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Test The North Face – Ultra Trail M

Essai chaussures The North Face Ultra-Trail

A la recherche d’une paire de chaussures de trail, légères et dynamiques pour des parcours roulants, peu accidentés et ne nécessitant pas des caractéristiques d’accroche extrêmes, je me suis vivement intéressé à cette paire de chaussures The North Face Ultra-Trail.du haut de ses 270grs (en taille 43) la bête avait tout pour paraître séduisante !

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Mes premières impressions

Dès la prise en main, elles m’ont bluffé par leur légèreté ainsi que la sobriété de leur design. A l’essayage, c’est un vrai régal, on se sent très bien dedans, presque comme dans des chaussons !

La semelle est souple et permet un bon déroulé du pied. Malgré leur petite tailles, les crampons semblent procurer une excellente adhérence, du moins sur un terrain sec !

A noter, que par rapport à d’autres marques The North Face taille légèrement plus petit (habitué aux tailles 44, ici le 43 est parfait pour moi).

Mes premières sorties

Dès les premières foulées, elles procurent une agréable sensation de légèreté et l’on a rapidement tendance à se laisser emporter dans un rythme effreiné ! Le contact avec les premières pierres nous le confirme : au niveau protections tout a été vu ici au minimum. Le pare-pierres n’est que symbolique et l’on ressent bien les cailloux qui défilent sous nos pieds.

Au niveau stabilité, c’est excellent, elle se faufile partout et la maîtrise des trajectoires est irréprochable. Sur terrain sec, l’adhérence est parfaite et l’accroche permet de gravir sans difficultés les passages les plus pentus.

Au vu du poids de la bête, l’amorti est plus que satisfaisant, ce qui permet d’envisager une utilisation sur de longues distances sans risques.

Elle s’adapte quasiment à tous les terrains et reste agréable sur les portions de bitume ou les petits crampons se font totalement oublier.

En revanche, lorsque le terrain devient glissant, il convient d’y aller avec prudence car l’accroche est alors beaucoup plus limitée. Il convient d’être particulièrement vigilants sur les rochers humides, sur lesquels elle n’excelle pas vraiment.

Mes notations :

  • Amorti              7/10
  • Stabilité            9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          8/10
  • Dynamisme      8/10

Caractéristiques :

  • Poids : 270gr en 43
  • Drop : 8 mm
  • Prix public : 130 €
  • Technologies  :
    • Semelle externe Vibram
    • Flashdry

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Où la trouver ?

Les The North Face Ultra-Trail sont disponibles chez les meilleurs revendeurs, en attendant la sortie du modèle 2015, elles sont en promo, vous pouvez consulter les fiches produits en cliquant sur l’un des liens suivants :

Vous pouvez également d’une réduction supplémentaire grâce aux codes promos que vous pouvez consulter ICI 

Tous les prix du web pour les chaussures The North Face – Ultra Trail:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs








 

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 

Conclusions :

Il est évident que cette chaussure Ultra-Trail  n’est pas adaptée pour les parcours rocailleux et très exigeants techniquement à cause du manque de protection et d’une semelle qui trouve rapidement ses limites sur terrain glissant.

En revanche, elle s’avère redoutable et proche de la perfection  pour les parcours roulants, présentant peu de difficultés. Dans ses conditions, sa légèreté et son dynamisme sont des atouts incontestables qui vous aideront à vous surpasser.

Pour ce qui me concerne, l’amorti qu’elle propose est suffisant pour s’embarquer sur des épreuves au long court. C’est avec ces North Face Ultra Trail que j’ai participé aux 88kms du Raid du Morbihan cette année, sans ressentir de fatigue, même après un peu moins de 8 heures de course…

Elles m’accompagneront également sur le trail de la côte d’opale ainsi que probablement sur l’éco-trail en début 2015…

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Simulateur calcul Trail Côte d’Opale

Votre roadbook pour le Trail de la Côte d’Opale 2014

Dimanche  14 septembre – 08h00 – Wissant

8ème édition du Trail de la Côte d’Opale (TCO) qui au fil des années est devenu un événement incontournable du calendrier. Le TCO sera cette année une nouvelle fois le support de la dernière étape du TTN long avant les championnats de France.

Le parcours sera réalisé dans le même sens que l’année dernière avec un départ sur la plage en direction du Blanc-Nez. Quelques modifications à noter dans la seconde partie de l’épreuve avec encore un peu plus de plage et de sable… Les redoutables dunes de la Slack seront à affronter dans le sens inverse de l’an dernier.

Si le dénivelé global n’est pas très important, ce sont bien les passages de dunes et les incursions sur une plage parfois rocailleuse qui constituent les principales difficultés. Notamment dans les 20 derniers kilomètres, qui bien que n’offrant que peu de dénivelé se révèlent être les plus difficiles du parcours.

Votre feuille de route pour le TCO 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Calcul VMA, Indice d’Endurance 

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Roadbook TDS 2014

Calculateur roadbook TDS 2014

Mercredi 27 août 2014 – 07h00 – Courmayeur

Troisième épreuve proposée par l’UTMB la TDS (sur les Traces des Ducs de Savoie) emprunte une petite partie du parcours de l’UTMB, mais en sens inverse, au départ de Courmayeur pour une arrivée à Chamonix.

Réputée plus technique que sa grande soeur, elle vous emmènera hors des sentiers battus sur des chemins plus difficiles à négocier. Il vous faudra donc une bonne maîtrise technique pour en venir à bout dans de bonnes conditions. Avec pratiquement 7000m de D+ pour environ 116kms, il faudra être très costaud !

Il vous faudra affronter plusieurs ascensions à plus de 2500m d’altitude. Il faudra donc prendre garde aux conditions climatiques et ne pas négliger son équipement pour affronter des conditions climatiques qui pourraient être difficiles.

