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Test Suunto Ambit 3 Peak

Ambit 3 – évolution de la montre Ambit 2 ou révolution ?

La nouvelle Suunto Ambit 3 n’est à priori qu’une évolution mineure de la fameuse Ambit 2. Mais si cette évolution peut passer presque inaperçue aux yeux des utilisateurs que nous sommes, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un point de vue technique, d’un sacré changement de cap.

En effet, pour contrer la concurrence des montres connectées, Suunto s’est lancé également dans la bataille. L’ambit 3 sera une montre connectée ou ne sera pas ! Mais cela n’est pas sans conséquences, car pour arriver à ces fins, exit la bonne vieille technologie ANT+ et ses capteurs compatibles, et bienvenue au Bluethooth !

Exit donc vos anciens footpod, capteurs de cadence, et ceintures cardio. Il vous faudra désormais faire avec des capteurs 100% Bluethooth. En contrepartie, si vous êtes dignes possesseurs d’un appareil de la petite pomme, vous pourrez transférer directement vos données via l’application Movescount mobile sans avoir besoin de passer par son ordinateur. Pratique surtout lorsque l’on est en déplacement. Cependant, quelques bugs sont encore à déplorer, mais nulle doute que cette appli évoluera rapidement.

Pour les autres, a ma connaissance, l’appli pour Android n’est pas encore disponible,… il faudra donc patienter encore un peu !

Autre nouveauté, le capteur cardiaque (Bluethooth of course) Smart Sensor, qui comme son concurrent de chez Polar offre la possibilité d’enregistrer ses données lors d’une session de natation.

Dernière nouveauté de cette montre, et non des moindres, l’utilisation de la nouvelle puce GPS Stir Star V, qui semble-t-il serait un peu moins gourmande en énergie, ce qui permettrait ainsi d’augmenter un peu l’autonomie de la montre. Cette puce serait également un peu plus précise. Néanmoins il en faut un peu plus pour me convaincre et ces informations demandent à être vérifiées…

What did you expect ? Nothing, Rien, c’est tout ! il n’y a rien de plus à attendre de cette nouvelle mouture qui pour tout le reste se ‘contente’ de reprendre les caractéristiques de l’Ambit 2

 

Le test de la nouvelle Ambit 3

N’ayant pas encore eu l’occasion de tester moi-même cette nouvelle mouture de la Suunto Ambit, j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui le test réalisé par Arnaud sur son blog :

https://verslesommet.fr

Séduit par cette montre multi-fonctions, Arnaud vous livre ses premières impressions sur l’utilisation de cette Suunto Ambit 3 qui possède beaucoup d’arguments pour plaire. Avec un oeil critique et en toute indépendance, il vous livre son analyse critique de cette bête de course.

Je vous invite à consulter son test complet à l’adresse suivante : test Suunto Ambit 3

ambit-3-peak-2

Tous les prix du web pour la Suunto AMBIT 3 Peak:

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*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 


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Classement final du TTN 2014

Les classements du Trail Tour National 2014

Le classement scratch du TTN long

Les Championnats de France à Buis-les-Baronnies sont venus clôturer le TTN2014, il est donc temps de faire un petit bilan de cette saison riche en émotions et en épreuves aussi diverses que magnifiques…

Sans grandes surprise, après une saison magnifique et malgré sa désillusion lors des championnats de France, c’est Sébastien Spehler qui remporte le TTN2014 haut la main. L’attribution de la seconde place était quand à elle beaucoup plus ouverte et s’est jouée à presque rien lors de ces même Championnats. Si Fabien Chartoire semblait le mieux armé pour tenir cette seconde place, sa contre-performance lors de ces Championnats lui aura été fatale puisque Emmanuel David et Emmanuel Gault lui ravissent finalement le podium final.

Chez les femmes, Maud Gobert, vice-championne de France remporte le titre devant Sylvaine Cussot qui grâce à sa régularité tout au long de la saison s’empare de la deuxième marche du podium devant Christine Denis-Billet

 classement-final-ttn-2014

Le classement Vétéran du TTN long

Du côté des vétérans, là non plus, pas de surprises Thomas Saint-Girons remporte le trophée avec une marge conséquente sur ses poursuivants. Philippe Prost et Frédéric Lejeune complétant le podium. Chez les dames, Christine Denis-Billet l’emporte devant Anouk Lahache et Laurence Klein.

 classement-final-ttn-ve-201

Le bilan de mon TTN 2014

En début de saison j’avais pour objectif de terminer ce TTN 2014 dans les 20 premiers au scratch et de grappiller quelques places au classement vétéran. Il ne m’aura manqué que peu de choses pour y parvenir, et ma maudite sinusite des France y est sans doute pour quelque chose !

Malgré une saison en dents de scie avec des contre-performances (Gruissan, Eco-trail), des résultats mitigés (Hautes côtes) et une belle course (TCO) je suis arrivé au France avec près de 600 points de plus que l’an dernier. Sans rêver d’exploit, j’espérais pouvoir y faire bonne figure et améliorer mon classement de l’an dernier. Finalement il n’en aura rien été et je termine 54ème homme ce qui est finalement une place de plus que l’an dernier !

C’est donc pour quelques points seulement que je passe à côté du top 20 et termine finalement à la 21ème place du TTN 2014, avec comme consolation une 6ème place au classement vétéran et un total de 10846 points soit une progression de 744 points par rapport à 2013…

Un bilan finalement positif et encourageant pour la saison prochaine que j’espère encore meilleure…

 

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2014

 


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Calendrier officiel du TTN 2015

Voici le calendrier du Trail Tour National 2014-2015

Cette année nous n’aurons pas à patienter jusqu’à la fin du mois d’octobre pour découvrir le nouveau calendrier du TTN 2015 !

Le programme du TTN 2015 – long

Cette année le programme s’étoffe encore puisque ce sont désormais 11 épreuves qui constituent ce circuit Trail Tour National long

Autour des épreuves emblématiques du TTN, on notera quelques nouveautés pour ce cru 2015 avec notamment le Trail Tulle Brive Nature, la magnifique Pastourelle et le Belfortrail qui clôturera cette session 2015.

Les championnats de France de trail auront lieu au Mont-Dore à l’occasion du Trail du Sancy le 27 septembre 2015. Une nouvelle fois l’épreuve se déroulera sur un format de 60km pour 3000m de D+, à croire que ce type de profil est donc la ‘norme’ de la fédé pour la définition du trail en France. On pourrait débattre longuement sur ce sujet… A mon sens le trail ne se résume pas qu’aux courses de montagne, et il serait peut-être judicieux d’alterner d’une année sur l’autre les types de profils afin de permettre à tous de s’exprimer à armes égales…

Le programme du TTN 2015 – court

Là aussi on note une forte augmentation du nombre d’épreuves qui rentrent dans le classement de ce circuit TTN court, puisque désormais il y a 13 épreuves au programme !

3 nouvelles épreuves au programme : le Trail des sangliers, la Transju’trail ainsi que le trail du Sancerre. A noter également que le trail de Faverges change de format puisqu’il est désormais intégré au circuit court.

Que penser de la multiplication des épreuves, avec notamment 3 épreuves en 2 semaines ! Cela entraîne forcément une dilution du plateau entre ces différentes courses…

Règlement du TTN 2015

A l’heure ou j’écris cet article, le règlement 2015 n’est pas encore paru, mais nul doute qu’il devrait ressembler fortement à celui des années précédentes. Il n’y a donc pas, à mon avis, de surprises à en attendre !

TTN-2015

Voici le calendrier complet du TTN version 2014-2015…

 Les 9 épreuves du TTN court 2014 (<42km) :

– 9 novembre 2014 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 25 janvier 2015 – Trail des sangliers – Balaruc-les-bains (34)

– 1 février 2015 : Trail Givré – Montanay (69)

– 15 mars 2015 : Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 19 avril  2015: Trail Drôme – Buis-les-Baronnies (26)

– 23 mai 2015 : Les Gendarmes et les Voleurs de temps – Ambazac (87)

– 06 juin 2015 : La Transju’trail  – Morez (39)

– 20 juin 2015 : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 20 juin 2015 : Trail de Sancerre – Sancerre (18)

– 27 juin 2015 : Sur les traces du loup – La Ville aux Clercs (41)

– 5 juillet 2015 : Trail Faverges IceBreaker – Faverges (74)

– 12 septembre 2015 : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

– 27 septembre 2015 : Championnats de France de Trail – Mont-Dore (63)

Les 11 épreuves du TTN long 2015 (+ 42km) :

– 06 décembre 2014 : SaintéLyon – Saint-Etienne – Lyon (42-69) – 75km

– 14 février 2015 : Gruissan Phoebus Trail – Gruissan (11)

– 21 mars 2015 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

12 avril 2015 : Tulle Brive Nature – Tulle (19) 44km

– 10 mai 2015 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

23 mai 2015 : La Pastourelle –  Salers (15) 

– 27 juin 2015 : Trail 56 Golfe du Morbihan – Vannes (56)

– 25 juillet 2015 : La 6000 D – (25 ans) – La Plagne (73)

– 13 septembre 2015 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Marquise (62)

27 septembre 2015 : Championnats de France de Trail – Mont-Dore (63)

– 18 octobre 2015 : Belfortrail – Giromagny (90) – 55km 


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Calculateur Trail : Grand Raid de la Réunion 2014

Logiciel de calcul de performance pour le Grand Raid de la Réunion 2014

Jeudi 23 octobre 2014 – 23h00 – Saint-Pierre

Attention ! Modification de parcours : contournement du Taïbit par Hell Bourg. La simulation prend en compte cette modification.

