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Test oreillettes Jabra Sport Wireless +

Mon test des oreillettes Bluetooth Jabra Sport Wireless+

Je ne suis pas ce que l’on pourrait appeler un adepte des oreillettes, pour tout dire, je ne m’en sers pour courir que lors des courses et des reconnaissances pour rester en contact avec mes accompagnateurs et mes supporters.

Lassé de détruire une oreillette à chaque course pluvieuse, j’étais à la recherche d’une oreillette bluetooth étanche et capable de survivre à ce que je comptais lui faire subir.

Après quelques recherches, la seule oreillette répondant à mes critères de recherche était cette Jabra Sport Wireless+ dont je vais vous parler maintenant.

Achetée courant septembre, elle m’a accompagnée sur toutes mes sorties et courses de fin de saison, j’ai pu ainsi lui faire subir les pires sévices !! Et voici ce que j’en retiens :

jabra-sport-wireless

Ergonomie

Grâce à leur forme elles se positionnent bien sur les oreilles et surtout ne risquent pas de tomber (problème rencontré avec quelques oreillettes classiques). Fournies avec 7 embouts différents, vous trouverez très certainement celui qui vous conviendra le mieux. Personnellement, je suis très satisfait de l’embout monté par défaut qui s’adapte très bien à mon oreille. Très légères, l’ensemble ne pèse que 25gr.

Pour moi qui ne suis pas très habitué au port d’oreillettes, je suis agréablement surpris de constater qu’elles se font oublier et ne génèrent aucune gêne. Le seul point qui nécessite quelques réglages, l’ajustement du cordon reliant les deux oreilles. Après quelques essais pour trouver la longueur idéale je ne me soucis plus du tout du fil.

Côté design, je les trouve plutôt bien réussies et surtout très discrètes à porter. Les boutons de contrôles sont très faciles d’accès et pratiques à manipuler.

jabra-sport-wireless-2

L’étanchéité :

Point crucial pour l’utilisation qui est la mienne, je ne compte plus le nombre d’oreillettes qui n’ont pas survécu à une pluie même fine ! Jusqu’à présent, je touche du bois après être passés plusieurs fois sous des pluies assez fortes, aucun soucis, elles fonctionnent toujours parfaitement !

Autonomie

L’autonomie en conversation ou musique est donnée pour 4 heures (à mon avis c’est plutôt un peu moins) ce qui permet de courir en musique lors de ses entraînements ou trails courts. Ce n’est pas un problème pour moi car je ne cours jamais en musique et mon utilisation est essentiellement pour pouvoir être joins lors de mes courses. De ce côté, aucun problème puisque l’autonomie en veille est de 120 heures…

Elles se rechargent assez rapidement via un port micro-usb. Le seul regret, l’absence d’indicateur de charge qui ne permet pas de savoir lorsque la recharge est terminée.

La musique

Je ne suis pas un expert en la matière, néanmoins j’ai été bluffé par la qualité sonore lors de l’écoute des musiques stockées sur mon téléphone.

Par contre, en ce qui concerne l’utilisation de la radio c’est une autre histoire. La qualité sonore et la réception sont très mauvaises. De plus la recherche des stations est très laborieuse et l’on capte très mal.

jabra-sport-wireless-1

Conclusions :

Pour l’usage qui est le mien, ces oreillettes sont parfaites et continueront à m’accompagner sur toutes mes courses cette année. De plus séduis pas la qualité audio, je commence à les utiliser également chez moi, au bureau, ou dans la voiture…

Pour les ultra-runners adeptes de musique, l’autonomie sera peut-être un peu faible, mais elles seront un vrai bonheur pour tous les autres.

Où les trouver ?

Les oreillettes Jabra Sport Wireless+ sont actuellement disponibles chez Lepape :

oreillettes Jabra Sport Wireless+

 


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Test Polar M400 : la petite qui a tout d’une grande

Montre cardio-GPS Polar M400

Petite soeur de la V800, j’ai été particulièrement intrigué par la sortie de cette nouvelle Polar M400 qui, sur le papier, offre des caractéristiques très proches de la V800… pour un prix inférieur de plus de moitié !

Grâce à l’agence Bernascom, j’ai pu obtenir une montre de tests pour décortiquer la bête et me rendre compte par moi-même de tout son potentiel.

Bien sûr, la Polar M400 n’a pas la prétention de pouvoir rivaliser avec les montres haut de gamme que je présente actuellement, notamment en ce qui concerne l’autonomie, elle présente néanmoins des avantages susceptibles d’intéresser bon nombre de coureurs…

Dans mon test je m’appuierai beaucoup sur la comparaison avec la V800 de qui elle a hérité de bon nombre de fonctionnalités.

polar-m400

Aspect général :

De loin, la M400 ressemble beaucoup à la V800, mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’elle est beaucoup plus légère (57 gr contre 81 gr) légèrement plus petite et surtout beaucoup plus fine et finalement beaucoup plus agréable à porter. Elle se fait complètement oublier et tiens bien au poignet sans lourdeurs, ce qui est un point très positif pour moi qui ne porte pas souvent de montre !

m400-v800

Ergonomie d’utilisation

Digne petite soeur de la V800, elle lui ressemble à s’y méprendre et sons fonctionnement est identique, que cela soit sur le paramétrage des écrans que sur la présentation des données. Facile d’utilisation, il est possible de définir différents profils sportifs via l’application PolarFlow ou directement sur la montre.

Fonctionnalités Course à Pied

Là encore, elle est très similaire à sa grande soeur et propose les fonctionnalités essentielles pour la pratique de la course à pied. Avec enregistrement de la trace GPS, du rythme cardiaque, ainsi que la gestion de 2 types de temps partiels : automatiques, selon une distance paramétrée, et manuels. Ces 2 modes sont bien distincts et permettent de séparer les temps automatiques et manuels, ce qui est très appréciable sur une séance de fractionné.

Il est possible de paramétrer sa séance d’entrainement dans PolarFlow en fonction des temps, distances et zones de fréquence cardiaque.

On retrouve également la fonction d’évaluation de votre état de forme basée sur l’analyse de voter rythme cardiaque et des données GPS.

On regrettera néanmoins l’absence de la fonction de suivi de récupération, qui sans être à mon avis à suivre à la lettre, donne sur la V800 une petite idée de votre état de fatigue et peut vous aider dans la planification des séances suivantes ou en préparation d’une prochaine compétition.

cardio-gps-polar-m400

Fonctions multi-sports

La M400 est résolument orientée running, et s’il est possible de l’utiliser également sans difficultés en vélo, elle ne comprend pas de fonctions spécifiques à la natation. De plus, même si elle est spécifiée étanche à 30m, je ne me risquerai pas trop à l’utiliser dans l’eau. En effet, la connexion par la prise USB est certes protégées par un cache en caoutchouc, je ne suis pas certain que, dans le temps, cela soit suffisant pour protéger efficacement la montre.

Elle ne conviendra donc pas aux nageurs et autres tri-athlètes….

Le GPS intégré

La M400 permet l’enregistrement de votre trace GPS, ainsi que les relevés d’altitude (via données GPS, pas d’altimètre barométrique intégré). Elle vous permettra également de connaître votre vitesse et distance parcourue.

Petit bémol cependant, le temps pour capter les satellites est sensiblement plus long que sur la V800 et nécessite, le plus souvent, de rester immobile pendant de longues secondes. Petit bémol également en ce qui concerne la précision du dit GPS qui, du moins en milieu urbain, n’est pas excellente. Cela dit, les écarts relevés sur de courtes distances se compensent sur la durée, et les résultats finaux ne sont pas si éloignés de la réalité, seuls les puristes en la matière s’en plaindront.

Il n’y a pas non plus de fonction permettant de suivre un parcours pré-enregistré, mais est-ce bien grave, car si je l’utilise pour certaines reconnaissances, je ne suis pas certain que beaucoup de gens s’en servent !

trace-gps-m400

L’autonomie

C’est sans doute le point le plus important pour moi. En effet, je trouve déjà insuffisantes les 13 heures proposées par la V800… alors que dire des 8 heures maxi que l’on peut atteindre avec cette M400 ? C’est clairement insuffisant pour mon usage personnel, mais pourra convenir à bon nombre de coureurs qui s’alignent sur des distances inférieures.

