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Calculateur Raid du Morbihan 2014 – 87 kms

Simulation trail  Raid du Morbihan 2014

Samedi 28 juin – 9h30 – Port Crouesty => Vannes

Est-il encore nécessaire que je présente cette course tant elle me tient personnellement à coeur ?

Cette année, c’est le 10ème anniversaire du Raid du Morbihan avec quelques nouveautés et notamment un retour aux sources pour les participants du Raid – 87 kms. En effet, retour sur la portion originelle du parcours celle qui relie Vannes au Port du Crouesty. Avec cependant, une grande nouveauté, l’inversion du sens. En effet cette année, le Port du Crouesty accueillera le départ et non l’arrivée qui elle sera une nouvelle fois jugée à Vannes.

Autre nouveauté, et qui a son importance : changement d’horaires ! En effet, fini la nuit (enfin pour une grande majorité des concurrents), avec un départ donné à 9h30 le matin. Encore plus que les années précédentes, c’est de la chaleur qu’il faudra se méfier sur cette 10ème édition du Raid du Morbihan !

Au niveau du parcours en lui-même, il ne présente aucune réelle difficultés, à part quelques montées d’escaliers dans la première partie et quelques racines sur les chemins.

Un parcours très plat avec quelques petites bosses, mais pas réellement méchantes !

Votre feuille de route pour le Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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calculateur d’allure

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Trail des Hautes côtes – un parfum d’inachevé…

Samedi 31 mai 2014 – Marsannay la Côte

5ème manche du TTN long 2014

Après mes (relatives) contre-performances de début de saison, ce trail des hautes côtes était ma dernière chance de me relancer au classement du TTN 2014. Le résultat de cette course serait donc déterminant pour la suite que je donnerai à ma saison pour la rentrée de septembre.

C’est donc avec une forte motivation et l’envie de me battre que je suis parti à Marsannay, en périphérie de Dijon, pour en découdre ce samedi. Malgré les enjeux de cette course, c’est totalement détendu et sans stress que j’aborde cette épreuve de la côte d’or. Il faut dire qu’après une semaine sans quasiment courir suite à mes problèmes de dos du week-end précédent (et mon forfait pour la course prévue), c’est un peu une plongée dans l’inconnu, le dos tiendra t-il ou coincera t-il ?

De cette course je retiendrai principalement des paysages magnifiques et vallonnés, un parcours très exigeant et très varié avec une juste dose de technicité et de difficultés. Bref, un parcours -presque- parfait ! Pour ce qui est du reste… c’est une autre histoire que je me propose de vous raconter maintenant.

20140531_081806

Le récit de mon trail des hautes côtes :

Il est 9h en ce samedi matin sur la place du village de Marsannay-la-côte, et sous un soleil radieux, mais pas trop chaud, que nous nous préparons à nous élancer pour ce trail de 45km (enfin ça c’est la théorie). Sur la ligne de départ, je rencontre Fabien Chartoire, nous échangeons quelques mots et encouragements mutuels.

Le départ est donné et très vite un petit groupe de 5 coureurs se détache de quelques mètres, on y retrouve Fabien Chartoire, Emmanuel Gault et Emmanuel David… que du beau monde ! A ma grande surprise, je me retrouve juste derrière, soit en 6ème position. Je n’ai pas l’impression de forcer plus que cela et pourtant, je parviens à rester dans le sillage du groupe de tête jusqu’au 1er km. Je boucle ce premier km en 4’47, ce qui peut paraître ‘lent’ mais nous sommes entrés directement dans le vif du sujet et avons déjà avalé près de 60m de D+… tout est donc relatif !

Au 1er km, signe prémonitoire ou pas, les premiers marquent un temps d’arrêt, d’hésitation : à droite ou à gauche ? pas de signaleur, pas de balisage…. Emmanuel David, vainqueur l’an passé, remet tout le monde sur le droit chemin. Je me dis alors qu’il va falloir être très vigilant tout au long du parcours pour éviter de s’égarer !

Un petit groupe de coureurs me rattrape, logiquement, et je stabilise ma position aux alentours de la 12ème place, ce qui est déjà énorme pour moi qui espérait tout juste viser une 20ème place finale ! Cela monte toujours, mais de manière assez régulière ce qui me permet de garder un rythme important, sans pour autant me mettre dans le rouge.

Au 6ème km nous abordons une partie plus raide et un peu moins roulante, le genre de pente qui naturellement ne m’est pas très favorable ! Et effectivement je peine, d’autant plus que ce que je craignais arriva. Mon dos commence à coincer et à chauffer fortement, je commence alors à avoir de sérieux doutes pour la suite de la course, mais sans me déconcentrer je reste dans ma bulle et poursuis mon effort, à mon rythme. Logiquement, je me fais rattraper par quelques coureurs, parmi eux, Laurence Klein, que je croiserai régulièrement pendant une bonne partie de la course ! J’ai perdu une dizaine de places dans l’affaire et me retrouve alors aux alentours de la 22ème place.

Une fois cette difficulté passée, malgré mon dos qui fait des siennes, je relance tranquillement sur le replat, ce qui me permet de revenir sur Laurence et quelques autres coureurs. Mon dos est encore sensible, mais ce petit moment de répit le soulage beaucoup.

Le repos est de courte durée et nous reprenons l’ascension, la pente est moins raide que précédemment et mon dos me fait moins souffrir, ce qui me permet de garder un rythme correct, même si je me fais reprendre à nouveau par Laurence et les autres, mais je m’accroche à ma 22ème place !

La pente se fait de plus en plus douce et nous atteignons le ‘sommet’ du Mont Afrique… tout un programme ! Mes douleurs au dos sont maintenant derrière moi et je peux reprendre ma course normalement. Je profite des portions descendantes pour reprendre un par un tous mes adversaires. J’arrive au ravitaillement du 10ème km aux environ de la 18ème place. Juste quelques secondes pour remplir ma gourde et c’est reparti.

Je boucle la première heure de course à 12 km/h de moyenne, ce qui au vu des 400m de d+ déjà avalé est énorme pour moi !