22ème édition du Grand Raid de la Réunion, cette épreuve, devenue au fil du temps un mythe que tout trailer rêve de terminer au moins une fois dans sa vie. Epreuve hors norme s’il en est de part sa longueur, son dénivelé et les conditions climatiques traversées tout au long de la course.

Comme l’an dernier, le départ sera donné de Saint-Pierre et n’a subit que quelques évolutions mineures par rapport à celui qui vous a été proposé l’an passé. Néanmoins, une interrogation subsiste concernant la montée du col du Taïbit. Suite à un effondrement durant l’été, une partie du sentier a due être refaite par l’ONF. Mais cette partie est très délicate, voire dangereuse. Si les organisateurs sont disposés à mettre tout en oeuvre pour assurer la sécurité des coureurs (cordes, baudriers, éclairage,…) Il n’en reste pas moins que ce passage doit encore être validé par les autorités préfectorales…

Le tracé que je vous propose est donc donné sous réserves et pourrait subir des modifications de dernières minutes, que je ne manquerais pas de reporter, à condition de pouvoir obtenir les informations en temps utile…

Il n’en reste pas moins, que parcours original ou modifié, il faudra être costaud, endurant physiquement et mentalement pour venir à bout de cette Diagonale des Fous 2014 qui s’annonce encore comme un grand cru !

Votre roadbook pour le Grand Raid de la Réunion 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

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Calculateur Grand Trail des Templiers

Votre simulateur de calcul pour le Grand Trail des Templiers 2014

Dimanche 26 octobre 2014 – 5h15 – Millau

Cette année, le Festival des Templiers fête sa 20ème année. Au fil des années le Grand Trail des Templiers a acquis ses lettres de noblesse pour devenir, au même titre que l’UTMB et le GRR, l’une des épreuves les plus mythiques de notre sport. Très prisées, elle aura vu se battre pour la victoire tous les meilleurs trailers de la planète ! C’est pour dire si le niveau y est toujours extrêmement relevé.

Au programme de vos réjouissances, 73 km pour environ 3400m de D+ avec au menu le Causse Noir, le ravin de Malbouche, les falaises du Rajol, le plateau du Larzac, et un dernier passage par le Causse Noir avant de pouvoir souffler en direction de l’arrivée.

Attention, il est crucial de se positionner aux avants postes au départ et de partir vite, car les bouchons dans la première grosse côte, après seulement 2 km de course, risquent de vous faire perdre pas mal de temps ! Passé ce goulet d’étranglement, reprenez votre souffle et un rythme plus adapté à la longueur de l’épreuve qui vous attend !

Votre feuille de route pour le Grand Trail des Templiers 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Simulateur Endurance Trail des Templiers 2014

Votre simulateur de calcul pour l’Endurance Trail 2014

Vendredi 24 octobre 2014 – 4h00 – Millau

Créée en 1999 cette épreuve n’a eu de cesse de ce développer autour des autres courses proposées par le Festival des Templiers. La venue de quelques grands nom du trail français y est probablement pour quelque chose. Cette année la barre des 1000 inscrits sera allègrement franchie, et les retardataires risquent bien de voir la course afficher complet d’ici peu !

Ce n’est donc pas une simple course ‘annexe’ mais bel et bien une épreuve très relevée à la difficulté justement dosée qui vous attend pour une aventure de quasiment 100 kms et 4500m de D+ qui vous emmènera aux sommets des Causse Noir, Causse de Sauveterre, et sur le plateau du Larzac.

Vous aurez le plaisir d’évoluer sur un parcours très varié entre pistes forestières et monotraces dans un cadre somptueux. Vous en aurez assurément plein les yeux… et plein les jambes !!

Plus encore qu’ailleurs, il sera important de bien gérer votre début de course et de ne pas vous laisser emporter par la frénésie des coureurs de tête qui auront à coeur d’emballer le rythme dès le début…

Votre roadbook pour l’Endurance Trail des Templiers 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

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Championnat de France de Trail 2014

Avec les moyens du bord…

dimanche 28 septembre 2014 – Buis-les-Baronnies

Pause philosophique

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer mon CR de ces Championnats de France de Trail par une pensée philosophique. Et oui, à ceux qui pourraient en douter, il m’arrive parfois de prendre un peu de recul et de réfléchir un peu !

P1110503Jusqu’à présent j’ai souvent fait l’amalgame entre l’aspect purement comptable (chrono et classement) pour juger de la réussite ou non d’une course. Mon niveau de satisfaction étant très lié à mon niveau de performance, laissant de côté tous les autres critères qui pourraient entrer en ligne de compte.

Si je m’arrêtais donc à ces critères, j’aurais de quoi être déçu de ma performance du week-end : en effet, il n’y a pas grande gloire à se retrouver rejeté à près de 2h30 du vainqueur, à une symbolique 65ème place (sur 115 classés….).

En revanche, si je regarde les choses sous un angle différent, que je ne m’attarde pas simplement sur le résultat, et que je regarde plutôt la manière dont j’ai géré ma course. Si je me réfère à la pensée d’Aïcha “Pour moi, l’essentiel, dans le sport, c’est le dépassement de soi auquel il nous oblige sans cesse.” Je verrais alors ma course d’une toute autre manière, bien plus enthousiaste et intéressante. Car en réalité ce qui compte avant tout, c’est de donner le meilleur de soi-même, d’aller à la limite de ses capacités, sans jamais les dépasser et de faire ainsi le mieux qu’il soit possible de faire avec les moyens qui sont les nôtres.

Sous cet angle de vue, je pourrais dire ainsi que j’ai fais la course parfaite dimanche, que je peux être fier de mon résultat car j’ai vraiment donné tout ce que j’avais (et même ce que je n’avais pas). Sans me chercher la moindre excuse, ce n’est pas je genre de la maison, je prends avec le recul, la mesure de ma performance. En effet, de nombreux facteurs plaidaient en ma défaveur avant même le départ de la course :

  • La veille de la course j’ai contracté la pire sinusite qu’il m’ai été donné d’avoir depuis de nombreuses années. D’autres que moi auraient peut-être même renoncé à prendre le départ, mais c’était une solution que je n’ai pas envisagé une seule seconde. Tant pis, j’allais passer presque 8 heures en manque d’oxygénation, à cracher des glaires monstrueuses toutes les 5 minutes…
  • Me lancer à l’assaut de ces Championnats de France seulement 15 jours après les 62 kms du Trail de la Côte d’Opale, couse où j’ai laissé beaucoup plus de forces que prévu, n’était probablement pas non plus la meilleure des préparations !
  • Mes douleurs récurrentes, depuis quelques mois, aux tendons d’achile, qui m’empêchent parfois de marcher le matin au réveil.
  • Et pour finir un profil de course, trop montagneux pour le coureur de ‘plaine’ que je suis et qui n’a que peu d’occasions d’aller me frotter aux dénivelés de la montagne.

Je ne saurais jamais si, en l’absence de ces conditions plutôt défavorables, j’aurais pu, ou non, faire un meilleur résultat. Mais est-ce vraiment important ? 5′, 10′ , 15′ voir même pourquoi pas 30′ de moins et quelques places de gagnées auraient-elle pour autant changé ma vision de cette épreuve ? Probablement que non, car au delà de tout cela, je puise ma satisfaction avant tout dans ce combat que j’ai mené contre moi-même et surtout dans la manière où j’ai su faire face à la situation.

Assez de philosophie, et passons aux choses sérieuses et au récit de mon aventure !!

france-trail

Mon récit des Championnats de France de Trail 2014 :

C’est une ambiance un peu particulière que celle d’un grand championnat. A quelques minutes du départ, alors qu’il fait encore nuit noire, la foule qui se masse près de la ligne de départ est impressionnante. Beaucoup de journalistes se battent pour interviewer les champions et les supporters sont nombreux. Même sensations pour accéder au départ, avec un sas pour les élites et un autres pour tout le reste. On se retrouve parqués derrière des barrières de 3 mètres de haut,.. on se croirait au départ du Marathon de Paris… alors que nous ne sommes qu’environ 200 !

P1110540

Comme à mon habitude, sas ou pas, je parviens à me positionner au devant de la ligne de départ, juste aux côtés des meilleurs. Le départ est donné, et le ton également ! Dès les premiers mètres, je me fais déborder par une nuée de coureurs partis sur un rythme effreiné. Je dois me retrouver aux alentours de la 50ème place !

Si pendant le premier kilomètre je parviens à rester à hauteur du groupe de tête, dès les premiers mètres de montée, je commence à glisser dans le classement, au point que j’abandonne l’idée de savoir où je me trouve. Pourtant, malgré ce que je juge être un départ prudent pour moi, je suis largement en avance sur mes prévisions, preuve que cela va extrêmement vite (ils seront nombreux à le payer plus tard).

Je décide alors de me concentrer uniquement sur ma course et sur le suivi de mon plan de marche, je m’enferme donc dans ma bulle et tente d’oublier tout le reste. De toutes façons, cela serait suicidaire de vouloir suivre les autres, et en plus en ai-je les moyens ? Pour être franc, la réponse est non, car si les jambes ne me font pas souffrir, je commence déjà à cracher mes poumons et ma capacité respiratoire s’en ressent et calme mes ardeurs…

La première partie du parcours est en réalité une longue montée vers le col de Malpertuis, avec quelques moments de répit et des portions roulantes, puis une première grosse bosse à digérer. Je monte donc à mon rythme et continue à m’enfoncer tout doucement mais surement dans les profondeurs du classement.

