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Roadbook The Trail Yonne 2015 – 63k

Simulateur de calcul Trail Yonne 2015 – 63k

Samedi 2 mai 2015, 15h

Parmi toutes les épreuves proposées par The Trail, le 63km est une épreuve charnière entre le trail court et l’ultra. Il pourra servir de tremplin pour qui veut s’essayer sur des distances plus longues.

Le parcours de The Trail Yonne 63km emprunte la majeure partie du parcours du 110k, à l’exception du petit raccourci qui permet de rejoindre plus rapidement le point de ravitaillement de Villeneuve-sur-Yonne.

Sans grandes difficultés technique, ce parcours très dynamique propose de nombreuses montées, certes courtes mais à ne pas négliger pour autant, qui viendront perturber votre rythme et vous couper les pattes !

Pour une distance réelle d’environ 64,5 km et un dénivelé qui avoisine les 1400m, il ne faudra pas s’endormir en route, tout en ménageant sa monture pour arriver à bon port en pleine forme !

Le Trail Yonne – 63 km :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure de retour à Sens !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour le Trail Yonne 63k 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

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Simulation Trail Yonne – 85k – 2015

Simulateur de calcul Trail Yonne 2015 – 85k

Samedi 2 mai 2015, 15h

Troisième épreuve du Trail Yonne modélisée dans mon simulateur de calcul Trail. Le 85km s’adresse aux costauds en quête de longue distances. Dernière marche avant l’épreuve reine de ce week-end, elle requiert une parfaite condition physique ainsi qu’une bonne gestion de course.

En effet sur ces distances, il n’est guère de place à l’improvisation et si rien ne se gagne dans les premiers kilomètres il est en revanche très facile de tout perdre, de se laisser griser par un excès d’enthousiasme. Le maître mot pour la réussite d’une épreuve aussi longue est sagesse et prudence !

Si, comme pour les autres épreuves du Trail Yonne, le parcours est très roulant, sans difficultés techniques majeures, il n’en reste pas moins que les très nombreux coups de cul fatigueront les organismes les plus aguerris !!

C’est un parcours d’environ 89km pour 1800m de D+ qui vous attend de pied ferme à Sens ce samedi 02 mai ! Bon courage à tous ceux qui oseront l’affronter !

Le Trail Yonne – 85 km :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure de retour à Sens !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour le Trail Yonne 85k 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



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Simulation calcul The Trail Yonne 110 km – 2015

Calculateur roadbook Trail Yonne 2015 – 110k

Samedi 2 mai 2015, 15h

Déjà la troisième édition du Trail Yonne qui devient une épreuve incontournable pour les trailers de la région parisienne. Idéalement placé à une heure seulement de Paris, au départ de la magnifique petite ville de Sens.

Si pour moi l’édition 2014 aura été synonyme d’échec, pour cette année 2015 je serai bien présent à Sens cette année, mais pas sur le 110k !

Avec environ 2300m de D+ pour un parcours réel de 115 km c’est une course idéal pour accéder aux Ultra de plus de 100 km. Si le parcours ne présente pas de difficulté technique il faudra cependant bien gérer son effort pour venir à bout de cette épreuve qui, de part sa longueur, est loin d’être une simple balade de santé !

Le Trail Yonne – 110 km :

Voici les éléments qui vous permettront de planifier votre course et estimer vos temps de passage et heure de retour à Sens !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour le Trail Yonne 110k 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

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Le parcours en détails

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Ampoules – comment les traiter efficacement ?

Les ampoules, petits bobos bénins mais au combien handicapants, qui peuvent ruiner votre course ou mettre sérieusement à mal votre programme d’entrainement.

Le mieux avec les ampoules, c’est de ne pas en avoir !! Celle là, elle est bien facile me direz-vous mais lorsque cela est possible, anticiper les problèmes et faire en sorte qu’ils n’arrivent pas est de loin la meilleure des solutions.

Avant d’aborder les méthodes pour les guérir, je vais vous donner quelques unes de mes astuces pour éviter d’en avoir !

Comment éviter les ampoules.

Nous ne sommes pas tous égaux devant ce phénomène, certains sont plus fragiles que d’autres néanmoins nous pouvons tous prendre quelques précautions pour réduire les risques et éviter ainsi les problèmes habituels que nous avons tous rencontré au moins une fois :

– Bien choisir ses chaussures est le premier conseil à prendre en considération, pour choisir le modèle adapté, seule l’expérience peut nous apporter une réponse. Si on a tendance à avoir des ampoules au talon, on choisira de préférence un modèle avec un talon plus souple. Le choix de la pointure est également important, le pied doit être à l’aise mais ne doit pas glisser excessivement. En cas de doute, mieux vaut prendre un peu plus grand, notre pied gonflant naturellement lors de l’effort, que l’inverse.

– Préparer ses pieds à des efforts de longue haleine. Lorsque l’on cours régulièrement, la peau de nos pieds ont tendance à se renforcer naturellement au fil du temps, mais lorsque l’on souhaite s’engager sur des épreuves longues, il faut parfois aider un peu la nature en traitant régulièrement la plante des pieds et les zones à risque avec des produits de tanage et des crèmes qui renforcent la peau. Utiliser alternativement matin et soir les deux produits pendant au moins 2 ou 3 semaines avant la compétition.

Si pour cela vous pouvez utiliser la traditionnelle Nok d’akiléine, toute autre crème au beurre de karité peut aussi faire l’affaire, pour ce qui est du tanage outre le Tano d’akiléine, du jus de citron sera tout aussi efficace.

– Protéger les zones sensibles avant chaque sortie longue, et avec encore plus d’attention le jour J. Pour ce faire, à mon avis rien de mieux qu’un stick anti-ampoules (encore de chez Akiléine, faudrait que je pense à leur demander des royalties…) et si cela ne suffit pas, ajouter un morceau de sparadrap de type Hypafix, respirant, poreux et étirable à souhait. Pour les sorties d’entrainement, cela devrait suffire amplement, le jour de la course vous pouvez ajouter une dose raisonnable de crème anti-frottements.

En usage préventif (et uniquement dans ce cas) vous pouvez également si vous préférez, utiliser des pansements de protection, cependant, à mon avis, ce n’est pas plus efficace et coûte beaucoup plus cher à l’usage que le stick cité ci-dessus.

– Coupez vous les ongles régulièrement, des ongles trop longs vont cogner au fond de la chaussure et finirons par vous causer des ampoules sous inguales qui aboutiront immanquablement aux ou tard à la perte de l’ongle. Ce qui n’est pas bien grave en soit mais guère agréable. Des ongles trop courts ne sont pas non plus à conseiller. Si vous avez peur de ne pas bien faire, n’hésitez pas à trouver un pédicure qui saura vous bichonner comme il se doit

– Evitez de courir de longues distances avec des chaussettes neuves. Comme pour les chaussures, il est nécessaire de ‘faire’ ses chaussettes à son pied. Il faut absolument les user un petit peu pour qu’elles glissent sur vos pieds, provoquant alors d’inévitables échauffements. Commencez par porter vos chaussettes neuves durant la journée puis sur une ou deux petites sorties, puis lavez les une ou deux fois. Ensuite elles seront prêtes à l’emploi !

image

Comment se soigner si on a pu éviter la formation des ampoules ?

Malgré toutes les précautions que l’on peut prendre, en trail, les contraintes que subissent nos pieds, même bien préparés sont bien supérieures à celles que l’on rencontre habituellement à l’entrainement. En effet, à moins d’avoir la chance de pouvoir s’entraîner dans des conditions similaires à celles de la course, on risque fort de rencontrer lors de la course des conditions très variées et très différentes de ce que l’on pratique habituellement.

Que cela soit dû aux forts dénivelés, à la nature du terrain (souple, dur, glissant,…), à la durée in-habituellement longue de l’effort, aux conditions météo (sèche ou humide), notre foulée et notre façon de courir sont différentes, nos pieds sont alors soumis à rude épreuve, les frottements plus importants… et l’ampoule prête à surgir à la moindre occasion !!

Une fois que l’ampoule est là, l’objectif va être de se soigner le plus rapidement possible pour pouvoir reprendre ou poursuivre son activité favorite sans gêne.

Une ampoule mal soignée peut persister pendant plusieurs semaines, alors qu’une ampoule bien gérée sera guérie en à peine quelques jours. Je vous présente ici ma méthode, basée sur mon expérience, qui ne prétends pas détenir La vérité, mais qui peut vous servir de base pour établir votre propre méthode.

De retour à la maison après une journée de course bien remplie, il est temps de faire un petit bilan des dégâts. Si ce n’est pas déjà fait, commencez par prendre une bonne douche, cela permettra de ramollir la peau et de mettre en évidence ces petites ampoules qui parfois sont passées inaperçues…

Une fois la ou les bêtes repérées, la première question qui se pose est de savoir s’il faut ou non les percer. Cruel dilemme que celui-là, mais néanmoins, une seule réponse s’impose : oui il faut la crever, ce n’est qu’à partir du moment ou vous aurez fait ce choix que vous pourrez réellement commencer le processus de guérison.

Prenez soin d’utiliser une épingle ou aiguille préalablement désinfectée pour procéder à l’opération. Traverser l’ampoule de part en part puis appuyez dessus pour en extraire au maximum le jus.