La descente du Mont Afrique se fait tambour battant, à plus de 15 km/h, pendant 5 km. Je rattrape encore quelques concurrents et au 15ème km, en bas de la descente, on m’annonce à la 15ème place ! Je me dis alors que j’ai un bon coup à jouer sur cette course, car je suis encore frais et me dis que je dois pouvoir résister dans le top 20 jusqu’au bout !

La côte qui se profile à l’horizon du 16ème km est l’une des plus difficile du parcours (du moins c’est ce que je pensais à ce moment là) avec plus de 100m de d+ d’un seul coup ! Inévitablement, au vu de mes capacités de grimpeur, je me fais reprendre par 2 coureurs, malgré tout je ne m’en sors pas si mal, car je parviens néanmoins à rester devant Laurence Klein, qui grimpe bien mieux que moi ! Je gère cette côte en essayant de me préserver tout en évitant de perdre trop de temps.

Cela continue à monter, mais de façon beaucoup plus douce, ce qui me permet une nouvelle fois de recoller aux  concurrents qui m’ont dépassé dans la partie la plus pentue de la côte. S’en suit un petit moment de répit avec une petite descente qui me permet de reprendre un rythme correct.

Le répit sera de courte durée avant d’aborder un nouveau gros morceau que je gère parfaitement, et même si sa recolle derrière moi, le chemin se faisant étroit, mes poursuivants se contentent de suivre, j’en profite alors pour temporiser un peu, histoire de reprendre des forces pour la suite.

Au bout de 2 heures de course, je suis toujours sur un rythme moyen de 12km/h, avec maintenant un cumul de D+ supérieur à 800 mètres ! Même si les chemins ne sont pas très technique jusqu’à présent, c’est une grosse cadence !

Nous abordons maintenant une partie plus technique avec un chemin sinueux et de plus en plus de rocailles qui nécessitent la plus grande vigilance. Le rythme s’en ressent un peu, mais je garde le cap, concentré sur chacun de mes pas. Puis au 25ème kilomètre nous attaquons une très grosse descente, droit dans la pente. Je rebondis d’arbre en arbre, me rattrapant à chacune des branches à ma portée. Ce passage est vraiment très délicat, heureusement que le temps est sec ! Je n’imagine pas la même chose par temps humide… ça serait du pur carnage ! Deux ou trois coureurs me rattrapent dans cette portion qui ne m’est pas vraiment favorable, mais ce n’est pas grave, je les rattraperai après !

Nous en sommes alors au 26ème km et je suis surpris de ne pas croiser le ravitaillement qui était prévu à cette distance, je prends mon mal en patience et me dis qu’il ne doit plus être très loin. Néanmoins les premiers doutes commencent à voir le jour. Les kilomètres et une grosse montée passent et toujours pas de ravitaillement en vue, j’ai encore quelques réserves alors je ne m’en soucis pas trop malgré tout.

Ce n’est finalement qu’au 30ème kilomètre qu’apparaît enfin le fameux ravitaillement. Me voila un peu rassuré, quoi que légèrement intrigué. Je fais le plein de liquide rapidement et reprend ma course en avant. Je suis toujours, d’après mes calculs, entre la 15ème et la 17ème place. La fatigue commence à se faire sentir, et je ne suis plus aussi à l’aise qu’en début de course, les côtes se font plus pénibles et la relance plus difficile.

Malgré tout je rattrape un concurrent, puis un autre, et encore un autre…. si dans un premier temps cela me booste et me redonne un peu de courage, les interrogations sont de plus en plus grandes : mais d’où viennent ces coureurs que je suis en train de rattraper ? je n’ai pas mémoire de les avoir vu me dépasser en début de course !

Encore une grosse montée que je parviens à gérer tant bien que mal, même si les jambes se font de plus en plus lourdes. Néanmoins, je suis encore dans le bon tempo et devrait pouvoir accrocher un bon chrono à l’arrivée, d’autant que la descente suivante me permet de reprendre un peu de souffle et de vitesse.

J’arrive alors au 35ème km, là ou devrait se situer le dernier point ravito, mais bien sûr, j’en suis encore loin, nous rejoignons alors les coureurs du 29km dans ce qui sera la portion la plus difficile et technique du parcours.

Désormais, les côtes raides se succèdent, il faut parfois y mettre les mains, progresser pratiquement à quatre pattes pour ne pas repartir en arrière. Ces ascensions me font de plus en plus mal aux jambes, les muscles tétanisent et je n’avance quasiment plus ! Quelques minutes plus tard, j’aurai la confirmation de mes craintes : un coureur que j’ai croisé plusieurs fois m’indique que nous avons fait quelques kilomètres de plus que prévu !

En réalité, après quelques vérifications, cela serait plutôt l’inverse, un certain nombre de coureurs, dont le nombre est indéterminé, se seraient trompés de chemin, probablement vers le km 18, et auraient ainsi bénéficié d’un raccourci d’environ 4 kms ! Ont-ils suivi un autre parcours, comment autant de coureurs ont pu ainsi se tromper ? Cela restera probablement un mystère non élucidé !

Même si je l’avais déjà compris, cette confirmation arrive comme un coup de massue, à un moment qui n’était déjà pas facile pour moi. D’après ce coureur nous serions relégués aux alentours de la trentième position ! Finis mes espoirs de briller sur cette course, finis mes rêves de top20, fini mes chances au classement du TTN.

Je passe alors un moment très difficile, je ne sais plus réellement combien de kilomètres il me reste à parcourir, ni comment je vais faire. Mes forces m’abandonnent. Dans la côte suivante, je vois, impuissant, Laurence Klein me déposer, sur place… dans la suivante ce sera au tour de Sylvaine Cussot d’en faire autant.

Nous abordons alors une descente dangereuse sécurisée par des cordes, mais il y a environ 30 personnes qui font la queue pour descendre, tout doucement. La plupart de ces coureurs font partie du milieu de peloton du 29km. Cela créé un énorme bouchon ! Malgré la fatigue et la désillusion d’avoir déjà tout perdu, énervé par cette situation qui me met dans une colère noire, je range mon cerveau dans le sac et décide de me lancer tout droit dans la descente, sans avoir recours aux cordes. Je glisse, dérape, m’accroche à tout ce que je peux, branches racines… je fais quelques figures de style, et, au prix d’un énorme effort et d’une prise de risque insensée, j’avale en quelques instants ce troupeau de coureurs pour faire sauter le bouchon.