La course est encore longue, et cela ne m’inquiètes pas outre-mesure, mais je dois avouer que je prendrais quand même un petit coup au moral aux environ du 8ème km lorsque je me fais littéralement déposer par le 1er V3, de 20 ans mon aîné, qui me dépasse sans le moindre signe de souffrance ! Je pense alors que je le récupérerai probablement dans la seconde partie du parcours… on se console comme on peux !

Comme à mon habitude, je ne suis décidément pas au mieux dans les 10 premiers kilomètres, c’est le temps que la mécanique chauffe ! Après avoir basculé en haut du col, je commence petit à petit à reprendre du poil de la bête, plus à mon aise sur les parties planes, je remonte quelques places dans la courte descente qui suis. Malgré tout, je reste plus en-dedans qu’à mon habitude, car la course est encore bien longue et je n’ai aucune idée de ma capacité du jour à tenir jusqu’au bout.

Nous enchaînons, aux alentours du 11ème km sur une côte très raide, mais relativement courte (environ 1km) qui est la partie la plus difficile de cette première boucle. A ma grande surprise, alors que je m’attends à continuer à perdre des places, je rattrape et dépasse plusieurs concurrents dans cette côte. Preuve que les jambes ne sont pas si mal que cela et que je vais pouvoir espérer revenir par la suite !

Il s’en suit une petite portion roulante avant une nouvelle montée assez sèche vers le col de Linceuil, point le plus haut de cette première partie. Une fois en haut, nous abordons une descente pas très agréable car très caillouteuse, il importe de faire attention aux chevilles. Je l’aborde très prudemment et me fais rejoindre par l’un des gars que j’avais doublé dans la montée. Je le laisse filer, mais à la faveur de chemins moins cassants, je reviens progressivement sur lui et le rejoindrais, puis le dépasserai au niveau du camping naturiste.

La suite de la descente se fait en forêt par un chemin assez agréable, mais piègeux du fait des nombreuses racines qui dépassent et manquent de vous faire chuter. En  moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous voilà redescendu au fond de la vallée, avec une petite traversée rafraîchissante de l’Ouvèze synonyme de retour dans Buis.

france14

Me voilà au point de ravitaillement du km23,4, fin de la première boucle, en 2h30′ (près de 10′ d’avance sur mon plan de route) en… 114ème position ! Je prends le temps de me ravitailler et de faire le plein pour repartir aussi vite à l’assaut de la plus grande montée du parcours qui s’étale en continu sur près de 6 kms. Alternance de passages raides et d’autres plus roulants où il est tout à fait possible de courir, je continue ma marche en avant.


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Au fil des kilomètres, je commence à rattraper des coureurs qui, partis trop vite, sont en train de payer leur excès d’enthousiasme ! Mais je me fais également rattraper par deux concurrentes, dont le rapport poids/puissance en montée est imbattable (enfin pour moi)… et je ne parviens guère à suivre leur allure…

J’arrive au 30ème km en 3h40′ (soit pratiquement 12′ d’avance sur mon roadbook), là encore j’ai fait une bonne montée. J’ai derrière moi le plus gros dénivelé, ne me restera plus que la montagne de Banne et la remontée de Poët en Percip. Je respire toujours aussi mal et la relance est laborieuse, il me faut un bon kilomètre pour retrouver une allure ‘normale’. Pourtant, j’ai comme l’impression que le temps s’est arrêté, cela fait bientôt 4 heures que je cours et j’ai l’impression d’avoir tout juste commencé ! Je suis pratiquement seul au monde, de temps à autre je croise un coureur en difficulté et gagne ainsi quelques places.

Nous sommes maintenant sur une petite portion roulante, et principalement en descente. Je reviens alors sur l’une des demoiselles qui m’avaient déposées dans la côte. Je la rattrape, la dépasse rapidement, mais dès que la route s’élève, je suis comme scotché et elle me rattrape, et de nouveau me laisse sur place. Ce petit jeu de yoyo entre elle et moi durera une bonne dizaine de kilomètres, elle me servira de point de mire dans les côtes et inversement dans les descentes. Grâce à cette entraide de circonstance, nous grappillons quelques places.

Au niveau du 3ème ravitaillement (vesr le km34) je pointe enfin dans le ‘top100’. Je ne m’arrêtes que quelques secondes pour remplir ma bouteille et c’est reparti, direction la terrible montagne de la Banne. Je dis terrible car la partie finale de l’ascension est raide et escarpée. La montée sera lente et laborieuse, c’est à partir de ce point que je commencerai à perdre du temps sur mes prévisions. Une nouvelle fois je suis lâché par mon ‘poisson pilote’ mais malgré tout je continue à rattraper du monde et sur la crête je double encore deux concurrents.

La descente s’annonce plus compliquée, nous l’abordons par une partie hors piste, mêlant herbes, cailloux et petits massifs de buis. Je n’ai personne en point de mire, de sorte que je suis obligé de faire ma ‘navigation’ seul. Et forcément, je ne vais pas bien vite et cela revient de l’arrière. S’en suit une partie délicate et abrupte. C’est le passage le plus compliqué de toute la course, il n’y en a que pour un km, mais je ne suis vraiment pas à l’aise, d’autant que mes nouvelles Adidas XT5, si parfaites jusque là, montrent leur limite niveau adhérence !. Je suis contraint de laisser filer 3-4 coureurs, bien plus agiles que moi dans cet exercice.

Passé cet obstacle, toujours sans forcer, je reprends mon rythme de croisière et rattrape dans la descente qui suit tous ceux qui m’avaient déposés auparavant ainsi que ma ‘collègue’. Le chemin est étroit, mais rapidement je parviens à me hisser en tête de ce groupe pour y imprimer mon rythme. Dans la remontée qui suit et doit nous mener vers Pöet en Percip, je m’attends à me faire dévorer tout cru, tant je grimpe lentement, mais à ma grande surprise, ils se contentent de suivre mon rythme, personne n’osant ou n’ayant les moyens de prendre la tête de ce groupe.

P1110556

A l’entrée du village, mon avance à totalement fondue et je suis quasiment dans les temps prévus ! La chaleur se fait de plus en plus pesante, et arrivé au ravitaillement, je demande à Péline, ma super assistante, de sortir les armes secrètes : tout d’abord la bouteille de Perrier dont je prendrait quelques gorgées salvatrices avant de m’asperger abondamment avec le reste de la bouteille (au grand dam de Péline, qui avait dû courir pour aller la chercher dans la voiture avant que je n’arrive !), et ensuite de repartir avec ma deuxième arme secrète, celle que je n’utilise qu’en cas d’urgence et de chaleur extrême, à savoir un gros morceau de concombre, que je dégusterai tranquillement en repartant !

Cela pourrait peut-être paraître un peu farfelu, mais d’une part j’adore le concombre, et d’autre part celui-ci étant composé à 98% d’eau, c’est un excellent moyen de se réhydrater lorsque l’on commence à saturer des diverses boissons ingurgitées pendant des heures…

Cette précaution n’aura pas été inutile, car la chaleur se fait de plus en plus forte, et cette dernière montée vers les hauteurs de Poët en Percip se fait à un rythme très lent. Je m’attends à me faire rattraper par plein de coureurs, mais à ma surprise, personne ne revient sur moi. Une fois en haut, il ne me restera plus qu’une ou deux portions montantes et ensuite il suffira de dérouler vers l’arrivée.

La vue est magnifique, mais comme souvent, pas le temps d’en profiter. Je bascule sur l’autre versant pour quelques kilomètres en forêt dans un faux plat descendant qui me permet de maintenir un rythme tout à fait correct. S’en suit une petite descente raide et caillouteuse qui me forcera à ralentir puis une remontée, qui de loin semble anodine, mais qui me coupe les jambes.

Je sens que cela commence à revenir derrière moi, mais je n’y peut rien, je n’ai ni le souffle ni les forces pour accélérer. La fatigue commence à s’installer, la chaleur est harassante et je dois lutter contre la déshydratation, je bois le plus souvent possible et je m’asperge régulièrement d’eau pour tenter de rester au frais. Une fois cette bosse passée, nous empruntons un chemin plus large et descendant qui me permet de reprendre un rythme acceptable. Mais je n’ai pas la force d’accélérer et me contente de me laisser porter dans cette descente.

Au 54ème km, nous devions initialement couper le chemin et emprunter un passage très raide, mais à ma grande surprise, pas de marquage, pas d’indications, je marque un petit temps d’arrêt avant de me rendre compte que finalement nous allons rester sur le chemin… et faire 2 kms de plus ! A cet instant je me fais doubler par 3 concurrents revenus de l’arrière, je ne tente même pas de les suivre, j’en suis bien incapable. D’autant plus que le moral vient d’en prendre un coup…. il ne me reste pas 6, mais 8 kms à parcourir, ça n’a l’air de rien, mais après plus de 7 heures d’efforts cela paraît énorme !

Me revoilà seul à me laisser porter par la descente quand, en l’espace de seulement quelques centaines de mètres, je rejoins un groupe d’environ 5-6 coureurs, complètement à l’agonie et qui ont toutes les peines du monde à descendre. Je ne vais pourtant pas bien vite, mais je les dépose sur place de manière impressionnante ! Cela me redonne un peu de motivation… on ne sait jamais, il y en a peut-être encore d’autres à croquer devant !!