La capacité mémoire de 30 heures est quant à elle suffisante au regard de l’autonomie de la batterie.

Si l’utilisation de la montre n’est pas désactivée lors de la charge (ce qui pourrait permettre d’envisager une recharge en cours d’activité) en revanche, la position de la prise USB (sur le dessous de la montre) interdit toute possibilité de la porter au poignet lors de la mise en charge…

cardio-polar-m400

Les fonctions d’activité quotidienne

Même si je ne suis pas franchement adepte de ces fonctions, c’est de plus en plus en vogue… La M400, tout comme la V800 permet d’enregistrer votre activité quotidienne : nombre de pas, temps de repos, temps assis, debout. Elle vous dira même de vous bouger si vous rester trop longtemps assis sans rien faire !!

Même en paramétrant la montre sur un niveau d’activité élevé, j’explose rapidement les scores avec mes séances d’entrainement, alors ces fonctionnalités ne m’apportent personnellement pas grand chose !

Conclusions :

Cette M400, de part son autonomie, ne peux me convenir à titre personnel. En revanche elle conviendra parfaitement à tout coureur de débutant à confirmé dont les objectifs se situent jusqu’à des trails de moyenne distance de 40 à 50 kms maximum.

Le rapport qualité/prix de cette montre est plus qu’excellent, car à moins de 200€, avec ceinture cardiaque incluse, il est vraiment difficile de trouver mieux !

De plus, cette montre est vraiment agréable à porter et pourra vous accompagner au quotidien, même en dehors de vos activités sportives.

Où la trouver ?

Disponible chez la plupart des revendeurs de matériel trail running, vous pouvez notamment la trouver dans les enseignes suivantes :

Polar M400 – Lepape

M400 chez I-Run

Cardio GPS Polar M400 – Univers-Running

Plus d’informations :

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Saintélyon 2014 : mission accomplie !

Nuit du 6 au 7 décembre 2014 – entre Saint-Etienne et Lyon

Après la pluie en 2011, la neige en 2012, le verglas en 2013, qu’allait donc nous réserver cette 61ème édition de la Saintélyon ? En regardant la météo une dizaine de jours avant l’épreuve nous pouvions espérer des conditions sèches et clémentes… mais les fortes précipitations qui ont eue lieue durant toute la semaine précédent la course allaient contredire ces prévisions.

Si la température elle restera plutôt clémente, légèrement au dessus de 0 au départ, et si nous serons épargnés par la pluie durant la course, les sols, imbibés d’eau se révélèrent bien gras et boueux à souhait ! Mais qui s’en plaindra vraiment ? La Saintélyon ne serait pas ce qu’elle est sans ces conditions un peu difficiles qui en font tout le charme.

Le récit de la 61ème Saintélyon :

Revenons à la course proprement dite. C’est avec une envie de revanche par rapport à une édition 2013 qui fût très éprouvante pour moi, plus mentalement que physiquement que j’abordais cette 61ème Saintélyon (ma 4ème).

Si j’avais mis toutes les chances de mon côté en faisant l’impasse sur le Sparnatrail en novembre, pour mieux me préparer à l’événement, c’était sans compter sur mes tendons douloureux qui me contraignirent à quasiment 2 semaines d’arrêt complet à la mi-octobre. C’est donc avec une préparation plus ou moins contrariée que je me présentais ce samedi soir sur la ligne de départ.

Un grand saut dans l’inconnu m’attendais donc à minuit pile, mais malgré tout et quoi qu’il puisse arriver, j’étais très fermement décidé à ne rien lâcher, à tout donner et à aller au bout de moi même, pour me faire oublier les désillusions et frustrations de la précédente édition. Je ne pourrais me faire une idée précise de mes possibilités du jour que lorsque nous atteindrons la première grande côte qui sera pour moi un premier juge de paix !

saintelyon-2014

Le départ est donné dans une ambiance de folie, et bien que je m’étais conditionné à prendre un départ prudent, je ne peux faire autrement que de me laisser emporter par la foule. Je boucle les deux premiers kilomètres à plus de 15 km/h avant de commencer à ralentir pour me rapprocher d’un rythme plus raisonnable aux alentours de 13-13,5 km/h car ensuite il va falloir gérer la première grosse montée qui pointera le bout de son nez aux alentours du 7ème km.

J’ai mal au jambes et les tendons sont raides, cette partie de bitume interminable me casse les pattes, je suis impatient de rejoindre les sentiers en espérant que ce changement de surface calmera mes douleurs. Mais pas le temps de s’apitoyer sur mon sort, j’attends le 7ème km et le début de la côte. Maintenant, c’est mon dos qui me fait souffrir, je ralentis, essaye de trouver mon rythme de croisière et je m’enferme dans ma bulle.

Force est de constater que je ne grimpe pas bien vite aujourd’hui (enfin comme d’habitude) et qu’il va une nouvelle fois falloir que je fasse avec. Inutile de forcer, la route est encore très longue ! Je me résous donc à monter à ma main, oubliant ces dizaines de coureurs, plus forts ou plus fous, qui me dépassent de tous les côtés. Il n’est pas question de se laisser démoraliser pour si peu, après tout, je ne suis pas si loin du tempo prévu et je suis quasiment dans mon plan de marche prévisionnel.

Un peu avant le dixième kilomètre nous abordons enfin les chemins qui, malgré les nombreuses flaques et une boue presque omniprésente, me permettront de soulager un peu mes douleurs et de retrouver quelques sensations. La pente est un peu moins raide et nous offre quelques moments de répit qui me permettent de relancer, un peu, la machine. Les kilomètres défilent sans que je m’en rende compte.

Mais je sais désormais que si je veux réaliser une bonne performance il me faudra accepter de perdre un peu (voir beaucoup) de terrain dans les côtes, et passer outre la frustration de se faire dépasser par de nombreux coureurs. Je dois concentrer mes efforts sur les parties planes ou descendantes dans lesquelles je pourrais compenser, du moins en partie, mes lacunes en côtes. Il va falloir être patient et tirer le meilleur parti de mes forces tout en ménageant mes faiblesses…

Au 16ème km à Saint Christo, je passe comme prévu le premier ravitaillement sans même le regarder, je ne referai le plein qu’au prochain arrêt. Une côte assez courte mais raide que je négocie en marchant, sans forcer qui précède un petit moment de répit avant d’attaquer la partie finale de l’ascension vers le point culminant de l’épreuve.

Je fais de mon mieux, le sol est très glissant, rendant ma progression encore un peu plus compliquée. Je perds du temps par rapport à mes prévisions, mais je ne peux rien y faire, au risque de me griller inutilement. Je prends mon mal en patience et attend de basculer du bon côté de la pente pour entamer la première partie de la descente. C’est avec soulagement que j’atteins ce point aux environ du 21ème km.

En effet, c’est à partir de ce point que ma course commence réellement. Je vais pouvoir lâcher un peu les chevaux dans cette longue portion à dominante descendante qui me permettra de rejoindre Sainte Catherine. Malgré des chemins souvent très glissants je descend avec assurance, je m’autorise quelques prises de risques afin de partir à la reconquête du temps perdu. Je reprends de nombreuses positions, ce qui est bon pour le moral et me fais oublier, un peu, que je n’ai pas les meilleures jambes !!

A Sainte Catherine, j’apprends que je n’ai qu’un peu plus d’une minute de retard sur Maud Gobert et environ 4 minutes sur la première. Je n’ai aucune idée de mon classement, mais cela m’indique quand même que je ne dois pas être trop loin. Même si cela n’est que symbolique et sans réelle signification, je m’accrocherai à cette idée pour continuer à me battre pendant la suite de la course.

Au ravitaillement, une bénévole m’aide à remplir mes bouteilles pendant que je prends un morceau de fromage et un petit bout de banane. Un arrêt éclair, moins d’une minute à mon avis, et c’est reparti de plus belle.

