il y a encore un pas à franchir. Agréable à porter, je regrette pour ma part que le t-shirt ne soit pas pourvu de manches car non seulement je n’aime pas les t-shirt sans manches mais en plus cela occasionne quelques frottements et irritations, mais qui restent cependant largement supportables !

En conclusion, un produit innovant, intéressant et qui mérite d’être essayé, après chacun de fera sa propre opinion et décidera ou pas de l’adopter !

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Modélisation Grand Raid du Morbihan – 177k

Calculateur trail  Grand Raid du Morbihan 2015

Vendredi 27 juin – 17h00 – Port de Vannes => Vannes

Pour la onzième édition du Grand Raid du Golfe du Morbihan nous repartirons comme l’an passé dans le sens inverse pour nous rendre dans un premier temps en direction de Locmariacquer pour profiter d’une petite traversée de quelques minutes en direction de Port Navalo pour la deuxième partie qui rejoindra le parcours du Raid pour revenir vers Vannes où sera une nouvelle fois jugée l’arrivée.

Les principales difficultés étant situées dans la première partie avec quelques passages riches en racines et, si la marée ne vous est pas favorable, quelques petits pas dans l’eau, histoire de vous rafraîchir !

Attention à ne pas vous refroidir ni à prendre froid lors de la traversée en bateau, qui pour la plupart d’entre-vous se fera de bon matin, à la fraîche !

La fin ne sera qu’une ‘formalité’ pour ceux qui auront su s’économiser durant les 90 premiers km. Attention toutefois à la vingtaine de montées d’escaliers qui vous attendra à partir de Port Navalo, suivi de quelques kilomètres de racines.

La plus grande difficulté ne sera pas la technicité, ni le dénivelé du parcours, mais bien la longueur de l’épreuve, parmi les plus longues de France !

Concernant la simulation la traversée en bateau a lieue entre les points kilométrique 86.5 et 89.2 du parcours. Le temps de traversée et éventuellement d’attente à l’embarcadère vous seront déduis de votre performance finale. Dans votre calcul, ne tenez pas compte du temps déterminé par le calculateur sur les km 87 et 88. Pour estimer votre heure d’arrivée, compter environ 10 minutes de pause au point ’embarquement Locmariacquer.

Votre feuille de route pour le Grand Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

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Gagnez votre dossard pour la 6000D et un stage i-run

Votre dossard pour la 6000D et un stage avec Sylvaine Cussot offerts par i-run.fr et le team Asics trail

i-Run.fr propose un jeu concours avec 5 dossards à gagner pour la 6000D ainsi que la prise en charge sur place des gagnants et de leurs accompagnants.
Chacun des gagnants sera logé avec l’accompagnant de son choix dans un studio. Vous vivrez ce weekend avec Sylvaine Cussot et le Team Asics Trail (Thomas Saint Girons et Arnaud Perrignon ont confirmé leur présence).
Les 5 gagnants seront encadrés par Sylvaine Cussot durant tout le stage.

Détails du jeu concours 6000D / i-run  :

Inscriptions du 19 juin au 5 juillet via le lien suivant :

Jeu concours i-run / 6000D

A l’issue du concours, un tirage au sort désignera 5 gagnants qui remporteront chacun :

  • Leur dossard pour la 6000D 2015
  • L’hébergement en studio à La Plagne pour le participant et un accompagnateur du 23 au 26 juillet 2015
  • Une séance d’entrainement quotidienne et reconnaissance du parcours
  • L’encadrement par Sylvaine Cussot et un technicien du Team Asics Trail
  • Une assistance personnalisée sur les points de ravitaillement pendant la course

i-run-6000d

Programme détaillé :

Jeudi à 13H00 reconnaissance du glacier. Montée à La Chiaupe en télécabine; diner collectif au restaurant
Vendredi reconnaissance du milieu du parcours et préparation du matériel et de la stratégie, Diner au restaurant.
Samedi course, repas collectif d’arrivée
Dimanche : débriefing, cérémonie, fin du stage 14H00

Alors n’hésitez pas une seconde et tentez votre chance de participer à cette course mythique et de bénéficier des conseils de Sylvaine et du Team Asics. Le temps d’un week-end, vous serez dans la peau d’un coureur élite !


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Simulateur calcul Raid Morbihan 2015 – 87k

Calculateur trail  Raid du Morbihan 2015

Vendredi 26 juin – 12h00 – Port Crouesty => Vannes

Pour la onzième édition du Raid du Golfe du Morbihan nous retrouvons un parcours quasiment identique à celui de l’année dernière avec seulement quelques petites variantes. La grande nouveauté réside plus dans le choix des organisateurs de faire partir la course le vendredi et non le samedi, mais surtout de lancer les hostilités à midi !

Choix contestable, et d’ailleurs contesté par beaucoup, mais qui découle de la volonté des organisateurs de séparer le plus possible les différentes courses afin d’éviter les engorgements de l’année passée.

Si d’un point de vue organisationnel il n’est pas évident pour tous de se libérer le vendredi, le plus difficile reste néanmoins l’heure de départ. En effet, en cas de forte chaleur pour le jour de la course, les coureurs seront exposés aux heures les plus chaudes de la journée et devront composer avec cet élément qui jouera très certainement un rôle des plus importants dans la réussite de votre aventure !

N’hésitez donc surtout pas à revoir vos ambitions à la (forte) baisse en cas de temps chaud, sous peine de voir vos efforts anéantis avant l’arrivée.

Pour revenir au parcours, à part quelques escaliers dans les 20 premiers km et quelques racines dans les 20 suivants, nous restons sur un parcours extrêmement roulant où il est possible, pour la plupart, de courir tout le long.

Votre feuille de route pour le Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

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Trail de Coubron : balade champêtre…

Trail Coubronnais – dimanche 14 juin 2015

Loin des grandes organisations et des courses prestigieuses, il arrive parfois que certaines petites courses, organisées par des collectivités locales, soient un véritable succès. Ce fût le cas hier de la première édition du Trail Coubronnais, petite course nature organisée par la ville de Coubron, à quelques kilomètres de chez moi.

Et pour une première, ce fût une sacré réussite, tant par l’organisation impeccable, un parcours, certes sans difficultés, mais très agréable et une ambiance chaleureuse et festive. Victime de son succès, la mairie de Coubron n’avait absolument pas prévu que près de 400 coureurs seraient au rendez-vous en ce dimanche matin. Mais plutôt que de refuser du monde après épuisement des derniers dossards, une solution fût trouvée très rapidement et les derniers concurrents purent quand même s’inscrire et être de la fête !

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Certes, tout est perfectible et l’absence de chronométrage officiel fait partie des petits points à améliorer, mais qu’importe puisque au delà de l’aspect compétitif c’est avant tout le plaisir de participer à la fête qui primait.

Décliné en plusieurs épreuves de 1,5 à 12 km… c’est bien évidemment sur la plus longue que je me présentais sur la ligne de départ, accompagné pour une fois par Péline qui allait elle aussi participer à la fête !

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La course : Le trail Coubronnais

C’est peu après 10h, après l’enregistrement des dernières inscriptions, que le départ allait être donné.

Sur un parcours aussi roulant et court, je ne me faisais guère d’illusions quant à mes chances de victoire face aux nombreux spécialistes du 10 km présents ce matin. D’autant plus, qu’en pleine préparation pour le Morbihan, je sors d’une grosse semaine avec 3 sorties de 35 bornes enchaînées !! Autant dire que je ne pars pas favori !

Tout au plus, j’essaierai de tenir mon rang face aux autres membres du club de Livry, en espérant être en mesure de contenir les assauts de mon camarade José !

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Dès le départ, le ton est donné, j’ai beau m’élancer depuis l’avant du peloton, je me trouve débordé de toutes parts. Au bout de 100m, je dois être aux environs de la 20ème place. Pourtant je n’amuse pas la galerie ! Dès que nous quittons l’asphalte pour rejoindre le chemin qui nous mènera sur les hauteurs du village, les choses rentrent tout doucement dans l’ordre et je rattrape les fuyards, enfin une partie !

J’aborde ainsi la première montée en 9ème position et boucle le 1er km en 3’53”, malgré le profil plutôt ascendant ! Cela va vite, très vite.. le premier est déjà hors de portée, et je ne le reverrai pas. Dans la côte le rythme est un peu plus lent, mais je la grimpe tout de même à 13 km/h !!

Une fois sur les hauteurs, nous allons parcourir un long faux plat le long de la Dhuys sur lequel je maintient un rythme à plus de 15 km/h… j’en profite pour rattraper un puis deux concurrents, mais étant partis en même temps que le 6 km, je ne connais pas ma place réelle.

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Derrière rien ne revient, et devant j’ai perdu de vue mes prédécesseurs… Nous abordons alors la portion descendante qui me permet de relancer l’allure et d’apercevoir au loin un concurrent qui me servira de point de mire pour la suite de la course.

Encore deux petites buttes et c’est la fin de la première boucle. J’apprends au passage que je suis 6ème (si je m’étais engagé sur le 6km… le podium aurait été assuré !).

Début de la seconde boucle, et retour sur la principale côte du parcours, je grimpe à ma main mais continue à revenir sur le concurrent qui me précède. De retour en haut sur la Dhuys, je suis à moins de 10 secondes de ma proie. 1 km plus loin je fais la fonction, le dépasse et pense alors que le plus difficile est fait. Mais non, le jeune homme que je viens de dépasser a du panache, il relance, repasse devant moi !

Je décide alors de me caler derrière lui, l’allure est un peu plus faible qu’au premier tour, mais encore très élevée. Au moment d’aborder la descente, je reprends les choses en main et lâche les chevaux. Mon adversaire ne peux réagir et reste scotché sur place… Faut dire que je fais la descente à plus de 17 km/h !

Le plus difficile est fait, mais il ne faut pas se relâcher pour autant. Je gère au mieux les deux petites bosses restantes et relance dans les descentes. A 200 m de l’arrivée, petit coup d’oeil derrière moi pour constater que mon vaillant adversaire n’a pas totalement abdiqué !

Pour lui ôter tout espoir, je relance la machine et me lance dans un sprint effréné pour rejoindre la ligne d’arrivée où l’ambiance est très chaleureuse ! Nous serons accueilli par le Maire de Coubron en personne qui nous félicite et nous tend un raffraîchissement !