Cependant, chaque petite bosse me semble une montagne et met à mal ma motivation. Au passage de la Roche-sur-le-Buis je ne peux contenir le retour d’un coureur qui, en quelques centaines de mètres m’oublie complètement.

Je n’en peux plus et je n’ai qu’une hâte, c’est que cela se termine, je me retourne régulièrement pour surveiller mes arrières, je ne voudrais pas encore me faire rattraper, si près du but. Je ne profite guère de la traversée des oliveraies, pourtant magnifiques. Je suis impatient de rejoindre cette route qui nous ramènera vers le village.

Enfin la voilà, un petit km de descente puis un petit détour dans les faubourgs de Buis-les-Baronnies. Je jette mes dernières forces dans la bataille, continue à me retourner pour m’assurer qu’il n’y a pas de danger. Puis, virage à gauche, passage sur le pont au dessus de l’Ouvèze… dernier virage avant la longue ligne droite qui mène vers l’arrivée.

Un dernier coup d’oeil vers l’arrière, je peux savourer tranquillement les derniers mètres, ce passage sur le tapis rouge libérateur et la ligne d’arrivée ! J’ai réussi, je suis allé au bout, sans fléchir, sans m’écrouler, en donnant tout ce que je pouvais. Alors même si je termine 79ème de la course (65ème du Championnat de France) en 7h55’33” à pratiquement 2h30 de Sylvain Court, oui, je suis fier et heureux de ma course !

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En conclusions

Malgré mes faiblesses du jour et les défauts de ma préparation, j’ai tenu bon jusqu’au bout ! Malgré la chaleur pesante, j’ai réussi à gérer les effets d’une déshydratation que j’ai su endiguer pour ne jamais franchir la ligne de non-retour. Et plus que tout, j’ai vraiment pris du plaisir durant cette course qui s’est déroulée dans un cadre absolument magique, et c’est bien là l’essentiel…

Je tiens à remercier Péline qui m’a suivi et supporté, dans tous les sens du terme, durant cette aventure, et sans qui les choses auraient probablement été bien plus compliquées…

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Tous les classements des Championnats de France :

Classements Championnats de France de Trail 2014

 


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Classement provisoire TTN 2014 – TCO

Classement provisoire du TTN long 2014 – après le trail de la Côte d’Opale

Dernière ligne droite pour le TTN2014, le trail de la Côte d’Opale était le dernier rendez-vous de l’année avant les Championnats de France qui viendront clôturer définitivement le TTN 2014 le 28 septembre à Buis-les-Baronnies.

La fédération s’étant enfin décidée  à publier le classement vétéran, je n’aurais pas besoin pour cette fois de le faire à la main !!

 Le Classement du TTN long au 17 juin 2014 :

Chez les hommes, si Sébastien Spehler semble être le mieux parti pour s’adjuger la première place du classement général, ils sont encore 3 à pouvoir lui ravir cette position lors des Championnats de France, et la lute pour le podium est encore très indécise. Emmanuel David et Fabien Chartoire sont au coude à coude alors qu’Emmanuel Gault est en embuscade.

Les enjeux seront donc doubles lors de cette ultime épreuve où la tension risque d’être palpable et le spectacle somptueux !

Pour les demoiselles, Maud Gobert à la voie toute ouverte pour remporter le général, sa plus dangereuse rivale Laurence Klein n’étant pas au départ de ces Championnats de France. Sa plus sérieuse rivale sera sans nul doute Sylvaine Cussot qui pourrait bien s’offrir la seconde place au classement final, sans oublier Christine Denis-Billet à l’affût de la moindre défaillance de ses rivales.

classement-ttn2014-tco-01

 Le Classement Vétérans :

Sauf surprise, le classement général vétéran du TTN 2014 devrait revenir à Thomas Saint-Girons qui possède une confortable avance sur ses dauphins. Nulle doute qu’il sera également au rendez-vous de ces championnats de France et qu’il conservera la tête. La suite du podium est également connue, seul l’ordre pourrait changer entre Frédéric Lejeune et Philippe Prost, l’écart entre eux est assez faible et la moindre défaillance du premier cité profiterait au second !

Du côté des féminines, la bataille pour la victoire se fera entre Christine Denis-Billet et Anouk Lahache, Laurence Klein conservera probablement la 3ème place, malgré son absence, à moins d’une victoire d’Ourida Sid

En ce qui me concerne, ma bonne performance au Trail de la Côte d’Opale m’a permis de me repositionner dans le classement, au niveau de mes objectifs de début de saison. J’occupe actuellement la 20ème position au scratch et la 6ème du classement vétéran. Néanmoins, j’aurai fort à faire pour conserver ces positions après le Championnat de France, mes plus sérieux rivaux étant Boris Mignot et Dominique Tuel qui sont juste derrière moi au classement !

classement-ttn2014-tco

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2014


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Reconnaissances parcours France Trail 2014

Championnats de France de Trail 2014 – Buis-les-Baronnies

Dimanche 28 septembre 2014

A l’occasion des championnats de France 2014, deux parcours sont proposés aux concurrents :

  • 1 parcours de 23,4 kms (environ 1000m de D+) pour le Championnat de France de Trail court
  • 1 parcours de 60 kms (environ 3000m de D+) pour le Championnat de France de Trail Long

Le parcours du Championnat de France de Trail Long étant composé de deux boucles, avec retour au village entre les deux. La première correspondant au parcours du Trail court et la seconde, un peu plus longue qui emmènera les concurrents vers la Montagne de Banne.

Première partie du parcours : le Trail court

Globalement le parcours proposé est très roulant avec peu de difficultés techniques, quelques passages rocailleux, (il faudra être vigilant pour les chevilles). La plupart des côtes sont très progressives et offrent régulièrement quelques instants de répit. Néanmoins quelques passages plus difficiles où seuls les meilleurs parviendront à courir.

Le départ est donné sur la grande place du village, et après environ 1 km de plat dans les rues de la ville, on attaque une première montée sur une petite route pendant environ 2 kms. Si la pente n’est pas trop sévère et permet de continuer à courir, il ne faut pas pour autant se laisser emporter par les cadences infernales que ne manqueront pas d’imposer la tête de course.

Les kilomètres suivants sont une alternance de passage routiers et de chemins très large, ne présentant pas de grand intérêt. Les choses sérieuses débutent réellement à partir du 5ème kilomètre où débute véritablement l’ascension vers le col de Malpertuis. On rencontre alors un premier passage difficile sous la forme d’un single rocailleux, droit dans la pente qui en ralentiront plus d’un. Néanmoins ce passage ne dure qu’un petit kilomètre et se digère assez facilement.

20140813_115507

La montée se poursuis par un chemin en lacets qui offre une vue magnifique sur la Vallée, mais pas certain que nous auront trop le loisir d’en profiter ! Après un dernier petit passage plus raide vers le 8ème km, on atteint le col de Malpertuis et on bascule sur l’autre vallée. Passage sur un petit single avec une végétation assez dense et piquante (petites épines très fines qui rentrent sous la peau !) avant de nous diriger vers le col de Milmandre sur des chemins roulants et relativement plats.

20140813_130258

On bascule alors sur la gaucher et entame ensuite une courte descente assez pentue, mais sans aucune difficulté sur un chemin large avant d’attaquer la montée vers le col de Linceuil aux environ du 11è km. Une sévère montée en lacet sur chemin relativement étroit et rocailleux. Probablement la partie la plus éprouvante de cette première boucle. Mais là encore, la souffrance n’est que de courte durée, cette partie s’étend au maximum sur 1 km. Peux nombreux seront ceux qui seront à même de courir sur cette portion.

20140813_153438

Passé cette difficulté, on aborde le retour avec au programme encore une belle montée progressive sur un chemin très large pour atteindre le 15ème km, point à partir duquel il n’y a quasiment plus que de la descente pour le retour à Buis. Le début de cette descente se fait hors pistes sur un terrain rocailleux, attention aux chevilles. Cette partie délicate dure environ 1,5km avant de retrouver des chemins beaucoup plus roulants qui permettront aux plus rapides de s’exprimer !

La suite du parcours se déroule principalement en forêt sur un chemin plutôt agréable, qui permettra de récupérer un petit peu avant d’attaquer la seconde boucle.

Dernière difficulté de cette première partie, le passage à gué de l’Ouvèze qui ne manquera pas de vous rafraîchir les pieds juste avant le retour dans le village ou se tient le second ravitaillement… et l’arrivée pour les concurrents du Trail Court !

Seconde partie du parcours :

On rentre rapidement dans le vif du sujet. A la sortie du ravitaillement on bifurque sur la gauche, franchi l’Ouvèze, et nous voilà parti pour une longue montée qui s’étend sur près de 8kms… et 800m de dénivelé ! Malgré tout, cette montée est plutôt équilibrée et régulière avec quelques passages un peu plus raides qui alternent avec quelques instants de répit. Seuls les deux derniers km sont un peu plus raide et forceront la plupart des coureurs à marcher. Les chemins empruntés sont quand à eux très roulants et sans la moindre difficulté technique.

Une fois en haut, vers le km31 on peut profiter d’une vue magnifique sur la vallée, mais il faut néanmoins rester concentré sur l’une des rares portions très roulante du parcours alternant faux plats montants et descendants, qui nous emmènent vers le pied de la Montagne de Banne.

20140815_141741

Si le début de la montée est régulière, rapidement on se retrouve plus ou moins hors piste pour gravir un pierrier assez cassant avant de rejoindre un chemin très étroit raide et assez aérien pour le dernier kilomètre avant d’atteindre la crête. Nous sommes là sur la partie la plus difficile de notre périple où les moins aguerris devront progresser avec prudence.