Pour permettre ensuite à la cicatrisation de commencer, injectez de l’éosine dans l’ampoule à l’aide d’une seringue,  faites attention, l’éosine bien que totalement soluble dans l’eau, ça tâche !! alors faites ça dans la salle de bains…

Cette opération devra être répétée les deux jours qui suivent de façon a bien sécher la nouvelle peau qui se forme sous l’ampoule.

Le troisième jour (ou si vous n’avez pas totalement confiance, accordez vous un jour supplémentaire) il est maintenant temps de laisser respirer à l’air libre cette nouvelle peau. pour se faire, incisez complètement l’ancienne peau à l’aide d’une paire de ciseaux préalablement désinfectée, sans la retirer pour le moment, elle vous protégera encore un ou deux jours. Continuez à badigeonner l’ampoule avec de l’éosine que vous pourrez appliquer maintenant à l’aide d’un coton tige.

Une fois découpée de la sorte, votre ancienne peau va sécher rapidement, vous pourrez ainsi les jours suivant l’éliminer progressivement au fur et à mesure qu’elle aura séché.

L’ensemble de ce processus ne devrait pas prendre plus de quelques jours, mais est variable selon la taille de l’ampoule et son positionnement. Il est possible de reprendre l’entrainement avant même la fin de ce processus, et ce dès que la douleur s’est estompée. Il conviendra cependant de protéger la zone endolorie par un morceau de sparadrap type Hypafix pour éviter qu’une nouvelle ampoule se reforme sous la première.

N’hésitez pas à me faire part de vos propres expériences et de vos recettes pour soigner vos ampoules, toute suggestion est la bienvenue.


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Test Salomon S-lab sense ultra set – gilet d’hydratation

Test gilet d’hydratation Salomon S-lab Sense Ultra set

En perpétuelle recherche de fonctionnalité et de légèreté, je ne pouvais résister à la tentation de tester ce tout nouveau sac d’hydratation proposé par Salomon. Mais à ce niveau de légèreté, peut-on encore parler de sac ?

Avec ce S-Lab Sense Ultra set Salomon a créé le sac qui pour moi est presque parfait, celui dont je rêvais depuis quelques années. Après quelques essais lors de ma préparation de l’écotrail, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’heure de faire mon choix et ce fut pour moi une évidence de partir à l’assaut de la Tour Eiffel avec ce nouveau petit bijou de technologie.

Je vous livre ici toutes mes impressions bonnes et moins bonnes sur ce nouveau sac d’hydratation

A qui s’adresse ce sac d’hydratation Salomon S-Lab ultra sense set ?

Même s’il reste possible de glisser une poche à eau dans le dos pour l’utiliser comme un sac d’hydratation classique, ce sac n’est résolument pas fait pour cela. Il est conçu pour être utilisé en tant que porte bidons ou gourdes.

Bien qu’extrêmement léger il dispose de suffisamment de possibilités de rangement pour contenir tout le matériel nécessaire sur des trails de 70 à 90 bornes, sous couvert bien sûr de ne pas vouloir emmener sa maison sur son dos !

Le test complet en grandeur nature

ecotrail-2015-02

Avec seulement 130 gr à vide, il est difficile de faire plus léger !! sur le dos il se fait totalement oublier. Très respirant il n’est absolument pas contraignant, de plus l’ayant choisi en blanc il sera idéal par forte chaleur.

Comme c’est maintenant la mode chez Salomon il est fourni avec 2 flasques de 500ml, mais à moins d’être vraiment pas doué, je n’ai toujours pas compris l’utilité de ces flasques !! Car si lorsqu’elles sont pleines on arrive tant bien que mal à les remettre en place dans leurs deux grandes poches (à l’avant sur les bretelles). Je ne vois toujours pas comment, une fois pratiquement vide, il est possible de les y remettre !!

J’ai beaucoup réfléchi à ce problème et n’ai, pour l’instant, trouvé d’autre solution que… de les remplacer par des bouteilles plastiques (type powerade) !

Si cette solution était parfaite sur le S-lab Advance Skin3 set c’est un peu plus délicat sur ce gilet qui n’est pourvu d’aucune protection. Dans cette configuration mes bouteilles sont en appui sur les côtes et cela est relativement gênant sur de longues sorties… ça finit par vraiment faire mal.

Mais comme je ne me résous pas à utiliser les flasques, il m’a fallu trouver une solution : ajouter une petite mousse de protection à l’intérieur des bretelles pour protéger mes petites côtes fragiles ! Une fois équipé de la sorte, après une petite séance de couture improvisée (si si c’est moi qui l’ai fait tout seul avec mes petits doigts !) mes petites côtes me laissèrent tranquille et je puis poursuivre mon test.

bricolage-slab-ultra-sense

Le manque de rigidité de l’ensemble entraîne une moins bonne stabilité que sur l’Advance, qui de ce point de vue est irréprochable. Mes bouteilles se baladent un petit peu, mais cela reste néanmoins très raisonnable. Pour palier à ce problème, j’ai ajoutée une sangle d’attache supplémentaire (empruntée à mon Advance) pour améliorer la tenue de l’ensemble. Avec un serrage adéquat on obtient alors une tenue, non parfaite, mais tout à fait acceptable.

Ergonomie et rangements

J’ai été vraiment bluffé par les possibilités de rangement offertes par ce sac, qui malgré sa légèreté et son aspect minimaliste propose un nombre incroyable de solutions. Si la poche zippée prévue pour le téléphone me semble peu pratique, car entrave l’accès aux bouteilles les autres espaces sont très bien conçus et permettent d’accueillir tout le matériel obligatoire et son ravitaillement.

Toutes les poches, hormis la grande dans le dos, sont très faciles d’accès et ce même en courant ce qui permet une bonne répartition de son matériel et un bon équilibrage de l’ensemble.

Je l’ai utilisé pour l’écotrail, ne disposant d’aucune assistance j’ai dû embarquer tout le nécessaire pour ma course, et n’ai eu aucun problème à tout y mettre. Bon il faut reconnaître que je ne mange pas grand chose et que je n’embarque que le strict minimum..

Mes conclusions sur ce S-lab Ultra sense set

Si l’on passe sous silence le concept des flasques, et le manque de rigidité de l’ensemble, ce sac d’hydratation est quasiment parfait. En tous cas il répond à toutes mes attentes en terme de légèreté, ergonomie, couleur (ce n’est pas négligeable), volume utile.

Il est idéal pour le compétiteur en quête de performance, il sera cependant sans doute un peu juste pour les longues distances (au delà de 90km) ou pour ceux qui aiment emporter beaucoup de matériel avec eux en plus du strict nécessaire.

Hormis peut-être pour certaines courses en montagne nécessitant du matériel spécifique (bâtons, vêtements pluie,..) ce sac m’accompagnera désormais que la plupart de mes compétitions.

 Où trouver ce nouveau sac Salomon S-Lab sense Ultra set :

Salomon S-Lab Sense Ultra set chez i-run.fr

S-Lab Ultra set chez Lepape

Tous les prix du web pour la veste d’hydratation S-Lab Ultra-Sense:

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*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

salomon-slab-ultrasense


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Ecotrail de Paris 2015 : Un bilan mitigé…

Récit de mon Ecotrail de Paris 2015

21 mars 2015, Saint-Quentin-en-Yvelines => Paris 1er étage de la Tour Eiffel

Pour ma troisième participation à cet Ecotrail de Paris j’allais enfin pouvoir m’offrir la Tour Eiffel !! Cette Tour Eiffel que j’affectionne tant et qui, pour cause de travaux, s’était refusée à moi lors des 2 éditions précédentes !

Avant de dérouler le film de mon aventure je souhaiterai juste expliquer un peu le choix de mon titre. Pourquoi malgré une performance qui, si l’on tient compte de l’évolution du parcours et de la montée des marches, est aussi bonne si ce n’est presque meilleure que celle réalisée deux ans plus tôt lors de ma première participation.

Probablement parce que pendant ces deux ans j’ai franchi un certain nombre de paliers, que je me sens aujourd’hui bien plus fort qu’à l’époque, et donc que forcément je devais inconsciemment en attendre bien plus que ce que j’ai pu produire aujourd’hui.

Probablement aussi parce que je ne suis pas très satisfait du déroulé de ma course, que je n’ai pas réussi à maîtriser jusqu’au bout. Vous comprendrez ce que je veux dire en lisant la suite de mon récit.

Malgré cela il reste des points positifs et encourageants car si l’on veut bien prendre en considération  ma préparation hivernale, qui comme de coutume fût quelque peu chaotique : Une petite grippe fin janvier suivie au mois de février du répérage de l’Ultra-trail d’Angkor et d’une semaine de ski avec les enfants… Il ne me restait guère qu’une bonne semaine pour réaliser en condensé une “préparation” Ecotrail !! Semaine durant laquelle je ferai 117km… soit plus que dans toute la durée du mois de février !!

Les miracles n’existants pas, surtout en course à pied, il aurait été illusoire de me croire en mesure de réaliser la course parfaite. Et je n’ai absolument pas à rougir de la performance réalisée sur cette course.

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Mon écotrail de Paris 2015

Le temps est plutôt frais en ce samedi matin, moins de 10 degrés. Température idéale pour réaliser une bonne performance, loin de la chaleur de l’année précédente. Néanmoins, je ne regretterai pas d’avoir opté pour le coupe vent et les manchons…. je ne les quitterai pas de toute la course. Avec le vent et la tombée de la nuit, je terminerai pratiquement frigorifié !