J’en termine ainsi à la 5ème place en 50’31” pour une distance réelle de 12,45 km… soit une moyenne de pratiquement 15 km/h….. énorme, surtout si l’on tient compte de ma semaine !! Juste derrière moi arrive Franck Salomon et un tout petit peu plus loin derrière mon collègue José, qui après un départ prudent et un retour à l’avant vers la mi-course n’aura pu accrocher le rythme jusqu’au bout.

Chez les filles, ce sont trois athlètes de Livry qui trustent le podium : Touria, Chrisitne et Nadia.

Mais tout n’est pas totalement terminé pour moi, juste le temps de changer de t-shirt et je pars à la rencontre de Péline… Pour une fois c’est moi qui vais la suivre et l’accompagner jusqu’à l’arrivée. Je remonte le parcours et la retrouve à environ 1 km de l’arrivée en compagnie d’une autre joggeuse. Nous finirons le parcours ensemble, sur un rythme tranquille… faut dire que les filles entre elles bavardent beaucoup !!

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merci à Ludo, Pascal et la ville de Coubron pour les photos…


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Garmin Fenix3, La nouveauté Montre Cardio GPS 2015

Garmin Fenix 3 : Une nouvelle génération de montres cardio-GPS

Garmin n’en finit plus d’innover, c’est maintenant au tour de la Fenix de subir un lifting complet. Mais qu’est ce qui se cache vraiment derrière cette Fenix 3 qui se présente plus comme un mix entre la nouvelle vedette de la marque, la Forerunner 920XT et la Fenix 2 ?

En effet, si côté look on reconnaîtra sans équivoque la gamme Fenix, en ce qui concerne les fonctionnalités, on se rapproche plus de la 920 XT. Alors cette Fenix 3 ne serait-elle finalement qu’une 920XT dans un corps de Fenix ? C’est ce que nous allons tenter de décortiquer dans cette analyse de la ‘Bête’ !!

Design de la Garmin Fenix 3

On ne s’y trompe pas, nous avons bien affaire à une Fenix ! Sobre, ronde son design en fait une véritable montre à porter au quotidien, beaucoup plus discrète que la 920 !! Au niveau des dimensions, elle est très légèrement plus grande que la Fenix2 et est plus fine d’un petit millimètre (51 x 51 x 16). Dans sa version standard elle est par contre beaucoup plus légère que sa grande soeur, avec seulement 70gr contre 80 à la Fenix2 mais reste plus lourde que la 920 (61gr).

Côté affichage la taille de l’écran reste sensiblement la même que pour la Fenix2 mais la résolution est très nettement meilleure avec ses 218 x 218 pixels !! Et effectivement cela se ressent tout de suite. En effet, la lisibilité des écrans et des données est remarquable alors que cela était pour moi l’un des problèmes majeurs de la Fenix 2, on retrouve ici le niveau de qualité de la Forerunner 920 !

Comme la 920 elle permet l’affichage de 4 données simultanées par écran. Elle possède également l’affichage en couleur mais celui-ci reste bien pâlichon et les couleurs ne sont pas toujours évidentes à voir, mais cela relève plus du détail inutile, donc on ne lui en tiendra pas rigueur.

En ce qui concerne les dimensions et le poids, la Fenix 3 est légèrement plus épaisse que la 920XT, mais également plus lourde puisqu’elle atteint, dans sa version ‘standard’ 82 gr contre 61 à la 920XT (et 85 à la Fenix 2).

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Ce qui change par rapport à la Forerunner 920XT

La précision du GPS

Point fondamental pour tous les accros de technologie et de performance, la précision du GPS est LE point qui retiens toute mon attention. Même si Garmin se fait très discret quand au nom de la puce GPS utilisée, il semblerait qu’il s’agisse de la même que pour la 920XT… Si cette puce est relativement satisfaisante par rapport à certaines concurrentes, il n’en reste pas moins que nous sommes loin de la précision qu’avait en son temps la 910XT avec sa Sirf Star IV et ce malgré la compatibilité GLONASS.

Le résultat en est que le GPS coupe quasi systématiquement les virages, ce qui résulte en une sous-estimation des distances parcourues, avec parfois des écarts assez importants. Il faut toutefois relativiser car au final sur des parcours entre 50 et 80 km l’écart constaté à l’arrivée ne sera … que de quelques centaines de mètres, soit moins de 1%, ce qui reste plus qu’acceptable !

La nouveauté de la Fenix3 est la prise en compte de la distance  3D (le GPS donne une position ‘à plat’ qui ne tient pas compte du dénivelé, hors si la pente est importante, la distance parcourue l’est également (cf théorème de Pythagore). Si l’idée de base est ingénieuse, comme pour toute nouveauté, la réalité est moins rose : Il est indispensable de déconnecter cette fonctionnalité, sous peine de voir des écarts de distance encore plus importants qu’avec la 920 !

L’autonomie

Autre point crucial pour tous les ultra-trailers, il s’agit réellement du nerf de la guerre. En mode ‘normal’ elle vous proposera seulement 20 h d’autonomie (contre 24 à la 920) mais elle possède un atout majeur par rapport à sa grande soeur :

Contrairement à la 920 qui interrompt l’activité dès que l’on branche un chargeur, la Fenix 3 autorise le rechargement tout en poursuivant l’activité en cours. Gros, voir énorme avantage pour les amateurs d’Ultras qui n’auront qu’à se munir d’un petit chargeur portable pour prolonger la durée de vie de la batterie pour toute la durée de leur périple. Et quand on sait que la capacité mémoire en mode ‘normal’ atteint allègrement les 60 heures, il n’y aura donc aucun problème pour aller au bout des épreuves, même les plus longues !

La navigation

Depuis la 910, il est possible de suivre un parcours enregistré au préalable sur la montre, que cela soit un itinéraire déjà effectué ou bien une trace GPX créée de toutes pièces. Si le suivi d’une telle trace demande quelques séances d’entrainement au préalable on fini par s’y habituer et ainsi l’on peut se lancer en toute sécurité à l’assaut de parcours inconnus.

Je m’attarderai principalement sur la fonction de zoom qui sur la 910 permettait d’aller de 20m à plusieurs km. Cette fonction, indispensable pour ne pas se perdre, avait totalement disparue de la 920, qui ne proposait qu’une seule échelle : 300m ce qui en terrain sinueux n’est pas franchement confortable (sur la 910 je jonglais entre 50m et 120m selon les zones…)

Bonne nouvelle puisque la nouvelle Fenix3 propose à nouveau le fonction zoom ce qui permettra un meilleur suivi des tracés.

Sur la Fenix 2 il était possible de télécharger des fonds de cartes, ce n’est plus le cas sur la Fenix3, cette fonctionnalité étant désormais réservée à la nouvelle Epix…

A noter également la présence d’une boussole électronique pour les fanas de l’orientation.

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Ce qui ne change pas par rapport à la 920XT

Cette Fenix3 étant réalisée sur la même base que la Forerunner 920XT, il est tout à fait naturel d’en retrouver quasiment toutes les fonctionnalités. Je vous citerai ici les principales et vous invite à consulter mes articles sur la 920XT pour de plus amples informations :

Présentation Garmin Forerunner 920XT

Test Garmin Forerunner 920XT

Voici donc la liste des principales fonctionnalités :

  • analyse de la foulée : oscillations verticale, temps de contact au sol, cadence
  • fonctions prédictives : estimation de la VO2max, temps de récupération, performances sur 5,10k, semi, marathon
  • fonctions connectées : liaison bluetooth, notifications appel, sms, live-tracking, transfert automatique vers Connect
  • bracelet d’activité : analyse sommeil, compteur de pas quaotidien
  • fonctions natation : calcul indice SWOLF, compteur automatique nombre de longueurs, reconnaissance nage
  • fonctions vélo : connectivité possible avec capteur de cadence, capteur de puissance (non fournis)
  • fonctions running : partenaires virtuel, programmation entrainement, alarmes de temps, distances, tour automatique

Garmin-Fenix3

Mes conclusions

Difficile de choisir entre la Forerunner 920XT et cette nouvelle Fenix3 tant elles sont proches en terme de fonctionnalités. Cependant, quelques petits détails (navigation, recharge en cours d’activité) auraient tendance à faire pencher la balance en faveur de la Fenix 3 pour une utilisation en Ultra. Sinon, le choix se fera plus au niveau de l’esthétique, La Fenix3 ayant un look un peu plus ‘classique’ et la 920 ‘sportif’.

Il sera à mon avis difficile de faire mieux que ces Fenix3 et 920XT, la seule chose qui pourrait encore être améliorée étant la précision du GPS qui malheureusement n’arrive pas tout à fait au niveau de ce que l’on avait connu avec la 910, référence absolue en la matière à ce jour.

Le seul “inconvénient” est évidemment son prix qui se place dans l’exacte lignée des montres cardio-GPS haut de gamme : à savoir 449€ sans ceinture cardio et 499€ avec, dans la version de base. Pour la version Saphire, comptez 100€ supplémentaires…

Où la trouver ?

Voici ma sélection des meilleures boutiques du Web où vous pourrez la trouver au meilleur prix :

Garmin Fenix 3 chez Lepape

Fenix 3 sur i-run.fr

  Fenix 3 chez Univers-Running

 

Tous les prix du web pour la Garmin Fenix 3:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs







*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

Le teaser vidéo de présentation de la Fenix 3


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La Pastourelle 2015 : l’Esprit trail

La Pastourelle – Le grand Cirque

Salers – samedi 23 mai 2015

Préambule…

Si une course en France mérite de représenter ce qui, selon moi, correspond à l'”Esprit Trail”, cela serait sans aucun doute la Pastourelle qui emporterait ce titre ! Car, non content de se dérouler dans un cadre idyllique, sur un parcours parmi les plus beaux qu’il m’ai été donné de voir, cette Pastourelle a un petit quelque chose en plus.

Ce sentiment de liberté qui est la base de l'”Esprit Trail” : liberté de courir comme bon nous semble, liberté de partir les mains dans les poches ou bien avec de quoi tenir un siège, liberté de courir avec ou sans assistance, avec pour seule limite celle que l’on se fixe dans le respect de soi-même, de la nature et des autres concurrents.