Votre feuille de route pour la TDS 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



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Simulateur trail CCC 2014

Calculateur CCC 2014

Vendredi 29 août 2014 – 09h00 – Courmayeur

Petite soeur de la mythique UTMB, la CCC Courmayeur-Champex-Chamonix permettra à celles et ceux qui n’auront pas eu la chance d’être tirés au sort sur l’épreuve reine de participer activement à la fête.

Empruntant la seconde partie du parcours de l’UTMB vous pourrez vous confronter à une course qui n’a rien d’une simple balade de santé ! Avec près de 6000m de D+ et deux passages à plus de 2500m d’altitude, il vous faudra une parfaite condition physique pour en venir à bout !

Il faudra gérer votre effort et faire attention aux barrières horaires qui ne laisseront guère de place à la flânerie…

Votre roadbook pour la CCC 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Trail de Val-Cenis : escapade à la montagne

EDF – Cenis Tour – Trail de Val Cenis

dimanche 03 Août 2014 – Lanslebourg – 50 km

C’est avant tout pour le plaisir et pour me faire une grande balade en haute montagne que je suis venu ce week-end participer à ce 50km offrant un joli dénivelé d’environ 2300m, ce qui pour certains pourrait paraître peu, mais pour un ptit gars de la ville comme moi… c’est déjà un beau morceau !

Aucune pression, aucune obligation de résultat avec pour seul objectif de faire de mon mieux, c’est en toute décontraction que j’abordais cette épreuve. J’ai même réussi l’exploit de préparer mes affaires en à peine 2 heures, vendredi matin à l’arrache… ceux qui me connaissent bien peuvent mesurer la hauteur de la performance !!

val-cenis-06

J’adore la montagne et aimerai en faire mon terrain de jeux privilégié, seulement voilà… en venant de la banlieue parisienne, c’est pas moins de 8 heures de route qui furent nécessaires pour me rendre à Lanslebourg… autant dire que je ne le ferai pas tous les jours !

C’est donc après 8 heures de longue route, entre bouchons, camion en feu sur l’autoroute, orage et pour finir traversée de la coulée de boue qui fît quelques dégâts à Modane que j’arrivais vendredi en début de soirée à Lanslebourg.

Le samedi serait consacré à quelques reconnaissances, malgré une météo capricieuse, avant de rentrer dans le vif du sujet dimanche matin.

La course : Trail de Val-Cenis 50 km

Comme à mon habitude, c’est à la dernière minute que je me présente sur la ligne de départ, tout juste le temps de saluer quelques connaissances et le départ va être donné, à 8h très précises. Le temps est maussade et une légère pluie nous accompagne, ce qui n’est pas pour me déplaire au vu de mon aversion pour la chaleur… c’est de bonne augure pour la suite de la journée.

val-cenis-04

A peine le coup de feu donné, quelques coureurs s’envolent sur un rythme effreiné, et ceci malgré un faux plat montant. Néanmoins, avec un premier kilomètre bouclé à 14 km/h je me retrouve en 7ème position. Place que je conserverai pendant les 2 kilomètres suivants, malgré un relief qui augmente graduellement en difficulté.

La pente commence tout doucement à se faire plus forte, mais je me maintiens aux alentours de la 11ème place jusqu’à la petite maison repérée la veille et qui marque réellement le début des hostilités avec une pente qui dépasse alors largement les 15%. Je prends alors le temps de sortir les bâtons et de monter à mon rythme. Rapidement je suis rattrapé et dépassé par une dizaine de coureurs (parmi lesquels certains sont engagés en relais).

Pas d’inquiétudes pour autant, je suis en avance sur ma simulation et grimpe à ma main. Je laisse filer le groupe en me disant que mon heure viendrait plus tard.

Je profite au mieux de ce chemin magnifique qui serpente dans la forêt, peu après le 8ème km nous traversons un petit torrent avant de remonter par un chemin raide le long d’une barre rocheuse avec quelques passages escarpés, équipés de cordes, mais malgré tout sans grande difficulté. Il convient néanmoins d’être prudent pour ne pas risquer une chute qui serait sans nul doute très douloureuse !

Je suis alors rejoins par la 1ère féminine, qui visiblement plus à l’aise que moi en montée, et qui surtout connait apparemment le terrain, s’offre le luxe de couper quelques virages pour me passer devant… Je trouve cela un peu moyen, si elle voulait passer, il lui suffisait de demander…

Une fois passé cette première difficulté nous nous retrouvons sur un joli single quasiment plat pendant quelques kilomètres… bloqué derrière la gente damoiselle qui, visiblement est un peu moins à l’aise sur le plat… il me faudra un bon moment avant de trouver l’ouverture et pouvoir repartir sur un rythme normal, à la conquête du temps perdu.

A la sortie de ce single, une belle descente, sans aucune difficulté s’offre à nous, l’occasion pour moi de dérouler et de me rapprocher tout doucement des coureurs qui m’avaient faussé compagnie dans la montée !

Km 15 : passage au premier point de ravitaillement, les bénévoles très sympathiques et serviables, s’occupent de moi comme d’un roi, remplissent mes bouteilles rapidement et me permettent de repartir sans trop perdre de temps vers la seconde grosse ascension du parcours.

Là encore, je manque un peu de watts sous le capot, ce qui est accentué par les effets de l’altitude qui commencent à se faire sentir, nous allons tout de même monter à 2700m !