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A midi pile, le départ est donné ! C’est parti pour quelques 77 km d’une nouvelle aventure ! La première partie du parcours est très roulante, quasiment plate et donne vraiment envie d’envoyer du lourd. D’autant plus que la tête du peloton mène un train d’enfer.

Mais je le sais, ma seule chance de réussir une belle course aujourd’hui c’est de partir le plus doucement possible, ne pas me laisser emporter par la foule, ne pas me laisser enflammer par l’irrésistible envie d’accélérer. Difficile de se retenir et de laisser partir ses petits camarades de jeu !

Sur les premiers km je décide de me caler sur un rythme ‘raisonnable’ à environ 4’30” au km. J’aperçois quelques connaissances, parmi elle Stéphane Sarda qui fera une superbe course, mais que je ne pourrais guère suivre sur plus de 2 km ! En ce début de course, je suis juste derrière le peloton de tête des féminines. J’ai Sylvaine Cussot en ligne de mire et reviens progressivement à sa hauteur aux environ du 4ème km. Nous échangeons quelques mots mais ne voulant pas se faire décrocher des 2 autres filles elle accélère un peu. Sagement je la laisse filer, ne voulant pas m’éloigner de ma stratégie de course.

Un peu plus loin c’est autour de Jérôme Haguenin, avec qui nous avons co-voituré ce matin, de me rattraper. J’étais persuadé qu’il était déjà bien loin devant moi !! Quelques encouragements mutuels et, toujours aussi sagement, je le laisse filer à son rythme.

Je passe au 10ème km en 44’23” soit approximativement dans le rythme prévu, j’ai réussi à éviter le piège d’un départ trop rapide !! Le parcours est toujours extrêmement roulant, même si quelques petites bosses commencent à faire leur apparition.

Au 15ème km nous attaquons une première pente un peu plus raide, j’adapte mon rythme à la difficulté, mais contrairement à mes habitudes, j’ai le sentiment de grimper plus aisément. Mon sentiment se confirme lorsque je constate que je reviens sur Jérôme dans la côte !! Toutefois, je ne m’enflamme pas, je reviens progressivement sur lui et parviens au bénéfice de la descente qui suit à faire quasiment la jonction.

ecotrail-paris-2015-1

Mais sur le plat qui s’en suit et dans le début de la remontée suivante, Jérôme relance le rythme. Imperturbable, je reste sur mon tempo et le laisse de nouveau filer devant. J’ai en visu la troisième féminine (future vainqueur) mais elle aussi reprend le large dans la montée suivante. Il n’est pas question de griller mes cartouches maintenant !

Au 20ème km les choses un petit peu plus sérieuses débutent avec une bosse un peu plus grosse qu’il faut négocier sagement, mais c’est une nouvelle fois pour moi l’occasion de reprendre le contact visuel avec Jérôme. Il faut croire qu’aujourd’hui je grimpe mieux que lui !

Je passe le premier semi-marathon en 1h36’30”, légèrement plus vite que mon plan de marche, mais malgré tout très raisonnable !! Peu après nous arrivons au premier point de ravitaillement, je suis sur les talons de Jérôme. Le temps de remplir mes bouteilles et je repars, une bonne centaine de mètres derrière lui, qui ne s’est quasiment pas arrêté au ravito !

C’est maintenant que la course commence vraiment avec l’arrivée des premières grosses difficultés qui annoncent environ 40 km de terrains très vallonnés ! Comme précédemment, sans forcer, j’avale sans difficultés ces côtes qui habituellement me ralentissent beaucoup. Je commence ma remontée progressive dans le classement. Une nouvelle fois je reviens à la hauteur de Jérôme, mais cette fois-ci je le dépasse. Il restera dans mon sillage pendant quelques kilomètres avant que je ne parvienne progressivement à le décrocher… cette fois de manière définitive ! Je ne le retrouverai que bien plus tard sur la ligne d’arrivée !

Je me sens de mieux en mieux, je gère bien mon effort et sans me fatiguer outre mesure je progresse rapidement. Je passe au 30ème en un peu moins de 2h24′, toujours sur une moyenne élevée malgré le dénivelé qui commence à s’accumuler ! Je ne lâche rien puis rejoint et laisse sur place Sylvaine qui a temporisé un peu après un début de course très rapide.

Insensiblement je me rapproche du cap du marathon, les kilomètres défilent à toute allure et je ne les voie pas défiler ! Je me retrouve à passer le marathon en 3h32’40″… avec déjà plus de 600m de d+ au compteur ! Je suis en avance d’environ 7 minutes sur mon plan de marche. Jamais les années précédentes je n’étais passé aussi vite à ce point. Pourtant je ne ressens toujours pas l’effet de la fatigue et suis toujours dans le bon rythme.

Nous nous rapprochons du second ravitaillement, dans le parc de l’observatoire de Meudon. Je refais rapidement le plein, dépasse la seconde féminine et repars avec la première en ligne de mire. Je dois alors être 47ème, mais la course est encore longue et je suis lancé sur un rythme qui devrait m’amener à destination en moins de 7h… Jusque là tout est parfait !

Je rejoins alors Laurent Desmet, parti plus vite que moi, nous faisons quelques km ensemble, l’occasion de croiser Romain Merlaud venu l’encourager sur le parcours ! Nous rattrapons et dépassons la 1ère fille, quasiment au même endroit où je l’avais rejointe (la même) l’an dernier avant d’exploser et de finir lamentable !

ecotrail-paris-2015

Cette fois je tiens bon !! je poursuis ma route, toujours sur un rythme élevé. Au bout de quelques km et à la faveur d’une côté, Laurent lâche prise. A ce moment je dois être approximativement 40ème… Cela sera ma meilleure position dans la course. Cette année le niveau est bien plus dense et relevé que l’an dernier !! Je poursuis ainsi ma route jusqu’au 54ème km où nous attend 7 km particulièrement difficiles, mais après cela devrait être plus facile….

Je ne survivrais pas à cette grosse côte, j’ai un genou à terre ! Plus d’énergie, panne sèche… en quelques centaines de mètres, je paie cash mon manque d’entrainement et ma semaine de ‘tout pour le tout’ qui soudain se fait lourdement sentir !

Jusque là j’aurais fait une course énorme, d’autant plus incroyable que je n’avais pas l’entrainement adéquat ! Tenir aussi longtemps était juste incroyable, mais la déception de ne pas être en mesure de continuer de la sorte était tout aussi grande !

En côte je suis à l’arrêt presque complet, tous les concurrents dépassé précédemment me reprennent les uns après les autres, je vois successivement passer les 2 premières filles, impuissant et incapable de suivre. Puis c’est au tour de Sylvaine qui est alors en compagnie de Laurent… eux non plus, je ne peux que constater qu’ils vont trop vite pour moi.

J’essaie de relancer un peu dans les descentes, mais tout au plus je parviens à limiter la casse, les minutes défilent mais pas les km !! Pourtant fidèle à moi même, pas question de renoncer, il faut coûte que coûte se battre pour rejoindre l’arrivée, cette fameuse arrivée au premier étage de la Tour Eiffel que j’attends depuis si longtemps !!

Ces quelques km sont un enfer, à chaque fois qu’un coureur me rattrape je prends un gros coup sur le moral et mes jambes ont du mal à me porter !! Au dernier ravito je retrouve Laurent, a-t-il eu un coup de mou, s’est-il un peu égaré ? Je profite de sa présence pour tenter de me relancer, nous ferrons toute la descente vers les quai de Seine ensemble, cela me relance un peu dans la course et je retrouve un brin de motivation. Peut-être que je parviendrais à m’accrocher dans son sillage et ainsi limiter la casse à l’arrivée ?

A l’entame des quais Laurent reboosté par un de ses supporters qui l’accompagne sur quelques centaines de mètres, relance fort, je ne peux pas suivre, j’essaie de m’accrocher, de loin, mais progressivement il s’éloigne et je perds pied de nouveau. Il reste alors moins de 8 km plus la montée finale, mais je n’ai plus de jus !! Je parviens difficilement à maintenir un petit 10 km/h… plusieurs coureurs me rattrapent et me déposent !!

Qu’ils sont long ces derniers km !!! J’essaie de me motiver en pensant à l’ascension finale vers cette mythique ligne d’arrivée ! Difficile, mais j’aperçois enfin la Tour !! Un dernier passage par l’île de Cygnes, une dernier passage sur les quais, histoire de se taper un escalier de plus !!

Et nous arrivons au pied de la grande dame !! 2 coureurs me rattrapent de nouveau, si je dois laisser filer le premier, je parviens à m’accrocher au second avant d’attaquer la montée finale des quelques 359 marches qui m’attendent ! Dès les premières marches je repasse le concurrent devant moi qui souhaite prendre le temps d’admirer le paysage. Les marches défilent, défilent mais ne s’arrêtent jamais !!

Cette longue montée durera près de 4 minutes, 4 longues minutes pendant les quelles mes jambes, mécaniquement, muscles quasiment tétanisés, grimpent presque toutes seules ces foutues marches !! Sensation étrange où la maîtrise de votre corps semble vous échapper, comme si les jambes prenaient le relais du cerveau et décidaient toutes seules de terminer le travail !!