Je suis vraiment remonté, je trouve totalement inadmissible un tel regroupement, qui plus est sur la partie la plus technique du parcours. A quoi pensent les organisateurs lorsqu’ils planifient les horaires des courses ? Non content d’un balisage qui semble-t-il était des plus aléatoires, voilà que l’on se retrouve bloqués derrière une autre course !

Ma fin de course est un véritable calvaire, dès que le chemin s’élève un temps soit peu, j’ai les jambes qui ne répondent plus, je me déplace au ralenti. Dans les dernières côtes, je peine à avancer, je titube et j’ai parfois plus l’impression de reculer que d’avancer. Malgré tout je m’accroche tant bien que mal, non plus pour faire un résultat, mais pour en finir au plus vite avec ce cauchemar !

Il ne reste plus que 3 kilomètres, tout doucement j’ai repris mes esprits, le chemin est moins difficile désormais et je parviens à reprendre un peu de rythme. Je remonte quelques concurrents, sans savoir s’ils sont sur ma course ou sur l’autre.

A l’abord de la dernière difficulté, je me fais force, et parviens non sans mal à me hisser au sommet sans trop ralentir. J’en vois désormais le bout. Question d’orgueil, mais pas question de perdre encore des places, je lance mes dernières force dans la descente, d’abord dans les bois puis ensuite dans les vignes. J’aperçois au loin Dominique Tuel,  je suis une bonne centaine de mètres derrière lui.

Au bénéfice de cette dernière descente, tout doucement, sans réellement y croire ni chercher à le rattraper, je reviens progressivement sur lui. J’ai accéléré surtout pour éviter de me faire rattraper par l’arrière et au moment d’entrer dans le village de Marsannay, j’ai encore une bonne cinquantaine de mètres de retard.

20140531_081440

Plus que 300 mètres : un dernier virage et une ligne droite d’environ 150 mètres. J’hésite, tergiverse quelques secondes, Dominique est encore 30-40 mètres devant moi : j’y vais ou j’y vais pas ? Telle est la question. Puis soudain, débranchant le cerveau, je me dis que de toutes façons je n’ai rien à perdre, alors je me lance dans un sprint effréné, au niveau du virage je suis déjà sur lui. Pendant une fraction de seconde j’hésite encore, si je veux poursuivre mon effort, je vais devoir lui faire l’extérieur, m’exposant ainsi à un éventuel contre. Mais tant pis, je fonce, le déborde par l’extérieur du virage. Notre différence de vitesse est telle, qu’il ne peut réagir.

Je poursuis mon effort jusqu’à la ligne d’arrivée, que je franchis donc finalement en 26ème position ! Globalement ce résultat n’est pas si mauvais que cela, mais au vu de ma première partie de course quasiment exceptionnelle, je ne peux qu’être légèrement déçu du verdict final.

Même si je suis conscient des difficultés que représente l’organisation d’une course telle que celle là, je ne peux m’empêcher d’avoir un esprit critique vis à vis des organisateurs. Ce qui pourrait être pardonné pour une course à rayonnement local devient vite impardonnable pour une épreuve qui prétend faire parti du circuit national du TTN. Les points à revoir sont principalement :

– Le balisage : trop aléatoire, comment expliquer que certains coureurs aient pu, sans s’en rendre compte, faire une dizaine de kms hors parcours et au final faire probablement 4 kms de moins que les autres ? Comment ce fait-il aussi que les pointages manuels réalisés le long du parcours n’aient pas permis de rétablir le classement dans le bon sens ?

– Les horaires des courses annexes : en choisissant des horaires plus adaptés, les bouchons rencontrés dans la partie la plus technique du parcours auraient pu, dus, être évités !


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Test T-shirt On/Off Compressport

T-shirt de maintien postural On/Off Compressport

Nouveau T-Shirt de compression, ou plus exactement de maintien postural comme aime à le souligner les représentants de la marque, ce t-Shirt paraît très séduisant dans son concept.

Pourquoi On/Off ?

Ce T’shirt est percé d’une multitude de petites alvéoles qui ont la particularité de s’ouvrir lorsque l’effort est intense, et donc lorsque l’on gonfle beaucoup sa cage thoracique, et qui restent fermées lors des phases moins intenses où l’on récupère.

L’idée étant d’offrir un maximum de ventilation dans les phases difficiles, lors des montées les plus dures et de se refermer dans les descentes pour éviter ainsi de prendre froid, et ce même si la température extérieure n’est pas très élevée.

Utilisé en première couche, il est possible de le porter sous un t-shirt technique classique lorsqu’il ne fait pas très chaud. En été par contre il se portera seul.

Contrairement au modèle  Exo S-Lab de Salomon, il n’a pas réelle vocation à créer de la compression au niveau de la cage thoracique, en revanche, un système astucieux de tissage permet d’obtenir un effet de redressement des épaules pour assurer un bon maintien postural.

Réalisé majoritairement en polyamide, il est très léger (126 grs en taille M) et évacue bien la transpiration, permettant de se sentir relativement au sec !

compressport-on-off

Mon analyse en test :

Ce t-shirt est très agréable à porter, et se fait vite oublier. Si les effets de la compression semblent moins présents que sur le S-Lab (faut dire que je teste en taille M alors qu’il me faudrait plutôt un S) on ressens plus de liberté au niveau de la cage thoracique, ce qui est positif pour faciliter la respiration.

Même constat en ce qui concerne la correction posturale, on ressent sa présence mais sans excès.

on-off-compressport

Lors de montées raides ou sur des exercices à forte intensité, le t-shirt se fait totalement oublier et la respiration se fait de manière très naturelle sans aucune entrave liée à la compression.