Une fois sur la crête, l’ascension se poursuit sur environ 1 km pour atteindre le point culminant de l’épreuve à 1340m d’altitude au km 38.5

La descente qui suit dans la foulée est la seconde grosse difficulté de se parcours avec un passage hors piste où il faudra être très vigilant sur le balisage pour ne pas se retrouvé piégé sur des dalles rocheuses dans lesquelles la progression est plus que compliquée. Heureusement ce passage est relativement court, la suite sera nettement plus tranquille. Avec de belles portions descendantes sur des chemins faciles qui vous permettront de récupérer de vos émotions.

Néanmoins, il y a encore quelques belles bosses pour rejoindre le très joli village du Poët en Percip ou se tient le dernier ravitaillement, au km 44,5

20140815_113523

A la sortie du village, on attaque la dernière grosse côte : quasiment 300m de D+ sur un peu plus de 2 kms.. Là encore le chemin est très facile et offre des vues magnifiques, mais avec la fatigue, elle sera difficile à négocier.

Après un passage sur les crêtes, on aborde une première descente assez raide (au km 48) , mais surtout caillouteuse sur environ 1 km, elle fera probablement bien mal aux jambes et aux pieds. S’en suit un replat puis un passage très agréable en forêt.

Au km 52 on se jette dans la descente finale, mais ne vous réjouissez pas trop vite, elle est loin d’être roulante et ne comptez pas trop dessus pour rattraper le temps perdu. Après une portion sur une route forestière qui vous laissera vous exprimer, on coupe tout droit dans la pente aux environ du 54ème km sur un peu moins d’un km, sur un passage raide et rocailleux qui ralentira bien votre progression.20140815_123006

Ensuite passage par le village de La Roche sur le Buis puis nous traversons les oliveraies avec une alternance de descente et de toutes petites bosses qui, à ce stade de la course, pourront vous paraître énormes !

A la sortie des oliveraies, un petit passage sur la route pour revenir dans Buis-les-Baronnies pour les 2 derniers kilomètres vers la libération sur une route sans dénivelé où ceux qui en auront encore la force pourront lâcher les chevaux !

Simulation trail et roadbook

Vous pouvez évaluer votre future performance grâce à ma simulation de calcul pour ces championnats de France :

Calcul championnats de France trail 2014

Conclusions :

Cette année encore nous avons le droit à un parcours au profil montagnard avec un fort dénivelé à avaler. Mais à l’inverse de l’an dernier où le parcours était par endroit très aérien et très technique, creusant encore un peu plus le gouffre entre les purs montagnards et les coureurs de plaine, nous avons cette année un parcours plus équilibré. Le seul gros secteur difficile techniquement se situe à la montagne de la Banne, le reste du parcours étant totalement abordable pour les coureurs des plaines.

Si le dénivelé cumulé reste important, il n’y a pas de très grosses montées, de plus les coureurs ne devraient pas souffrir de l’altitude qui ne dépasse pas mes 1350m.

Dernier point, à ceux qui se poseraient la question de l’utilité de prendre des bâtons. A mon avis ils ne sont d’aucune utilité sur ce parcours, les montées sont trop courtes, peu de passages difficiles. En bref, les bâtons vous encombreraient plus qu’ils ne vous aideraient, sans compter le poids inutile qu’ils pourraient représenter.

En espérant que ces quelques informations vous seront utiles, je vous souhaite à tous une bonne course, et rendez-vous sur la ligne de départ !

 

france-trail-2014

 

 


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Trail de la Côte d’Opale – Au bout de l’effort…

Trail de la Côte d’Opale 2014 – 62 kms

dimanche 14 septembre 2014 – Wissant

C’est avec grand plaisir que je suis revenu cette année dans le Pas de Calais pour me frotter aux dunes et à la plage de Wissant, et même si j’ai longuement hésité avant de m’inscrire en raison de la proximité avec les Championnats de France qui ont lieu seulement deux semaines après, j’ai fais de ce TCO l’un des rendez-vous majeurs de ma saison.

Après quelques résultats mitigés sur les autres manches du TTN 2014, je me devais de marquer des points sur ce TCO afin de me replacer dans le classement. Malgré les enjeux que représentait cette course pour ma saison, c’est en totale décontraction que j’abordais cette épreuve. Pour preuve, et ceux qui me connaissent bien pourront mesurer l’ampleur de la chose, samedi matin à 10h, je n’avais même pas encore commencé à préparer mes affaires pour la course…

Arrivé à Wissant en fin d’après-midi samedi j’ai juste eu le temps de récupérer mon dossard avant la fermeture du village, un petit tour vers la plage et direction l’hôtel pour un repos bien mérité.

Dimanche matin, je réalise même l’exploit d’être fin prêt un bon quart d’heure avant le départ de la course !! et non, pour une fois je ne serais pas le dernier à me présenter sur la ligne de départ ! J’aurais même le temps de prendre la pose pour une petite photo aux côtés de Thierry Breuil…

depart-cote-opale

Récit de mon Trail de la Côte d’Opale :

Le temps est frais et légèrement couvert et c’est avec quelques petites minutes de retard que le départ sera donné sur la plage. Dès le premiers mètres je me positionne aux alentours de la 15ème place, dans le peloton de tête.

Après un premier kilomètre assez rapide, à près de 15 km/h je me cale sur mon rythme, sans me soucier de ce que font les autres. A ma grande surprise, non seulement je ne me fais pas distancer, mais je remonte sur la tête, puis quelques centaines de mètres plus loin, voilà que je me retrouve en première position !! Une grande première pour moi sur une épreuve de cette envergure !

Je suis bien conscient que ce ticket de sortie ne durera pas bien longtemps, juste le temps pour les leaders de lancer l’offensive. Je continue sur mon rythme,… et mon avance augmente encore un peu, me voilà maintenant avec quelques longueurs d’avance sur le peloton ! Ce moment exceptionnel durera pratiquement 2 kilomètres avant que les cadors ne reprennent les commandes de la course.

Malgré tout, je reste encore dans le sillage des premiers jusqu’au pied du Cap Blanc-Nez que j’aborde aux environs de la 15ème place. Je m’attends à prendre cher dans la côte, mais là encore, je me maintiens bien et ne perds que 4 places dans la montée pour me retrouver 19ème en haut du Cap.

La descente qui suit se fait tambour battant, avec des pointes à plus de 16 km/h, je reviens sur les concurrents qui m’ont doublés dans la montée et me retrouve de nouveau aux environs de la 15ème place. Cela n’a cependant pas grande importance, l’essentiel n’étant pas la place mais la gestion de la course, et raisonnablement je réduis l’allure dans la côte suivante.

Comme souvent, je dois laisser filer quelques concurrents dans les montées et je recolle ensuite dans les parties plus descendantes. Malgré mes tendons qui me chatouillent un peu, je suis bien et gère sans difficultés ce début de course qui défile à grande vitesse. Je suis un peu en avance sur mes prédictions et suis en route vers une bonne performance. Je passe au semi-marathon en un peu moins de 1h44′ aux environs de la 22ème place, sur une excellente base pour moi, surtout que nous avons déjà avalé les 4 plus grosses côtes du parcours !

Au km 22, premier ravitaillement, juste le temps de refaire le plein et je repars à l’assaut de la 5ème et dernière grosse ascension. Je temporise un peu, prend le temps de manger et passe la majeure partie de la côte en marchant. Je me fais alors doubler par un petit groupe qui comprend la première féminine et me retrouve 28ème. Je ne suis pas inquiet, je me dis alors que le la rattraperai plus tard… mais en réalité je ne la reverrai jamais !

Nous abordons alors une partie plus roulante qui nous ramène vers Wissant, j’en profite pour rattraper quelques concurrents, mais à chaque fois que j’en dépasse un, un autre coureur revenu de l’arrière me dépasse à son tour dans les instants qui suivent !! Ce scénario se répétera plusieurs fois, si bien que je me maintiens toujours aux environs de la 28ème place !

Vers le 30ème kilomètre, après avoir contourné le village de Wissant, nous abordons le premier secteur de dunes, sur environ 1,5 km, l’occasion pour moi de temporiser un peu et de reprendre mon souffle, malgré tout, je m’en sors mieux que l’an passé, et ne souffre quasiment pas dans ce secteur pourtant difficile. C’est de bonne augure pour la suite !

A la sortie des dunes, je commence à  me faire rattraper par les concurrents du 42 kms, partis 1h30 après nous. Etonnament, ils ne vont pas beaucoup plus vite que moi, et je parviens par moment à m’accrocher dans leur sillage et bénéficier ainsi d’un soutien improvisé.

Après un bref passage dans les terres, nous repartons en direction de la plage et des falaises, ces fameuses falaises, si difficiles à franchir en fin de course ! Nous aurons cette année la ‘chance’ de les passer dans les deux sens : double dose de ‘plaisir’ au programme donc !

Nous gagnons également un passage supplémentaire par la plage, mais heureusement, la marée est suffisamment basse pour que nous puissions évoluer sur un sable suffisamment dur, et surtout éviter de courir dans les graviers. Je poursuis progressivement ma remontée dans le classement et gagne quelques places, je ne sais plus exactement où je me situe dans la course, mais je dois évoluer maintenant aux alentours de la 22ème place. Avec cette succession de difficultés, mon rythme à un peu diminuer, mais néanmoins je passe le marathon en 3h33 environ.