Désormais le parcours est une alternance de montées, assez raides parfois, que j’aborde à la vitesse de l’escargot et de descentes rapides, tantôt boueuses et ravinées, tantôt caillouteuses durant lesquelles je rattrape le temps perdu en côte. Au bout de quelques kilomètres je rattrape les deux premières féminines, fais quelques centaines de mètres derrières elles puis les dépasse dans une descente un peu délicate.

Sans jamais savoir l’écart qui me sépare d’elles, je me donnerai comme motivation de ne pas me faire rattraper par ces gentes damoiselles… il faut bien se motiver comme on peut !! J’atteins alors le bois d’Arfeuille que nous abordons dans le sens de la descente, rapide mais rendue délicate par la pluie, je l’avale à toute vitesse… avant de me retrouver quasiment à l’arrêt dans la terrible montée qui suit… quasiment un kilomètre complet en marchant pour remonter cette pente qui n’en fini pas ! Et comme à l’habitude, je me fais déposer par une multitude de coureurs bien plus véloces que moi dans cette côte.

Une fois en haut de cette grosse bute, il me faudra quelques minutes pour reprendre mon rythme normal dans la descente suivante. Cette côte aura laissé quelques traces sur les organismes déjà bien fatigués. Mais je sais que j’ai maintenant fais le plus difficile, il me reste 2 ou 3 grosses côtes… et plein de petites !!

Si je parviens toujours à maintenir ma cadence dans les portions descendantes, les côtes se font de plus en plus difficile, je manque de puissance et le plus souvent je suis contraint de marcher dès lors que les chemins s’élèvent un peu. Malgré tout, l’hémorragie se fait de moins en moins grande et il y a de moins en moins de coureurs qui me dépassent en montée, tandis que dans les descentes je poursuis ma remontée…

Difficile de rester concentré dans ces circonstances mais je le sais, je peux toujours réussir une belle perf à condition de garder le moral et de poursuivre dans cette stratégie un peu improvisée : ménager à tout prix la monture dans les côtes et tout donner dans les descentes ! Alors que je n’ai pas la moindre idée de mon classement, régulièrement je rattrape des ‘petits’ dossards, ce qui me conforte dans l’idée que je dois être en bonne position.

Pour me motiver, je m’accroche à l’idée de ne pas me faire reprendre par la première féminine, cela me donne la force de relancer la machine en haut des côtes et d’oublier la fatigue et les douleurs.

Cette alternance de montées et descentes me fait oublier les kilomètres et le temps qui passe. Comme prévu je passe sans m’arrêter au 4ème ravitaillement avant de profiter d’une nouvelle portion descendante pour reprendre mon rythme et, au passage, quelques coureurs.

Le terrain est toujours aussi boueux mais l’humidité et le froid ne semblent pas avoir d’emprise sur moi, je poursuis ma progression telle une machine dont le seul but est d’atteindre l’arrivée. Par moment, sur les hauteurs, nous profitons d’une vue magnifique sur les lumières des villages, qui nous fait, pour un instant, oublier la course.

Passé le 60ème km je sais qu’il me reste encore une grande et terrible côte à affronter, mais je sais également que cela sera la dernière, cela me redonne également un peu de courage et de forces, plus besoin de m’économiser je peux commencer à envisager de donner tout de qu’il me reste avant d’aborder le sprint final.

Bien évidemment cette dernière côte sera montée en marchant, mais contrairement aux précédentes j’adopte un pas plus alerte et parviens même à rattraper un coureur. A partir de là plus personne ne me rattrapera. Moins difficile qu’à l’accoutumée, car tronquée dans sa partie supérieure, elle conduira, comme l’an dernier vers une toute dernière montée après un passage inédit par un magnifique parc forestier.

J’entame alors la descente vers le centre de Lyon, malgré en oubliant la fatigue je prend en point de mire des coureurs que j’aperçois au loin devant moi, il me reste encore environ 4 km à parcourir mais au fil du temps mes jambes se sentent de mieux en mieux et me permettent d’accélérer.

J’atteins alors la descente des escaliers qui mènent sur les berges de la Saône, je me sens pousser des ailes, j’envisage même, l’espace d’un instant, de descendre les marches deux par deux, avant de me raviser, par sagesse… avec près de 70km dans les pattes mieux vaudrait éviter les risques inutiles, la foulée n’est plus aussi sûre qu’en début de course.

Arrive maintenant le secteur que je crains le plus, les 3 derniers km qui d’habitude me sont si pénibles et me coûtent plusieurs places ! C’est alors que je rattrape un coureur qui m’avait dépassé quelques km plus tôt, j’accélère un peu pour lui ôter toute envie de me suivre et, à ma grande surprise, je parviens à conserver ce rythme, même à accélérer. Plus j’avance et plus je vais vite.

Sur la passerelle qui doit nous faire traverser le Rhône, j’aperçois un groupe de coureurs quelques dizaines de mètres devant moi, je les prend en chasse et reviens rapidement sur eux. Il s’agit principalement de relayeurs qui se mettent également à accélérer. Mes jambes ont retrouvé toute leur vigueur, je me décide alors à leur emboîter le pas ! Profitant de cet élan, je rattrape 2 autres coureurs du Solo.

Je termine le dernier km à plus de 14 km/h et dans la dernière ligne droite aperçois un dernier coureur solo que je m’empresse de rattraper et de déposer pour terminer sur une pointe à plus de 15 km/h ! Jamais je n’avais réussi une telle fin de course sur la Saintélyon !! De quoi être satisfait de ma gestion de course, même si mon incapacité à grimper pourrais me laisser quelques regrets…. et qui surtout me permet d’effacer les frustrations et désillusions de l’année dernière !

Me voilà arrivé ! J’en termine en 6h47’53” à la 53ème place, sur environ 6000 partants !! Mon meilleur résultat sur la Saintélyon à ce jour, et cerise sur le gâteau, je termine une petite minute devant Maud Gobert, première féminine et vainqueur pour la 4ème fois !!!

Excellente performance donc sur une course où le niveau est toujours très relevé et qui fût plus roulante (sans doute un peu trop pour moi) que les années précédentes, malgré un dénivelé positif de près de 1800m !

Tous les résultats de la Saintélyon 2014 :

Résultats Saintélyon 2014

Saintelyon-2014

 

 


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Raid du Morbihan 11ème édition : les nouveautés 2015

11ème édition du Grand Raid du Golfe du Morbihan en 2015

26-27-28 juin 2015 Vannes – Morbihan

Avec la 10ème édition en 2014, l’Ultra Marin a franchi un cap et a su s’imposer au fil des années comme un événement incontournable du calendrier de tout trailer qui se respecte !

En 2014 plus de 5000 participants ont été recensés sur les différentes épreuves proposées, ce qui ne fût pas sans poser quelques soucis d’organisation pour une équipe qui se veut conserver son état d’esprit d’origine et rester à taille humaine.

Les principales nouveautés pour l’édition 2015 de l’Ultra-Marin :

C’est pourquoi, suite à ces quelques petits couacs quelques changements interviendront en 2015 pour éviter, tant que faire ce peut, les embouteillages rencontrés par certains sur le parcours. Les principales mesures prises sont les suivantes :

– Limitation à 5000 participants au total pour l’ensemble des épreuves. Certaines, notamment le 56 km risquent donc de se remplir très vite, alors n’attendez pas la dernière minute pour vous inscrire.

– Changement d’horaires : la principale épreuve concernée par ces changements est le Raid 87 qui bascule du samedi… au vendredi après-midi, afin de ne pas se percuter avec le Raid 56 (toujours a programme du TTN en 2015 !) qui partira de Sarzeau le samedi à 16h. L’épreuve reine, le Grand Raid du Morbihan, quant à lui reste positionné le vendredi à 17h au départ de Vannes.

En ce qui concerne les parcours, on reprend globalement les mêmes qu’en 2014. Le grand raid partira donc de Vannes en direction de Locqmariaquer puis traversera la mer pour continuer de Port Navalo en direction de Vannes via Sarzeau. Idem pour le Raid 87 qui partira de Port Crouesty vers Vannes via Sarzeau. Pas de changements non plus pour le Trail 56 et la Ronde des douaniers.