Rapidement le scénario de la première côte se reproduit, je suis obligé de laisser filer mes petits camarades, plus véloces que moi sur ces terrains pentus. L’occasion également de croiser à nouveau la première féminine… qui continue allègrement à couper au plus court, n’ayant cure du tracé du parcours. Je ne peux suivre son rythme,  d’autant que moi je me contente de suivre le chemin, bien assez pentu à mon goût !

val-cenis-02

Sans être véritablement dans le rouge, je subit cette montée qui me semble interminable. Vers le sommet je rejoins un autre concurrent… qui s’est arrêté pour prendre une photo du panorama… Nous échangeons quelques mots et je me lance dans une descente en lacets peu technique mais raide, dans laquelle je suis bien content de m’aider de mes bâtons (et dire que j’hésitais à partir sans ce matin !).

C’est alors que je sens revenir à toute vitesse mon ami le photographe amateur… Là j’en prend un petit coup au moral en me disant que je ne lutte vraiment pas à armes égales, car moi j’ai pas eu le luxe de m’offrir une petite pause au sommet,… comme quoi, malgré mes bonnes qualités de descendeur, je ne suis qu’un petit joueur au pays des montagnards !

Heureusement, la pente se fait un peu plus douce et je peux relancer la machine et faire parler un peu la poudre pour distancer mon reporter photo… Je crois que je l’aurais eu mauvaise s’il était parvenu à me fumer dans la descente…

Cette descente nous offre une brève vue sur le lac du Mont-Cenis avant de nous emmener vers le second point de ravitaillement. Je parviens alors à rattraper un concurrent un peu en délicatesse dans cette descente certes facile mais un peu caillouteuse.

Aussi bien accueilli qu’au premier ravito, les bénévoles m’aident à refaire le plein et je repars de plus belle sur un faux plat montant qui annonce l’arrivée de la dernière difficulté. Je remonte 3 concurrents et aperçois au loin ma “copine” féminine, qui doit avoir 3-4 minutes d’avance sur moi tout au plus.

J’en serai presque à faire la jonction avant d’aborder cette grosse montée… où comme sur les précédentes je vais perdre un temps précieux : je paie mes quelques kilos superflus, mon manque de travail en côtes, mais surtout mon manque d’adaptation à l’altitude. Pour cette dernière côte, nous allons une nouvelle fois dépasser les 2600m… et je sens bien que je suis limité, non pas par la fatigue musculaire, mais par le manque d’oxygène qui m’empêche de faire fonctionner mes muscles correctement.

Les 3 concurrents que j’avais rattrapés me laissent à nouveau sur place, et je parviens au sommet avec environ 2 minutes de retard sur ce petit groupe et environ 4-5 sur la damoiselle…

Toujours en manque d’oxygène, je peine à reprendre mon rythme de croisière, pourtant l’amorce de la descente n’est pas trop compliquée, mais je dois prendre mon mal en patience et voir les autres coureurs s’éloigner de plus en plus.

Passé le 32ème km, la suite de la descente s’effectue sur un chemin très large, voir même trop et limite sans intérêt, mais qui me permet de repartir à l’attaque, le couteau entre les dents. J’ai à ce moment là environ une dizaine de minutes de retard sur mon plan de marche, mais je descends à 13-14 km/h alors je me dis qu’il est encore possible de rentrer dans mon objectif prévisionnel.

Les kilomètres défilent à toute vitesse, un brun monotones, mais je retrouve toute ma motivation avec comme objectif maintenant de rentrer en moins de 6 heures, ce que je n’aurai même pas osé rêver une demi-heure auparavant… ou je me voyais péniblement rentrer en 6h30 !!

J’espère également revenir sur les concurrents qui me précèdent, mais les kilomètres s’enchaînent, et toujours pas la moindre trace de mes adversaires… à croire qu’ils descendent très vite eux aussi…

Entre le 39ème et le 40ème kilomètre j’avale la dernière petite bosse comme si de rien était… et enfin au loin j’aperçois un autre coureur, qui semble un peu en difficultés dans la descente. Je le rattrape et le double dans la foulée, juste avant d’apercevoir devant moi le dernier point de ravitaillement et un autre coureur qui semble souffrir encore plus.

Cela en fait 2 de rattrapés ! Il me reste environ 5 kilomètres à parcourir, à commencer par cette magnifique, mais douloureuse, descente par la piste de ski. D’un coup la pente se fait bien plus raide (à plus de 20% par endroits) je m’aide de mes bâtons, que je n’avaient pas pris la peine de ranger, pour me retenir dans la pente. Un petit caillou mal placé sous mon talon me vaudra une bonne partie de souffrance et une belle ampoule !

J’ai beau être au taquet, je ne rattrape toujours personne ! Arrivé au bas de la piste de ski, il ne reste plus que 3 kilomètres à parcourir en forêt sur une partie sans difficultés. Il ne me reste plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée.

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J’aurais beau y mettre toute mon énergie, je ne rattraperai personne, et terminerai en solitaire à la 17ème place… 3 minutes derrière ma chère féminine qui, sans être mauvaise langue, à dû trouver aussi dans la descente quelques raccourcis…

Néanmoins, j’ai remplis ma mission et termine en 5h54’20″…. soit un bon quart d’heure de moins que mon calcul…. A seulement 10 minutes de la 8ème place et du podium vétéran… et 51 minutes derrière le vainqueur.

C’est un bon résultat malgré tout pour moi qui n’ai pas la chance de pouvoir courir en montagne régulièrement. Je garderai donc un bon souvenir de ce trail de Val-Cenis, sur un parcours globalement agréable même si la longue descente ne présente guère d’intérêts…

Je tiens également à féliciter mon pote Philippe qui est parti avec moi dans cette aventure et qui lui aussi a rempli ses objectifs personnels et en termine en un peu moins de 8 heures, content et décidé à revenir l’an prochain pour le 73 km cette fois !