Le passage au marathon marque également le deuxième ravitaillement au Fort d’Ambleteuse. Un arrêt éclair me permet encore de grappiller quelques places, et me voila parti à l’assaut des 20 (21,5) derniers kilomètres de la course. Même si le profil n’est pas très vallonné, je sais par expérience qu’il s’agit de la partie la plus difficile de la course, celle où tout se joue, se gagne… ou se perd !

cote-opale-14-04

Encore environ deux kilomètres de répit avant d’aborder les fameuses, et terribles, dunes de la Slack, celles qui vous cassent le rythme et vous rendent ensuite la fin de course si pénible. Cette année, nous les abordons en sens inverse des éditions précédentes. Elles me semblent moins difficiles dans ce sens, néanmoins, c’est en marchant à un rythme assez faible que je franchis la première dune, me faisant par la même occasion rattrapé par un autre concurrent plus à l’aise que moi.

La deuxième, après le passage de la départementale, est tout aussi difficile, mais je sais qu’une fois en haut, le plus dur sera fait,… alors je prends mon mal en patience. Je me fais rattraper par des concurrents, mais ceux-ci sont sur le 42kms, donc sans danger pour moi.

J’alterne marche et course tout au long de ce cordon de dunes et finis enfin par en voir le bout, mais une petite faute d’inattention et voila que je trébuche sur une souche, et m’étale joliment dans la poussière ! Plus de peur que de mal, même si l’un de mes orteils s’en souvient encore, je repars aussitôt et poursuis ma course.

Le passage dans les dunes à laissé des traces, la chaleur et la fatigue commencent à se faire sentir. Si sur les portions planes ou descendantes je parviens à maintenir une allure raisonnable, cela devient de plus en plus compliqué dès que les chemins s’élèvent, ne serait-ce qu’un tout petit peu.

Au cinquantième kilomètre nous empruntons la partie commune du parcours, ce qui nous permet de croiser les concurrents qui arrivent dans l’autre sens, l’occasion pour moi de croiser mon pote Philippe qui m’accompagnait dans cette aventure. Par endroit, le chemin est assez étroit et sans visibilité, ce qui rend les croisement un peu périlleux, surtout lorsque l’on se retrouve nez à nez avec un gros chien qui était venu voir ce qui se passait par là !!

cote-opale-14-05

Nous voilà maintenant de retour sur cette partie que je redoute tellement : les falaises qui doivent nous emmener vers le Cap Gris-Nez. Le dénivelé est bien moins important que du côté du Blanc-Nez, cependant le chemin est une succession de montées et de courtes descentes parsemée de nombreux escaliers ! Malgré mon manque de fraîcheur, je reviens sur des concurrents du 42kms mais ne parvient pas à les distancer, nous ferons ainsi quelques kilomètres ensembles. Au moins je ne me sens pas trop seul !

Arrive alors, environ au 54ème kilomètre, une montée un peu plus prononcée que les autres. Si jusque là j’avais plutôt bien géré mon affaire, cela se gâte un peu. Je ressens quelques nausées, prémisses d’une déshydratation déjà bien prononcée. Je suis alors contraint de couper mon effort, il ne m’est plus possible d’avaler grand chose et la seule solution est de lever le pied, et d’attendre que cela passe !

Je me fais immédiatement dépassé par les concurrents du 42 que j’avais doublé peu avant, mais rien d’alarmant. Un concurrent du 62, bien plus frais que moi, me rejoint et me dépose sur place. Je m’attends alors à vivre une fin de parcours pénible, à voir d’autres concurrents en faire de même et anéantir mes efforts.

Mes jambes sont lourdes et je dois être très vigilant à chaque pas, une fois en haut de la côte, j’aperçois au loin le Gris-Nez, il doit me rester 2 kilomètres pour l’atteindre. Une fois là haut, le plus difficile sera fait ! Je me force à relancer, dans la petite portion descendante, je refais la jonction sur mes camarades du 42. Ils me serviront de support encore pendant quelques kilomètres, me lâcheront dans les côtes et je les rattraperai dans les descentes.

Même si l’équilibre est encore précaire, le plus gros de l’orage est passé, je parviens de nouveau à trottiner dans les côtes et à reprendre un rythme acceptable dans les descentes. J’arrive enfin au Gris-Nez, je vais pouvoir respirer un peu dans la descente avant d’aborder la dernière petite côte qui sera suivie du dernier cordon de dunes avant la plage.

Les kilomètres me paraissent interminables, je m’attends à tout moment à me faire rattraper par un autre coureur. Hanté par cette idée, je donne tout ce que j’ai,… enfin ce qu’il me reste, à savoir pas grand chose ! Personne ne me rattrape et je parviens ainsi à rejoindre la plage. La mer est encore basse, mais le sable est assez mou et un fort vent de face ralenti considérablement ma progression.

J’aperçois au loin le village, mais il est encore loin ! au moins deux bons kilomètres à luter contre le vent ! Chaque pas est une souffrance, un combat, j’ai l’impression de faire du sur-place ! Mais ce ne doit être qu’une impression, car je reviens fort sur les gars devant moi, en grande majorité des coureurs du 42. Puis, à ma grande surprise, je rattrape un coureur avec qui j’avais brièvement discuté en début de course, il est à l’agonie, je le laisse sur place. Quelques centaines de mètres plus loin, je rattrape un autre coureur ! Guère plus en forme que le premier !

Cela me redonne un peu le moral, il doit maintenant rester 1500m avant l’arrivée, il y a beaucoup de monde, nous rejoignons l’arrière du peloton du 31 kms, et je double encore énormément de coureurs, mais aucun du 62 !

Derniers mètres sur la plage, montée de l’escalier et une foule immense qui est là pour nous applaudir. Ne sachant pas où j’en suis, ni devant, ni derrière, je ne relâche rien, je serre les dents et poursuis sur ma lancée, du mieux que je peux. Que le remblai me semble long avant d’atteindre le dernier virage !

Dernier virage, plus que 300m à parcourir en traversant une foule dense qui applaudit et encourage tous les coureurs, je me laisserai bien aller à les saluer tous un par un, mais je ne peux pas prendre le risque de voir un concurrent revenir de l’arrière. Ce moment est à la fois magique et interminable, il est temps que cela se finisse !

Je franchis la ligne d’arrivée en 5h50’17”, à ce moment je ne connais pas encore ma position, je pense être aux alentours de la 20ème place, mais sans certitudes. Le plus important maintenant est de reprendre mon souffle, et d’aller à la douche pour me rafraîchir, on verra le classement plus tard !

cote-opale-14-03

C’est un bon moment plus tard, une fois changé, et un peu plus frais, que je découvre mon classement : je termine à la 18ème position !! Depuis le temps que je voulais accrocher un top 20 sur une manche du TTN… Voilà qui est fait ! Je n’en reviens quasiment pas, malgré une fin de course difficile où j’aurais pu tout perdre, j’ai réussi à trouver les ressources nécessaires pour remplir mon objectif !

La récupération vas être plus longue que prévu et je vais probablement payer ces efforts lors du Championnat de France, mais je suis heureux d’avoir accompli cette belle performance !

Je remercie Péline qui m’a accompagné dans cette aventure, m’a encouragé et assisté sur les ravitaillements, c’est un peu aussi grâce à elle que je suis arrivé au bout !

 Résultats du Trail de la Côte d’Opale 2014 :

Résultats du TCO 2014

 Quelques photos supplémentaires :

 


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Calcul parcours France trail 2014

Votre roadbook les championnats de France de trail 2014

Dimanche  28 septembre – Buis-les-Baronnies – 06h30

Les deuxièmes Championnats de France de Trail auront lieu sur le magnifique site de Buis-les-Baronnies. Une nouvelle fois, mais à priori va falloir s’y habituer le profil est typé montagne avec environ 3000m de D+ pour 60kms. Cependant, ce qui pourrait rassurer, un peu, les coureurs de ‘plaine’ le parcours est beaucoup moins technique que celui qui nous avait été proposé l’an dernier à Gap.

Côtes plus progressives avec quelques temps de répit, chemins beaucoup moins ‘aériens’, à part un passage délicat aux alentours du 38ème km, une épreuve globalement plus équilibrée.

Malgré tout, il faudra être costaud et bien doser son effort, car 3000m de D+ ce n’est pas rien !

Remarque : le parcours des Championnats de France de Trail court emprunte le même parcours que le trail long et s’arrête au km 24 environ (lieu du second ravitaillement). Vous pouvez donc utiliser la même simulation sans tenir compte de la seconde partie du parcours.

Votre feuille pour les France de Trail long 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Test cardio-GPS Polar V800

Test Polar V800 : une sérieuse concurrente dans le créneau des montres cardio-GPS haut de Gamme

Dernière arrivée dans le petit monde des montres multi-sports haut de gamme capable de tout faire ou presque, cette nouvelle Polar V800 semble séduisante à plus d’un titre, même si malheureusement la perfection n’est pas encore de ce monde.

Inévitablement dans ce test je serai amené à la comparer à ses concurrentes directes (Garmin Fenix2, Garmin 910XT et Suunto Ambit2) et ainsi à mettre en évidence les points qui selon moi la distingue de ses petites camarades, que cela soit en bien ou en mal…

polar-v800-02

Ergonomie / Design V800

Au niveau du look, tout est question de goût paraît-il, et pour ma part je la trouve plutôt réussie, j’apprécie la couleur bleue qui change un peu de ces montres un peu austères et toutes noires. Cela dit, pour ceux qui y tiennent, il est possible de l’avoir en version toute noire !