Puis enfin, la libération !! les mots ‘1er étage’ gravés sur la dernière marche, encore quelques mètres et voici enfin cette ligne d’arrivée que j’attendais depuis des années !!! J’en termine en 7h14 à la 53ème place, épuisé heureux d’en avoir terminé, d’être allé au bout de cette aventure, même si je ne peux m’empêcher de penser à la bonne vingtaine de minutes perdues dans les 20 derniers km !!

ecotrail-paris-15

Alors que je m’apprêtais à redescendre, Jérôme est annoncé au pied de la Tour, malgré le froid qui me glace je l’attends pour le féliciter à l’arrivée. Cette année il termine derrière moi à 7′ seulement. Après l’avoir déjà battu en 2013, après sa revanche en 2014, me voila qui remporte la Belle !! De quoi me remonter un peu le moral, et pour tous ceux d’entre-vous qui connaissent Jérôme, c’est une très belle perf que d’avoir pu le devancer sur cette course !!


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Calculez votre roadbook pour l’écotrail de Paris 2015

Planification Ecotrail de Paris – 80 km – 21 mars 2015

Retour aux sources pour la 8ème édition de l’écotrail de Paris avec de nouveau une arrivée au premier étage de la Tour Eiffel qui symbolise toute la magie de cette course si particulière.

Il faudra donc garder quelques forces en réserve pour venir à bout de cet écotrail 2015 qui verra donc sa conclusion par l’ascension des 57m de dénivelé qui nous conduiront jusqu’au premier étage de la dame de fer !

En ce qui concerne le parcours de cette édition 2015, je ne dispose au jour d’aujourd’hui d’aucune information officielle, c’est donc sur la base du parcours de 2014, dont j’ai modifié l’arrivée, que je vous livre mon simulateur de calcul.

Dès que j’aurais plus d’informations, je confirmerais ou modifierai le parcours en conséquences.

L’écotrail de Paris en détails :

Comme tous les ans, rendez-vous est pris sur la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines ce samedi 21 mars à midi pour le départ de cette grande aventure !

simulateur-trail

Votre feuille de route pour l’écotrail de Paris 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

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Semi-marathon de Paris : un ptit grain de folie…

Semi-marathon de Paris, dimanche 8 mars 2015

 

Il y a parfois des courses que l’on prépare pendant des semaines, voir des mois et qui se terminent en véritable catastrophe ! Inversement, mais c’est malheureusement beaucoup plus rare, il peut se produire tout l’inverse, réussir une superbe course alors qu’on y est pas du tout préparé.

Entre une petite grippe qui m’a fait perdre une semaine fin janvier, un superbe voyage au Cambodge pour tracer le parcours de l’Ultra-trail d’Angkor, et une petite semaine au ski pour me détendre avec les enfants (je sais y a bien plus malheureux que moi sur terre !) je n’ai pu courir que 117 km durant tout le mois de février, bien loin des 70-80km par semaine que je m’inflige habituellement !

promo-angkor-semi-paris

Malgré des sensations retrouvées depuis le début de la semaine, que pouvais-je donc bien espérer de ce semi-marathon de Paris ? Tout au plus faire un bon début de course, serrer les dents et limiter la casse dans la seconde partie du parcours pour espérer rentrer aux alentours d’1h25′.

Mais c’était sans compter sur ce petit grain de folie qui me susurra de tenter l’impossible : faire d’une pierre deux coups et tenter de battre simultanément mon record sur 10k et sur semi. Même si mon record sur 10k est particulièrement médiocre, était-ce bien raisonnable, ne serait-ce que d’envisager cela ? Non c’est certain, mais suis-je raisonnable ?

Grâce à Kenan et Sandra, deux athlètes que j’ai le plaisir d’entraîner, j’ai eu la chance de bénéficier d’une invitation dans l’espace entreprises du semi-marathon de Paris, où nous avons été accueillis comme des pachas ! Tout commençait donc pour le mieux, avec petit déjeuner et espace privatif bien au chaud dans le pavillon de la pinède du parc floral. Je ne suis pas habitué à tant de luxe, moi qui en général me prépare au fond de ma voiture en attendant l’heure fatidique.

IMG_20150308_091703_BURST005

Juste un petit moment de stress, car nous n’avions pas pris en compte l’ampleur de l’événement qui regroupait plus de 40 000 coureurs (est-ce bien raisonnable ??) et nous avons eu le plus grand mal à rejoindre nos sas respectifs dans les délais. D’autant plus, qu’ayant la chance de partir dans le sas préférentiel, il me fallait remonter jusqu’à la ligne de départ. Obligé de couper à travers bois, cela me servira d’échauffement.

J’arriverai finalement in-extremis dans mon sas où je me retrouverai juste à côté de Mr Dominique Chauvelier himself ! A peine le temps de reprendre mon souffle et le départ est donné.

J’avais décidé de prendre un départ prudent, et c’est ce que j’ai fait. Malgré la largeur de la route et ma position en préférentiel, il y a beaucoup de monde à doubler (y en aurait-il encore qui ne méritaient pas leurs dossards préférentiels ??), je boucle le 1er km en 3’58”. Le peloton s’étire un peu et nous sommes alors dans une portion légèrement descendante ce qui me permet, l’air de rien, de hausser l’allure. Les 2èmes et 3èmes km  passeront en 3’46” et 3’43” !! Je repense alors au défi que je m’étais lancé, en me disant que cela serait peut-être possible !

Le 4ème kilomètre calmera un peu mes ardeurs avec une bonne petite côte, qui bien que tronquée par rapport au parcours des années précédentes, me fait revenir un peu à la réalité, tout en restant légèrement que dessus des 15 km/h.

Le profil redevient plus favorable et je reprends mon rythme de folie, je passe au 5ème km en 19’17” puis le 6ème en 3’44”. Je me prends alors à rêver d’une grosse perf, mais la réalité va très vite me rattraper. La moindre petite bosse vient freiner mon élan, et si je parviens malgré tout à me maintenir aux environs des 15 km/h, je ne suis plus en mesure d’aller plus vite.

Je décide alors de temporiser un petit peu, tant pis pour mon idée folle, je préfère renoncer à battre mon record du 10k pour préserver mes chances sur le semi, après tout nous sommes là pour ça, non ?

Je passerai finalement au 10ème km en 38’46″… soit à 13 toutes petites secondes de mon record… j’y étais presque !! Mais si j’avais fait l’effort nécessaire pour y parvenir, j’aurais grandement hypothéquer mes chances de bien figurer à l’arrivée.

Les kilomètres défilent mais je suis nettement moins à mon aise qu’auparavant, et je peine de plus en plus à maintenir mon allure. C’est d’autant plus vrai que nous abordons bientôt la remontée vers le bois de Vincennes, avec une première montée, assez courte, mais assez raide. Je parviens à la négocier sans trop de casse, même si j’y laisse une dizaine de secondes dans l’affaire.

Un replat me permet de me remettre dans le bon rythme, mais je redoute beaucoup les 17èmes et 18èmes km. Il me reste encore quelques secondes de marge sur mon record, mais je sais qu’elles vont fondre comme neige au soleil !!… et qu’il me faudra probablement batailler dur dans les 3 derniers km pour rattraper le temps perdu !

Finalement, ces deux km que je redoutais tant se passent mieux que je ne l’imaginais et, même si j’y laisse quelques secondes, ce n’est pas dramatique. Je sais alors que le plus difficile est fait, je profite de la petite descente pour reprendre quelques secondes d’avance. Le 20ème km sera plus difficile, je plafonne et reperd les secondes gagnées dans le km précédent. Mon pied droit me brûle, une ampoule malvenue sur le 4ème orteil est à vif, mais qu’importe, il faut continuer à tout prix !

Je n’ai alors plus le choix, il va me falloir tout donner dans l’ultime km. Par chance celui-ci est en faux-plat descendant. Je jette mes dernières forces dans la bataille, m’accroche au coureur qui se trouve devant moi, nous en rattrapons quelques-uns au passage. L’arrivée est proche, plus que 400m, les jambes me brûlent, je suis à l’agonie, mais je tiens bon. J’ai toujours en point de mire le maillot orange du coureur qui me précède de quelques mètres, je reviens presque à sa hauteur, mais n’ai pas la force ou la volonté de poursuivre mon effort et me vois contraint de renoncer à le dépasser. Je bouclerai ce dernier km à presque 17 km/h… il m’aurait été bien difficile de faire mieux !

Je franchi alors la ligne d’arrivée, ça y est, c’est terminé !! je regarde mon chrono et constate que j’ai réussi !! J’ai battu mon record… de 14 petites secondes !! Avec un chrono en 1h23’00” je me classe 471ème (sur plus de 31000 arrivants !).

Que dire de cette course si ce n’est qu’il faut parfois simplement croire en soi pour parvenir à réaliser ses objectifs, même quand ceux-ci paraissent difficile à atteindre. Il y a encore quelques jours, il me paraissait totalement impossible de battre mon record aujourd’hui… mais c’est précisément parce que c’était impossible que je l’ai fait !

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Tous les résultats du semi-marathon de Paris 2015 :

Résultats semi-marathon Paris 2015

 


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Trail des Marcassins – “The show must go on…”

Trail des marcassins-34km , Saint-Brice-sous-forêt

Dimanche 01 février – 09h15

A peine une semaine après la disparition de mon père, en convalescence d’une sorte de grippe qui m’a quasiment cloué au lit depuis mardi et dont je ne suis pas encore entièrement remis, c’était un week-end riche en émotions de toutes sortes qui m’attendait pour ce début du mois de février.

De l’enterrement de mon père vendredi, à la fête d’anniversaire de mon grand fils ce dimanche, ce trail des marcassins venait compléter un tableau déjà bien rempli ! N’ayant pas mis de baskets depuis près d’une semaine, en manque de souffle, de sommeil et l’esprit ailleurs il m’était difficile de faire des pronostics sur cette course qui, l’an dernier déjà, m’avais causé pas mal de soucis !