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Tous les résultats et informations sur le trail de Val-Cenis :

Résultats EDF Cenis Tour

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Test lunettes solaires Julbo Ultra Zebra light

Lunettes de soleil sport Julbo Ultra Zebra light

Une fois n’est pas coutume, mon test du jour est consacré à une paire de lunettes de soleil qui m’a vraiment séduit, d’une part par son look sympa, qui s’accorde avec mes couleurs habituelles, et qui en plus offrent un confort visuel remarquable.

Les verres de ces lunettes Julbo Ultra Zebra light offrent une couverture maximale et un champ visuel totalement dégagé. De plus les verres souples offrent une sécurité supplémentaire pour les maladroits qui les feraient tomber…

Agréables à porter, elles ne glissent pas et restent stables, même en cours d’effort, et tout ceci sans aucune pression sur les oreilles ou les tempes.

julbo-trail-blanc-j346311

Autre aspect qui m’a tout de suite convaincu, c’est la clarté des verres Zebra qui, avec leur légère teinture dans les tons jaunes, fait ressortir immédiatement la luminosité du jour, sans pour autant agresser l’oeil.

Utilisable quelque soit les conditions météos, les verres Zebra photochromiques s’adaptent automatiquement à l’intensité des rayons solaires et foncent en fonction de la luminosité.

Enfin, on notera qu’elles ne s’embuent pas, même lorsque l’effort devient intense et les conditions difficiles.

Séduis par leur look et ainsi que par leur aspect fonctionnel, je vous les recommande sans hésiter.

Grâce à mon partenaire www.lunettes-de-soleil.fr, en tant que lecteur de mon site j’ai le plaisir de vous faire bénéficier de 5€ de réduction sur toutes les lunettes de soleil Julbo ainsi que sur l’ensemble des lunettes du site avec le code promotionnel : my-trail

Cette offre est cumulable avec les autres promotions en vigueur sur le site, alors profitez-en !

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Calculateur trail UTMB 2014

Simulation calcul temps UTMB 2014

Vendredi 29 août 2014 – 17h30 – Chamonix

Certainement la plus mythique de toutes, depuis ses débuts, l’Ultra Trail du Mont-Blanc fascine tous les coureurs d’Ultra en quête d’extrème. Avec le Grand Raid de la Réunion, il s’agit sans doute de l’une des courses les plus difficiles au Monde que chacun rêve un jour d’en devenir Finisher.

Une fois encore, l’édition 2014 de l’UTMB ne devrait pas échapper à la règle et vous serez encore très nombreux à vous lancer dans cette course folle, en quête d’impossible.

Une telle course ne s’improvise pas et nécessite une énorme préparation mais également une excellente gestion de son effort et un mental à toute épreuve. Afin de vous aider à atteindre votre objectif, je vous propose mon outil de calcul qui vous permettra de planifier votre progression et d’adopter, dès le départ, l’allure qui vous permettra d’aller au bout.

Plus que sur toute autre course, la gestion de votre course est primordiale, gare aux départs trop hâtifs qui se paieront inexorablement plus tard !

Votre roadbook pour l’UTMB 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
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Apréhension du dénivelé
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compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

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Roadbook 6000D

Votre feuille de route pour la 6000D

Samedi 26 juillet Aime-La Plagne – 6h00

8ème étape du TTN 2014, la 6000D fête cette année son 25ème anniversaire. Pour la seconde année vous aurez le privilège de remonter la piste de Bobsleigh aux alentours du 10ème km….

Un beau programme de 63 kms pour un peu plus de 3500m de D+

Point d’orgue de votre périple, l’ascension vers le glacier de Bellecote se fera à flan de pierrier sur une pente à plus de 20%… mais la récompense une fois en haut de profiter d’une vue imprenable et de fouler du pied les neiges éternelles…

Attention, en cas de forte chaleur à ne pas vous déshydrater et garder un peu de forces pour la descente, car une dernière grosse montée vous attend au col des Arpettes !

D’un point de vue technique, le parcours ne présente pas de grosses difficultés et reste globalement très roulant. L’utilisation des bâtons peut être judicieuse pour vous accompagner dans la très longue ascension

Votre roadbook pour la 6000D

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

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Calculateur Roadbook Trail de Val-Cenis

Simulation trail  de Val-Cenis 2014 – 50 kms

Dimanche 3 août – 08h00 – Lanslebourg-Mont-Cenis

Partez à la découverte du lac du Mont-Cenis et des monts environnants dans une épreuve à la difficulté bien dosée qui vous offrira des panoramas imprenables.

Pour sa 5ème édition le trail de Val Cenis vous propose 4 parcours trails de 17 à 73 kms et 2 parcours VTT, de quoi satisfaire tout le monde !

Le trail de 50 kms vous offre une grande variété de difficultés, entre parties roulantes, montées légères et parties plus abruptes typées ‘haute montagne’ vous aurez le droit à 3 belles ascensions dont la plus élevée vous emmènera à plus de 2700m d’altitude !

Avec environ 2700m de D+, c’est un parcours qu’il faudra donc gérer et ne pas prendre à la légère pour garder quelques forces pour la longue descente finale qui vous ramènera vers la ligne d’arrivée.

Informations et inscriptions :

Retrouvez toutes les informations utiles pour vous inscrire sur le site du trail de Val-Cenis

Votre feuille de route pour le Trail de Val-Cenis

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
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Raid Morbihan 2014 – La course presque parfaite

Raid du Golfe du Morbihan 2014 – 87 kms

Samedi 28 juin 2014 – Port Crouesty – 9h30

Que de chemin parcouru depuis ce samedi soir de juin 2007 où, pour la première fois, j’osais me lancer dans cette grande aventure qu’est le Raid du Morbihan… Que de souvenirs, d’émotions, de joies, de peines durant toutes ces années.