Pour les participants à la Marche Nordique, si le sens et les points de départ-arrivée ne seront pas modifiés, ils emprunteront un parcours différent de celui des autres courses afin de ne pas les perturber.

raid-morbihan-14

Inscriptions :

Les inscriptions seront lancées dès le 22 novembre sur le site de l’Ultra-Marin : Raid Golfe du Morbihan

Mon avis sur la 11ème édition du Raid du Morbihan :

Si le parcours de l’édition 2014 m’avait plutôt bien réussi (6ème au scratch sur le Raid 87), en revanche ce n’est pas la plus belle partie du Tour du Golfe. Très roulant, peu de passages techniques et de long passages dans les terres, loin de la mer…

Les nouveaux horaires (départ le vendredi à 12h) ne sont pas non plus très favorables : courir le vendredi entraîne inévitablement quelques bouleversements dans la gestion de la logistique de l’épreuve, obligeant les concurrents à se rendre disponible le vendredi, mais plus certainement dès le jeudi pour faire le voyage… Un départ à midi signifie également de devoir affronter les heures les plus chaudes de la journée, ce qui dans mon cas peut s’avérer problématique ! Je n’aurais pas non plus le plaisir de profiter des heures de nuit qui faisaient le charme de cette course lors des premières éditions (enfin si tout se passe correctement pour moi !).

Le seul avantage que je vois à ce nouveau programme, c’est peut-être la possibilité pour moi de faire le doublé Raid 87Trail 56 … encore faudrait-il que je puisse être au top de ma forme à ce moment là. Si cette idée me trotte effectivement dans la tête, nous verrons bien dans les prochains mois si je lui donnerai suite ou pas !

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Rendez-vous est donc pris pour le dernier week-end de juin pour fêter la onzième édition de l’Ultra Marin, en remerciant tout particulièrement Mr Bernard Landrein qui, il y a 11 ans, a eu l’idée un peu folle de lancer cette course autour du Golfe du Morbihan, ainsi qu’aux nombreux bénévoles sans qui ce rêve ne serait jamais devenu réalité.

Toutes les infos du Grand Raid du Morbihan sur le site de l’Ultra Marin 2015

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Les Foulées de la Soie en Indonésie 2015 : 20ème édition !

JAVA & BALI – du 6 au 18 août 2015

Toutes les épreuves sont ouvertes à la Marche Nordique, marche athlétique et randonneurs

L’année 2015 marquera la 20ème édition des Foulées de la Soie. Après avoir traversé la plupart des pays d’Asie depuis maintenant 20 ans, c’est en Indonésie que se dirigera la grande caravane des Foulées de la Soie en 2015.

Une édition anniversaire exceptionnelle qui vous fera vivre, une nouvelle fois, une aventure extraordinaire et hors du commun !Course-Sable-Noir-2

L’Indonésie, le pays du sourire vous accueillera à bras ouverts dans un parcours qui sillonnera les îles de Java et Bali.

Ce programme a été construit pour vous faire découvrir les plus beaux endroits des 2 joyaux sélectionnés par SDPO (l’organisateur) : JAVA et BALI. Vous pouvez dès à présent voir un avant goût de ce qui vous attendra sur place en consultant le récit des Repérages des Foulées de la Soie 2015.

Etape-des-Grottes-de-Pindul-2

Votre périple débutera sur l’île de JAVA dans la région de Yogyakarta où vous passerez les premiers jours de votre aventure. Puis dans un second temps vous poursuivrez la seconde partie de votre séjour sur l’île de BALI où vous aurez notamment la chance de traverser les plus belles rizières, dont certaines figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

RIZIERES-2

Le programme complet des visites et des courses est disponible ici : Le programme des FDS 2015

Ne tardez pas pour réservez votre place pour cette 20ème édition, car il est fort probable qu’elle affiche rapidement complet, tant cet événement culturel et sportif s’annonce comme étant exceptionnel.

Tous les renseignements, informations et inscriptions directement sur le site de SDPO : www.sdpo.com

BROMO-5


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Simulateur de calcul Saintélyon 2014

Votre simulation de performance pour la Saintélyon 2014

Dimanche 07 décembre 2014 – 0h00 – Saint-Etienne

Pour cette 61ème édition de la Saintélyon, retour à un parcours un peu plus cours (72km contre 75 l’an dernier). Les organisateurs nous épargnent cette année la terrible montée du bois d’Arfeuille qui sera, comme ce fut le cas dans les éditions précédentes, traversé dans le sens de la descente.

Un parcours un peu moins technique mais qui offrira encore plus de sentiers pour moins de bitume, de quoi réjouir les amoureux de la nature !!

Une fois de plus, la météo risque d’avoir toute son importance, surtout dans la première partie du parcours, très exposée au vent.

Pour réussir une bonne performance, il ne faudra pas se laisser emballer par le rythme effréné des premiers kilomètres, attention toutefois à trouver un juste milieu pour ne pas subir les inévitables bouchons lors de la longue montée vers Saint Cristo.

/!\ Attention : parcours mis à jour le 02/12 selon modifications apportées par l’organisation

Votre feuille de calcul / roadbook pour la Saintélyon 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Corrida d’Aulnay : une belle surprise

10km de la Corrida d’Aulnay-sous-bois mardi 11 novembre 2014

Ceux qui commencent à me connaître savent à quel point je n’apprécie guère ce format de course : trop rapide, trop de bitume,… bref trop pas pour moi. Au grand maximum je m’oblige une ou deux fois dans l’année à subir ce supplice.

J’avais pourtant prévu de me préparer (un peu) pour ce 10 km, dans l’espoir d’améliorer mon record (très modeste) sur cette distance. Mais cela était sans compter sur quelques aléas physiques courant octobre, qui me contraignirent à mettre de côté ma préparation au point même quasiment d’en oublier que je m’étais inscrit à cette course !

C’est donc sans préparation, moins de 3 jours après ma belle course des carrières by night de Mondeville que je me rendis au parc Robert Ballanger… en mode touriste.

Un parcours atypique

Par rapport aux autres 10k que j’ai eu l’occasion de courir, généralement sur des parcours d’une monotonie à pleurer, j’ai été très agréablement surpris par celui-ci. Tracé en grande partie dans les allées du parc, avec une succession de montées et de descentes (un peu trop pour espérer faire une perf) ce circuit s’est révélé être très sympa. Je crois que c’est bien la première fois que je prends du plaisir à courir un 10k !

P1040881

Une course mémorable

Que pouvais-je bien espérer en venant à cette corrida, à part de partager un bon moment avec les collègues du club de Livry ? A cours d’entrainement (j’ai repris en douceur depuis une bonne semaine après 10 jours d’arrêt forcé), moins de 3 jours après une course nature où je n’ai pas ménagé mes efforts, je ne pouvais raisonnablement pas en attendre grand chose. Mon objectif était simplement de finir sous la barre des 40′ pour ne pas me sentir plus mauvais qu’à l’entrainement !

Bien décidé à ne pas m’enflammer et à partir lentement, je démarre en douceur, laissant une horde de coureurs me dépasser dans les premiers mètres. Je prends alors rapidement un rythme que je qualifierai de ‘tranquille’… mais qui pourtant ne l’était pas tant que cela au vu de mon temps au premier km de 3’34”. Les successions de montées descentes dans le parc ne me calmèrent pourtant pas puisque je passe au 2ème km en 3’37”. Et même si petit à petit je rentre dans le rang, aucun coureur ne me dépasse, bien au contraire, j’en rattrape quelques uns.

Je me prends alors à rêver de passer sous la barre des 38′. Je passe au 5ème km en 18’48”. Tout est jouable ! Mais il me faudra cependant mettre un peu d’eau dans mon vin ! Si je parviens à conserver un rythme plus qu’honorable sur les parties plates (aux alentours de 3’50 au km, force est de constater que je commence à faiblir dans les côtes et à perdre du terrain !

Malgré tout, ce n’est pas l’agonie totale, je récupère dans les descentes et maintient un rythme correct, cependant insuffisant pour espérer passer sous les 38′.. je me concentre alors sur l’idée de battre mon record, j’ai encore un peu de marge et cela doit être jouable. Le dernier tour est plus difficile, je dois laisser partir le coureur que j’avais en ligne de mire et dans la dernière butte je me fais rattraper par le suivant.