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Un règlement on ne peut plus simple, qui a fait ses preuves depuis 17 ans maintenant et qui devrait servir de modèle à tous les organisateurs qui n’ont de cesse de tuer l’Esprit trail avec des règles aussi contraignantes qu’impossible à mettre en application. Des règles dont le but est de soi-disant mettre tout le monde sur un même pied d’égalité. Mais soyons réalistes, même si je suis le premier à fustiger le choix des fédérations de séparer les “pros” du reste du peloton aux prochains Championnats du Monde, j’en reste pas moins convaincu qu’au départ d’une course il y a autant de motivations différentes que de coureurs. Je trouve absurde de vouloir imposer les mêmes contraintes aux premiers et aux derniers.

Alors oui, pour moi la liberté, c’est le libre arbitre, c’est le choix qu’à chacun de prendre ou pas une frontale, une veste, ou tout autre matériel, c’est le choix d’avoir ou pas une assistance aux ravitos.

Merci aux organisateurs de la Pastourelle de nous traiter comme des adultes responsables et non comme des gamins à qui on doit tout expliquer, tout imposer. Merci de faire en sorte que cet esprit de liberté puisse perdurer dans le temps.

Mais trêve de considérations philosophiques, passons à la course !

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Le récit de la Pastourelle 2015

C’est en plein centre du petit village médiéval de Salers que le départ de cette grande fête sera donné. Il n’est que 8 heures du matin et pourtant l’effervescence est grande et les gens nombreux venus assister au départ de la course !

Pour ma part, je ne sais pas vraiment sur quel pied danser. D’un côté j’aurais absolument besoin de faire une grosse perf pour espérer rattraper mon classement au TTN 2015, et d’un autre je suis confronté à deux réalités :

– un profil très typé montagne, qui même si je les adore, sont très loin d’être mon terrain de jeu le plus favorable

– un état physique incertain, dû aux conséquences de mes déboires sur le Trail Yonne

Mais quoi qu’il puisse arriver, au delà de mon esprit de compétition qui m’anime habituellement, c’est avant tout le plaisir d’être là, de participer à cette fête, d’avoir la chance de profiter de ce parcours magnifique qui me motive.

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Je prends un départ prudent, mais néanmoins assez rapide pour rester à portée du groupe de tête alors composé d’une quinzaine de coureurs. A la sortie du village, je suis toujours au contact, les jambes répondent bien et je me prends à rêver d’une belle performance. La route commence à s’élever doucement, mais je parviens à maintenir ma position sans trop de difficultés.

Je tiendrai ainsi pendant… environ 3 km avant que nous abordions la première grosse montée. Première côte de la course, mais également première côte de l’année !! Si d’habitude j’ai beaucoup de mal à mettre la machine en route, là il faut carrément la dépoussiérer !!

En seulement quelques centaines de mètres, tous mes espoirs d’exploit s’envolèrent… abordant la difficulté aux environ de la 20ème place… j’en ressortirai bien au delà de… la 80ème.

A ce moment, je change mon fusil d’épaule, oublions le classement, oublions la performance… et place uniquement au plaisir, à la joie de communier avec cette nature majestueuse.

Si j’ai bel et bien abandonné toute revendication au classement général, il est impossible de chasser totalement le naturel et j’en reste pas moins concentré sur mon plan de marche. Car si au classement je suis à la rue, je suis toujours dans mon rythme, voir même un peu en avance sur mes prévisions !

La pente se fait un peu moins rude et je peux reprendre une allure un peu plus normale, même si le profil reste globalement ascendant, quelques petits replats permettent de reprendre son souffle et rattraper quelques places. Cependant les chemins ne sont guère roulant, nous sommes maintenant dans les estives et il faut être vigilant car les chemins sont très cabossés, marqués par le temps et le passage des troupeaux qui laissent de nombreux trous et ornières.

Nous arrivons déjà au col de Néronne, j’y passe en un peu plus de 58’… soit environ 4’30 d’avance sur mon planning ! Finalement le niveau doit être bien plus élevé que je ne l’imaginais, car je suis à ma place… ce sont juste les autres qui sont plus forts !

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Au passage du col, premier ravitaillement éclair réalisé par Péline qui m’encourage tant qu’elle peux et je repars à l’assaut de la montagne. Encore environ 3 km de montée avant d’entamer la descente vers le petit village du Falgoux.

La descente, raide et relativement technique n’offre guère la possibilité de s’exprimer. Pourtant la bête aimerait bien pouvoir lâcher un peu les chevaux, mais est vite calmée par un petit rappel à l’ordre sans conséquence où la cheville droite ploie mais ne romps point ! La fin de la descente est plus facile et permet d’accélérer un peu, mais là encore je butte sur une pierre et ne sait pas comment je fais pour réussir à redresser la barre et éviter une chute douloureuse dans les cailloux !

Pas le temps de s’endormir que le chemin recommence déjà à monter à l’approche du ravitaillement du Falgoux ! Je me régale et profite au maximum de ce parcours et des paysages, tout en restant le plus concentré possible, je ne suis plus dans la recherche obsessionnelle de la performance. Au ravito je prends même le temps de me déchausser pour chasser un vilain petit caillou venu se réfugier au fond de ma chaussure ! Cela sera un effort inutile, puisque seulement quelques kilomètres plus loin un autre petit caillou viendra prendre la place du précédent… mais cette fois je ne m’arrêterai point !

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Passé cet interlude qui m’aura coûté une petite minute et quelques places, nous abordons maintenant la côte la plus longue et difficile du parcours : une montée de quasiment 5 km pour la bagatelle de 800m de D+ ! Il va falloir s’armer de patience, et si je me sens mieux que lors de la première ascension, je ne suis pas pour autant très efficace, même si je parviens malgré tout à grappiller quelques places au fil des kilomètres. De toute évidence j’ai beaucoup de travail à réaliser dans le secteur de la marche rapide en côte.

Je craignais beaucoup au niveau des mollets que j’avais martyrisés dans l’Yonne mais fort heureusement aucun signe de faiblesse de ce côté, ce qui me laisse la possibilité de lâcher les watts sans appréhension. Mais si les mollets sont ok, il n’en est pas de même des cuisses qui commencent à chauffer gentiment, peu habituées qu’elles sont à subir de tels outrages.

Nous atteignons maintenant les estives, qui en plus d’être complètement défoncées sont très exposées au vent. Un vent glacial qui me fais regretter d’être parti en manches courtes. Plus j’avance et plus le froid devient saisissant ! Je commence même à douter, à me demander comment je vais bien pouvoir réussir à aller au bout dans de telles conditions. Heureusement pour moi, j’avais quand même eu la bonne idée de partir avec un coupe-vent, certes léger, mais au combien salvateur en ces moments.

C’est là que la montagne nous rappelle qu’elle est la plus forte et qu’il ne faut jamais la sous-estimer ! Mal m’en a pris de croire qu’en cette fin de mois de mai il ferai beau et chaud. Ce n’est pas du tout le cas. Si je profites de quelques instants de répit lorsque nous avons la chance de nous retrouver à l’abris du vent, je crains vraiment ce qui m’attend au sommet du Puy Mary d’ici quelques kilomètres !

Je n’ai qu’un espoir, c’est que le t-shirt manches longues que j’avais négligemment oublié au fond de mon sac à dos y soit encore et que je puisse ainsi le récupérer avant la montée vers le sommet, car dans le cas contraire cela risque vraiment d’être compliqué ! Cela serait vraiment trop bête de devoir s’arrêter à cause d’une telle négligence !

Nous évoluons maintenant sur les crêtes, dans les estives mais je ne peux guère profiter du panorama, pourtant majestueux qui s’offre à moi. En effet, il n’y a pas vraiment de chemin et nous évoluons à flan de montagne dans un terrain très piègeux où les nombreux trous imposent une vigilance extrême faute de quoi je pourrais rapidement y laisser une cheville. Difficile d’aller très vite dans ces conditions, malgré tout, hormis le froid qui me rappelle à l’ordre de temps en temps, je me sens plutôt bien, tous les cadrans sont au vert et je suis largement dans le rythme prévu.

J’arrive enfin au 30ème km et quel soulagement lorsque j’aperçois Péline qui tient dans ses mains mon fameux t-shirt à manches longues dont je rêvais tant depuis près d’une heure maintenant !! Je m’arrêtes quelques instants pour enfiler ce t-shirt salvateur par dessus sac et coupe-vent ! Tout de suite je me sens beaucoup mieux et pourrais aborder la suite plus sereinement.

pastourelle-02

Une petite descente pour contourner le Puy Mary puis c’est reparti pour une longue ascension. La première partie est plutôt roulante et je peux même de temps à autre trottiner un peu ! La partie finale est quant à elle beaucoup plus sèche et balayée par ce vent glacial. Heureusement que j’ai eu la chance de pouvoir me couvrir, car sinon je ne sais pas ce qu’il serait advenu de moi.

Plus l’on se rapproche du sommet et plus cela devient raide ! Il devient même nécessaire de poser les mains pour terminer les derniers mètres ! Mais voilà c’est fait ! Une fois en haut je pousse un ouf de soulagement en me disant que le plus difficile est fait ! Le vent est terrible, je suis obligé de retirer ma casquette de peur qu’elle ne s’envole.


pastourelle-08pastourelle-03

La descente du Puy Mary se fait sur une sorte d’escalier entièrement bétonné, plutôt désagréable car les marches sont hautes et les cuisses commencent à sérieusement souffrir. J’y vais prudemment, au risque de perdre un peu de temps, mais je n’ai pas le choix. Péline m’attend au bas de cet escalier pour ce qui, je ne le sais pas encore, sera mon ultime ravitaillement.

Il s’en suit une descente assez douce sur les bords de la départementale, 2km environ de répit, histoire de progressivement reprendre mon rythme… et rattraper encore un ou deux concurrents au passage. Brève pause avant de repartir à l’assaut d’une nouvelle montée. Si sur le papier le plus difficile semble être derrière, la réalité est toute autre ! Les cuisses déjà bien éprouvées donnent quelques signes de faiblesse rendant l’ascension difficile !