Ce soir là, pour ma première participation, je finissais à une encourageante 62ème place en 10h23′, ce qui à l’époque était mon meilleur résultat en course à pieds ! Je m’étais alors promis qu’un jour je parviendrai à monter sur le podium de cette course devenue mythique à mes yeux.

L’année dernière en terminant 8ème au scratch et 3ème vétéran, je parvenais à toucher ce rêve du doigt. Je m’étais alors promis de faire encore mieux pour cette 10ème édition. C’est donc avec de grosses ambitions que j’abordais ce raid du Morbihan.

P1090476

Un plateau de haut niveau

Avec en tête d’affiche rien moins que notre champion du monde Erik Clavery et Prosper RANDRIASOALAZA (vainqueur de la 6666) la tâche s’annonçait hardue, d’autant qu’avec quasiment 1200 inscrits les prétendants au podium étaient nombreux. En regardant la liste des favoris, je ne peux que revoir mes ambitions à la baisse et au mieux viser une 5ème place finale.

En 2007, la course était remportée par Stéphane Auvigne en 7h51’14”, sur le même tracé que cette année (dans l’autre sens, et dans des conditions climatiques similaires) devant un certain Frédéric Keryjaouen en 7h52′.  Cette année Erik Clavery l’emporte en 6h45’… et le même Frédéric Keryjaouen terminera seulement 10ème… en 7h58′ !

L’année dernière, nous étions seulement 64 sous la barre des 10 heures, pratiquement 150 cette année. Certes cette partie du parcours est plus roulante que celle empruntée durant les 4 dernières éditions, mais en contrepartie, elle était légèrement plus courte d’environ 3 kms… cela s’équilibre donc.

Quelle progression depuis le temps ! d’années en années, le niveau est de plus en plus relevé et les places de plus en plus chères.

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Le récit de mon Raid du Morbihan :

C’est avec une préparation courte (3 semaines) mais bien menée que j’aborde cette course, relativement confiant. Ma seule crainte concerne la météo, mais de ce côté je vais être particulièrement gâté. En effet, toujours en délicatesse avec la chaleur, cette pluie qui s’annonce pour une bonne partie de la journée est quasiment pour moi une bénédiction des dieux ! Je suis probablement l’un des seuls à me réjouir de ces conditions, mais je sais que cela devrait me permette de tenir la distance sans trop de problèmes.

C’est donc sous une pluie fine que le départ va être donnée de Port Crouesty ce samedi à 9h30. Malgré la pluie, la température est douce, il n’y a quasiment pas de vent. Je décide donc de partir en t-shirt, sans coupe vent, pour rester au frais. Dès les premiers mètres, les 2 grands favoris prennent le commandement,… et rapidement le large ! Suivis par une étonnante jeune fille malgache qui, chose rare, s’est élancée pieds-nus !

Quelques mètres derrière, je me trouve en 5ème position et boucle le premier kilomètre en 4’08″… bien plus vite que mon plan de route. Je décide alors de ralentir le tempo et de me rapprocher du rythme prévu (aux alentours de 4’45” au km). Je n’hésite pas à marcher dans les escaliers ou dans les rares montées, je laisse aussi filer les autres concurrents. C’est ainsi que je me retrouve aux alentours de la 22-23ème place et boucle les 10 premiers kms en 47’30”.

La pluie est toujours présente, et les chemins se gorgent d’eau, je crains que mes pieds ne souffrent, mais ils supportent bien l’outrage (je n’aurai pas la moindre ampoule à l’arrivée !). Petit à petit je reviens progressivement sur les imprudents partis trop vite, c’est ainsi qu’aux environs du 15ème km je reviens 16ème ou 17ème.

L’instant où tout bascule

Peu avant le premier ravitaillement de Porh Nézé, je ne vois pas une balise (absente, masquée, ou distraction de ma part ?…) et poursuis le long du chemin côtier alors qu’il fallait bifurquer sur la droite. Le concurrent derrière moi tente de me prévenir, mais persuadé d’être sur la bonne route, je n’en tiens pas compte, d’autant que je rejoins rapidement quelques coureurs du grand raid qui ont fait la même erreur que moi. Je poursuis ainsi ma route, persuadé d’être dans la bonne direction, mais ne voyant plus de balises, le doute s’installe.

J’hésite quelques instants entre faire demi-tour et poursuivre… je décide de poursuivre, et par chance au bout de quelques centaines de mètres je rejoins le parcours. Mais le mal est fait, j’ai manqué le point de ravitaillement, je n’ai alors d’autre choix que de faire demi-tour et remonter le chemin en sens inverse, croisant ainsi de nombreux concurrents…qu’il me faudra ensuite rattraper !

Et comme si cela ne suffisait pas, la pluie se fait de plus en plus intense. Je passe le point de contrôle, me ravitaille rapidement, et reprend ma route, dans le bon sens cette fois ! J’estime alors le temps perdu à environ une dizaine de minutes (au bout du compte cela fera exactement 9 minutes).

Une autre course commence

Même si la course est encore longue, je peux d’ores et déjà faire une croix sur mes ambitions. Néanmoins, je refuse d’admettre l’éventualité de la défaite. Ma course prend alors une toute autre tournure, je ne peux plus me contenter de suivre mon plan de marche. Si je veux tenter de rattraper le temps perdu, je n’ai d’autres choix que de prendre des risques.

Au risque de me cramer, je repars sur un rythme plus soutenu et passé les quelques minutes nécessaires à me remettre dans la course et à laisser derrière moi ma déception, je me lance dans une folle remontée.