Je parviens à le suivre dans la descente qui suit, je tente de m’accrocher mais sur le plat il prend rapidement de l’avance. Au 9ème km je n’ai plus de marge par rapport à mon record, je suis limite en retard.

Je dois serrer un peu des dents pour espérer parvenir à mes fins. Il y a beaucoup de membres du club sur le bord de la route et je reçois de nombreux encouragements qui m’apportent un grand réconfort. Il n’est plus concevable de ne pas y arriver !

Pourtant, je n’arrive pas à accélérer et cela risque d’être très juste. Cet ultime km me semble être une éternité ! Quand soudain, à moins de 200m de l’arrivée je me rend compte que j’ai quasiment refais mon retard sur le coureur qui m’avait doublé un peu plus tôt. Alors, sans réfléchir, oubliant toute notion de douleur, je me lance dans un sprint effréné, le rattrape juste avant le dernier virage, lui fait l’extérieur… et le laisse quasiment sur place.

P1040918

Grâce à ce sursaut d’orgueil je parviens à franchir la ligne d’arrivée en 38’33″… soit 3 secondes de moins que mon précédent record ! J’aurais finalement bouclé mon dernier km en moins de 3’45” et terminé sur les 200 derniers mètres à quasiment 20 km/h !!

Une belle fin de course et un beau record, aussi satisfaisant qu’inattendu ! Qui plus est sur un parcours très vallonné pour un 10km (65m de D+ tout de même) peu propice à la performance…. Mais outre cette performance chronométrique, c’est bien la première fois que je prends du plaisir à courir un 10k, le tout sans finir minable et complètement décomposé !

Ce n’est qu’anecdotique, je termine 16ème (sur 250)… et 4ème VH1, juste devant le 5ème… et très loin derrière le 3ème. Et voilà une nouvelle 4ème place cette année, à une collection déjà bien fournie ! Remarque, comme ça mes armoires ne sont pas encombrées de trophées !!

Au vu des conditions dans lesquelles j’ai réalisé ce temps (entre manque de préparation, course le week-end et dénivelé) je pense qu’avec un minimum d’entrainement je dois pouvoir franchir aisément la barre des 38’… à voir peut-être en début d’année prochaine si je trouve l’envie et la motivation pour courir un autre 10 k

Les résultats de la corrida d’Aulnay-sous-bois

Tous les résultats officiels sont ici : Résultats 10k d’Aulnay

Les résultats des membres du club de Livry : Résultats LGA – Corrida d’Aulnay

 


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Les carrières by-night : reprise de confiance

La course des Carrières By night de Mondeville

samedi 09 novembre 2014 : Mondeville

Après une course assez pénible lors du trail des 7 hameaux, il était important pour moi de retrouver quelques sensations et de reprendre un peu confiance en vue du dernier objectif de ma saison 2014, à savoir la Saintélyon.

Habitué depuis de longues années aux courses à Mondeville, c’était la première fois que je me frottais à cette By-night, et je n’étais pas le seul !! Nous étions près de 600 concurrents au départ ce samedi soir, parmi lesquels une belle brochette de coureurs de haut niveau, à commencer par Vincent Viet, venu ici briguer une 3ème victoire de rang.

Le récit de mes carrières by night :

C’est par un temps relativement doux, mais surtout sec que le départ est donné ce samedi à 17h30 alors que la nuit n’est pas encore tombée. Nous allons donc profiter des derniers rayons de lumière sur les premiers kms.

Dès le départ je suis un peu surpris, car je m’attendais à retrouver le même parcours que sur la course des carrières by ‘jour’… mais il n’en est rien, et nous voilà partis vers ce qui était l’ancien parcours des carrières… il y a de cela une bonne dizaine d’années ! La seule chose que je sais alors c’est que nous allons descendre sur environ 4 km avant de remonter par un chemin assez raide ! mais pour le reste, je plonge (un peu) dans l’inconnue… ce qui rajoute un peu de piment à l’aventure, car je ne pourrais pas anticiper les difficultés du parcours, que je vais découvrir au fil des km !

Comme cela était prévisible, cela part très vite devant. J’ai beau courir les premiers km à un bon 15 km/h je me retrouve rapidement au delà de la 20ème place. Je me dis alors que l’hémorragie va être assez corsée. Je décide alors de faire abstraction du classement et de me concentrer sur ma course. Au bas de cette première descente, nous abordons une belle remontée avec les 100 marches de Champcueil. Un bon test pour moi, je parviens à monter sans perdre de places, ce qui est une excellente chose, en comparaison de ce qui m’arrive habituellement, et même si mon rythme n’est pas encore au niveau que j’attends, c’est plutôt encourageant !

Une’ fois en haut, je parviens à relancer sans difficulté, les jambes semblent bien tourner aujourd’hui et c’est une bonne chose. Je me sens bien mais ne veux pas prendre de risques excessifs dans les descentes. Je descends sur un bon rythme tout en sachant qu’il y a encore de la marge avant d’aborder la deuxième grosse côte. là aussi je m’en sors plutôt bien, même si 2 ou 3 coureurs me rattrapent.

Si habituellement c’est dans les descentes que je parviens à refaire mon retard, aujourd’hui c’est sur le plat que je m’exprime le mieux et reprend progressivement des places. J’en suis moi même étonné et me force à rester un peu sur la retenue car, même si j’ai bien compris que nous empruntons plus ou moins le parcours de la course de jour, mais dans l’autre sens, je ne sais pas exactement ce qui m’attends par la suite. Les jambes vont nickel et c’est très agréable comme sensation !

Sur la deuxième partie du parcours nous allons enchaîner une succession de montées et descentes, assez courtes mais néanmoins bien pentues par endroits. Et si je m’en sors très bien lorsque la pente est relativement faible, j’ai du mal dès que les pourcentages augmentent. Cela n’a en réalité rien d’étonnant, mais bien que je manque de rythme, je ne suis pas non plus totalement à l’agonnie.

Néanmoins, un groupe de 5-6 coureurs me dépasse rapidement dans une portion un peu raide. Je vais faire un peu l’accordéon avec ce groupe dans les km qui suivent : revenant sur le plat et dans les descentes puis reperdant du terrain dans les côtes. Ne sachant pas trop combien de côtes il reste, je me contente de les garder en ligne de mire, en espérant pouvoir revenir sur les derniers km.

Sans même m’en rendre compte, nous atteignons le 17ème km et sortons de la forêt pour nous diriger sur le chemin du retour dans les champs. Je ne sais pas trop où je me situe, mais probablement autour de la 30ème place.

Le chemin commence par un faux plat légèrement montant, mes jambes répondent super bien et je peux hausser le rythme sans pour autant me mettre dans le rouge. Uns à uns je rattrape les concurrents qui m’ont doublé plus tôt. Plus j’avance et plus je peux accélérer sans efforts apparents… en 3 km je rattrape 6 concurrents et termine à près de 15 km/h… Il ne me manquera pas grand chose pour en rattraper encore 2 de plus.

J’en termine en 1h38’31” à la 24ème place…. certes très loin du vainqueur, Vincent Viet qui lui aura bouclé le parcours en un peu plus d’1h21′ ! Même s’il aurait sans doute été possible de faire encore un peu mieux, je suis satisfait de cette course dans laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir et que j’ai assez bien maîtrisé au vu de mon état de forme actuel.

J’ai donc obtenu ce que j”étais venu chercher ici, à savoir reprendre de la confiance en moi en vue de la Saintélyon. Les jambes sont au rendez-vous, je limite la casse dans les côtes, mais surtout j’aurais pu continuer encore sur ce rythme pendant pas mal de km ! Seul petit bémol, une douleur du côté de mon tendon droit, mais vite dissipée…

Rendez-vous donc début décembre pour ce dernier défi de l’année.

 

 

 


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Trail des 7 Hameaux 2014… Quand le mental lâche…

Dimanche 19 octobre 2014 – Magny-les-Hameaux

Ce dimanche, je participais pour la seconde fois au Trail des 7 Hameaux à Magny-les-Hameaux. Après une première participation en 2012, où j’avais bien figuré (10ème au scratch), je souhaitais revenir en 2013, mais suite à une décision tardive, je n’ai pu m’inscrire, l’épreuve affichant complet bien avant la date de la course.