Je partais donc dans l’inconnu le plus total ce dimanche matin depuis le parking du Carrefour de Saint-Brice. Ne sachant si je serais apte à faire les deux boucles proposées par l’organisation et mettant de côté tous mes objectifs de résultats, je n’avais d’autre solution qu’ d’adopter une stratégie prudente, en espérant que ça tiendrait le coup !

IMG_8110

Je prends donc un départ ‘tranquille’, avec un 1er km sur terrain quasiment plat, bouclé en tout juste 4′, malgré tout je me retrouve en 7ème position, pas très loin derrière un petit groupe de 2 coureurs eux-même précédés de peu par 4 autres coureurs. J’ai une réelle impression de facilité et pourrais très bien, sans forcer, raccrocher les wagons avec ceux qui me précèdent. Cependant, la voix de la sagesse aidant, je reste tranquillement sur mon rythme.

La première portion montante se passe elle aussi très bien, et sans forcer je reste au contact de mes prédécesseurs, seuls 2 ou 3 coureurs, venu de l’arrière font la jonction et me dépassent. La montée suivante est un peu plus sévère et j’entrevoie rapidement mes limites, même si mes jambes semblent ok, côté souffle c’est une autre histoire. Je n’ai alors d’autre choix, que de lever le pied pour réussir à franchir l’obstacle.

Encore plus que d’habitude, les côtes me sont fatales et je dois me résoudre à laisser filer plein de coureurs à chaque portion un peu plus raide. Nous sommes maintenant en plein coeur de la forêt et les chemins, sans être techniques, sont très boueux, voir carrément liquides ! Malgré tout, ayant la chance d’être parmi les premiers, les chemins sont encore assez praticables et la boue ne ralentit pas trop ma progression.

Au fil des kilomètres je continue ma descente dans le classement, pour me retrouver, vers le 10ème km, aux alentours de la 18ème place. Alors que certains commencent à donner quelques signes de faiblesse, il est temps pour moi de me mettre au boulot. Je sais que la décision se fera dans la seconde boucle, qu’ils seront nombreux à faiblir et qu’il me faudra attendre les tous derniers kilomètres pour espérer remonter dans le classement. Difficile malgré tout de se motiver et de rester concentré lorsque l’on se doit de faire une course d’attente.

Ma dégringolade dans le classement s’arrêtera là, et sur les portions planes ou descendantes, je commence à rattraper des coureurs qui m’avaient précédemment déposés sur place. La remontée est lente, méticuleuse, fastidieuse et rendue d’autant plus difficile que sur les portions montantes je perds immédiatement le bénéfice de tout mon travail pour me faire à nouveau déposer.

Je jouerai ainsi au chat et à la souris avec 2 coureurs pendant plusieurs km, les rattrapant dans les descente et les laissant partir dans les côtes. La fin de la boucle m’étant plus favorable, je fausserai définitivement compagnie à mes deux compagnons dans la descente qui ramène vers le stade. En profitant même pour me rapprocher d’un nouveau duo qui sera mon nouveau point de mire.

J’arrive alors dans ma fenêtre de tir, cette période pendant laquelle je suis bien et où généralement les autres commencent à payer leurs efforts précédents ! Dans le début de la seconde boucle, je reviens assez vite sur mon duo et même dans les parties montantes reste accroché à leurs baskets. J’ai même l’impression d’aller plus vite que sur le premier tour. Il ne me faudra qu’une petite portion descendante pour les avaler et les laisser sur place. Je dois alors naviguer aux alentours de la 14ème place.

S’en suit un long moment de solitude où je ne verrai plus personne ni devant, ni derrière. Je m’efforce de rester concentré, mais moi aussi je manque un peu de caisse (en plus d’avoir les bronches encombrées, je n’ai pas fais de sortie longue depuis presque 2 mois !). Je dois également lutter contre les éléments. Cette boue qui était encore praticable sur le premier tour s’est très nettement ramollie avec le passage de plusieurs centaines de coureurs et autres randonneurs, la progression n’en est que plus délicate. Néanmoins j’ai un très bon équilibre et suis pleinement satisfait de mes Adizero XT4 (version ‘Saintélyon’) qui m’offrent une accroche impeccable et me permettent de continuer à envoyer dans les descentes.

Après quelques kilomètres d’errance, j’aperçois enfin devant moi un petit groupe de 3 coureurs sur lequel je suis en train de revenir progressivement. Même si je grimpe encore un peu moins vite qu’au premier tour, ils ne me prennent plus rien dans les côtes, je n’ai donc aucune difficulté à les rattraper, l’un après l’autre sur les portions qui me sont favorables… Me voilà quasiment aux portes du top 10.

Je rattrape alors un autre coureur qui, pour une raison que j’ignore, a fait une petite pause. Je n’arrive pas à le décrocher et sens bien qu’il est plus à l’aise que moi dans les côtes, il me rattrape, se porte à ma hauteur mais ne prends pas ses responsabilités et me laisse repasser au sommet de la côte suivante. Je me lance alors dans une petite portion descendante, le laisse sur place et ne le reverrai pas.

Il ne reste plus que quelques kilomètres à parcourir et les côtes se font de plus en plus difficiles à passer, je crains à chaque instant de voir un coureur revenir de l’arrière, mais il n’en sera rien, ils sont au moins aussi cuits que moi ! Je commence alors à rejoindre l’arrière du peloton des coureurs du 17km ainsi que celui des marcheurs nordiques. Heureusement, les chemins sont assez larges et les coureurs compréhensifs, je parviens sans mal à fendre la foule sans perdre de temps.

Mais dans cette foule de plus en plus nombreuse, il devient difficile de faire la distinction entre les coureurs de ma course et ceux des autres épreuves. Sans quasiment m’en rendre compte, je rattrape un coureur à l’agonie et me voila dans le top 10 !

Je dois sans doute en dépasser un autre, mais sans le voir. Il ne reste plus que 2 km, une dernière petite bute, puis la descente qui nous ramène vers le stade. Je file bon train et aperçois de nombreux coureurs devant moi, mais impossible de savoir sur quelle course ils se trouvent. Au loin, tout au loin, j’en repère un en particulier, il est tout en blanc, possède bien 250m d’avance sur moi mais, allez savoir pourquoi, je me lance le défi de le rattraper.

Course folle, objectif dérisoire, envie de me faire mal ? Je ne sais ce qui m’a poussé à hausser le rythme pour terminer les 500 derniers mètres à plus de 15 km/h. La ligne d’arrivée approche à grands pas, j’ai encore une bonne vingtaine de mètres de retard sur ma cible, et comme si ma vie en dépendait, je me lance dans une dernière ligne droite de feu. A seulement 50m de l’arrivée, je rejoins ma victime, le dépasse, et jette un coup d’oeil sur son dossard pour constater… qu’il s’agit bien d’un concurrent du 34km !! Je n’aurais donc pas fait cet effort pour rien, je gagne une dernière place au scratch, et une place sur le podium vétéran !!

Me voilà donc finalement en 8ème place au scratch et second vétéran ! Cette folle aventure se termine donc par un premier podium pour cette année 2015, inespéré quelques heures plus tôt !

IMG_8506

Les résultats du trail des Marcassins 2015 :

resultats-trail-marcassins-2015.pdf


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Simulation calcul Gruissan Phoebus trail 2015

Votre simulation de performance pour le Gruissan Phoebus Trail 2015

Dimanche 15 février 2015- 9h00 – Gruissan

Déjà la 11ème édition du Gruissan Phoebus Trail qui fait partie des événements incontournables de début de saison pour les amateurs de trail et pour ceux qui participent au TTN 2015.

Sur le papier, le parcours semble relativement facile et très roulant, mais il ne faut pas se fier aux apparences, car malgré un dénivelé peu important et des altitudes maximales très basses, de nombreuses embûches vous attendent tout au long de votre chemin.

La partie centrale du circuit est particulièrement exigeante et casse-pattes, de nombreux cailloux et rochers bordent le parcours et il faudra être très vigilant et avoir les chevilles solides pour ne pas partir à la faute et manger du caillou !

La fin de parcours est beaucoup plus roulante, mais méfiez-vous quand même de la dernière côte qui ne manquera pas de monopoliser vos dernières ressources…

Attention : ma simulation est basée sur le parcours de l’an dernier, car pas de données plus récentes disponibles, cependant, il ne devrait pas y avoir beaucoup de modifications cette année…

Votre feuille de calcul / roadbook pour le Gruissan Phoebus Trail 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

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Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

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Régionaux de Cross : Pour toi ‘Papa’

Championnat régional Cross IDF-Est

Aulnay-sous-bois dimanche 25/01/2015

Ce n’est plus un secret pour personne, je ne suis pas adepte des Cross, courses beaucoup trop rapides pour moi et qui interviennent à une période où je reprends tout juste l’entrainement, tandis que les spécialistes sont des plus affûtés.

C’est dans un contexte personnel très particulier que j’abordais cette course, 3 jours après la disparition de mon Père. Même si je ne pouvais même pas prétendre à une qualification directe pour les LIFA, je tenais absolument à faire de mon mieux, pour en quelque sorte lui rendre un dernier hommage.