Pointé 48ème à Porh Nézé, je n’ai d’autre choix que de me lancer dans une grande course poursuite contre le temps et les autres concurrents.

C’est animé d’une rage et d’une nouvelle détermination que j’aborde la suite des événements, je ne le saurai sans doute jamais, mais il est fort probable que cet incident me sera finalement bénéfique et m’aura donné le surcroît de volonté nécessaire pour me dépasser.

J’ai l’impression de revenir 20 ans en arrière, à l’époque ou je courrais en karting, je n’étais jamais aussi fort que dans l’adversité et lorsque, partant dernier, je devais remonter tout un peloton pour m’imposer.

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A la recherche du temps perdu…

Avec cet bévue, ma course a pris une toute autre physionomie et même si je fais de mon mieux pour ne pas m’emballer, je cours sur un rythme bien supérieur à ce que j’avais planifié au début. Est-ce la poussée d’adrénaline engendrée par cette mésaventure, ou bien la pression du résultat qui s’est envolée…? mais la fatigue n’a plus d’emprise sur moi, je me surprend par moment à tourner dans le même rythme qu’en début de course, sans pour autant avoir l’impression de forcer.

De gestionnaire que j’étais en début de course, j’endosse alors le rôle de chasseur. Jusqu’à l’arrivée, je ne ferai que rattraper du monde, aucun concurrent ne me doublera de toute la course.

Un à un je rattrape les coureurs qui me précèdent, parfois je rattrape des petits groupes, parfois je reste de longues minutes sans voir personne hormis quelques coureurs du 177.

La pluie, toujours présente, commence à se faire plus fine, comme si l’orage était passé. Arrivé à Sarzeau, je pointe au 26ème rang. J’ai déjà repris 22 places. Un arrêt éclair, juste pour refaire le plein et je repars de plus belle.

Entre Sarzeau et l’arrivée, seuls Erik Clavery et Mickael Hemon seront plus rapides que moi, reprenant au minimum 7 minutes au plus rapide des autres ! En 57 kms je ne laisserai que 23′ à Mr Clavery… excusez du peu !

Toujours dans un rythme proche des 12 km/h de moyenne, je  franchirai la barre du marathon en 3h31′ et poursuis ma remontée. Je suis moi-même surpris de l’aisance avec laquelle je rattrape et dépose aussi vite les autres coureurs qui eux semblent commencer à souffrir un peu. Pour me distraire, j’essaie de profiter des magnifiques vues sur les marais, sur le golfe que nous offrent par moment les sentiers traversés.

Après un petit passage présentant quelques racines puis un autre un peu marécageux, nous quittons, provisoirement, les berges pour nous diriger un peu plus vers l’intérieur des terres en direction de Noyalo. Cette partie du parcours est beaucoup moins féérique que les chemins côtiers, ils sont aussi nettement moins techniques et très roulant. Cela me permet de relâcher un peu la vigilance et aussi de faire quelques pointes de vitesse à 13 km/h !

Ma remontée se poursuit, je pointe au 11ème rang à Noyalo, bientôt les portes du top 10 ! Arrivé juste derrière 2 coureurs, je repars devant eux après un ravitaillement éclair. Nous en sommes à environ 4h30 de course et il reste 36 kms à parcourir. Un bref calcul me dit qu’en terminant à 10 km/h je rentrerai en moins de 8 heures !

Mais serais-je capable de tenir ce rythme jusqu’au bout ? Ne vais-je pas avoir un coup de pompe et finir, comme souvent, au ralenti ? La pluie a cessé et même si le soleil est toujours caché derrière les nuages, je commence à ressentir quelque peu de chaleur.

Il me faut alors gérer mon hydratation et alimentation au mieux pour éviter l’écoeurement qui me serait sans doute fatal. Je ne bois plus que par toutes petites gorgées et m’asperge régulièrement d’eau pour ne pas trop monter en température. Je suis encore du bon côté de la barrière, mais je sais que la moindre erreur pourrait tout faire basculer.

Malgré tout, à ma grande surprise, je maintiens toujours un rythme élevé, et tourne régulièrement aux alentours de 5’15 au km, parfois je vais un peu plus vite, et parfois un peu moins lorsqu’il y a une petite montée… Dans tous les cas, je suis nettement au dessus du minimum nécessaire pour rentrer en moins de 8 heures.

Tout doucement, je commence à y croire, d’autant que je rattrape un nouveau coureur, à qui je propose de m’emboîter le pas, mais qui, pris par la fatigue, décline mon invitation.

Tout ce qui est prit n’est plus à prendre… tant que cela ne m’oblige pas à forcer, je maintiens une allure constante, toujours entre 5’15 et 5’30 au km, cela me permet de conforter mon avance sur cette barrière symbolique des 8 heures.

Séné, Stade du Derf, dernier point de ravitaillement, et me voilà donc 8ème. Je me dis alors que la perf de l’an passée est égalée et ce malgré mes péripéties, je suis prêt à m’en contenter et focalise toute mon attention sur mon rythme. Je suis alors persuadé que les précédents sont loin devant, mais quelques kilomètres plus loin, un signaleur m’informe que le coureur qui me précède est à peine 2-3 minutes devant et qu’il n’est pas au mieux.

Mon instinct de chasseur reprend alors le dessus et je pousse la bête dans ses derniers retranchements, il reste environ 12 kms lorsque je passe à Port Anna, où la vue est grandiose.

Les chemins sont désormais beaucoup plus larges, ne présentent aucune difficultés, hormis les quelques bosses et la longueur des lignes droites qui semblent interminables. Je poursuis mon effort et fini par rattraper le coureur qui me précédait, en quelques centaines de mètres, je le dépose littéralement. Mais pas le temps de m’endormir sur mes lauriers car à peine plus loin un autre signaleur m’indique une nouvelle proie.