Je n’ai pas eu l’occasion pour le moment de le tester sous des températures basses,  mais que cela soit sous la pluie ou avec le vent de face, le t-shirt joue parfaitement son rôle protecteur et on ne ressens pas le froid. Dès lors que la température dépasse les 12-15° il n’est pas nécessaire de porter de couche supplémentaire, il en va de même lorsque l’on doit faire face à un petit crachin.

Mes conclusions :

Un T-Shirt léger, de haute qualité avec une réalisation en forme de tube, donc sans coutures, très agréable à porter et qui protège bien du vent et de l’humidité. La compression est un peu faible par rapport à ce que je connais du S-Lab Salomon, mais cela est largement compensé par une aisance respiratoire supérieure.

Je suis donc globalement très satisfait par ce T-shirt qui m’accompagnera lors de mes prochaines compétitions, histoire de voir ce que cela donne sur des longues distances…

Tous les prix du web pour les Teeshirt Compressport ON/OFF:

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*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 
seb-chaigneau

 Rencontre avec Sébastien Chaigneau lors de la présentation Compressport organisée par Bernascom


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Test sac Lafuma Speedtrail 5 – Porte-bidons

Test du sac à dos trail Lafuma Speedtrail 5

Cela faisait quelques temps déjà que je recherchais un sac plutôt orienté porte-bidons que poche à eaux. Pour diverses raisons cette solution me convient de mieux en mieux. Après de nombreuses études et recherches, ce sac Lafuma Speedtrail 5 a particulièrement retenu mon attention, et malgré un prix avoisinant les 100 € je me suis laissé tenté.

Un ensemble très prometteur :

Outre la grande légèreté de ce sac (385 grs) j’ai beaucoup apprécié sa modularité, la possibilité de déplacer voir de supprimer les poches dont on a pas besoin. En effet, les deux poches porte-bidons des bretelles, ainsi que la poche centrale peuvent être retirées lorsque l’épreuve à parcourir n’impose pas d’emporter beaucoup de matériel.

Les différents systèmes de réglage, plutôt astucieux, permettent de régler le sac selon sa morphologie.

La poche arrière se présente bien et est près du corps, bien que petite, elle permet largement d’emporter tout le matériel obligatoire pour des courses pouvant aller jusqu’à 100 kms, néanmoins, il ne faut pas espérer déménager non plus !

La poche centrale ainsi que les petites poches zippées adossées aux porte-bidons permettent d’emporter nourriture, déchets, téléphone portable. Là non plus il n’y a pas d’excès de place, mais c’est suffisant, du moins pour moi qui ne transporte que le strict minimum !

Pour ceux qui le désirent, il y a également la possibilité de mettre une poche à eau dans le sac, en complément ou à la place de l’utilisation des porte-bidons.

P1100547

Mon test du sac Lafuma Speedtrail 5

C’est là que les choses se corsent sérieusement, du moins en ce qui me concerne. Résolu à l’utiliser comme porte-bidons, je l’équipe de 2 bouteilles de 50 cl pour ma première sortie, plus une petite bouteille supplémentaire dans la poche centrale.

Si jusque là tout semble aller, dès les premiers mètres je ressens de grandes secousses, mes bouteilles sont ballottées dans tous les sens et sa rebondit de partout ! Après seulement quelques centaines de mètres, mon premier porte-bidon se détache carrément ! Je m’arrête, le remet en place, mais rebelote cent mètres plus loin !

Il n’y a rien à faire, je me dis que cela vient peut-être de la position du porte-bidon ? je le met donc en position basse…. mais là encore c’est un échec.

Au bout de seulement 10 minutes d’utilisation, je suis contraint de faire demi-tour et de rentrer à la maison. Jamais un test n’aura été aussi peu concluant et ce en si peu de temps !

P1100546

Après avoir discuté avec Stephan Quentin du team Lafuma, il apparaît que je n’utilisais pas correctement les sangles servant à maintenir les bidons en place. Je décide donc de donner une seconde chance à ce sac et à repartir pour une nouvelle séance de test !

Effectivement lorsque l’on positionne les bidons correctement, il y a beaucoup moins de ballottements ! Néanmoins on n’est pas encore au niveau de stabilité du Salomon, ça remue tout de même un peu, mais c’est beaucoup plus supportable.

Me voilà donc reparti pour une nouvelle séance ! Mais malheureusement, au bout de quelques minutes, le même problème que la fois d’avant se reproduit, la languette sort de son logement et patatra, mon porte-bidon se détache une nouvelle fois du sac !

J’essaie de le remettre en place, mais en vain, de nouveau quelques mètres plus loin cela recommence ! Me voila donc une nouvelle fois obligé de mettre fin au test.

20140602_074122

Analyse du problème :

A mon avis, ce phénomène trouve son origine dans 3 points :

– le système d’attache du porte-bidon (2 languettes et 2 scratchs) semblent très insuffisant, même pour un bidon de 50cl (c’est normalement prévu pour 60 !)

– le système de maintien et de serrage du sac, assuré par un petit fil élastique, bien qu’assurant un maintien correct au niveau de la grande poche dorsale, est très insuffisant pour supporter du poids sur l’avant

– la liaison en caoutchouc entre le sac et les sangles, au niveau des épaules, est trop souple.

Solutions pour résoudre le problème de ce Lafuma Speedtrail ?

La première idée qui me vient à l’esprit est de coudre les poches sur les sangles afin de m’assurer qu’elles ne se détacherons pas, cela devrait en plus apporter un petit peu de rigidité à l’ensemble et réduire les ballottements, mais est-ce que cela sera suffisant ?

La seconde, pour éviter de coudre les poches et permettre ainsi leur utilisation dans les deux positions, il faut percer un trou dans la languette et dans son logement afin de pouvoir y passer une goupille ou un collier rilsan. Ceci pour s’assurer que la poche ne risque pas de se détacher en cours de route.

Une autre idée consiste à n’utiliser que des bouteilles de 33cl cela fera moins de poids et permettra de limiter les secousses, cependant une telle solution ne peut s’appliquer que pour des trails courts

La dernière consiste à l’utiliser avec une poche à eaux en lieu et place des porte-bidons, et de n’utiliser les poches avant que pour le téléphone et la nourriture. Si je suis convaincu qu’il sera très efficace dans cette configuration, cela ne correspond pas à ce que j’en attendais

 

Mes conclusions :

Je suis très déçu par ce sac qui pourtant me semblait très intéressant et très prometteur. Force est de constater qu’il ne convient pas du tout à l’usage pour lequel je l’avais acheté.