Et ne parlons pas de la relance une fois arrivé en haut, qui se fait elle aussi bien délicate, d’autant que les chemins ne sont guère propices aux accélérations, toujours criblés de trous avec lesquels il faut jongler en permanence. Les chevilles aussi commencent à ne plus réagir correctement et je dois être encore plus vigilant. Il me faut prendre mon mal en patience, je sais qu’il ne reste plus que 2 grosses montées avant d’aborder la redescente vers Salers.

Mais qu’elles vont être longues ! D’autant plus que nous nous retrouvons maintenant nez à nez avec les randonneurs, partis dans le sens inverse, et qui le plus souvent prennent la meilleure, voire seule, trace disponible, nous obligeons encore plus à passer dans les ‘trous à vaches’ ! Je ne suis plus du tout dans mon tempo et perds de grosses minutes dans les côtes, et ne regagne rien dans les descentes ! La troisième féminine, que j’avais dépassé juste avant l’ascension du Puy Mary, est revenue sur moi et nous faisons plus ou moins route ensemble : elle devant dans les côtes et moi qui la rattrape dans les descentes…

Je n’ai qu’une hâte : arriver en haut du Puy Violent qui marquera le début de la descente. Mais là encore la montée se fait rude dans sa partie finale, m’obligeant par endroit à mettre les deux mains, pour me hisser, presque à quatre pattes, de roche en roche. Au sommet je suis une nouvelle fois rejoins par la damoiselle. La descente du Puy Violent est très raide et je dois laisser filer la damoiselle. J’ai presque autant de mal à redescendre qu’à monter et je progresse au ralenti. Cuisses et chevilles ont été menés à rude épreuve et je dois les ménager.

pastourelle-06

Heureusement pour moi, la partie raide ne dure que quelques centaines de mètres, et rapidement le chemin deviens plus large et praticable, malgré la présence de nombreux cailloux qui m’obligent encore à la plus grande vigilance. Petit à petit je retrouve mon rythme.

Nous atteignons le parking du Puy Violent, où se tient le prochain ravito. Je n’y retrouve pas Péline, elle n’a pu se rendre sur les lieux car certaines routes ont été coupées pour le passage des courses VTT. J’hésite quelques instants à m’arrêter pour remplir mes bidons. Un rapide état des lieux : il me reste encore quelques réserves, peut-être 25-30 cl, et de plus je sais qu’il y a un dernier point de ravito à Saint-Paul, en bas de la descente…. je prend donc la décision de poursuivre, sans marquer de pause.

L’occasion de repasser 3 concurrents, dont la féminine ! La descente est maintenant beaucoup plus facile et roulante, tout d’abord sur environ 2 km de route avant de couper à travers champs. L’occasion de dire bonjour à un troupeau de vaches Salers, qui heureusement pour moi ne se trouvaient pas au milieu de mon chemin.

Malgré mes cuisses qui me font bien souffrir je suis maintenant sur un rythme proche des 14 km/h, au fur et à mesure de la descente je rattrape encore quelques concurrents. Nous sommes maintenant sur une piste forestière très large, mais un brin caillouteuse qui ne manque pas de solliciter les chevilles… mais qui me permet néanmoins de maintenir ce rythme.

Cette longue descente s’étend au total sur près de 9 km et au rythme où je vais, j’ai tôt fait de rattraper le retard que j’avais pris sur mon plan de marche et même de prendre un peu d’avance. Néanmoins, tout n’est pas terminé car il reste encore une dernière difficulté et de taille !

Saint-Paul de Salers, dernier point ravitaillement et plus que 2 km à parcourir, mais quels kilomètres !! J’ai quasiment épuisé mes réserves d’eau, mais je décide néanmoins de prendre le risque de continuer sans m’arrêter, après tout l’arrivée est toute proche !

Au loin j’aperçois la seconde féminine… une ‘vieille’ connaissance puisqu’il s’agit de la demoiselle avec qui j’ai bataillé pendant plusieurs heures lors des derniers championnats de France. Elle est accompagnée par un petit groupe de 6-7 coureurs, je me dis alors que je pourrais peut-être les rejoindre.

Au détour d’un champs, je passe du mauvais côté de la clôture, ce qui m’oblige à l’enjamber… et au passage à me prendre une bonne petit châtaigne qui me secoue toute la jambe… ça réveille, mais à ce stade de la course, je m’en serai bien passé !

Nous abordons alors la terrible montée finale : près de 200m de D+ en un peu moins d’1,5 km… Comme les autres, je suis cuit ! Mais je ne renonce pas, je monte le plus vite que je le peux, je rattrape d’abord deux coureurs, puis quelques centaines de mètres plus loin, alors que nous évoluons sous les remparts de la ville, j’en rattrape deux autres.

Me voilà aux portes du village, il doit rester environ 300m à parcourir, quand j’aperçois derrière moi un coureur qui reviens fort. Me voilà contraint d’accélérer, de puiser dans mes dernières réserves pour éviter l’affront de me faire déposer sur la ligne. Je relance une première fois, prends quelques mètres d’avance, mais mon adversaire ne renonce pas ! dernier virage, une centaine de mètres encore, et obligé d’en remettre une couche ! Cette fois sera la bonne, au prix d’un énorme effort je me débarrasse définitivement de mon poursuivant !

pastourelle-07

Je franchis la ligne d’arrivée et savoure cet instant spécial, peut m’importe mon classement, je suis heureux d’être venu à bout de cette magnifique épreuve. Et même si j’ai bataillé pour conserver ma position, le plus important pour moi est le plaisir que j’ai pris à faire cette course, je suis presque triste que cela soit, déjà, terminé !

Probablement l’un des plus beaux parcours que j’ai eu la chance de faire, une organisation irréprochable et un plaisir énorme ! Pour l’anecdote je termine à une lointaine 54ème place en 6h04’21”. Mais quelle course !! Pour une fois le plaisir est plus important que le résultat ! Je suis en dehors des clous, définitivement plombé au classement du TTN… mais qu’est ce que je m’en fous !! Il ne me tarde que d’une chose : revenir l’an prochain pour participer à la prochaine édition !


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CHALLENGE NUTRISENS SPORT : Un défi complètement fou !

Vous avez toujours rêvé de participer à la Diagonale des Fous ?

Ne rêver plus !

 

challenge-nutrisensCette année, Nutrisens Sport (anciennement GO2 Sport Nutrition), spécialiste de la nutrition sportive, lance un incroyable challenge : celui d’envoyer un homme et une femme participer à la Diagonale des Fous 2016 !

Dingue, n’est-ce pas ? Mais attendez, ce n’est pas tout !

Les deux participants seront conseillés et préparés par François D’haene (leur parrain), d’un coach sportif, d’un préparateur diététique et de Nutrisens Sport, bien sûr !

Rappelons quand même que François D’haene est le vainqueur de l’Ultra Trail du Mont-Blanc 2012, du Grand Raid de la Réunion 2013, et de la première édition de l’Ultra Trail World Tour 2014.

En tant que parrain de l’événement, il interviendra lors de la sélection des candidats, les préparera et leur donnera de nombreux conseils.

Pendant plus d’un an, les deux personnes sélectionnées auront droit :

  • aux conseils et échanges avec François D’haene,
  • à des programmes diététiques adaptés,
  • à des programmes d’entrainement personnalisés avec le coach sportif Christophe Petagna,
  • à des dossards pour des courses, afin de s’entrainer en attendant la Diagonale des Fous,
  • à des produits de nutrition sportive,
  • au billet d’avion aller-retour ainsi qu’à l’hébergement sur l’ile de la Réunion,
  • et à leurs dossards pour la Diagonale des Fous !

nutrisensPour tenter votre chance, il suffit simplement de vous inscrire ici.

Petit conseil : montrer votre motivation ! Celle-ci compte plus que votre niveau sportif pour être sélectionné(e).

Cependant ne tardez pas, car les inscriptions s’arrêtent le 31 Mai 2015 !

 Vous trouverez plus d’information sur le site Nutrisens Sport et sur le communiqué de presse.

 

 

 

nutrisens-sport


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Simulateur Maxi-Race 2015 – championnats du Monde

Votre roadbook pour la Maxi-Race 2015

Annecy – samedi 30 mai – 5h00

Pour cette édition 2015, vous aurez la chance et le privilège d’évoluer sur le circuit des Championnats du Monde (qui partiront 1h30 plus tôt que la course ‘grand public’). Vous aurez ainsi la possibilité de vous confronter (à distance) avec l’élite mondiale de notre discipline !

La Maxi-Race 2015 vous propose une nouvelle fois un magnifique tour du lac d’Annecy en passant par les plus beaux sommets de la région. Avec ses quelques 5300m de D+, le circuit est particulièrement exigeant et il vous faudra, dès le départ adapter votre rythme à votre condition physique pour ne pas risquer d’exploser en vol.

Dans tous les cas, vous profiterez de magnifiques points de vue sur l’un des plus beaux lacs de France, alors profitez-en bien !

La Maxi-Race 2015 – Championnats du Monde de Trail :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure d’arrivée à Annecy !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour la Maxi-Race 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Trail Yonne 2015 – Chevauchée solitaire…

The Trail Yonne 2015 – 63 km

samedi 02 mai – Sens – 15h

Pour cette troisième édition du Trail Yonne, et pour ma seconde participation après mon échec sur le 110k l’an dernier j’ai longuement hésité quant au titre à donner à mon compte rendu, tant je ne manquait pas d’inspiration.

Ainsi cet article aurait pu tout aussi se nommer : “Voyage au boue de la douleur”, “Jusqu’au boue de la tempête”, “Mission accomplie de bout en boue”,… et j’en passe et des meilleurs. Si j’ai retenu le premier, c’est principalement parce qu’ à compter du 20ème km et ce jusqu’à l’arrivée, je n’ai quasiment croisé aucun coureur (hormis à Villeneuve et en fin de parcours quelques retardataires du 35km).

Ce n’est pas faute de niveau, le premier était sur une autre planète, et nous étions 3 très loin derrière, à nous battre à distance pour nous disputer les 2 marches restantes sur le podium, mais plutôt faute de densité, le 5ème est relégué à plus de 3/4 d’heure !