Il ne reste alors que 6 kilomètres, il ne va donc pas falloir traîner pour le rattraper. Je lance mes dernières forces dans la bataille, je me faufile temps bien que mal entre les nombreux marcheurs nordiques qui inondent le parcours.

Je viens de boucler mon deuxième marathon de la journée… en 3h47 environ !

Alors que je devrais compter les kilomètres qui passent comme l’approche de la libération, c’est tout le contraire, car malgré tous mes efforts les kilomètres passent inexorablement et je n’ai toujours pas de visuel sur ma proie.

Nous approchons des 3 derniers kilomètres lorsque je l’aperçois enfin. Il doit avoir environ 200 mètres d’avance. Vais-je parvenir à revenir à temps ? Lui aussi bataille avec les très (trop) nombreux randonneurs qui sont sur le chemin. Moi aussi je dois me frayer un chemin au milieu de cette nuée de randonneurs et de bâtons, au risque même de me retrouver dans l’eau !

Je fais la jonction à environ 1800 mètres de l’arrivée, dans un bref échange, il m’indique qu’il est cuit, qu’il n’a plus d’eau depuis de nombreux kilomètres. Info ou intox ? Je préfère ne pas prendre de risque et relance une nouvelle fois l’allure alors que nous abordons les quais. Un bref coup d’oeil pour constater qu’effectivement il ne suit pas, mais je ne relâche pas la pression pour autant et file à pratiquement 12km/h sur ce quai, annonciateur de la libération !

raid-morbihan-14

Mission accomplie

Au niveau de la passerelle, il ne reste plus que 500 mètres, j’en remet une dernière couche, dès fois que dans le flot de coureurs et de marcheurs qui se trouvent devant moi il y ait encore une petite place à gratter !

Je franchi finalement la ligne en 7h50’16” en 6ème position au scratch et 4ème vétéran ! Malgré tout, je nourris quelques regrets, car le 5ème est à peine 3 minutes devant moi et le 4ème 6 minutes… Qu’en aurait-il été sans mon erreur de parcours qui me coûte 9 minutes ?

Néanmoins, je peux être fier de moi, fier d’avoir franchi cette barrière à laquelle j’osais à peine rêver, fier d’avoir probablement réalisé aujourd’hui la meilleure course de ma modeste carrière. Je gagne plus d’une heure par rapport à l’année dernière ainsi que 2 places de mieux au scratch, ce qui est d’autant plus méritoire que l’épreuve comptait 30% de concurrents supplémentaires par rapport à l’an dernier.

Ma performance du jour est d’autant plus symbolique pour moi qu’en remontant 7 ans en arrière et ma première participation au raid, avec le chrono que j’ai réalisé aujourd’hui, j’aurais tout simplement remporté la course ! Et même si cette comparaison n’est bien sûr pas significative, j’ai quand même le sentiment d’avoir accompli, du moins partiellement, le rêve fou que je m’étais donné en 2007.

A moi de continuer à travailler et progresser pour me rapprocher encore un peu plus de ce rêve totalement fou….

resultats-morbihan-14

Les résultats du Raid du Morbihan 2014 :

Retrouvez tous les résultats du Grand raid, raid, trail 56, ronde des douaniers et marche nordique sur le lien suivant :

résultats Raid du Morbihan 2014

résultats complets et points de passage du raid du Morbihan 2014

 


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Portrait d’Ajeeth Mariathas

 Portrait d’Ajeeth, un coureur d’exception

722524-1001-0011sAjeeth est une figure emblématique du Parc de la Poudrerie à Sevran, je le croise régulièrement lors de mes sorties d’entrainement et sur les cross hivernaux. Cette année, c’est au départ du marathon de Paris que nous nous sommes retrouvés sur la ligne de départ.

Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter ce grand coureur dont le record personnel sur marathon est fixé à 2h36 !!

Bonjour Ajeeth, peux-tu te présenter rapidement.

J’ai 40 ans, je suis d’origine sri lankaise, je suis Responsable technique, dans la division médical de Philips ( Philips Healthcare), je suis spécialise dans les systèmes de médecine interventionnelle et cardiovasculaire. J’ai un fils de 9ans et demi, qui s’appelle Théo.

Depuis combien d’années cours-tu et comment es-tu venu à la course à pied ?

Je cours depuis l’age de 17 ans, j’ai commencé à courir grâce a mon animateur de quartier, ( j’ai grandit dans la ville de Thiais), qui nous a proposé un projet un peu fou, courir le marathon de New York, avec 12 jeunes de la ville. Chose que l’on a fait en 1993, j’ai couru le marathon de New york en 4h10, ce fut mes débuts en course a pied. Ensuite j’ai pris ma première licence en 1994, au club de Thiais, le Thiais Athlectic Club.

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Quel est ton parcours de coureur ?

J’ai commencé par faire de la piste, j’ai consacré les premières années à essayer de réaliser un rêve, faire moins de 2 minutes au 800m, chose que je n’ai jamais réussi à faire, le mieux que j’ai fait, c’est 2’05”. Ensuite je suis passé sur des distances un peu plus longues et les résultats ont commencé venir, voici mes records :

1500m
4’09” en 2001
3000m 9’05” en 2001
2000m 5’51” en 2001
1000m 2’39” en 2001
10 km 33’25” à Nogent en 2000, puis à Nogent et a l’humarathon en 2001.

Ensuite après la saison 2001, j’ai arrêté pour des études et préparé un diplôme d’ingénieur, a la suite je me suis marié, eu mon fils et j’ai repris durant l’hiver 2003, j’ai rapidement refais 33’56” en avril 2004, soit six mois après le reprise.