La seule voie possible serait donc de faire un bricolage maison pour pallier à ces défauts de fonctionnement, ou bien d’en faire une utilisation classique avec poche à eau et oublier totalement l’idée de charger les porte-bidons.

Si quelqu’un est intéressé par ce sac, qui n’a servi que 2×10 minutes, n’hésitez pas à me contacter, je vous ferrai un prix !

Où le trouver ?

Actuellement le Speedtrail Lafuma est disponible dans les boutiques suivantes :

Lafuma Speedtrail chez I-run

Lafuma Speedtrail chez Casal-Running


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Simulateur Trail – La Montagn’Hard 100k

Votre simulation pour la Montagn’Hard 100 2014

Samedi 5 juillet 2014 – 5h00 – Saint Nicolas du Véroce

Dans un cadre somptueux avec des vues imprenables sur le Mont Blanc, la Montagn’Hard est une course qui porte bien son nom ! Avec plus de 8600m de D+ pour 103 kms, elle compte parmi les courses les plus difficiles qui soit. Réservée donc à des Ultras-traileurs aguerris !

Elle vous emmènera sur des sommets proches de 2500m d’altitude par des chemins techniques, sauvages, parfois escarpés. Vous voyagerez entre ciel et terre sur des arrêtes desquelles vous aurez une vue magnifique sur le massif du Mont-Blanc. Une aventure extraordinaire dont vous garderez longtemps le souvenir dans vos mémoires.

Soyez vigilants et prudents, car il vous faudra beaucoup de ressources pour arriver au terme de ce parcours incroyable.

Si vous souhaitez plus de renseignements concernant la course, rendez-vous sur le site de la Montagn’Hard

Votre roadbook pour la Montagn’Hard

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Correction d’allure
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Aptitude de descendeur

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Rencontre avec Sébastien Chaigneau

Lundi 19 mai 2014 – Paris – Montmartre

Nous étions quelques privilégiés conviés par l’agence Bernascom pour assister à la présentation de la nouvelle gamme On/Off de Compressport en présence de Sébastien Chaigneau.

Après une présentation détaillée de cette nouvelle collection, développée en collaboration directe avec Sébastien, nous sommes partis pour un petit footing en sa compagnie en direction de la butte Montmartre. Petit décrassage pour rappeler aux sceptiques que Paris n’est pas tout plat !

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Suite à cela j’ai eu l’opportunité de m’entretenir quelques minutes avec ce grand champion afin de lui demander quelques conseils.

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Bonjour Sébastien, merci de m’accorder cette petite interview.  Ce qui m’impressionne le plus dans ta carrière c’est la manière très rapide, en un peu moins de deux ans,  avec laquelle tu es passé aux ultras longues distances, avec immédiatement des performances de tout premier plan.

Comment es-tu parvenu à franchir ce cap aussi vite ?

Seb : A chaque fois que tu augmente la distance, par exemple de 100 à 120 km ou bien de 120 à 140 cela nécessite des adaptations dans ta façon de te préparer, de t’alimenter. Ce sont parfois de tous petits détails mais qui au final sont très importants. Ce type d’épreuve nécessite des adaptations à la fois physiques, physiologiques et mentales. Il faut préparer son corps à accepter tout cela.

Avant de débuter sur les Ultras, j’ai participé à quelques courses par étapes. Je trouve, tel la réalisation de week-end chocs, que c’est la meilleure manière de se préparer à ce type d’épreuve. La gestion est quasiment similaire, cela permet d’habituer son corps aux épreuves très longues en douceur.

Personnellement mon plus gros soucis est d’ordre alimentaire, que me conseillerais-tu ?

Seb : Personnellement je manges peu, tout au plus quelques barres énergétiques salées ou sucrées ainsi que quelques préparations maison type ‘boulettes de riz’ . Cependant il m’arrive parfois de m’arrêter à un ravitaillement et de manger un peu plus. Je reste à l’écoute de mon corps pour répondre au mieux à ses besoins.

Pour l’hydratation j’essaie de varier les saveurs entre sucré et salé afin de ne pas être écoeuré

Merci Sébastien pour tes précieux conseils. Ton programme pour la suite de la saison 2014 ?

Seb : Mes principales courses à venir La Hardrock 100 au mois de juillet et la Diagonale des Fous en octobre

Merci beaucoup à Sébastien pour ta sympathie et pour m’avoir accordé des quelques moments, au plaisir de te croiser un de ces jours peut-être sur la diagonale des fous

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Simulation Trail des Hautes Côtes 2014

Votre feuille de route pour le trail des Hautes Côtes

Samedi 31 mai 2014 – 9H – Marsannay la Côte – Côte d’Or

Fort de son succès de 2013, le Trail des Hautes Côtes de Marsannay intègre en 2014 le calendrier du Trail Tour National.

Les organisateurs nous ont concocté un parcours magnifique et sauvage avec des passages très techniques, parfois proche de l’escalade, où il faudra mettre les mains pour pouvoir grimper ! Attention également dans les descentes elles aussi techniques. Heureusement, il y a quand même de grandes portions roulantes qui permettront aux plus rapides de s’exprimer.

Votre roadbook pour le trail des Hautes Côtes

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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TIERRA DEL FUEGO : 600 kilomètres

Le récit de Carole, photographe à vélo, suiveuse d’un extrême coureur

 

Un vélo, une carriole, une photographe , un coureur et tous les bagages pour une autonomie complète : voilà les ingrédients pour une aventure sportive et humaine. Aventure sur le continent de l’Amérique du Sud : départ Porvenir au Chili, arrivée Ushuaia en Argentine. Tout cela en 12 jours pour 600 kilomètres.

12 mars, Genève, me voilà dans l’avion pour Buenos Aires, la capitale magique de l’Argentine. J’y retrouve mon coureur de l’extrême pour 20 jours hors du commun. 4 jours de voyage pour atteindre la ville de départ au Chili. (Buenos Aires-Santiago-Punta Arenas- traversée du Détroit de Magellan).