Paradoxe, anachronisme, illogisme ou je ne sais quoi encore, mes relations avec mon père n’étaient pas idéales, et à mon grand désespoir, jamais de son vivant il n’avait manifesté le moindre intérêt pour mes exploits sportifs. Jamais il ne m’avait félicité pour mes victoires ou réconforté dans mes défaites. Pourtant ce dimanche, je me sentais totalement habité par son esprit, comme si, pour la première fois de sa vie, il était là, à mes côtés, à m’encourager, à m’accompagner dans mon effort.

Malgré la fatigue accumulée durant ces 3 derniers jours, je me sentais plutôt bien à l’échauffement, ce qui est assez rare, mais ne signifie pas pour autant que je vais faire une bonne course ! J’abordais ces championnats sans aucun stress, n’ayant de toute façon aucun objectif, la qualification étant illusoire, je souhaitais simplement me rapprocher un peu des collègues que j’entraîne au club et qui m’avaient mis une jolie correction aux départementaux.

P1060546

Dès le départ je me cale sur mon rythme, ne m’occupant pas des autres, je me retrouve donc d’entrée en plein milieu du peloton, j’aperçois devant moi mes collègues qui me prennent déjà quelques mètres. Au bout de 300m le chemin se rétrécit et nous abordons pour la première fois la grosse côté, une sorte de mur, pas très long mais bien raide. J’ai été bien inspiré de mettre les pointes (je ne les avaient pas sorties depuis 3 ans !) car sans elles j’aurais eu grand mal à grimper en haut de cette butte !

Usant de mon sens de la trajectoire je parviens à me faufiler dans la foule et parviens, sans m’en rendre compte, à dépasser Moustapha (ça en fait déjà un derrière moi !). Malgré la côte, le premier km est avalé à 15 km/h. Pourtant, j’ai pas l’impression d’aller très vite et poursuis sur ma lancée sur le long secteur plat qui suit. J’avance mécaniquement, sans vraiment réfléchir et par moments mes pensées vont vers mon père. Je me dis alors, ne lâche rien, vas au bout de ton effort, donnes tout ce que tu peux, fais ça pour lui.

Rapidement, je me rends compte que je ne suis qu’à une vingtaine de mètres derrière José, qui est accompagné par Fred. C’est une longue histoire entre José et moi, nous avons débuté au club la même année et depuis on se tire la bourre, même si les occasions sont assez rares car nous ne visons pas les mêmes formats de course habituellement !

Je me dis alors que je vais essayer de les suivre, de ne pas perdre trop de terrain, car 2 semaines auparavant, j’avais pris plus d’1’30” dans les dents !

Mais alors que je pensais me faire distancer progressivement, c’est l’inverse qui se produisit, tout doucement, mètre après mètre je grignotais mon retard. A la fin du premier tour, je n’étais plus qu’à une longueur de ce duo.

Je restais sagement derrière dans le second passage de la côte pour m’économiser. Mais une fois la descente passée, je me suis senti pousser des ailes, et me suis mis à y croire. Ce fût alors le début d’une autre course, d’un autre combat, d’un nouvel objectif. Ma victoire à moi serais de pouvoir terminer devant eux, (devant José principalement), je me suis dis que j’allais faire cela pour mon père et qu’il n’était pas question d’échouer dans cet ultime hommage symbolique.

Revenu à leur hauteur sans forcer, je poursuis ma route sur le même tempo, s’ils parviennent dans un premier temps à s’accrocher derrière moi, au fil des kilomètres je prends un peu de marge, quelques mètres ou quelques dizaines, je ne sais pas exactement car à aucun moment je ne me retourne. Pour juger de mon avance, je me fie aux encouragements des supporters du club, au bruit des pas…

P1060525

A l’abord du 3ème et dernier tour, je sens la fatigue qui arrive, mon rythme s’en ressent, mais je ne lâche rien. Au moindre signe de faiblesse, j’ai l’image de mon père qui apparaît et me dis que je n’ai pas le droit de flancher, pas maintenant, il faut que je tienne jusqu’au bout !

Je sais que sur le plat je peux encore maintenir un rythme correct, autour des 14 km/h, mais le dernier passage de la côte risque de laisser des traces. Je prends le parti de m’économiser sur cette dernière difficulté, quelques coureurs en profitent pour me dépasser, mais peu m’importe, je dois en garder un peu sous le pied au cas où…

Dernière descente, il ne reste plus que 300m avant l’arrivée, un autre coureur parviens à me dépasser. A 200m grâce aux encouragements de Christine je comprends que José est revenu tout près de moi. Un rapide coup d’oeil et je l’aperçois, à moins de 10m derrière moi !

Je relance une première fois, sans vraiment parvenir à le décrocher, en quelques fractions de secondes, de nombreuses idées se bousculent dans ma tête, une nouvelle fois l’image de mon père me réapparaît. Comment pourrais-je échouer si près du but que je m’étais fixé ? C’est tout simplement inconcevable ! J’ai beau avoir tout donné, être allé au bout de moi même, je ne peux envisager de me faire coiffer sur la ligne d’arrivée, j’aurai l’impression de ne pas avoir tenu la promesse que je m’étais faite quelques minutes auparavant !

Dernier virage, je sens toujours la présence de José sur mes talons, un dernier 100m, une dernière ligne droite vers la joie d’avoir rempli ma mission ou vers la déception ? Malgré la douleur et la fatigue, je me lance alors dans un sprint effréné, à plus de 20km/h. José ne peux pas suivre, je sais que c’est mission accomplie, mais je ne relâche en rien mon effort, je rattrape le concurrent qui m’avait dépassé quelques centaines de mètres plus tôt, et le dépose sur place à seulement quelques mètres de l’arrivée !

Merci à José (au centre)
Merci à José (au centre)

Je termine ce cross à une anecdotique 117ème place, à seulement 6’30” du vainqueur, ce qui pour moi restera malgré tout mon meilleur résultat sur des régionaux de cross ! Mais le plus important pour moi était ailleurs, je termine 5ème du club de Livry, devant mes collègues d’entrainement, devant José qui en quelque sorte est un peu ma valeur de référence sur les courtes et moyennes distances.

DSCN1688

J’en ressors avec la satisfaction d’avoir rempli cet objectif personnel, qui pour moi, sonne comme une victoire, d’avoir réussi ce qui 15 jours plus tôt aurait été tout simplement impossible. Mais surtout de l’avoir fait en hommage à mon Père.

Car même s’il ne l’a jamais compris, si je ne me le suis jamais avoué non plus, je puisais en lui, indirectement, une partie de la rage qui m’anime et m’aide à avancer dans la vie. Ces différences qui nous opposaient, cette indifférence qu’il m’affichait étaient autant d’éléments constitutifs de ma force.

Aujourd’hui son absence me laisse un grand vide, je ne soupçonnais guère toute l’importance de ce qu’il a pu, bien malgré lui, m’apporter, car même si nos relations étaient froides, même si nous ne sommes jamais parvenu à nous parler, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui sans lui, sans l’influence que cette relation a eu sur moi.

Je suis fier d’être ton fils, merci PAPA !!

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Montres cardio-GPS : faites le bon choix !

Trouver la montre Cardio-GPS de vos rêves au meilleur prix

Dernière mise à jour : 09 novembre 2018

Habituellement les montres cardio-GPS ne bénéficient guère  de remise importantes. Toutefois, en cherchant bien, il est possible de trouver de gros rabais sur certains modèles. le tout est de savoir où !

Il est parfois difficile de s’y retrouver dans les offres proposées par les distributeurs, chacun proposant un prix d’appel sur un modèle… et se rattrapant sur un autre. De plus, pour un achat généralement compris entre 250 et 450 euros, le cashback (remise sur votre commande suivante) proposé par certains (I-Run )  peut s’avérer très avantageux.

A noter que toutes les boutiques comparées proposent la livraison gratuite en 24/48 heures maxi.

Pour vous faciliter la tâche, j’ai comparé les prix des meilleurs modèles de montres cardio-GPS  et vous allez voir que d’un modèle à l’autre, il peut y avoir des surprises !!

Retrouvez désormais mon nouveau comparateur de prix Cardio-GPS à l’adresse suivante :

Le seul comparateur de prix qui tient compte des remises, codes promos, opérations spéciales et autres cashback et calcule pour vous le prix le moins cher du web. Vous saurez ainsi qui est VRAIMENT le moins cher et bénéficierez des meilleures offres !

Les offres et tarifs sont mis à jour quotidiennement pour être certains de profiter des informations les plus récentes.

 

Vous ne savez pas laquelle choisir ?

Si vous êtes encore indécis sur votre choix, je vous invite à consulter mes articles qui comparent les meilleurs modèles des marques Suunto, Garmin, Polar, TomTom,… :

Comparatif montres cardio-GPS

Comparatif montres cardio Suunto

 

Dernière mise à jour : vendredi 09 novembre 2018


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Garmin Forerunner 920XT : le test

Test de la Forerunner 920XT : Le must du cardio-GPS

Depuis l’annonce de sa sortie, je trépignais d’impatience à l’idée d’essayer cette nouvelle montre qui devait remplacer l’illustre 910XT dont je ne tarirais pas d’éloges ! J’ai bien tenté de résister, mais à l’approche des fêtes, et en manque d’idées cadeaux, j’ai craqué et me suis offert cette petite bombe de technologie !

Après avoir testé tous les modèles haut de gamme de chez Polar et Suunto, ne manquait plus que cette Garmin 920XT pour faire le tour de la question et me forger une idée très précise de ce qui se fait de mieux actuellement.