Depuis, je suis passé sur des distances plus longues. Avec les obligations professionnelles et la vie de famille, mes résultats sont souvent en dents de scies, mais cela ne m’a pas empêché de faire 1h12’45” au semi de Lille en 2012, et 2h36′ a Berlin en 2012.

J’ai 7 marathon a mon actif :

1993 New York : 4h10
2004 Paris : 3h02′
2007 Paris : 2h44′
2010 Paris : 2h38’17”
2011 New York : 2h48′
2012 Berlin : 2h36′
2014 Paris 2h50′

Je suis Licencie au CC TAVERNY, avec qui j’ai été vice Champion de France de EKIDEN, vétérans.

Quelle est ta motivation pour courir ainsi que tes prochains objectifs ?

je suis motivé pour courir, parce que j’aime ça, tout simplement, et j’aimerais encore progresser sur marathon.

Un rêve qui me tient a coeur, et j’aimerais le réaliser dans les années qui viennent, c’est courir en moins de 2h40′ au marathon de New York

Interclubs228


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Classement provisoire TTN au 17 juin

Classement provisoire du TTN long 2014 – après le trail des Hautes Côtes

Voici la mise à jour du classement provisoire du TTN long 2014 après la 5ème manche qui s’est déroulée à Marsannay-la-côte le 31 mai. Je vous propose également la mise à jour du classement vétérans.

 Le Classement du TTN long au 17 juin 2014 :

Chez les hommes, deux garçons se disputent âprement la tête du classement général. A Marsannay, c’est Fabien Chartoire, qui avec une superbe seconde place et un nouveau podium, reprend la tête du classement général devant un bien malheureux Manu Gault qui, après un excellent début de course, s’est longuement égaré et a dû laisser filer les premiers.

Si Frédéric Lejeune conserve toujours la 3ème place du général, Emmanuel David, brillant vainqueur du trail des Hautes côtes, fait une remontée fulgurante dans le classement et pointe désormais à la 5ème place du Général.

Pour ce qui concerne les dames, nouvelle victoire à Marsannay pour Laurence Klein (désormais 4ème au général, mais avec seulement 2 courses) et nouveau podium pour Sylvaine Cussot, qui par la même occasion s’empare de la tête du classement général. Anouk Lahache reculant à la seconde place du général.

 Le Classement Vétérans :

Frédéric Lejeune occupe toujours la tête du classement vétéran mais il bénéficie toujours d’un avantage en terme du nombre d’épreuves courues. Il est désormais talonné par Thomas Saint-Girons et un peu plus loin par Philippe Prost.

Pour ma part, malgré ma déception d’avoir raté le coche à Marsannay, mon résultat me permet de revenir un peu sur la base de mes objectifs. Je pointe désormais à la 16ème place au scratch et je gagne une place au classement vétéran pour me retrouver désormais à la 6ème position.

Malgré tout, ce résultat est encourageant et me pousser à persévérer sur le TTN pour cette saison 2014, j’irai donc tenter de grapiller quelques points sur le trail de la côte d’Opale début septembre et me risquerai probablement à aller aux France 2 semaines plus tard, histoire de ramener quelques points supplémentaires.

ClassementNomPointsNb courses
1LEJEUNE Frederic132144
2SAINT GIRONS Thomas112822
3PROST Philippe95572
4PEGEOT Pierre-alain77683
5BOUIGES Christophe68882
6BOWIE Michel67754
7DILMI Christian62963
8LE SAUX Christophe53751
9GUILLEMAIN Philippe51772
10CLOAREC Damien46472
11COURONNEL Jerome45792
12MOREL Denis45162
13DILMI Ludovic42421
14MIGNOT Boris40802
15VALETTE Olivier34703
16DE PREVILLE Benoit34231
17GUICHARD Gilles34231
18DEVULDER Jean-pierre32823
19LAUMOND Eric31421
20ROCHETTE Frederic30672
21PROIETTO Jean franck30451
22TEMPLIER Jean-daniel29213
23STEIN Didier27032
24RIBEYRE Stephane25601
25HAGUENIN Jerome24471
26DARRIERE Emmanuel23042
27AUBERT Nicolas22552
28HUSSON Jean-christophe20691
29GAUTHERON Yannick20061
30BAALA Samir19891
31ANGE Olivier19111
32DUBOIS Frederic18062
33GAUBERT Vincent17951
34MEZIANE Hakime17672
35MOTSCH Mathieu17231
36CASAERT Olivier16421
37ROULLIN Herve15811
38BESSIN Pascal15331
39DEKEYZER Eric14601
40BASSIEN-CAPSA Alain13993
41FAVRE Christophe13671
42LECALLIER Thierry13651
43CHARPENTIER Gilles13363
44DIEDRICH Christophe13231
45SABARDEIL Stephane12651
46FALAISE Denis12601
47BEGONIN Michel12601
48DELAHAYE Denis12291
49FLAMENT Gilles12132
50SCIGACZ Cedric11731
51HEUET Thierry11221
52LANNUZEL Patrick11131
53LAHACHE Stephane10502
54DELEPINE Sylvain10251
55CURTIL Thierry10191
56DEBACKER Fabrice9981
57BRIERE Patrick9871
58POUSSIER Olivier9771

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2014


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Interview pour Runner’s World

Interview dans le magazine Runner’s World de juillet 2014

Ce n’est pas tous les jours que j’ai le privilège d’avoir une pleine page qui me soit consacrée dans un magazine. Je dois cette chance à Stéphane Aitaissa, rédacteur en chef de Runner’s World qui a eu la gentillesse de me proposer cette interview.

Un grand merci à toi Stéphane de m’avoir cet honneur !

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