23

17 mars : PORVENIR : C’est parti pour 12 jours, à raison de 45-50 kilomètres par jour. Norman court en tirant sa carriole de 40 kg et moi en vélo avec 25 kg de charges et mes appareils photos.

Nous ne pouvons évidement pas tout prévoir à l’avance : il y aura bien sûr de l’inconnu, des impondérables, des surprises….et ce n’est sans dire !

7 premiers jours au CHILI :

Longer la côte, bicycler et courir sur une route caillouteuse, sans trop de vent, découverte de paysages magnifiques, rencontre avec les premiers animaux : flamants roses, albatros, dauphins et guanacos, voilà le programme ! Premières sensations pour Norman qui s’approprie petit à petit les éléments de la nature. Moi, je me familiarise aussi le vélo, les arrêts pour les photos, les bagages sur tous les fronts avant, arrière et sur le guidon. Tout paraît simple et agréable pour la première journée : 45 kil effectués, première nuit sous la tente face à la mer, premier repas digne d’un trail ! La suite n’a pas été de tout repos !Bien sûr, les réveils avec le chant des dauphins, le vent qui n’est que de côté, du soleil, les guanacos toujours au rendez-vous le long de la route, sauvages, c’est toujours le top. Norman adopte un rythme de 5kms à l’heure, très bon rythme. Moi, je reste à l’aise sur mon vélo, si ce n’est que le porte bagage arrière a fait des siennes et que je me suis retrouvée durant 30 minutes à boulonner, déboulonner, reboulonner. Comme si la mécanique devait être contre nous, la carriole se fatigue et lâche en fin d’après-midi du 2ème jour, alors bivouac forcé après 40 kilomètres, ce qui n’est pas si mal finalement.

2 1

Les 2 jours suivant le long de la côte ont été des plus épiques avec des vents à plus de 100 km/h de face bien sûr, sinon ce n’est pas drôle. Carriole réparée, vélo au taquet, mais moral attaqué. Quand tu n’arrives même pas à te mettre sur le vélo plus de 5 secondes, car tu es soit dessous par terre, soit de l’autre côté de la route et tu hurles pour tenir la barre, et tu pleures. Tu pousses alors la bête, la tête rentrée dans les épaules, mais même comme cela, tu te prends tous les gravillons sur le visage en acupuncture. Au bout du compte, nous n’avons fait que 25 kilomètres, et quand 10 heures de « sport », tu as pris le soleil, la neige, la grêle, les 4 saisons en un jour. Mais, tu ne peux pas te plaindre car tu vis une aventure exceptionnelle et tu restes humble.

3 4

Pour les 3 jours restant au Chili, nous plongeons dans l’intérieur des terres. Nous ne croisons toujours que 4 voitures à la journée, c’est assez désertique. Nos compagnons de route sont les guanacos et leurs cris et les premiers condors. Personnellement, je décide de me pacser avec le vent et de vivre avec lui une suite d’expédition amoureuse. J’en bave car même de côté, que cela soit de la gauche ou de la droite, il ne se laisse pas apprivoiser ! Le dénivelé se fait ressentir aussi, ouille ouille les côtes ! Et le terrain est toujours aussi accidenté ! C’est bien sûr sans compter sur la pluie qui vient toujours au bon moment, c’est à dire, au moment de poser le camp ! Ouf, pour une nuit, un gîte dans une usine forestière nous ouvre ses portes, il était temps, on était glacé ! Rencontre avec le local et le renard !

5 7

6

Bon, ce n’est pas le tout, mais il reste des kilomètres à parcourir ! Est-ce bien nécessaire de parler encore de monsieur vent ?! Oui car figurez-vous qu’il aime et moi aussi, notre pacs. J’arrive à surfer avec lui sur 2,7 kms sans pédaler ! Belle maîtrise ! Les paysages sont toujours de grandes étendues sèches, mais quelques arbres font leur apparition ! Et petit sauvetage d’une brebis prise dans la boue, cela m’a valu une chaussure et des odeurs pendant les jours suivant, mais quelle fierté de bonne action !

Une rencontre avec un caporal avant la frontière, digne d’un film américain ! Et la chance d’avoir croisé un lotissement abandonné pour poser la tente dans un mini chalet car car ?? On a pris la pluie torrentielle !

9

Ca y’est stage 7 et nous voilà en argentine après une traversée de Rio à l’arrière d’un pic-up, il valait mieux avec un mètre d’eau glacée 🙂 et nous croisons un peu plus de voitures (une dizaine par jour). Les panneaux de signalisation sont étranges ! Et surtout, nos bivouacs et les couchers de soleil sont à couper le souffle ! Le physique est plus qu’au top et le moral en acier !

10 11

12

Erreur de tracé et une route qui n’existait pas et un jour de pleurs et de vent terrible, une rencontre inopinée, une nuit en Estancia et un repas, journée 8 très difficile et très enrichissante aussi !

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14

Il reste donc 4jours pour plus de 200 kilomètres ! La route 3 tierra del fuego est retrouvée, du bitume donc, un retour à la civilisation, d’autres animaux donc à découvrir ! Nous allons longer la côte une journée et rentrer dans les terres avec les couleurs automnales, le froid, la pluie et la neige.

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De nouveau, des rencontres qui nous sauveront la mise à Tholhuin avec une nuit au chaud après une journée quand même de larmes sous une pluie battante où j’ai failli perdre mes membres inférieurs et mes mains… Mais grâce à une stratégie de sacs plastiques ikea de ci de là, j’ai fini quasi au sec

Dernier jour du défi, 65 kilomètres, une montée de 8 km avec 1300 mètres de dénivelé dès le départ, de la pluie pour changer, pas de vent ou si peu, un miracle et des descentes ! Les portes d’Ushuaia nous attendaient avec une belle émotion ! Des souvenirs en tête, dans le cœur, dans les yeux, une connivence extra dans ce binôme ! Des hauts, des bas, des pleurs, des coups de rage, des sourires, des raz-le-bol, des plaisirs mélangés, des fous rires inoubliables . La liste peut être longue ! Mais quel bonheur ! Quel défi sportif !