Cette année, je m’y suis donc pris dès la rentrée de septembre. Une fois encore, le succès est au rendez-vous avec près de 1200 inscrits toutes épreuves confondues et pas loin de 600 sur le 27 kms !

Le récit de ma course

Une fois n’est pas coutume, malgré mes tendons douloureux et un genoux un peu récalcitrant, je me sentais plutôt bien ce matin avant le départ de la course. Paradoxalement, c’est en général dans ces conditions que je suis le plus susceptible de faire une mauvaise course !

C’est avec un temps magnifique, grand soleil et température clémente que nous allons disputer cette 5ème édition du trail des 7 Hameaux. La pluie des derniers jours aura néanmoins rendu le terrain de jeux un peu gras par endroits, mais cela reste des plus raisonnables !

A 9 heures, c’est le départ, et dès le début je me retrouve dans le groupe de tête, sans même forcer. Les 2 premiers km en descente sont avalés sur un rythme élevé à 3’45” / km. Néanmoins j’en ai encore sous la pédale, mais je ne force pas car je sais que la première côte qui nous attend est assez costaude !

Je passe plutôt bien la première bosse et ne concède même pas de places. Mon rythme se ralenti un peu sur la deuxième et je me retrouve aux environs de la 10ème place. Je perds encore 4-5 dans la suivante. Jusque là, rien d’anormal, je ne suis toujours pas le plus fort en montée et il me faut toujours quelques km pour me mettre dans le rythme.

C’est aux environs du 4ème km que les choses vont se gâter un peu. Soudain, alors que je me maintiens toujours dans les 15 premiers, nous sommes rejoins par un groupe de coureurs qui vient d’un autre chemin que le notre. Visiblement ils ont dû faire une erreur de parcours, en plus ou en moins je n’en sais rien, mais toujours est-il qu’ils semblent bien plus rapides que moi !

Dans la côte qui suit, je suis débordé de toutes part, en quelques centaines de mètres, je me retrouve aux alentours de la 25ème place ! Mon moral en prend un sérieux coup, et je me rends compte rapidement que je ne suis pas dans un grand jour. Dès que la pente s’accentue, je me fais doubler de toutes part, et pire encore, sur les quelques portions planes ou descendantes, je ne parviens pas à relancer le rythme.

Au 10ème km nous traversons en long et en large les jardins du Musée National des Granges de Port Royal. Je ne m’y retrouve plus trop dans le classement et dois me trouver aux alentours de la 30ème place, mais pire encore c’est que je continue à me faire rattraper par des concurrents.

A la sortie du parc, nous abordons une partie un peu plus sinueuse sur un single tortueux qui serpente dans la forêt. Dépassé par un nième concurrent, je me fais force et parviens à augmenter le rythme. Alors qu’il m’avait lâché, je parviens à revenir tout doucement sur ce coureur, que je garderai en ligne de mire pendant 3 ou 4 km avant de faire la jonction et prendre l’avantage.

Dans un sursaut d’orgueil, sur cette partie relativement plane, je poursuis ma remontée, rattrape plusieurs coureurs. Au 17ème km, je passe comme un éclair au ravitaillement, l’occasion de dépasser 2 nouveaux concurrents. J’en aperçois quelques uns devant moi, ce qui me motive encore un peu plus. Je ne pourrais dire où je me situe, mais je pense être environ 25ème tout au mieux.

Ma joie sera de courte durée, car la prochaine côte, assez prononcée, mettra fin à ma marche en avant. Je suis complètement arrêté, je n’avance pas et je dois laisser filer les concurrents que j’avais en ligne de mire, je ne les reverrais jamais !

Je m’accroche comme je peux, mais je ne suis vraiment pas dans le rythme et commence à trouver le temps vraiment très long ! Quelques coureurs précédemment dépassés reviennent sur moi, je ne parviens pas à suivre leur rythme. Je suis à l’agonie, même sur le plat je ne peux relancer, de toutes façons en ai-je vraiment l’envie ?

Ma motivation est au bout du rouleau, je cours mécaniquement, sans réfléchir, en espérant rejoindre l’arrivée au plus vite. Pourtant, dans les dernières côtes, je parviens malgré tout à rattraper 2 coureurs, sans doute encore plus usés que moi !

La dernière montée arrive, je m’efforce de courir, comme je peux, pour la forme et pour éviter de perdre de nouvelles places, je relance un peu dans le dernier km. Au loin, j’aperçois un coureur, je me lance à sa poursuite, mais il est trop loin, je n’y parviendrai pas !

J’en termine péniblement en 2h23’56″… soit presque 10 minutes de plus qu’il y a deux ans, preuve de ma dérive du jour. Pour la forme je vais quand même consulter les résultats, histoire de constater l’étendue des dégâts…

Et, à ma grande surprise, je suis 14ème (finalement 15ème ?), 4ème vétéran, à seulement 2 minutes du podium vétéran, et à 3 minutes… de la 8ème place. Ces 3 minutes, je les avaient largement dans les jambes, mais pas dans le mental ! Perturbé par les événements de début de course, par mon incapacité à relancer et ma faiblesse dans les côtes, j’ai tout simplement baissé les bras !

Je ne pourrais même pas prendre pour excuse mes tendons ou mon genou, qui me font maintenant bien souffrir, mais à chaud, dans le feu de l’action, je ne sentais aucune gêne…

La course à pied est un tout, la réussite tiens aussi bien dans le mental que dans le physique, si une seule de ces composantes vous lâche, c’est la déroute assurée !

Je vais devoir travailler sur ces composantes en vue de mon prochain objectif, mais avant tout je vais devoir prendre quelques jours de repos pour soulager mon genou et mes tendons. En espérant que je saurai profiter de cette période pour me ressourcer et revenir plus fort !


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Test Hoka Tor Speed Mid

Test des nouvelles Hoka Tor Speed par Laurent Audras

Je remercie Laurent qui a réalisé ce test et m’a gentiment autorisé à le publier pour que je puisse le partager avec vous.

Plutôt destinée à la marche rapide en montagne et sur terrains accidentés, vous pourrez aussi l’utiliser sur de longs trail montagneux. Elle vous offrira protection, confort ainsi qu’un amorti exceptionnel.

Le test Hoka Tor Speed par Laurent :

Bon, voilà, j’ai testé les Hoka Tor Speed Mid, données par la marque pour la pratique du Trail et du fast hiking, ça tombe bien c’est ma pratique.
Juste de les mettre et de monter et descendre les escaliers on comprend très vite que la principale qualité de ces chaussures c’est son amorti. D’ou mon intérêt, j’ai quelques soucis de douleur au niveau des genoux, mais il faut voir sur le terrain.

Le terrain : 25 km dans les coteaux ardéchois de la vallée du Rhône, des sentiers étroits, pas franchement plats, de petits cailloux sur lesquels on dérape facilement, de gros cailloux glissants des montées raides, très raides et donc des descentes raides, très raides, peu de plat mais pour l’expérience j’ai ajouté les 5 premiers km en plat le long d’une rivière, avec un peu de goudron.