Dans cette analyse, je vais faire un tour d’horizon de tous les points, positifs ou non, qui me paraissent importants pour décrire cette Forerunner 920XT.

forerunner-920xt-06

Ergonomie et look.

Grande nouveauté par rapport à la 910, cette 920XT se comporte, enfin, comme une véritable montre, capable de vous donner l’heure 24h/24 !! Cela n’a l’air de rien, mais il aura quand même fallu attendre de nombreuses années avant que Garmin n’intègre cette fonctionnalité… sommes toutes assez banale !

Légèrement plus fine que la 910XT, avec un écran également très légèrement plus petit, elle est également un peu plus légère (61 gr contre 72 gr pour la 910). Elle est également très agréable à porter et ceci malgré sa taille qui reste assez imposante.

Côté look, je n’ai pas eu la patience d’attendre la disponibilité du modèle tout noir, c’est pourquoi j’ai opté pour la blanche et rouge, certes assez voyante, mais plus fun que la noire. Et puis je me dis qu’elle est assortie à ma tenue (généralement en blanc… et rouge)… donc elle devrait passer inaperçue, du moins lors de mes sorties running !

forerunner-920xt

L’affichage

J’ai éprouvé un grand plaisir à retrouver la clarté et la grosseur d’affichage des données qui étaient l’un des atouts de la 910 ! Cela peut-être un petit détail, mais pour moi, qui commence malheureusement avec mon grand âge, à avoir la vue qui baisse, cela devient un critère déterminant dans le choix. L’écran reste lisible en toutes circonstances, même avec 4 données affichées sur l’écran (ce qui n’est malheureusement pas le cas de certaines montres concurrentes).

La 920 ne dispose pas du pseudo écran tactile de la 910 (qui permettait d’activer le rétro-éclairage en tapotant sur l’écran), il faut donc appuyer sur la touche ‘démarrer’ en haut à gauche pour activer le rétro-éclairage. La durée de celui-ci est paramétrable de 8″ à 1′ avec également la possibilité d’un mode permanent, mais très gourmand en énergie !

On notera également l’apparition de la couleur sur l’écran de la montre, mais ce point restera plus qu’anecdotique, car le rendu des couleurs est si pâle qu’on a vraiment du mal à les distinguer !

garmin-920xt-02

Fonctions Running

La grande nouveauté par rapport à la 910 (que propose toutes les montres concurrentes également) c’est la possibilité de paramétrer plusieurs profils sportifs différents et indépendants les uns des autres. Même si l’on est pas tri-athlète, cela permet de gérer des profils pour l’entrainement, la course sur route, le trail,… selon les désirs et besoins de chacun. Sur l’ancienne 910, il fallait reprogrammer manuellement sa montre avant chaque activité… pas très pratique !

Comme sur la 910 vous avez le chois d’afficher jusqu’à 4 écrans de données pouvant chacun contenir un maximum de 4 champs, à choisir parmi ceux prédéfinis, qui sans être totalement exhaustifs, permettent de répondre à la très grande majorité de vos besoins.

Nouveauté, l’ajout d’un écran pour suivre un partenaire virtuel pour ceux qui seraient intéressés par cette fonctionnalité.

Autre nouveauté importante par rapport à la 910 c’est l’intégration des fonctions d’analyse de foulées (déjà présentes sur la 620 et sur la Fenix2) qui permettent, grâce au capteur HRM-Run de la ceinture cardiaque d’enregistrer (et d’afficher en direct) les paramètres de foulée : cadence, temps de contact au sol, oscillation verticale. Si l’analyse de ces données peux être un peu pointue, leur évolution dans le temps vous montrera les progrès effectués sur votre dynamique de course.

Dernier point, important pour tous ceux qui font de la piste et du fractionné, la 920 (comme la 910) permet d’afficher les tours au centième de seconde sur la montre et dans l’historique (et au dixième sur Garmin Connect). Sur ce point, Garmin se démarque toujours de la concurrence qui malheureusement ne présente les temps intermédiaires qu’au dixième, voir à la seconde !! rendant impossible l’analyse d’une séance de VMA courte !

Le seul point que je regrette par rapport aux modèles concurrents concerne la gestion des auto-laps. Si Suunto et encore mieux Polar savent gérer de manière totalement dissociées les tours manuels et les tours automatiques (ce qui est très pratique pour par exemple suivre simultanément son chrono sur un parcours déterminé, tout en suivant les temps au km). Malheureusement, la 920 ne gère qu’un seul chrono pour les tours manuels et automatiques, ce qui ne permet pas l’utilisation de l’auto-lap lors d’une séance de fractionnés.

forerunner-920xt-gps

Les fonctions Cardio

Si Polar reste pour moi LA référence incontestable en matière de cardio-fréquencemètre, cette 920 n’a pas grand chose à lui envier.

En effet, Garmin a fait de gros progrès avec cette nouvelle ceinture cardio HRM-Run : plus confortable à porter que les précédentes, elle se fait vite oublier. Alors que les anciennes ceintures cardio de chez Garmin souffraient assez fréquemment d’interférences électrostatiques, vous faisant ainsi battre à plus de 220 pulses/min ! ce problème semble être maintenant résolu. Jusqu’à maintenant, je n’ai rencontré aucun problème de ce type.

Au niveau de la précision, rien à redire non plus, les valeurs indiquées sont similaires, à 1 ou 2 pulsation près maxi,  à celles données par une  ceinture Polar.

Comme chez Polar, l’analyse se fait battement par battement, seule manque la fonction d’analyse type R-R qui est proposée par Polar, mais qui reste difficile à interpréter.

L’autonomie

Vaste sujet que celui-ci pour les adeptes d’ultras-trails !! Si la plupart des montres proposent maintenant un mode ‘ultra’ avec environ 50 heures d’autonomie, je ne suis toujours pas convaincu. Avec un point par minute, il me semble impossible d’avoir un tracé suffisamment précis, impossible également de suivre son rythme de course. C’est la raison pour laquelle je ne regarde l’autonomie que dans le mode normal, avec un enregistrement par seconde !

Dans ce domaine, nous sommes encore assez loin du compte, et l’on progresse petit à petit ! La 920 gagne 4 petites heures par rapport à la 910 et est donc de fait la montre du marché qui offre l’autonomie la plus grande avec pas moins de 24 heures (si on active les satellites Glonass on retombe à 20h) ce qui suffira dans la très grande majorité des cas.

J’étudierai prochainement la possibilité, ou non, de recharger la montre en cours d’activité pour ceux qui auraient besoin d’une autonomie supérieure.

garmin-920xt-01

Fonctions prédictives de performance

Je dois avouer que j’ai toujours été un peu sceptique face à ces obscurs algorithmes de calculs qui en analysant vitesse, rythme cardiaque, dénivelé,… sont capable de prédire votre potentiel sur telle ou telle distance et d’extrapoler votre VO2max…

J’y vois plus un indicateur de la forme du moment et qui permettra de voir l’évolution au fil des jours et des mois pour rendre compte de votre progression et de votre état de fraîcheur à un instant t, et ceci indépendamment du type de séance et des chronos réalisés. Rien ne dit en effet que vous serez capable de réaliser les performances indiquées ou non.

L’indicateur de temps de récupération, me semble au premier abord, plutôt à côté de la plaque, car si je l’écoute, un simple footing d’une heure me vaudrais 4 jours de récupération !! Je verrais avec le temps, si ce calcul s’affine en prenant en compte mes caractéristiques personnelles. Quoi qu’il en soit, c’est bien moins intéressant que le système proposé sur la Polar V800 qui vous permet de suivre de manière quotidienne l’accumulation des efforts et une estimation de l’état de fatigue général.

Fonctions natation

Je n’ai pas encore testé la 920 en natation, faut dire que je nage comme une enclume, mais j’y viendrai et vous donnerai alors mes impressions sur son fonctionnement. Comme la Suunto, elle propose un système très pratique de tours automatiques à la fin de chaque longueur. Elle ne permet pas l’enregistrement de la FC sous l’eau mais collecte tous les paramètres de votre nage… mais là ce n’est que théorie, je vous en dirai plus après avoir fais le grand plongeon  !

Fonctions cyclisme

Aux fonctions similaires à celles de la course à pied s’ajoute la possibilité de coupler la 920XT avec un capteur de cadence et pour ceux qui peuvent se l’offrir avec un capteur de puissance…

La précision et qualité du GPS

Point crucial s’il en est pour les utilisateurs tels que moi, obsédés par la performance et le suivi en temps réel de ses informations. Si jusqu’à présent la Forerunner 910 était, à mon sens, la référence en la matière, qu’en est-il de cette nouvelle 920 ? Qu’apporte de plus, ou pas, la gestion des satellites Glonass ?

Lors de l’annonce de sa sortie, j’avais parié sur la nouvelle puce Sirf Star V, pour être dans la continuité de la Forerunner 910…. Force est de constater que je me suis bien trompé, puisque la 920XT est finalement équipée d’une puce extra-compacte produite par U-blox sous le nom de code AMY-5M !!

Le premier élément de réponse est arrivé très vite. A peine déballée la montre dans mon salon que j’entends un bip me signifiant que le GPS était OK. Incroyable, c’est la première montre capable de capter les satellites en intérieur, je n’en reviens encore pas ! Il faut dire que la prise en charge des satellites Russes en plus des GPS double quasiment la couverture et donc permet une capture plus rapide, même dans des zones de mauvaise réception.