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WE DID IT !


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Course des Carrières 2014 – Mondeville

Dimanche 18 mai 2014 – La hargne retrouvée !

La course des Carrières de Mondeville a toujours eue une place particulière dans mon coeur car c’est sans doute sur cette course que j’ai, il y a quelques années, participé à ma première course nature, point de départ d’une longue aventure !

Même si ce type de courses n’est maintenant pour moi qu’une bonne séance d’entrainement rythmée, j’ai toujours grand plaisir à revenir à Mondeville pour participer à cette fête des courses nature. Et ne nous y méprenons pas, le niveau y est toujours très relevé, et pour ceux qui comme moi sont plutôt spécialisés dans les trails longs, il est bien difficile d’y faire une performance !

Après un début de saison difficile entre petites blessures, coups de mou et problèmes d’hydratation, j’avais à coeur de faire de mon mieux et de tout donner. C’est donc le couteau entre les dents que je me suis élancé dimanche matin, avec la volonté de ne rien lâcher. Peu importe le classement final, l’essentiel était d’y mettre la manière et de ne pas craquer en cours de route, de ne rien céder dans les derniers kilomètres.

C’est donc avec une hargne retrouvée, grâce à mon abandon sur le Trail Yonne, que j’abordais cette épreuve. Cette même hargne qui m’avait abandonné depuis bien longtemps, que j’avais un peu retrouvée sur le Sparnatrail 2013 et sur le marathon de Paris 2014. En proie aux doutes, à la lassitude, voir même au manque d’envie, ma fin de saison 2013 et le début 2014 n’étaient pas bien glorieux, craquant généralement encore plus mentalement que physiquement.

course-carrieres

Récit de ma course des carrières :

C’est dans un état d’esprit serein et sans pression que je prends le départ à 9h30 précises en ce dimanche matin. Dès les premiers mètres je me positionne dans le groupe de tête, un groupe compact d’une bonne vingtaine de coureurs. Personne ne prends le risque d’attaquer dans ce groupe, je n’ai pas l’impression de forcer, j’en ai même encore sous le pied. Mais cela ne doit être qu’une impression : 3’53” au 1er km, malgré une petite montée puis 3’42” au second et 3’38” au 3ème (soit pratiquement 16,5 km/h) !

Certes les 2èmes et 3èmes kms sont en légère descente, mais c’est un peu rapide quand même ! Le groupe s’étire un peu, mais personne ne s’échappe vraiment devant, je dois me situer aux environ de la 18ème place, mais à peine à une dizaine de secondes du premier.

Les choses vont se décanter à l’attaque de la première montée. Manquant toujours de puissance en côtes, je suis obligé de lâcher du lest, je ne peux suivre le rythme du groupe et me fais un peu distancer, quelques coureurs en profitent même pour me dépasser. Mais rien de grave, car dans les descentes, j’ai retrouvé une partie de ma confiance et fais parler les watts.

Les kilomètres suivants sont une succession de montées et de descentes et invariablement je rattrape le temps perdu dans les côtes par des descentes rapides et efficaces. A ce  petit jeu, je me retrouve aux environ de la 22ème place. A partir du 8ème ou 9ème km je suis suivi comme mon ombre par Romain Merlaud qui revient très fort dans les côtes et que je parviens à garder à distance dans les descentes.

Un petit moment de répit entre les 12ème et 13ème kilomètres sur une portion quasiment plane où je reprends mon souffle, tout en gardant un rythme soutenu à un peu plus de 14 km/h. Malgré tout, insensiblement Romain grappille du terrain. Alors que je rattrape un concurrent dans la montée du 14ème km, Romain en profite pour revenir à ma hauteur, nous échangeons quelques mots et je le laisse passer devant en essayant de m’accrocher.

Dans la descente suivante, étant plus à l’aise, je reprends les devants et quelques mètres d’avance, j’en profite également pour dépasser un autre coureur et je continue sur ma lancée. Je n’ai plus personne devant moi en point de mire, mais je ne me déconcentre pas. Je sais que si je parviens à ne pas trop perdre dans les montées, je pourrais garder mes distances dans les descentes.

Je m’efforce alors, sans me griller pour autant, de donner le maximum dans la dernière grosse difficulté des ‘100 marches de la Padole’. Je parviens en haut sans me faire rattraper, mieux encore j’ai pris un peu de marge. Il reste encore 5 kms et il ne faut pas se relâcher pour autant !

A l’abord de la dernière difficulté, je sens au loin un coureur qui se rapproche, mais je ne lâche rien. Un bref passage au ravitaillement situé chez l’organisateur Jean-Pierre Delhotal et je m’attaque aux 3 derniers kms. J’ai toujours un coureur en embuscade à quelques dizaines de mètres derrière moi. Je pense dans un premier temps qu’il s’agit de Romain, et réfléchis à la manière dont je vais devoir aborder le final, mais après un rapide (et unique) coup d’oeil derrière moi, je m’aperçois qu’il s’agit d’un autre coureur.

Toute ma stratégie est à revoir, je ne vois alors qu’une solution : tout donner ! Je peux entendre le souffle de ce coureur qui tout doucement gagne du terrain. C’est alors que j’aperçois devant moi un autre concurrent, je concentre alors tous mes efforts sur ce coureur pour tenter de le rattraper. Il me servira de lièvre et me permettra de garder un rythme élevé pour contrer le retour de mon adversaire.

Je suis légèrement plus rapide que ce concurrent, mais se pose alors à moi un problème de taille : je dois impérativement dépasser ce concurrent avant le petit single situé à environ 500 mètres de l’arrivée, faute de quoi il y aura regroupement et je devrais batailler au sprint pour conserver ma place !

Je grignote mètre après mètre, mais il ne me reste même pas un km avant le fameux single. Je cravache de mon mieux, si bien que je reprend un peu d’air par rapport à mon poursuivant. Le coureur devant moi craque un peu, je n’ai alors aucun mal à le rattraper et à le déposer tout juste quelques centaines de mètres avant le single. Le plus dur est fait ! J’ai maintenant une cinquantaine de mètres d’avance.