J’ai pu ainsi me retrouver seul face à moi-même pendant de longues heures, seul face à mes doutes, face à ma détermination, et surtout face à mes douleurs. Un long voyage introspectif à la rencontre de soi, avec des moments (rares) d’euphorie et d’autres plus difficiles où tu te demandes ce que tu fous là !

Les raisons de ma venue sur le Trail Yonne -63km

L’année dernière, ma tentative avortée sur le 110km ne m’avait pas véritablement laissé d’amertume puisque cet échec avait été très riche d’enseignements et m’avait permis de rebondir sur la suite de ma saison.

Cependant, je ne souhaitais pas renouveler, pour le moment cette expérience, préférant rester sur mon format de course de prédilection, et ne voulant pas trop puiser dans mes réserves au vu de la suite de mon programme, plus que chargé.

Si ce Trail Yonne n’était pas en soi un réel objectif, mais plus une répétition générale en vue du Raid du Morbihan fin juin, il n’en restait pas moins que je m’étais donné pour but de monter sur le podium. En effet, il me semblait bien plus accessible ici que sur les courses auxquelles je participe habituellement, d’un niveau et d’une densité nettement plus relevés !

Je voyais donc la une bonne opportunité de jouer aux avants postes, sans pour autant me mettre la misère…. enfin sur ce dernier point, je ne suis pas certain d’avoir rempli ma mission !

trail-yonne-06

Récit de ma course :

Si le temps était très instable et menaçant, à quelques minutes du départ, il ne pleuvait pas encore. Il aura fallut que le speaker nous fasse un long discours pour que nous partions avec quelques minutes de retard, et l’arrivée de la pluie, qui dès lors ne nous quittera plus jusqu’à l’arrivée.

Certains profitèrent de ce long discours pour enfiler leur coupe-vent, mais bien que la température s’était un peu rafraîchie, je préférai rester en t-shirt pour ne pas surchauffer. En me disant aussi qu’il ne pleuvrait peut-être pas tout le temps !

A 15h06, c’est parti pour l’aventure, si dans les premiers mètres je me laisse déborder par de nombreux coureurs, dès la sortie du stade je reprends les choses en main pour remonter aux avants-postes et me positionner en seconde position du peloton. Cela ne veux pas dire grand choses car nous ne sommes pas tous dans la même course : certains sont partis pour 63km, d’autres pour 85 en solo ou en relais, et les plus courageux pour 110 !

Je ne m’aventure pas à remonter sur le premier et reste à distance raisonnable, enfin façon de parler, car je boucle ce 1er kilo en 3’49” !! C’est bien trop rapide et la grosse côte qui suit me remettra rapidement sur les bons rails !

C’est là qu’inévitablement j’allais me faire rattraper par quelques coureurs, cependant je ne m’attendais pas à me faire déposer par les premiers du 110 et du 85 !! Christophe, David et Guillaume naviguent sur une autre planète !! Ils sont incroyables et je ne peux même pas essayer de les suivre, alors que je n’ai que 65 bornes à faire !

A la fin de cette première côte ce sont trois autres coureurs qui me reprennent et me voilà alors 7ème du peloton, mais à quelle place de ma course, je l’ignore ? En réalité après la course je déduirais qu’à ce moment là j’étais probablement en tête !

Mais après ce début sur les chapeaux de roues, la voix de la sagesse l’emporte et je me concentre à me caler sur mon rythme, oubliant ainsi les fuyards et me concentrant uniquement sur mes sensations. Un peu plus loin, à la faveur de la seconde côte je me fais rattraper par deux autres coureurs, dont le futur vainqueur. Me voilà 9ème du peloton et je ne sais toujours pas où j’en suis de ma course !

Sur les km suivants, je suis parfaitement en phase avec mon plan de course et si je n’ai plus les premiers en visu, je suis à la lutte avec un coureur, probablement du 110, qui me remonte à chaque côte et que je distance à chaque descente (tout cela ressemble à du déjà vu !). Il me faudra une bonne dizaine de km pour le distancer définitivement, mais un autre, probablement sur le 63 pointe son nez dans mes rétroviseurs !

A la faveur d’une longue descente, je le distancerai et ne le reverrai plus.

Malgré des conditions climatiques de plus en plus difficiles, la pluie se faisant de plus en plus intense, cette première partie de parcours reste très roulante, avec certes un peu de boue, mais sans aucune difficulté. Néanmoins, les premières douleurs commencent à apparaître, et les longues portions de bitumes ne font rien pour arranger l’affaire, bien au contraire ! Au fil des km mes mollets se durcissent de plus en plus, j’ai beau me dire que les changements de rythme entre montées, plats et descentes, devraient m’aider à faire passer la douleur, il n’en est rien !

Plus les km défilent et plus mes mollets se font sentir, j’essaie bien de les étirer au maximum dans les côtes, de relâcher ma foulée sur le plat, d’amortir au mieux les descentes… c’est peine perdue ! Hormis ce ‘petit’ soucis, je suis très bien, les cuisses sont légères, le souffle parfait, bref je suis en pleine forme, juste un peu freiné par une mécanique récalcitrante !

Aux alentours du 26ème km je passe par le second ravitaillement, situé à Chaumot. Péline qui m’accompagne, assure les ravitos et me supporte, dans tous les sens du terme, sur cette course m’apprend que j’ai 5 bonnes minutes de retard sur les 3 extra-terrestres du 110 et 85 ! mais j’apprends surtout que je suis 3ème du 63 ! J’ai peine à y croire car il y avait vraiment pas mal de monde devant moi, mais à croire qu’hormis ceux cités précédemment, tous les autres étaient sur le relais !

Cette info me remonte le moral, mais mes mollets restent de marbre ! Il ne faut cependant pas faiblir et rester dans le rythme, je suis d’ailleurs toujours ok par rapport à mon roadbook !

A la sortie de ce ravito, nous bifurquons vers la gauche et abandonnons définitivement les concurrents des autres épreuves pour un petit parcours de liaison de quelques km, un peu plus sauvages avec quelques singles et des passages que la boue a rendu bien glissants et de fait beaucoup plus intéressants que par temps sec.

Moi qui avait gardé de cette course une idée de parcours beaucoup trop roulant, voir limite ennuyeux, me voilà ravi, certes les conditions météo y sont pour beaucoup, mais malgré tout la suite du programme sera beaucoup plus agréable que la première, avec des chemins plus intéressants et nécessitant parfois une certaine habileté pour ne pas glisser !

Mais revenons à nos moutons, et très rapidement me voilà sur les hauteurs de Villeneuve-sur-Yonne puis dans ses faubourgs. La vigilance s’impose car le fléchage dans les rues de Villeneuve est plus que léger et peu de bénévoles se trouvent sur le parcours pour nous guider.

trail-yonne-2015

En effet, au passage sur le pont de l’Yonne, nous courrons sur le côté gauche du pont, une flèche indique d’ailleurs qu’il faut poursuivre tout droit (ce que j’ai fait) mais en réalité, il fallait tourner tout de suite à droite après le pont. Le fléchage était bien présent… mais sur la droite de la chaussée, impossible donc à voir pour nous qui arrivions de la gauche ! Et bien sûr personne pour nous indiquer la bonne direction ! Cette petite bévue me fera aller tout droit et visiter l’église, fort jolie d’ailleurs… mais me coûtera quasiment 1’30” !!

Malgré mes déboires je parviens à rejoindre le stade où m’attends Péline, qui me confirme ma troisième position. J’y croise également l’ami Karim Mosta, venu en voisin faire un coucou aux coureurs. Je ne m’attarde guère au ravitaillement et repars tranquillement. A la sortie du stade je croise le 4ème, j’évalue l’écart à 3, 4 minutes tout au plus. Il ne va pas falloir que je flanche d’autant qu’il a l’air en pleine forme ! J’essaie de donner le changer pour ne pas montrer mes faiblesses et ne pas lui donner trop d’espoirs. Mais je sais que je vais devoir batailler si je veux conserver ma place sur le podium !

Je n’ai donc pas le choix, je dois passer outre la douleur qui, au fil des kilomètres, devient de plus en plus insoutenable. Chaque pas est une torture, je sens les vibrations des chocs avec le sol se propager le long de mes mollets. J’ai l’impression de prendre un coup de marteau dessus à chaque pas ! Si je n’étais pas en train de jouer une place sur le podium, il est fort probable que j’aurai baissé les bras, ralenti, voir même stoppé ma course. Mais pas question de repartir d’ici avec un nouvel échec comme celui de l’an dernier ! Je vais me battre jusqu’au bout, du moins jusqu’à ce que je me fasse rattraper et dévorer par le prédateur qui est lancé à mes trousses !

Sur cette portion de retour vers Sens, les paysages et chemins sont nettement plus agréables que sur la première partie, mais également beaucoup plus boueux ! Cela dit, vu mon état, la boue amortit quelque peu les chocs et s’avère finalement un atout pour moi !

Malgré tout, les kilomètres défilent bien et si je commence à accuser le coup dans les montées, mon rythme global, bien que plus lent que prévu, reste raisonnable. Toutefois je m’attends à tout moment à me faire engloutir par mon poursuivant. Péline m’annonce que le second possède un bon quart d’heure d’avance sur moi, mais à ce moment là, je ne m’en soucie guère. Je suis entièrement focalisé sur ce qui se passe à l’arrière !

Me voilà à Marsangy, avant dernier ravitaillement. Je n’y reste que quelques instants, marche quelques mètres et repart en trottinant. Quelques minutes plus tard, Péline m’informe que je possède environ 7′ d’avance sur mon prédateur. Malgré ma baisse de régime, je suis parvenu à accroître mon avance depuis Villeneuve !

J’en profites alors pour récupérer un peu dans la longue côte qui suit. Je veille cependant à ne pas m’endormir, car même si cette avance devrait suffire, je ne suis pas à l’abris d’un coup de mou, d’autant que mes mollets se font de plus durs. Malgré la douleur je me force à relancer dans les descentes pour tenter de préserver mon avance. La boue est de plus en plus présente et la pluie qui ne cesse rend le terrain très délicat.