En ce qui concerne l’ergonomie, elle est un peu plus compacte que ses grandes soeurs, et s’adapte bien mieux à mon poignet que certaines autres bien plus volumineuses. Elle est également un peu plus légère, mais cela ne se joue qu’à quelques grammes !

v800

Lisibilité de l’écran

Si ce critère n’aura peut-être pas beaucoup d’importance pour ceux qui ont la chance de disposer d’une vue parfaite, cela devient plus déterminant pour ceux, qui comme moi, commencent à avoir un peu la vue qui baisse de prêt.

Bien que disposant d’un écran de taille plus petite, cette Polar V800 est nettement plus lisible que ne le sont les Suunto Ambit ou Garmin Fenix. Seule la 910XT reste inégalable sur ce point.

En situation de course, je parviens sans aucune difficulté à lire l’ensemble des informations affichées à l’écran, y compris lorsque l’on affiche 4 lignes d’info sur l’écran. Ce que je suis totalement incapable de faire avec les Ambit et Fenix

Modes sports paramétrables

Vous avez la possibilité de définir un mode spécifique de fonctionnement pour quasiment tous les sports possibles et imaginables. Pour chaque sport vous pourrez ainsi paramétrer jusqu’à 8 écrans de données (chacun pouvant afficher de 1 à 4 informations). Vous disposez d’une trentaine d’informations différentes, qui devraient répondre à quasiment toutes vos attentes.

Pour chaque sport vous pouvez également définir les tours automatiques, les alarmes de temps, fréquence cardiaque, le mode de fonctionnement du GPS,…

Autonomie

Si je ne devais retenir qu’un seul point faible pour cette V800, cela concernerait l’autonomie d’utilisation en mode ‘normal’ (le mode ‘économie d’énergie’ étant pour moi d’aucun intérêt). en effet, alors que les concurrentes proposent une autonomie comprise entre 16 et 20 heures, notre V800 se contente de seulement 13 heures. Certes suffisant pour la plupart des trailers, mais très léger pour ceux, de plus en plus nombreux, qui s’adonnent aux joies d’ultras de plus en plus long.

Toutefois, la montre annonçant une capacité mémoire de près de 60 heures, je vais prochainement tester la possibilité de recharger la montre en cours d’activité grâce à un chargeur sans fil. Une fois le test réalisé je vous dirai si oui ou non cela peut fonctionner…. ce qui résoudrai en partie le problème d’autonomie !

Précision du GPS

Je suis bluffé par la précision offerte par cette montre, qui est la seule à rivaliser sur ce point avec ma Garmin 910XT, qui pour moi est la référence en la matière. Une excellente surprise à ce niveau car je l’avoue, je ne m’attendais pas à un résultat formidable à ce sujet !

S’il y a des écarts, inhérents à la précision même du signal GPS, il est à noter que la dispersion du signal est très faible, contrairement aux Ambit et Fenix qui, à mon sens, sont assez déplorables en termes de précision.

Un seul point peut s’avérer gênant : le temps pour accrocher les satellites est parfois assez long et nécessite de rester immobile durant la phase de recherche (faute de quoi la montre ne maque pas de vous rappeler à l’ordre !).

v800-precision-gps

Temps partiels et auto-lap

Comme c’est maintenant le cas chez les concurrents, Polar offre la possibilité de gérer simultanément temps partiels et tours automatiques. Mais là où l’on s’y perd parfois chez les autres, il n’y a pas de confusion ni de mélange entre les deux types de tours qui sont gérés de façon totalement indépendante. IL est donc possible de se chronométrer à chaque passage sur son parcours favoris tout en ayant par exemple son temps au kilomètre, et ceci sans aucune interférences.

Utilisation en mode Vélo

Si vous utilisez la montre pour une sortie VTT, je vous conseille de porter la montre sur le poignet droit, en effet les vibrations et secousses ont tendance à faire bouger la montre et déclencher le bouton ‘lap’ de façon inopinée.

Il n’y a pas de fonctions spécifiques au vélo d’origine, à vous de choisir les vues les plus appropriées à votre pratique. Pour aller plus loin, il est possible de coupler soit un capteur de vitesse et/ou un capteur de cadence. Actuellement il n’est pas possible à ma connaissance de coupler un capteur de puissance.

Utilisation en mode natation

Contrairement à ses concurrentes, la montre ne propose pas encore de fonctions spécifiques permettant l’analyse de vos mouvements, ni de tours automatique, ni prise en compte de la distance. Si vous l’utilisez en piscine, cela revient à un simple chronomètre à actionner manuellement !

La seule distinction, c’est la possibilité de faire fonctionner la ceinture cardiaque dans l’eau.

Des fonctions spécifiques sont en cours de développement et seront opérationnelles dès la prochaine mise à jour du Firmware au mois d’octobre. Je compléterai mon analyse à ce moment là.

Estimation de la VO2max et prédictions performances

Si vous souhaitez analyser votre foulée, il faudra avoir recours à un capteur supplémentaire, en effet aucune analyse possible directement par la montre.

Par contre, la maîtrise de Polar en terme de cardio-fréquencemètre permet de proposer quelques analyses et tests utiles (enfin c’est question de point de vue !). Le Fitness Test permet ainsi, par l’analyse de vos battements cardiaques au repos, de donner une estimation de votre VO2max.

polar-v800

Je ne sais pas jusqu’à quel point ces données sont pertinentes, tant la montre est sympa avec moi, puisque d’après le fameux test je me retrouverai avec une VO2Max de… 68 !! J’ai vraiment peine à y croire, mais c’est gentil quand même.

Plus sérieusement, ces tests sont bien sûr à prendre avec des pincettes, et plus que le résultat obtenu une fois, c’est l’évolution de cet indice dans le temps qui peux être intéressant ! Evolution que vous pouvez suivre directement sur votre compte PolarFlow

test-fitness

 

 

PolarFlow

La nouvelle application de suivi d’activité de chez Polar est visuellement très réussie et agréable à consulter. Vous pourrez ainsi analyser l’ensemble de vos sorties et accéder à toutes les informations collectées par votre montre.

polar-flow-2 polar-flow-3 polar-flow-4

Néanmoins, je reste sur ma faim et certains points ne me satisfont pas pleinement :

  • Pas de visualisation des temps au dixième (alors que l’info est enregistrée dans les données). Oui, je sais, quelle importance en trail… aucune ! sauf que lorsque vous faites une séance de piste… et ben les dixièmes ça compte !
  • Pas de possibilité de nommer les activités pour les retrouver dans l’agenda
  • Peu d’outils statistiques proposés
  • Pas de recherches par critères dans l’outil d’exploration
  • Pas de possibilités d’importation ni d’exportation des données pour utilisation par une application tierce. Ce problème pouvant être résolu grâce à une application externe (voir mon article ‘Comment Exporter données PolarFlow

Une mise à jour de PolarFlow est prévue pour le mois d’octobre et permettra notamment d’exporter les fichiers d’exercices… à suivre !

Conclusions sur la Polar V800

Malgré quelques imperfections et un logiciel de suivi qui souffre de quelques lacunes de jeunesse, j’ai vraiment été séduit par cette nouvelle Polar V800, au point que je songe très sérieusement à l’utiliser régulièrement pour le suivi de mes activités.

Son look, sa compacité, la lisibilité de son écran, font oublier rapidement les quelques petites fonctions qui lui manquent par rapport à la concurrence. Fonctions qui, entre-nous, n’ont guère d’utilité au quotidien.

Seuls les triathlètes pourront, éventuellement, souffrir de l’absence de fonctions spécifiques à la natation, mais pour tous les autres, il n’y a pas photo ! Elle rivalise largement avec le niveau de performance de la 910XT, qui pour moi reste la référence, et surclasse les Ambit et Fenix sur des points qui sont importants à mes yeux.

Bref, pour résumer tout cela en quelques mots : je l’adore !

Où la trouver ?

La nouvelle Polar V800 est disponible chez les meilleurs revendeurs du net :

V800 chez Lepape

Polar V800 chez I-run

cardio GPS V800 chez Univers Running

Tous les prix du web pour la Polar V800 :

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*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 


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Export données PolarFlow – V800 vers .hrm et .tcx

Comment exporter vos entraînements de votre V800 de PolarFlow vers une autre application

Avec ses nouvelles montres Cardio-GPS Polar impose le passage par une nouvelle application nommée PolarFlow pour analyser et enregistrer vos sessions d’entraînement. Mais à l’heure actuelle, Polar n’a pas encore prévue de solution pour ceux qui souhaiteraient enregistrer ces données sur leur ordinateur ou les partager avec une application tierce.

Dans quel but ?

Plusieurs raisons peuvent vous pousser à préférer une autre application que PolarFlow pour l’analyse et l’enregistrement de vos sessions d’entraînement. Parmi les plus récurrentes on retrouve les suivantes :

  • Vous possédez un ancien cardio Polar et souhaiteriez continuer à consulter votre historique sur une seule et même application (PolarProTrainer). Hors PolarFlow non content de ne pas vous permettre d’exporter vos données ne vous permet pas non plus d’importer votre ancien historique.
  • Vous possédez un ancien cardio d’une marque concurrente et souhaiteriez continuer à utiliser l’application de cette marque car elle répond mieux à votre besoin.

La solution

Si vous ne souhaitez pas utiliser PolarFlow ou simplement si vous souhaitez utiliser en parallèle votre ancienne application, voici une solution qui vous permettra de combler (presque) automatiquement les lacunes en terme d’exportation de données.