hoka-tor-speed-1

Test terrain : Justement le goudron parlons en, pertinemment ces chaussures ne sont pas faites pour courir sur du goudron, j’entendais les semelles pleurer (sans rire elles font un drôle de crissement, on sent bien qu’elle aime pas  ). Ça tombe bien moi aussi j’aime pas le goudron ! Alternance entre goudron, terre et cailloux, très vite l’effet “pantoufle” se ressent. Un confort que je n’avais jamais eu auparavant ! Pour sur, avec 3 cm de “mousse” sous les pieds y’a de quoi, on est loin du minimalisme.
L’accroche sur les rochers est excellente. Mais bon, il faut pas pousser non plus, sur des rochers plein de mousse et humides, rien ne tient. La gomme des semelles me semble très tendre, c’est aussi pour cela qu’elles accrochent si bien, mais dans 5-6 mois…
L’arrondi prononcée de l’avant de la semelle, on s’y fait très bien et on l’oubli très vite tellement le mouvement est évident, pourquoi les autres n’y ont pas pensé eux aussi ?
1ère montée et 1ère descente. J’avais quelques inquiétudes sur la tenue latérale en dévers. C’est que ça fait haut 3 cm pour de vielles chevilles comme les miennes ! Le pb est encore plus flagrant en descente, les appuis doivent être précis, mais comme j’utilise des bâtons le pb est largement atténué, comment ça se passerait sans les bâtons ? Quelques soucis de laçage, je n’ai plus l’habitude des lacets traditionnels, à changer.
La langue et le haut de la chaussure prennent bien le pied est attirent moins les petits cailloux, ceci dit il en rentre tout de même quelque un, j’aime pas ça.
Mais par contre, depuis longtemps je ne pouvais courir qu’avec une voir deux genouillères, là, rien !!! Aucune douleur au niveau des genoux, sur les 25 km du parcours, rien !!!
Autre détail important, la légèreté. Au fur et à mesure, les pieds deviennent lourds à soulever, là, rien malgré leur aspect massif elles sont très légères pour ce type de produit Mid.
Marcher dans l’eau n’est pas un pb, déjà car on est 3 cm au dessus du sol, ensuite elle est relativement étanche et quand elle prend l’eau elle sèche assez vite, il faut dire qu’il fait plus de 25°C aujourd’hui. D’ailleurs ça me fait penser à un soucis, aucun fabricant n’en encore jamais pu résoudre le pb de ces fichus plis latéraux de la langue, un détail mais tout de même.
Par contre, ici en dehors des sentiers, le sol est retourné par les sangliers, je ne résiste pas à aller chercher quelques cèpes et girolles. Pas terrible sur sol très meuble et pentu de marcher, les chevilles sont sollicitées.

hoka-tor-speed-2

Résultat : J’ai quelques inquiétude sur la longévité des semelles, à voir…
Le prix de 150 euro est raisonnable pour cette gamme de chaussure, entre 160 et 180 pour les autres marques
Un confort hors du commun
Deux genoux intacts
Une incertitude : la tenue latérale, je pense que cela nécessitera un passage chez mon podologue car les semelles qu’il m’a fait sont adaptées à mes Adidas Fast R qui ont un fond plus plat que les Hoka, C’est certainement là mon soucis,… J’espère que ce n’est que cela.
C’est pratiquement fait, j’achète !
Merci à Lionel et David de Endurance Shop Valence pour le prêt.

Fiche technique Hoka Tor Speed :

– Poids : 349grs en taille 42

– Drop : 5mm

– Semelle externe : Vibram

– Tige : Mid

Tous les prix du web pour la One One Tor Speed:

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*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 


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10km du Raincy : un podium inattendu

Les 10 kms du Raincy – 12 octobre 2014

La dernière édition des 10 kms du Raincy remontait à plus de 10 ans !! C’est donc une véritable renaissance pour une épreuve qui se veut avant tout conviviale et sympathique. Habitué à de longs déplacements aux 4 coins de la France, c’est agréable pour une fois de n’avoir que quelques centaines de mètres à parcourir pour se rendre sur la ligne de départ !

Je n’avais pas prévu de participer à cette course, dont j’ai appris l’existence seulement 3 jours avant l’épreuve, mais n’ayant rien prévu pour ce week-end, j’ai profité de l’occasion pour transformer ma séance d’entrainement de dimanche pour participer à cette manifestation qui autrefois me tenais à coeur.

20141012_093241

Je salue cette initiative de la Mairie ainsi que tous les bénévoles qui ont participé à cette organisation, même si pour beaucoup cela devait être une grande première. La convivialité des participants et des bénévoles nous feront oublier les quelques balbutiements de l’organisation.

Initialement nous devions partir pour 10 tours d’une boucle d’1 km. Or il s’avérait que la dite boucle ne faisait pas 1km… mais environ 1,4 km ce qui devait prolonger le plaisir d’autant ! Se rendant compte de l’écart important entre théorie et réalité, les organisateurs décidèrent en cours d’épreuve de ramener la distance à 8 tours (soit 11,2 km). N’ayant pas été informé de cette modification de dernière minute, je suis parti pour un tour supplémentaire (soit 12,6 km)… ce qui au final m’a fait une bonne sortie d’entrainement !!

Pour ce qui est de la course proprement dite, dès les premiers mètres je me suis retrouvé aux avant postes, vite rejoins et dépassé par 2 coureurs de Pavillons-sous-bois. J’ai bien essayé de suivre leur rythme, mais j’étais déjà presque en sur-régime et très vite j’ai dû me résigner à les laisser filer. Je me suis également vite rendu compte que la boucle était bien plus longue que prévue et qu’il me faudrait prolonger mon effort de quelques longues minutes supplémentaires.

20141012_101841

Ne pouvant pas luter pour rattraper les premiers, je vais me concentrer sur cette 3ème place, quelques coups d’oeil derrière moi pour constater que j’ai une bonne marge sur le suivant. Au bout de 3-4 tours je ne vois plus personne derrière. Pour éviter tout risque de retour, je maintiens mon allure aux environs de 15 km/h, j’en profite ainsi pour me faire une bonne sortie en rythme !

Je passerais aux 10 km en 39’40”, franchirai le 8ème tour en un peu moins de 45′ et le 9ème tour bonus en 50’30”, soit une moyenne de 15km/h… Et finirai à une sympathique 3ème place au scratch qui me vaudra mon premier podium de la saison !

20141012_095012

Malgré les quelques petits soucis de parcours, j’ai pris grand plaisir à courir au Raincy et remercie les organisateurs qui ont pris cette initiative de relancer cette épreuve abandonnée depuis trop longtemps, en espérant que ce n’étais qu’une première et que nous retrouverons cette course l’année prochaine !

20141012_104921

 

 

 

 


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Garmin Forerunner 920 XT : La nouvelle référence ?

Présentation de la Forerunner 920 XT

Depuis le temps que nous l’attendions, la voici enfin, la nouvelle Forerunner !! Avec l’avènement des montres ‘connectées’ de Suunto et Polar, il était temps que Garmin apporte un petit coup de jeune à sa Forerunner 910XT, qui d’un point de vue purement sportif  restait LA référence en matière de montre cardio-GPS.

Sans être une véritable révolution cette nouvelle Forerunner 920XT vient combler les quelques (rares) lacunes de la 910XT, ce qui assurément devrait en faire la montre (presque) parfaite.

En attendant de pouvoir la tester grandeur nature, et de vous donner mon sentiment sur le réel potentiel de cette nouvelle bête de technologie, je vais vous présenter les principales évolutions que cette montre apporte par rapport à la 910.

Celle-ci reprenant quasiment toutes les fonctionnalités de la 910, je ne mettrai en avant que les différences et évolutions.

Les nouveautés de cette montre cardio-gps Garmin 920XT

Le Design de la 920XT :

L’un des seuls reproches que l’on pouvait apporter du point de vue Design à la 910 c’était son aspect assez massif et son manque de ressemblance avec une montre à porter au quotidien (c’était de toutes façons pas fait pour !). Avec des dimensions plus raisonnables et l’apparition de la couleur sur le bracelet (noire et bleu ou rouge et blanc) nous avons là un design accrocheur qui pourra permettre de passer inaperçu dans la vie quotidienne.

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Cette nouvelle Forerunner 920XT a subit une belle cure d’amincissement par rapport à la 910, plus fine de quelques millimètres, globalement moins volumineuse elle perd 11 gr pour un poids total de 61 gr.

Dimensions : 48 x 55 x 12,7 mm (contre 54 x 61 x 15 pour la 910)

La taille de l’écran est de fait légèrement plus petite 29 x 21 mm (contre 33 x 20) mais avec une résolution bien supérieure 205 x 148 pixels (160 x 100 pour la 910, 128 x 128 pour les V800 et Ambit 2-3) et l’apparition de la couleur dans les affichages. Néanmoins, les informations (jusqu’à 4 par écran) restent tout aussi lisibles que sur la 910, et c’est un point qui pour moi est très important !

La fonction Montre :

Grande nouveauté pour cette Forerunner 920XT : elle donne l’heure !! Cela pourrait peut-être paraître banal ou évident, mais ce n’était pas le cas de la 910, qui en dehors des activités sportives n’avait aucune utilité !