Parti avec des chaussures légères, mais peu crantées, je suis un peu en délicatesse avec le terrain. A plusieurs reprise je fais quelques écarts, frôle la chute, mais parviens à chaque fois à rétablir l’équilibre, au prix d’efforts considérables qui viennent encore un peu plus massacrer mes mollets.

De temps à autres, nous commençons à rattraper des concurrents du 35km, je me sens ainsi un peu moins seul, même si bien sûr nous n’évoluons pas sur la même course ! Petit à petit je me rapproche doucement de la fin, une grande descente sur du bitume qui me fait souffrir le martyr et me voilà déjà à Gron pour l’ultime ravitaillement. Je suis revenu à moins de 5 minutes du second, mais je nai pas les ressources nécessaires pour aller le chercher, je me contenterai de me battre pour défendre la 3ème marche du podium !

Je marche quelques mètres, prend un dernier bidon pour la route et repars, doucement en trottinant légèrement pour aborder l’une des dernières grosses montées du parcours. Mon répit sera de courte durée car Péline m’informe que mon chasseur n’est plus qu’à 4 petites minutes derrière moi et qu’il ne s’est même pas arrêté au ravito.

Il va falloir serrer les dents, l’écart peux sembler suffisant mais il me reste encore une très grosse côte à négocier, la plus difficile du parcours et qui pourrait bien me coûter très cher ! Je n’ai donc plus le choix, il faut envoyer un maximum dans la prochaine descente, au risque de se cramer pour aborder cette dernière difficulté avec suffisamment d’avance pour ne pas se faire croquer. Car s’il me rejoint dans la côte, je ne donne pas cher de mes chances de résister dans les 2 derniers km !

Mais, arrivé au pied de cette ultime côte, l’accès est barricadé et une flèche nous indique une autre direction à suivre. Il n’y a personne sur place, j’ai quelques doutes, quelques hésitations, le parcours aurait semble-t-il été modifié, mais personne ne nous en a informé ? Un peu inquiet je décide néanmoins de suivre ces indications et m’engage le long d’une route interminable qui longe la voie ferrée.

Il n’y a pratiquement aucun balisage le long de cette route, le doute subsiste, mais je me dis que de toutes façons en suivant ce chemin nous sommes obligés de revenir vers Sens et rejoindre le parcours initial. Passé ce moment d’hésitations je m’emploie à aller le plus vite possible, dans cette longue, très longue ligne droite mon adversaire m’aura inévitablement en point de mire.

il ne faut pas craquer, ne pas lui donner le moindre espoir et en même temps il me faut être très vigilant pour trouver le bon chemin, il n’y a toujours personne pour nous indiquer la bonne route et le balisage est plus que léger. Je suis maintenant dans les faubourgs de Sens, je ne sais pas exactement combien il me reste à faire, mais à priori moins de 2 km.

Ces deux derniers km me paraîtront bien long d’autant que je ne suis pas du tout à l’abris d’une erreur. Régulièrement je jette un petit regard vers l’arrière pour voir si mon adversaire n’est pas en vue. Il n’est pas là, je continue, j’aperçois enfin une voiture de l’organisation, l’arrivée ne doit plus être bien loin, je fini par reconnaître la route qui mène au stade. Il ne me reste plus que 500m à parcourir.

C’est à ce moment là que mon fils m’appelle pour prendre de mes nouvelles, nous finirons ces derniers mètres ensemble, enfin presque. Le stade est là, un dernier regard vers l’arrière et je peux enfin relâcher la pression et savourer les derniers mètres qui me séparent de l’arrivée. Je prendrai même le temps de prendre la pose pour la photo !

trail-yonne

Voilà c’est fini !! je suis 3ème en 5h55’32″… très loin derrière le vainqueur, à 6′ du second et surtout 3’30” devant le 4ème !

Je suis heureux d’avoir pu résister jusqu’au bout, de ne pas avoir craqué malgré la douleur très présente, content également de mettre fin à ce calvaire ! Mais je l’ignore encore, le plus difficile est à venir !

En  effet, à peine la ligne d’arrivée franchie que mes contractures deviennent insoutenables, je ne peux quasiment plus marcher !! J’aurais besoin de l’aide de mes compagnons pour monter sur le podium !!

L’effort aura été à la hauteur du résultat, il me faudra près de 3 jours avant de pouvoir marcher plus ou moins normalement et plus d’une semaine avant de pouvoir envisager un petit footing de décrassage ! Je n’avais pas prévu de me retrouver dans un tel état, mais le jeu en valait la chandelle puisque je m’offre le second podium de l’année et qui plus est au scratch (au final 2nd vétéran)

Je remercie tous ceux qui m’ont encouragé le long du parcours et plus particulièrement Péline qui a été parfaite dans le rôle d’assistante et à qui je dois en partie mon résultat de ce jour !

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Simulateur calcul Pastourelle 2015

Votre roadbook pour la Pastourelle – 53k

La course du ‘grand Cirque’ – samedi 23 mai 2015, 8h

Pour la première fois cette année, la Pastourelle, dans sa version ‘longue’ fait partie du circuit national TTN ! Une juste récompense pour cette course qui n’en est plus à ses débuts puisque nous en fêterons la 17ème édition.

C’est une course qui me tient particulièrement à coeur puisque j’y étais venu il y a de cela une quinzaine d’années, mais à l’époque je me contentais de faire le parcours en mode ‘randonnée’ !

Venez découvrir le Cantal et la région de Salers autour d’un parcours fantastique qui vous emmènera vers les plus beaux sommets du Cantal avec notamment la terrible ascension du Puy Mary et le passage par d’autres monts tout aussi impressionnants.

Ne vous y trompez donc pas, nous sommes face à un parcours exigeant qui n’a rien à envier aux courses alpines, alors prenez garde à ne pas laisser toutes vos forces dans une première partie très montante et qui vous fera chauffer les cuissots !

Avec une montée à plus de 1700m d’altitude vous aurez à en découdre sur pratiquement 53km et 2300m de D+

La Pastourelle 2015 – Le grand cirque :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure d’arrivée sur la place du village à Salers !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour la Pastourelle 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Mon calendrier Trail Running 2015

La saison 2014 fût on ne peu plus riche en émotions et en événements. Avec des hauts et des bas, mais surtout de grandes satisfactions et de belles performances sur les courses qui me tenaient le plus à coeur.

Après une telle année, difficile de se projeter sur la nouvelle saison à venir, d’autant que mon début d’année fut perturbé par quelques obligations qui notamment ne m’ont pas permis de m’aligner sur le Gruissan Phoebus Trail, qui pourtant aurait dû faire parti de ma programmation.

Incertitudes confirmées par la suite par une performance mitigée à l’écotrail de Paris, ainsi que sur un point d’interrogation quant à ma participation à la Pastourelle.

Aujourd’hui ces interrogations sont levées et je m’alignerai bien au départ de la Pastourelle le 23 mai prochain, ce qui me laisse encore une petite chance de jouer une place honorable sur le TTN 2015. Ce qui me permet ainsi d’y voir plus clair quant à mes objectifs pour cette saison 2015 qui est déjà bien entamée.

Pour le moment, je préfère me concentrer sur le format de course qui me convient le mieux, à savoir des distances entre 60 et 90 km, donc pas de tentatives prévues au delà des 100 bornes cette année !

Mes principaux objectifs pour la saison 2015seront :

  • Le Trail Tour National long
  • Le raid du Morbihan
  • Le championnat de France de Trail long

Le TTN 2015 Long :

Même si cette édition s’annonce des plus compliquées pour moi avec à mon actif à ce jour deux places de 53ème à la Saintélyon en décembre et à l’écotrail de Paris au mois de mars, il me reste deux opportunités d’engranger des points avant les championnats de France, avec un éventuel joker sur le Belfort trail au mois d’Octobre :

Avec une campagne 2013 ponctuée d’une 25ème place au scratch et d’une 9ème place vétéran, c’est avec l’ambition de faire encore mieux cette année que j’aborderai le Trail Tour National 2014. Même s’il me sera difficile de faire mieux, j’espère pouvoir entrer dans les 20 premiers du scratch et gagner une ou deux places au classement vétérans.

Pour parvenir à mes fins, je participerai aux Championnats de France ainsi qu’aux épreuves suivantes :

 La Pastourelle – 53 km / 2000 D+, le 23 mai 2015. Course que je connais depuis des années pour y avoir participé en randonnée il y a de cela une quinzaine d’année dans une région que j’affectionne beaucoup, j’aurais grand plaisir à y courir, même si le profil risque d’être un peu trop montagneux pour moi, j’irai avant tout pour le plaisir !

Trail de la côte d’Opale -62 km, le 13 septembre. Une course que j’affectionne tout particulièrement et à laquelle je participerai pour la 4ème fois, l’objectif sera de faire un bon résultat aux alentours du top 15 pour marquer un maximum de points, même s’il ne faudra pas trop entamer les réserves à seulement 2 semaines des championnats de France !

Belfort Trail – 55 km / 3000 D+, le 18 octobre. Clairement le profil de ce Belfort trail n’est pas en ma faveur, surtout en prenant en compte l’enchaînement du TCO et des France ! Je ne m’y inscrirai qu’en cas de nécessité si cela peut malgré tout me permettre de marquer des points intéressants en vue du classement final du TTN 

Le Raid du Morbihan

6ème l’an dernier, malgré un petit détour de 2 km qui me coûte 2 places à l’arrivée, le Raid du Morbihan sera une nouvelle fois le rendez-vous majeur de ma saison avec l’ambition d’accrocher le podium !

L’essentiel de ma préparation sera axée en vue de cet objectif.

Les Championnats de France de Trail

Trail du Sancy Mont Dore – 27 septembre 60km / 3000 D+. Changement de décors pour ce championnat de France qui aura lieu au Mont Dore dans un décors magnifique. Si la technicité ne devrait pas être un gros problème dans le massif central, en revanche nous sommes une fois de plus abonné au quota de 3000D+ / 60 km ce qui, je me répète encore, favorise ostensiblement les montagnards au détriment des coureurs de plaine !

J’irai donc principalement pour le plaisir et pour essayer d’accrocher une bonne place, même si je ne me fais pas trop d’illusions sur ce point !