Pour ce faire, après quelques heures de recherches, j’ai fini par trouver une solution qui vous permettra de générer un fichier au format .hrm à destination des anciennes applis Polar, un fichier .tcx à destination de Garmin Connect et un fichier .gpx pour les applis qui ne prennent pas en charge les deux formats précédents (à noter que le fichier .gpx ne récupère pas les données cardio et temps intermédiaires de la séance)

Je vous invite à télécharger l’application Bipolar via le lien suivant : application Bipolar

Installation et configuration de Bipolar

Une fois l’application téléchargée, suivez le processus d’installation puis ensuite lancer l’application

bipolar-01

Sélectionnez le dossier dans lequel vous souhaitez que l’application récupère les données brutes via PolarFlow. Le mieux étant de laisser le dossier défini par défaut

bipolar-02

Sélectionnez le dossier de destination : c’est le dossier dans lequel vos fichiers seront stockés après conversion. Sélectionnez également le ou les types de fichiers que vous souhaitez générer via l’application. Je vous conseille de sélectionner tous les types de fichiers proposés, car l’opération de conversion ne pourra être effectuée qu’une seule fois pour chaque fichier de données.

Redémarrer votre ordinateur avant de connecter votre montre cardio-GPS afin que l’installation se complète correctement.

Utilisation et récupération des fichiers.

Pour récupérer les fichiers convertis, connectez votre montre à votre ordinateur et laissez PolarFlow effectuer le transfert.

Ensuite, lancez l’application Bipolar, validez les écrans d’options Input et Output (cf ci-dessus) puis laissez le logiciel effectuer les conversions :

bipolar-03

Il ne vous reste plus qu’à aller dans le répertoire de destination pour récupérer vos fichiers convertis dans les différents formats qui peuvent vous être utile

Limitations et conseils d’utilisation

Cette application ne vous permettra pas de récupérer les fichiers que vous auriez chargé sur PolarFlow avant l’installation de Bipolar, car la création des fichiers se fait lors du transfert de vos données vers l’ordinateur.

De même, il est nécessaire d’effectuer la synchronisation via un ordinateur sur lequel Bipolar est installé. Si vous transférez vos données vers PolarFlow via votre Smartphone ou tablette, vous ne pourrez plus les récupérer par la suite.

Pour les utilisateurs de Garmin Connect, le fichier .tcx généré par PolarFlow contient toutes les données cardio et temps intermédiaires. Cependant le format de fichier ne permet de gérer qu’un seul format de temps intermédiaire. Si vous utilisez les tours auto sur votre V800 et que vous souhaitez les récupérer, il ne faudra pas créer de tour manuellement lors de votre session, sinon seuls les tours générés manuellement seront enregistrés et vous ne pourrez pas récupérer les tours automatiques.

Téléchargement sur Garmin Connect

Pour télécharger vos exercices dans Garmin Connect, il vous faut utiliser la nouvelle version de l’interface (l’ancienne génère des erreurs lors du téléchargement) et vous rendre sur la page ‘Activités’ puis cliquez sur ‘Téléchargement manuel’

garmin-connect

 

NB : Les conseils donnés dans cet article sont à titre informatif uniquement. Je n’ai aucune relation ni de près ni de loin avec l’éditeur du logiciel décrit, vous prenez la décision d’utiliser ce logiciel sous votre entière responsabilité, je ne saurai donc être tenu pour responsable des éventuels dysfonctionnements ou dommages qu’il pourrait causer à votre ordinateur et à vos données. En cas de soucis, contactez directement l’éditeur du logiciel.


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Le Cul d’enfer 2014 – Mondeville

Mondeville – dimanche 31 août 2014

9ème manche du Challenge Vert de l’essonne

C’est toujours un plaisir pour moi de revenir à Mondeville pour disputer l’une des courses nature proposée par JP Delhotal. N’ayant pu participer jusqu’à aujourd’hui qu’à 2 courses du Challenge Vert et ayant d’autres objectifs en vue pour le mois de septembre, c’est en totale décontraction que je suis venu ce dimanche à Mondeville. Aucune pression, aucun enjeu, juste le plaisir de faire une bonne sortie rythmée avec au programme quelques côtes et passages boueux…

Ma dernière sortie longue de mercredi a laissé quelques traces, fatigue, courbatures,… tant et si bien que la forme n’était pas olympique ce matin ! Le côté compétiteur ressurgissant toujours, je me suis donné pour objectif de tenter de faire mieux qu’en 2012 lors de ma dernière participation à cette course, mais je savais d’entrée que cela ne serait pas simple !

cul-enfer-2

A 9h30 précise, le départ de ce Cul d’enfer est donné sur les chapeaux de roues, comme souvent sur les courses vertes de l’Essonne… si bien que je boucle le premier km en 3’35” (je précise cependant qu’après un petit faux plat montant, ça descendait pas mal…). C’est parti bien vite, et dès le deuxième km ou nous abordons un chemin, toujours en descente, mais un peu pierreux, je temporise un peu… mais reste aux environs des 15 km/h.

La première petite côte aura raison de mes ardeurs, comme souvent, je me fait remonter par quelques coureurs, et je ressens, déjà, les restes de ma séance de mercredi. Les cuisses chauffent et ma progression se fait plus lente. Fort heureusement, la côte n’était pas trop longue, ce qui me permet de reprendre mon souffle et un rythme un peu plus normal.

Les pluies des jours précédents  ont rendu le sol glissant par endroits. Parti avec mes North Face, je ne suis pas des plus à l’aise sur ces portions boueuses, l’adhérence n’est pas vraiment la qualité première de mes chaussures, et je suis obligé d’être très vigilant pour ne pas partir à la faute.

Heureusement pour moi, cette portion boueuse fait rapidement place à un chemin beaucoup plus sec et descendant, je pense alors pouvoir reprendre un rythme plus incisif, mais j’ai beau m’employer du mieux que je peux, force est de constater que j’ai du mal. J’effectue cette descente entre 14 et 14,5 km/h, alors qu’il me semble possible d’aller plus vite, mais je n’ai pas les ressources nécessaires !

En bas de la descente, une petite clairière me permet d’apercevoir la tête de course, qui possède déjà 2-3 minutes d’avance sur moi. Ce petit moment de répit annonce la prochaine montée, la plus difficile de la course, qui, avec une portion à près de 20% de pente, va entamer les organismes. Je m’attends à me faire rattraper par un bon paquet de coureurs.

Mais contre toute attente, et même si un coureur parviendra à me doubler, j’en rattrape et double même quelques uns dans cette portion difficile, preuve que mon travail en montagne de cet été aura finalement été utile ! Une fois cette difficulté passée, le plus dur est quasiment fait, s’en suit alors une longue portion quasiment plate qui devrait me permettre de me relancer…

Bien que parvenant, non sans douleurs, à tenir un petit 14 kms/h sur cette portion, je me fais reprendre par un ou deux coureurs, ainsi que par la première féminine qui me dépose littéralement ! Je pense alors que la suite va être bien difficile, je ne sais pas exactement où je me situe dans le classement, n’ayant pas pas fait trop attention au départ, je décide juste de me concentrer sur mon chrono. Je suis plus ou moins dans les temps que j’avais réalisé deux ans auparavant, mais cette année là le terrain était parfaitement sec. Tandis que cette année, il y a quand même pas mal de boue, et je ne suis pas très bien équipé pour ces conditions !

Après ces quelques kilomètres nous abordons le retour vers le village, tout d’abord par une petite descente suivie par une côte sans grande difficultés, je m’attends néanmoins à voir des coureurs revenir de l’arrière mais il n’en est rien, j’en profite même pour rattraper deux concurrents !

Plus les kilomètres passent et mieux je me sens, au fur et à mesure je parviens à hausser un peu mon rythme, et remonte, tout doucement sur le coureur qui me précède.

A l’abord de la dernière côte je me rate un peu dans un virage boueux et me retrouve… le nez dedans ! Mais sans conséquences ni bobos, je me relève aussitôt et relance la machine. Malgré tout un coureur me rejoins et me laisse quasiment sur place. Il reste moins de 3 kilomètres, je me focalise alors sur le concurrent devant moi, sur lequel je reviens doucement, mais sûrement.

Au dernier km, il me reste encore quelques mètres à combler, mais je sais qu’il me faut passer avant le petit single qui descend vers le stade, au risque de rester coincé derrière et de voir d’autres concurrents revenir. Me voila de nouveau à 15 kms/h, et je dois m’employer pour dépasser ce concurrent, qui me sentant revenir tenta de relancer l’allure.

300 mètres avant le single je le rejoins, le passe, il s’accroche quelques mètres derrière moi, je relance encore un peu plus et parviens à le décramponner. Je sais alors qu’il ne me reste plus qu’à gérer mon affaire pour parvenir à conserver ma position. Malgré tout, je ne relâche pas mon effort et en termine en 1h37’32″… soit 9″ de plus qu’il y a deux ans, mais cette fois-ci à la 29ème place (contre 46ème deux ans auparavant), avec tout juste quelques secondes d’avances sur un coureur revenu très fort dans les derniers mètres.

Au vu du nombre de concurrents engagés, et des conditions boueuses par endroits, je ne peux que me satisfaire de ce résultat, surtout si je me souviens que la veille encore je n’avais pas digéré mes courbatures de mercredi… Ce fut donc une course agréable de laquelle je me suis bien sorti, malgré la fatigue et qui restera pour moi une excellente séance d’entrainement pour mes objectifs à venir…


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