Certes, ce n’est pas la raison première pour laquelle on achète ce type de produit, mais devant une concurrence qui depuis longtemps proposait cette fonction, somme toutes très basique, il était indispensable d’y faire quelque chose !

Une montre connectée et un bracelet d’activité

Même si là encore ce ne sont pas des fonctions essentielles à mes yeux, il faut vivre avec son temps ! Grâce à cette 920XT vous allez donc pouvoir transférer directement vos exercices via l’application mobile (pour I-phone et Android) avec votre montre. Vous pourrez également recevoir vos SMS, mails directement sur l’écran de la montre lors de vos activités.

Véritable bracelet d’activité, et oui c’est à la mode !, vous pourrez suivre au quotidien votre niveau d’activité, état de forme et nombre de pas réalisés, ainsi que des objectifs calculés automatiquement. Elle vous suivra même pendant la nuit pour suivre vos phases de sommeil !

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Live tracking

Suivi Live, vos amis pourront vous suivre partout où vous êtes et même visualiser votre rythme cardiaque via votre mobile et la connexion Bluetooth. Et contrairement à d’autres produits tels la Fenix, l’utilisation de cette fonctionnalité peut se faire en simultané avec l’utilisation de vos capteurs ANT+, vous n’aurez donc pas à choisir entre communiquer avec vos proches et recueillir vos données de course ! Petit bémol cependant, il n’est pas précisé pour l’instant l’impact que l’utilisation de cette fonctionnalité aura sur l’autonomie de la batterie !

Une nouvelle puce GPS pour plus de précision ?

Même si pour l’instant Garmin n’a pas fourni d’informations quant à la puce GPS utilisée sur cette nouvelle 920XT, il y a fort à parier (et à espérer) qu’il s’agisse d’une puce Sirf Star V (la IV ne supportant pas Glonass). Les précédents modèles de la gamme Forerunner (310 et 910) étant équipés eux aussi d’une puce Sirf, et celles-ci offrant une bien meilleure précision que les puces Mediatek (équipant la Fenix 2), un tout autre choix que la Sirf Star V ne serait pas pertinent !

Je mettrai à jour ce point dès que j’en aurai une confirmation officielle.

Cette nouvelle puce pourra, en plus des satellites américains GPS, capter les signaux des satellites russes GLONASS. Plus de satellites à disposition, donc des temps de recherche plus courts, et peut-être une meilleure précision ? S’il apparait évident que la réception sera meilleure de part le plus grand nombre de satellites disponibles, il n’est pas certain que la précision sera meilleure, du fait même des limitations imposées par les systèmes eux-même (les signaux à destination du grand public sont volontairement dégradés par les autorités militaires américaines et russes..)

Affaire à suivre donc, et j’y reviendrai lors d’un prochain test comparatif !

Une autonomie améliorée.

Il y a longtemps que j’espérais quelques progrès dans ce domaine, et même si cela ne satisfera pas encore au besoins des plus exigeants, on notera tout de même que l’autonomie en mode normal est désormais portée à 24 heures (20h pour la 910) ce qui est de loin le record toutes catégories confondues !

Avec l’activation de la capture satellite GLONASS, l’autonomie retombe à 20 heures, ce qui est tout de même pas mal et mieux que toutes les autres montres concurrentes.

A noter que, mode et marketing oblige, la montre intègre maintenant un mode ‘Ultra-track’ portant à 40 heures l’autonomie totale, mais que dire de ce mode, si ce n’est qu’il n’est adapté à mon avis, qu’aux randonneurs se déplaçant en ligne droite à la vitesse de l’escargot….

En utilisation au quotidien en temps que montre vous pourrez vous contenter d’une recharge tous les 4 mois, ou bien d’une recharge tous les 30 jours si vous utilisez les fonctionnalités de suivi d’activité.

A noter également, et ce n’est pas négligeable, une capacité mémoire plus que conséquente puisque vous pourrez enregistrer jusqu’à 100 heures d’activité (GPS + Hr activés).

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Fonctions prédictives

La 920XT reprend les fonctions prédictives qui avaient été introduites lors du lancement de la Forerunner 620 (reprises également dans la Fenix 2). Une analyse conjuguée de votre rythme cardiaque, de vos données d’entrainement (vitesse, dénivelé,…) et de vos données personnelles, permettra à la montre, à l’aide d’un savant calcul, de vous donner un ordre de grandeur de votre VO2max. A partir de laquelle votre 920XT sera à même d’extrapoler vos capacités sur 5k, 10k, semi et marathon.

Même si je suis un peu perplexe vis à vis de ces informations, cela permet au moins de voir en temps réel si l’on progresse, si l’on est en forme ou pas, et donne une motivation supplémentaire pour se dépouiller à l’entrainement.

Ces fonctions permettent également de juger de votre état de fatigue et de calculer vos temps de récupération nécessaires après une séance.

Bien évidemment, l’utilisation de la ceinture cardio est obligatoire lors de vos séances pour que le calcul puisse se faire.

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Dynamique de course.

Egalement introduites sur la 620, ces fonctions permettent, par l’intermédiaire de l’accéléromètre contenu dans la ceinture cardio HRM-Run (nécessaire pour l’obtention de ces données) de recueillir des informations sur votre foulée (cadence, temps d’appuis, hauteur). Même si l’analyse détaillée de ce type de données reste une affaire de spécialistes, vous pourrez néanmoins vous faire une idée de l’efficacité de votre foulée et en suivre l’évolution dans le temps.

Connect IQ et applications :

Pour la première fois chez Garmin il sera possible, comme pour la Suunto Ambit 2 de créer ses propres applications ou d’en télécharger des toutes faites pour créer de nouveaux champs de données personnalisés. A l’heure actuelle il n’y a pas encore d’applications disponibles, mais nul doute que les développeurs vont se jeter sur l’occasion pour en créer.

Bluetooth et ANT+

Si le Bluetooth a fait son apparition pour permettre la communication avec vos mobiles et tablettes, en revanche la technologie ANT+ est conservée pour la connexion avec vos différents capteurs. C’est une bonne nouvelle puisque vous pourrez continuer à utiliser vos anciens capteurs de foulée, footpod, cadence, puissance, température, ceinture cardio…

En ce qui concerne la ceinture cardio, il est toutefois conseillé d’utiliser la nouvelle ceinture HRM-Run, condition nécessaire pour pouvoir bénéficier des fonctionnalités intégrées de calcul et analyse de la foulée.

Fonctions natation

amélioration des fonctions liées à la natation avec notamment le calcul du score SWOLF, mais en revanche, toujours pas de possibilité d’utilisation du cardio dans l’eau (la norme de communication ANT+ ne le permet pas).

Conclusions

Je n’attends qu’une chose, avec impatience, c’est de pouvoir la tester grandeur nature, avant je pense de l’adopter ! Car sur le papier, nous sommes ici proches de la perfection. Mon seul regret concerne l’autonomie, qui même si la 920XT en détiendra le record absolu, reste encore insuffisante pour les gros ultras qui se déroulent sur plus de 24 heures.

Cette nouvelle 920XT reprend tous les atouts de la 910, de la 620 ainsi que la plupart des idées et concepts développés par la concurrence, ce qui en fait à l’heure d’aujourd’hui la montre cardio-GPS la plus complète du marché.

Les triathlètes et nageurs regretteront peut-être aussi l’impossibilité d’utiliser la ceinture cardiaque dans l’eau, mais malheureusement il fallait faire un choix entre cette fonction et la connectivité ANT+….

Des défauts ? à part les détails cités précédemment, je n’en vois pour le moment aucun. Nul doute que la Garmin Forerunner 920 XT sera LA Référence en matière de montre cardio-GPS pour les 2 ou 3 prochaines années. La concurrence n’a qu’à bien se tenir… et retourner au boulot !

Où trouver la Forerunner 920 XT ?

Vous trouverez cette nouvelle Garmin Forerunner 920XT chez les meilleurs revendeurs du web, je vous cite pour exemple les meilleurs, avec un lien direct vers les pages produit :

Forerunner 920XT chez I-Run

Garmin Forerunner 920XT chez LePape

Garmin 920XT Univers-Running

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