Mes objectifs secondaires

Le Trail Yonne – Sens 63km / 1300 D+ le 2 mai 2015. Cette année point de tentative sur le 110 bornes mais plutôt une participation au 63km qui me servira essentiellement de sortie longue en préparation des échéances suivantes. En effet, seulement 3 semaines après le marathon de Paris et 3 semaines avant la Pastourelle, il n’aurait pas été très raisonnable de m’aligner sur une distance plus importante.

Le Trail de Val-Cenis – 48km / 2600D+, le 02 août. Une course sympathique à laquelle j’ai participé l’année dernière et qui me servira de préparation pour affronter les dénivelés des championnats de France.

La fin de saison ?

S’il est probable que je m’aligne une nouvelle fois sur la Saintélyon début décembre, rien n’est encore définitif et je me laisse la liberté de la remplacer par une ou plusieurs autres courses en fonction de l’état de forme, de mes résultats et de mes envies. Il est possible également que je me lance dans un nouveau défi, à voir…


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Test ceinture Flipbelt

Test de la ceinture running Flipbelt

Toujours à la recherche de solutions pour courir léger tout en emportant avec moi le minimum de choses indispensables, même pour un simple footing, j’ai naturellement été interpellé par ces ceintures Flipbelt qui semblaient répondre à mes attentes.

Cependant, j’ai longuement hésité avant de me lancer car j’avais quelques doutes sur le volume utile de ces ceintures. En effet, si elle pouvait aisément contenir clés, téléphones et autres gels, pouvait-elle contenir une petite bouteille d’eau de 33cl… élément qui m’est indispensable, y compris sur un simple footing ?

J’ai eu la réponse à ma question en me rendant au Salon du Running juste avant le marathon de Paris. Et, même si le vendeur m’a clairement expliqué que ce n’était pas conçu pour, j’ai pu constater qu’il était effectivement possible d’y loger ma fameuse petite bouteille d’eau ! Ne résistant pas à l’envie d’essayer, j’ai craqué et me suis offert une superbe ceinture Flipbelt orange fluo (pour essayer de coller aux couleurs de mes tenues habituelles).

flipbelt-02

Mon test de la ceinture Flipbelt :

Proposée en 5 tailles, il est assez facile de trouver celle qui vous conviendra afin d’être portée bien près du corps, sans pour autant s’y sentir à l’étroit. Une fois en place, la ceinture tient bien, douce et agréable à porter, elle se fait très vite oublier.

J’apprécie le petit crochet qui permet d’accrocher son trousseau de clés pour être certain de ne pas les perdre en route. Le trousseau, une fois logé dans la poche de la ceinture ne bouge quasiment pas, les clés sont bien calées et on a pas du tout l’impression d’avoir une cloche autour de la taille qui résonne en permanence comme cela peux être le cas lorsque l’on met ses clés dans une poche par exemple.

flipbelt-01

Côté hydratation, j’ai calé ma petite bouteille dans la ceinture et dans un premier temps je l’ai mise dans le dos. Celle-ci est bien calée et ne bouge absolument pas, je ressens tout juste sa présence qui m’appuie légèrement dans le dos. Si je parviens sans mal à la récupérer pour boire en cours de route, cela devient plus compliqué pour la remettre en place en courant. J’ai beau tâtonner je n’arrive pas à remettre la bouteille à l’arrière.

Je décide alors de changer de tactique et de la porter plutôt devant moi, et là au bout de quelques essais d’adaptation, je parviens sans aucune difficulté à la remettre en place en courant. Je dois juste faire attention à bien la positionner car sinon, elle risque de sortir de son logement. Mais là aussi, au bout de quelques essais, je trouve la bonne position et plus aucun soucis.

Une autre solution pour faciliter l’accès à la poche est de tourner la ceinture d’un quart de tour vers le haut, ce qui permet de positionner les ouvertures vers le haut, rendant ainsi l’accès plus facile.

Je peux ainsi transporter clés + téléphone + boisson en totale autonomie sur des sorties d’environ 1h. J’ai bien eu l’idée de rajouter une seconde bouteille, mais là ça commence à faire beaucoup, déjà que ce n’était pas prévu pour une !!

Dans un prochain test, je l’associerai à une gourde Simple Hydratation qui de part son ergonomie astucieuse peux facilement venir s’accrocher à la ceinture, la transformant ainsi en porte-bidon… à suivre

Mes conclusions sur la ceinture FlipBelt

Légère, pratique, discrète (enfin du moins au ressenti) elle s’avère être un compagnon idéal pour de petites sorties running permettant d’emmener tout le nécessaire pour sa séance. Mes seuls petits regrets, ou points d’amélioration :

  • Plutôt que d’avoir une seule grande poche avec plein d’ouvertures, j’aurai apprécié qu’elles soient compartimentées avec 2 poches séparées, ce qui aurait permis de séparer les choses avec par exemple d’un côté clés et téléphone et de l’autre ma fameuse petite bouteille.
  • J’aurai aussi aimé avoir une poche zippée pour plus de sûreté, notamment pour le rangement du téléphone

remarque : il est possible de porter la ceinture à l’envers pour éviter ainsi tout risque de perdre quoi que ce soit en route, mais dans ce cas, l’accès aux poches en course est un peu plus délicat, mais une fois le coup de main pris cela n’est plus vraiment un problème !

Mais ce ne sont que de petits détails et j’ai déjà adopté cette ceinture pour mes entraînements !

Où la trouver :

Vous pouvez vous la procurer directement sur le site de l’importateur français : www.flipbelt.fr

Où bien chez les revendeurs de matériel de running : Univers Running


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Marathon de Paris : Contrat rempli…

Marathon de Paris 2015

le 12 avril 2015, Champs Elysées, 8h45

Je ne reviendrais pas sur les péripéties de ma préparation hivernale car quoi que nous fassions, qui peut prétendre être satisfait de sa prépa le jour J et se dire qu’il est au top du top ? Une chose est certaine, et nous sommes tous logés à la même enseigne, lorsque nous sommes sur la ligne de départ, il faut tout oublier et se dire que l’on doit faire de notre mieux avec ce que l’on a !

Néanmoins il faut bien se fixer un objectif, un plan de course, une allure à tenir pour éviter de se cramer tout de suite, sans pour autant s’endormir en chemin. Ce choix, qui conditionne tout le reste, n’est jamais simple à faire. Si au vu de mon potentiel, la barre des 2h55 semblait être facilement à ma portée, je ne me risquais toutefois pas à viser plus haut, même si au fond de moi j’avais le sentiment de pouvoir faire encore mieux.

Mais, après avoir mis une bonne semaine à digérer, difficilement, l’écotrail de Paris, je me trouvais durant la dernière semaine avant le marathon dans une forme jamais atteinte précédemment, enchaînant les sorties à près de 15 km/h comme de simples footing, battant tous les records de mes parcours d’entrainement habituels sans même forcer !

J’aurais pu alors m’enflammer et rêver d’une performance exceptionnelle, mais cela aurait été une plongée dans l’inconnu avec le risque majeur de se planter en beauté. C’est pourquoi j’ai préféré, sagement pour une fois, partir sur une base de 2h55. J’aurais ensuite tout le temps de voir dans la seconde partie de la course s’il est possible d’accélérer et pourquoi pas d’envisager un negative split (exercice que je ne suis parvenu à réaliser que 2 fois en 16 marathons !)

UTA-salon-running

Le récit de mon marathon de Paris 2015 :

Avec un nombre de participants de plus en plus important (où vont-il s’arrêter ?) la première chose à faire est d’arriver de bonne heure sur les lieux de la bataille ! C’est donc un réveil très matinal, à 5h30 qui m’attendais ce dimanche matin !

Le temps de prendre mon petit déjeuner, de me préparer, de vérifier que le sac est OK et me voilà parti en voiture, direction Paris. Juste à ma sortie du périph à porte Maillot, une magnifique place me tend les bras.. de bonne augure pour la suite ! Pas besoin de chercher, de stresser ou de tourner en rond !

Le temps de mettre mes chaussures et me voilà dans le métro direction Place Charles-de-Gaulle. J’ai encore une bonne heure devant moi, mais pas trop de temps pour traîner, l’avenue Foch se remplie petit à petit d’un grand nombre de coureurs. Je me pose dans un petit coin pour finir de m’habiller et de me préparer (oui je le sais, je suis pire qu’une fille et il me faut toujours beaucoup de temps pour me préparer !). Je prends le temps de regarder les autres coureurs autour de moi, stressés, angoissés, s’adonnant à leurs petits rituels et embaumant le camphre à plein nez !

il est 8h, je suis prêt, je pars déposer mon sac puis me diriger vers le stand de la RATP ou je retrouve mes potes Loïc et Didier du club de Livry. Nous partons tranquillement en petit footing vers le sas de départ. Il y a maintenant énormément de monde, mais en vieux briscards, nous descendons par les contre-allées pour nous rendre au départ. Quelques minutes plus tard nous y sommes, il est 8h30, je laisse mes camarades pour aller satisfaire un dernier petit besoin naturel puis entre dans le sas des préférentiels.

Je suis quelques mètres seulement derrière les élites, c’est kényans longilignes aux jambes sans fin et à peine plus épais que des baguettes chinoises ! Le speaker a beau mettre de l’ambiance et faire monter la température, il règne une sorte de quiétude, de calme avant la tempête. Il s’agit maintenant de faire le vide et de rentrer dans la course, mais est-on véritablement prêt ? Certainement que non, mais il faudra bien faire avec les moyens du bord ! Alea Jacta Est !!

dossard-marathon-paris

8h45 : C’est parti !! quelques secondes seulement après les élites me voilà qui franchit la ligne de départ ! En route pour 42,195 km de bonheur… ou de grosse galère ! Personne ne le sait, tout peut arriver sur cette épreuve si particulière, le moindre grain de sable pourrait venir gripper la belle et fragile mécanique !

Dès les premiers mètres, je m’applique à respecter ma stratégie, à savoir la prudence ! Difficile de ne pas se faire entraîner par la ferveur, par les inconscients qui dévalent les Champs Elysées à fond, à ce faux plat descendant qui invite aux excès. Mais rien de tout cela ne me perturbera, j’ai décidé de partir sur une base de 2h55, soit 4’09” au km et pas question de s’en détourner.