Cette impression se confirme lors de mes sorties suivantes, à peine la montre démarrée, je capte les satellites en quelques secondes seulement, même si je suis en mouvement. C’est un point très positif, surtout en comparaison de certains modèles qui mettent parfois plusieurs minutes à se synchroniser !

Concernant la précision du GPS. J’espérais, sans trop y croire, que la 920 serait meilleure que la 910. Mais il ne fallait pas rêver, la précision est limitée non par les puces GPS mais par la NASA, et de leur côté les Russes ne font pas mieux !!

Après l’analyse de mes premières sorties, j’aurai tendance à dire que la précision est identique à celle de la 910, on y gagne peut-être très légèrement en justesse (écarts d’un tour à l’autre sur un même circuit) et ceci justement grâce à une meilleure couverture satellites.

J’en conclurai sur ce point que la 920 devient pour moi, d’une très courte tête, LA nouvelle référence en matière de GPS ! Et qu’il sera désormais difficile de faire mieux, à moins que les gouvernements ne décident de ne plus dégrader les signaux mis à la disposition du public !

Au moment même où j’écris ces lignes, je viens de recevoir une mise à jour de ce fameux Chipset 5M. Je ne l’ai pas encore testée, mais les commentaires sont très prometteurs, alors affaire à suivre…. je compléterai cette analyse d’ici peu.

Les fonctions de suivi d’activité

La montre est en mesure de compter vos pas tout au long de la journée. Fonction à la mode et un peu gadget, surtout pour moi qui, avec mon entrainement quasi-quotidien, remplis très vite les objectifs proposés par le système.

En revanche, une fonction très intéressante, bien qu’un peu empirique, est le suivi de votre activité pendant le sommeil. En activant ce mode la montre enregistre votre niveau d’activité nocturne toutes les minutes. Une fois téléchargées sur l’ordinateur, cela permet de se faire une (petite) idée de la qualité de ses nuits. Pour moi qui ai de gros soucis de sommeil cette fonction se révèle assez intéressante. Encore faudrait-il pouvoir faire un véritable lien entre les données du graphique et les phases réelles de sommeil ou de réveil…

920XT-analyse-sommeil

Autres fonctions

Grâce à une connectivité wifi, la montre est en mesure de télécharger toute seule vos données d’exercice sur Garmin Connect via votre PC. C’est assez sympa et évite de devoir retirer la montre et brancher le câble à chaque sortie… Cependant, chez moi, ça ne fonctionne pas à chaque fois, faut dire que ma connexion internet est un peu récalcitrante parfois !

Autre possibilité, qui peux s’avérer pratique lorsque vous êtes en déplacement, télécharger directement vos activités via l’application mobile Garmin Connect. Si la mise en route peux paraître un peu fastidieuse, notamment en ce qui concerne l’appairage de votre montre avec le téléphone. J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois avant de comprendre qu’il fallait valider la connexion via un code donné par la montre…

Une fois cette opération fastidieuse réalisée, il suffit d’activer le mode bluetooth sur la montre pour que celle-ci se synchronise automatiquement avec Garmin Connect. C’est presque magique !. Mais attention, une fois les données transférées, pensez à désactiver le bluetooth car cela consomme pas mal d’énergie !

Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester le Live-tracking. Je ne l’utiliserai probablement pas en compétition car mon smartphone n’aimant pas trop l’eau je préfère ne pas l’emmener en course. Cependant je testerai probablement sur des reconnaissances de parcours, ce qui permettra à mon équipe de me retrouver si je me perds…

garmin-connect-mobile

Mes conclusions sur la Forerunner 920XT

Aucune montre n’est parfaite, mais de toutes celles que j’ai pu essayer depuis longtemps, cette 920XT est probablement celle qui s’en rapproche le plus. C’est la meilleure sur de nombreux points très importants à mes yeux :

  • meilleure autonomie
  • meilleur GPS
  • meilleure lisibilité des données
  • meilleure application d’analyse

Certains points de détails peuvent encore être améliorés notamment pour la gestion des auto-lap et des tours manuels, mais très franchement cela ne me fera pas changer d’avis sur cette Forerunner 920XT qui va m’accompagner dans toutes mes escapades pour cette nouvelle saison !

Où la trouver ?

Vous trouverez cette nouvelle Garmin Forerunner 920XT chez les meilleurs revendeurs du web, je vous cite pour exemple les meilleurs, avec un lien direct vers les pages produit :

Forerunner 920XT chez I-Run

Garmin Forerunner 920XT chez LePape

Garmin 920XT Univers-Running

Tous les prix du web pour Garmin Forerunner 920XT :

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs






*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande


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Test Adizero XT5, la nouvelle chaussure de Trail Adidas

Nouvelle Adidas trail Adizero XT5

Maintenant fidèle à l’adizero XT4 depuis quelques années, j’ai découvert la nouvelle mouture 2014 proposée par Adidas sous le nom de code Adizero XT5. Inévitablement, je me suis précipité pour me la procurer et voir quelles évolutions elle pouvait bien apporter par rapport à la fameuse XT4.

Plus qu’une simple évolution de la XT4, cette nouvelle XT5 est radicalement différente, totalement axée sur la légèreté.

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Premières sorties et premières impressions

Reçue seulement quelques jours avant les Championnats de France, et après seulement un petit footing de rodage, je décidais de prendre le risque de partir directement avec pour les 63 km du trail long !

En temps normal, il ne faudrait pas faire ce genre de choses, mais dès l’essayage, je les ai trouvé très confortables avec un chaussant assez similaire à celui de la XT4, c’est pourquoi j’ai pris ce risque, qui n’en était pas vraiment un !

Les premières impressions sont celles d’une chaussure très légère (275gr en 44) dynamique et agréable à porter. Il ne me faudra pas bien longtemps pour m’y faire ! Ma seule inquiétude concerne le grip. Car si c’était, à mon sens, le véritable point fort de la XT4 avec des crampons bien espacés et sur-dimensionnés, la semelle de cette adizéro XT5 est sommes toutes beaucoup plus classique.

Certes, elle dispose toujours d’une semelle Continental, mais les crampons sont beaucoup plus petits, plus nombreux et moins espacés. Cela en fait une chaussure beaucoup plus polyvalente et qui sera à l’aise partout, y compris sur les portions de bitume.

Au niveau de l’accroche, elle est parfaite sur des terrains secs et peu accidentés. Elles s’avéreront idéales pour le parcours de ce Championnat de France, qui ne comportait réellement qu’un seul secteur techniquement délicat d’à peine 1 km !

Par contre sur terrain humide et dans la boue je trouve qu’elles manquent un peu d’accroche et je ne retrouve pas les mêmes sensations qu’avec les XT4. C’est la raison pour laquelle, je ferais la Saintélyon avec l’ancien modèle plutôt qu’avec celles-ci.

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Côté stabilité en revanche, je trouve qu’elles sont bien meilleures que les XT4 et que les risques de se tordre la cheville sont nettement moindre, très à l’aise dans les changements de direction, c’est un véritable régal et on peux sans hésiter lâcher les chevaux dans les descentes et passages accidentés.

Cette stabilité accrue est dûe à une plus grande rigidité de la semelle et à un drop plus élevé que sur la XT4 (6mm). En effet, avec un drop de 10mm, on s’éloigne un peu du monde minimaliste pour revenir à des valeurs plus usuelles. Ell est très basse sur l’avant, ce qui  favorise une attaque médio-pied et possède un talon plus relevé qui donne un meilleur équilibre.

Enfin, la légèreté qu’elle apporte par rapport à l’ancien modèle est véritablement appréciable, surtout en fin de course quand les jambes commencent à se faire un peu lourdes !

Mes notations de l’adizero XT5:

  • Amorti               7/10
  • Stabilité             8/10
  • Confort             10/10
  • Accroche          7/10
  • Dynamisme      9/10

Caractéristiques :

  • Poids : 270gr en 44
  • Drop :10mm
  • Semelle : Continental
  • Technologies Adidas :
    • Adiprène +
    • Adiwear
    • Système Torsion
    • Traxion

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Conclusions :

L’adizero XT5 est pour moi une très bonne chaussure, dynamique, légère et qui conviendra aux coureurs de moins de 75kg. Moins exigeante que la XT4, elle conviendra à un plus large public, mais nécessitera, comme toute chaussure légère, une bonne préparation physique pour une utilisation en longues distances et sans risques de blessures.

Néanmoins, à mon sens, cette Adizero XT5 ne vient pas en remplacement mais en complément de la XT4, car si elle sera très à l’aise sur terrain sec et de difficulté moyenne, en revanche sur terrain humide, boueux et très technique, j’aurais toujours une préférence pour la XT4, qui reste pour moi la chaussure la plus accrocheuse du marché.

De plus, au niveau du prix Adidas reste toujours raisonnable et elle est affichée en prix public à 100 €

En conclusions, vous risquez fort de me croiser assez régulièrement sur les courses de plaine et moyenne montagne avec ces XT5 qui font désormais partie intégrante de mon arsenal de runner !

Où la trouver ?

Elle n’est pas disponible chez tous les revendeurs, mais vous êtes certains de la trouver dans les enseignes suivantes :

Adizero XT5 – I-run.fr

Adidas Adizero XT5 chez Univers Running

Adidas Adizero XT5 chez Lepape

Tous les prix du web pour les Adizero XT5:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs



 

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 

A voir également

Je vous invite également à consulter mon article sur l’adizero XT4 qui m’a accompagné pendant les deux années précédentes :

Test Adidas Adizero XT4

 

 

 


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