Raisonnable je peux être, aussi surprenant que cela puisse paraître ! Je boucle mon premier km en 4’10”, pus juste après avoir contourné l’obélisque je retrouve Loïc et Didier qui reviennent à ma hauteur. Je trouve qu’ils vont un peu trop vite par rapport à leur objectif, suicidaires ou ambitieux ? La suite le dira ! Ils stabilisent leur allure ce qui me permet de me caler tranquillement dans leur sillage. Une aide précieuse qui me permettra de ménager ma monture tout en évitant les excès d’enthousiasme !

les kilomètres suivants se feront entre 4’10” / 4’12” au km, je prends quelques secondes de retard sur mon plan de marche, mais ce n’est pas bien grave, mieux vaut laisser la machine chauffer en douceur. Les premiers kilomètres sont souvent les plus importants, une bonne gestion et vous êtes lancés sur la bonne trajectoire, une mauvaise et c’est la catastrophe assurée !

Toujours en compagnie de mes acolytes, je boucle les 5 premiers km en 20’49″… à 4 petites secondes de mon plan de départ. Tout va bien, nous passons pour la première fois place de la Bastille, la foule est impressionnante ! j’attrape au vol une petite bouteille d’eau, avale 2-3 gorgées et continue ma progression.

J’attends avec un peu d’appréhension la montée du 7ème km, l’une des plus importante du parcours. Ce passage sera un premier test qui m’en dira un peu plus sur l’état de la bête. Pas moyen de tricher ou de bluffer, le verdict de la côte sera implacable. Pour autant, pas question de se mettre en sur-régime, je reste donc bien au chaud derrière mes collègues et sans forcer j’avale la difficulté sans trop de pertes : passage du km 7 en 4’15″… c’est encourageant pour la suite. Les quelques secondes perdues seront reprises dans la descente vers la porte Dorée, il n’y a donc aucune raison de s’en faire.

Dans cette descente, je prends un peu les devant sur mes camarades, mais il reviennent dans la petite bosse qui suit le passage de la porte Dorée. Je reprends donc sagement ma place derrière eux, même si je suis de plus en plus persuadé qu’ils ne tiendront pas ce rythme jusqu’au bout !

Peu avant le 10ème km, je reçois les encouragements de Stéphane Aitaissa, venu nous soutenir au bord de la route. Je suis bien, ne force pas, mais ne reprends toujours pas de temps par rapport au programme. Je boucle pile les 5 km en 20’45” et passe donc au km 10 en 41’34″… toujours à 4 secondes de mon plan.

marathon-paris-2015

Je décide alors de prendre les choses en main et pour la première fois passe devant Loïc et Didier dans la descente qui mène vers le château de Vincennes. J’ai l’impression d’avoir accélérer, pourtant mes temps au km ne progressent guère : les km suivants tournent en 4’08”. Au regard de l’effort fourni, le gain est plus que faible. Nous contournons le bois de Vincennes et abordons maintenant un faux plat montant.

Je ne veux pas prendre de risque, j’y vais piano, de toutes façons je n’arrive pas à accélérer ! Je boucle les 15ème et 16ème km en 4’15” environ. Je commence à me dire qu’il va être difficile de tenir l’objectif, car j’ai beau tenter d’accélérer, rien, même pire je commence à perdre du terrain. Le doute, sans véritablement s’installer, commence cependant à poindre le bout de son nez.

Je profites alors de la descente qui suit pour tenter de remettre les pendules à l’heure, j’allonge ma foulée et profite de ce profil plus avantageux pour me relancer. C’est un peu le tout pour le tout, soit je parviens à me recaler sur la bonne allure et c’est reparti pour un bon moment, soit je n’y parviens pas et la suite sera beaucoup plus pénible que prévu !

Passage au km 17 : Me voila soulagé : 3’51”, non seulement j’ai repris une bonne allure, mais ne plus, en 1 seul km j’ai gommé tout le retard accumulé depuis le départ ! Une nouvelle course commence alors, même si je dois tenter de me freiner car, là je me dis quand même qu’il ne faudrait pas trop en faire. Le profil reste favorable jusqu’au semi  ce qui me permet, sans aucune difficulté, de maintenir un rythme élevé proche des 15 km/h. Je bouclerai les 5 km de 15 à 20 en 19’59″… soit tout pile 15 de moyenne !

Non seulement j’ai comblé mon retard, mais me voila qui prends de l’avance, et pas qu’un peu ! Pourtant j’ai la sensation d’être plus facile dans cette allure qu’en début de course. Les km défilent à une vitesse impressionnante, et me voila sur l’avenue Daumesnil à hauteur du semi en 1h26’53”.

Je continue toujours sur une cadence élevée entre 4′ et 4’05” au km, et me revoilà déjà sur la place de la Bastille avant de redescendre vers les Quais de Seine. Ces fameux Quais de Seine qui représentent toujours un moment particulier tant il peut se passer de choses. En effet en ces quelques kilomètres peuvent se succéder des moments d’euphorie et des moments délicats. Les choses peuvent changer très vite, dans un sens ou dans l’autre. Il faut donc garder son sang froid, ne pas s’enflammer et ne pas se décourager non plus.

Mais pour moi cette année, aucune question à se poser, ça déroule tout seul à quasiment 15 km/h ! je boucle donc les 5km entre le 20 et le 25 en 20’16″… ce qui me donne un 40’15” sur les 10 derniers km ! Du jamais vu pour moi, la machine fonctionne à merveille, et va même un peu trop vite, mais je me sens tellement facile que je ne peux me résoudre à ralentir.

Passé le 25ème km, nous atteignons le grand tunnel près du Louvre, s’en suit alors l’un des passages les plus délicats du marathon avec une succession  4 tunnels qui cassent le rythme. Généralement ce passage laisse des traces qu’il est ensuite difficile à effacer ! Même si cette succession de petites montées raides me fait ralentir un peu, je reste malgré tout, et à ma grande surprise, dans le rythme aux alentours des 4’08” au km !

Le temps et les kilomètres défilent rapidement, je ne ressens pas de réelle fatigue, je me maintiens facilement dans mon rythme pour atteindre le 30ème km en 2h3’10”, soit pratiquement 1’20” d’avance sur mon tableau de marche.

Je me rapproche à grands pas de ce fameux 34ème km, de ce virage à l’angle de Roland Garros, qui habituellement marque le début de la fin. En effet, ce virage annonce une succession de petites montées et faux plats qui, à ce stade de la course, peuvent se révéler fatals ! Je n’ai aucune raison de m’angoisser, mais néanmoins je ne suis pas pour autant rassuré ! Tant de fois ce virage aura marqué la fin de mes espoirs et le début du cauchemar !

Je suis toujours au taquet, passe le 33ème en 4’03” et ne lâche rien dans ce fameux 34ème, qui passe comme une lettre à la Poste en 4’08”. Je lâche quelques miettes sur les 35ème et 36ème en 4’12” et 4’14” mais parvient à me reprendre sur le 37ème en 4’08” !

Il ne reste plus que 5 km, si je m’en suis bien mieux sorti que les années précédentes je commence malgré tout à accuser le coup, la foulée est moins précise, et je dois m’employer à fond pour ne pas perdre trop de temps. J’ai beau essayer de relancer, je n’y parviens guère et je perds quelques secondes par-ci par-là. Malgré tout je limite amplement la casse puisque je passerai en 20’59 du 35ème au 40ème, soit juste une quinzaine de secondes de perte.

L’arrivée est proche, il ne peut plus m’arriver grand chose, c’est maintenant quasiment certain, je remplirai mon objectif de terminer en moins de 2h55′. Alors que j’aurai encore pu espérer faire moins de 2h54, mes jambes sont de plus en plus lourdes, j’ai l’impression de ne plus avancer, d’être totalement arrêté. Plus de forces, plus de volonté, je me résous à laisser filer de précieuses secondes. J’ai l’impression que le 41ème km dure une éternité, pourtant je le bouclerai quand même en 4’22”. Certes j’y laisse presque 15 secondes, mais par rapport à mes sensations du moment c’est quasiment inespéré !

J’essaie de relancer dans le dernier km, mais là non plus les jambes ne répondent pas, le cerveau non plus. il m’est totalement impossible de réagir, je commence à apercevoir le dernier rond point, celui qui doit nous emmener vers l’avenue Foch. Là encore j’essaie de relancer, mais toujours rien à faire. La foule est nombreuse, les encouragements aussi. Quelques coureurs me rattrapent, mais je ne peux réagir !

Je suis sur le rond point, si proche de l’arrivée, mais pourtant mes jambes n’avancent toujours pas. Voici enfin la dernière ligne droite, je passe le 42ème km en 4’23″… encore une quinzaine de secondes de perdues, mais je suis encore dans l’objectif !

Je ne sais si c’est l’effet de la foule, de cette ligne d’arrivée que je vois maintenant se rapprocher, ou cette jeune britannique qui vient de me dépasser, mais voilà que je retrouve un semblant de forces et que, sans réelle raison, je me lance dans une dernière ligne droite de feu ! C’est à pratiquement 16 km/h que je franchis cette fameuse ligne d’arrivée dans un temps de 2h54’20” !!

arrivee-mdp-2015

Content d’avoir réussi à tenir mon objectif, d’avoir battu mon record de 5 minutes, d’être parvenu à gérer ces fameux 8 derniers km sans trop de casse, d’être allé au bout de ce marathon et de moi-même.

Même si je sais que je dispose encore d’une bonne marge de progression, je suis fier de moi, fier de ce résultat, qui au vu de ma préparation, semblait presque irréaliste il y a encore quelques jours !

Merci à mon entraîneur, Jean-Claude, qui crois en mon potentiel et qui m’a bien aidé à en tirer le meilleur. Merci à Didier et Loïc qui m’ont accompagné en début de course et qui termineront respectivement en 2h58′ (super résultat pour un V3 !) et 3h07′ (Loïc tu as certes craqué, mais vu ton manque de préparation et tes blessures, c’est déjà un super course !). Merci aussi à ceux que j’ai croisé sur le parcours et qui m’ont encouragé (Xavier, Thierry, et j’en oublie…). Merci également à David Hardy pour la photo à l’arrivée !

 


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