Dans la petite descente je maintient le rythme tout en reprenant mon souffle pour attaquer la petite remontée qui nous conduira vers l’arrivée. Un rapide coup d’oeil vers l’arrière pour m’assurer que je ne serai pas repris et je franchis la ligne d’arrivée en 1h46’03”

Mission accomplie

Non comptant d’avoir réussi à garder mon rythme (14 de moyenne sur les 3 derniers km) j’ai eu les ressources et la hargne nécessaire pour défendre ma position et même en gagner une en prime.

Je réalise ici mon meilleur résultat sur la Course des Carrières en terminant 18ème au scratch, et au pied du podium VH1 à la quatrième place ! Même si on ne peut jamais se satisfaire d’une quatrième place, celle-ci résonne sur des airs de victoire !

Une course pleine sur laquelle je me suis battu du début à la fin, sans jamais faiblir avec un mental au top !

La course est remportée par Thomas Bénichou en 1h32’36” (je ne perds que 13’27) devant un certain Laurent Brochard.

Les résultats de la Course des Carrières :

Résultats de la Course des Carrières 2014


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Festival des Traversées du Tatihou

20ème édition du Festival des Traversées du Tatihou – du 1er au 13 août 2014

Venez vivre une aventure mêlant nature, culture et musique dans un cadre naturel exceptionnel.

C’est une expérience unique et originale qui vous est proposée par les organisateurs de ce festival musical à Saint Vaast-la-Hougue dans la Manche. Le Festival est né en 1994 par la rencontre de musiciens québécois venus des îles de la Madeleine.

Ce sont pas moins d’une vingtaine de groupes de musiques traditionnelles, venus des 4 coins de la planète, qui se succéderont sur la petite île de Tatihou au rythme des marées. Une marée humaine de plus de 10 000 personnes est attendue pour venir défier les grandes marées du mois d’août ! Si la musique Celtique occupe une grande place dans ce festival, des groupes venus du Québec, du Rajasthan, de Madagascar, du Bénin, du Sénégal, de Finlande et du Pays basque Espagnol vous feront découvrir leurs musiques traditionnelles au gré du bruit des vagues, du vent et des goélands, toujours très nombreux pour assister aux spectacles.

En effet la grande particularité de ce 20e Festival Les Traversées Tatihou est qu’il a lieu sur cette île qui n’est accessible qu’à marée basse et à pieds. Les horaires du festival sont donc liés à ceux des marées et il faudra mériter sa place sous le chapiteau !

ile-tatihou
crédit photo T. Houyel

Comptez en effet environ une demi-heure de marche au travers des parcs à huîtres pour atteindre l’île de Tatihou. Prévoyez également des vêtements adaptés, car nul doute que vous finirez la journée par un bon bain de mer ! Lors du retour, avec de la musique plein la tête, ne tardez pas trop pour ne pas vous faire rattraper par la marée qui remonte !

L’île du Tatihou est un site naturel protégé et une réserve ornithologique de 28 hectares, seulement accessible à pieds à marée basse elle conserve un caractère sauvage, seule la présence de deux tours construites par Vauban témoignent de l’activité humaine sur l’ïle. Ces tours sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008. Située dans le Cotentin, en Basse-Normandie, elle se trouve à peine à une cinquantaine de milles marins du Mont-Saint-Michel.

affiche-accueil


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Portrait de Susanna

J’ai le plaisir de vous présenter et d’accueillir Susanna sur le blog, journaliste et passionnée par la course à pieds, elle nous donnera sa vision de la course sur des sujets qui lui tienne à coeur.

susannaJeune pigiste diplômée travaillant en collaboration avec divers sites , j’ai eu la possibilité d’écrire ces derniers mois pour plusieurs blogs et autres sites dans tous les domaines. L’éclectisme de mon travail me permet d’enrichir mes connaissances dans des domaines et univers multiples.

Sportive, je pratique tous les jours la course à pied, et ai participé en 2011 au marathon de Milan.

Passionée de cinéma et de voyage, j’ai participé également à plusieurs cours du “centro sperimentale di cinematografia” de Rome, je suis amoureuse des films italiens des années 50, 60 et 70 le néoréalisme des années cinquante a permis au cinéma italien de s’émanciper et affronter des thématiques existentialistes, sans compter Federico Fellini…


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Test Chaussures ASICS Gel Super J33

Essai ASICS J33

Ma dernière expérience avec la marque ASICS remonte maintenant à près de 10 ans !! Et cela c’était soldé par un échec total, en seulement une heure je m’étais fais deux énormes cratères derrière les talons. En cause la très (trop) grande rigidité au niveau des talons qui caractérisait, et caractérise encore la marque aujourd’hui.

C’est lors des portes ouvertes de l’agence Bernascom que j’ai découvert ce nouveau modèle. Alors que toutes les autres chaussures de la marque présentées étaient rigides, je fût très surpris par cette ASICS J33 qui, à l’inverse de ses grandes soeurs, étaient d’une souplesse extrême au niveau du talon.

Bien que ne pratiquant la course sur route que de manière occasionnelle, j’ai été séduit par la souplesse de ces ASICS J33, après les avoir essayé, j’ai vraiment eu envie de les tester.

asics-j33-04

Mes premières impressions

A l’ouverture de la boîte, je découvre une paire de chaussures au look bien affirmé. Fabriquées en une seule pièce et sans coutures, elles sont d’une très grande souplesse.

A l’essayage, ma première sensation est d’enfiler des chaussons, elles sont très confortables et agréables à porter. Si l’avant pied semble dépourvu d’amorti et le talon doté du strict minimum, c’est au niveau du médio-pied que l’on retrouve l’amorti le plus prononcé.

Tellement je me suis senti bien dedans que je les ai gardé aux pieds toute la journée. En marchant, cette sensation d’amorti sur le médio-pied se confirme.  Une autre sensation qui apparaît clairement, c’est la grande légèreté de cette chaussure.

Le seul petit bémol, c’est un léger frottement sur le dessus du pied, au niveau du gros orteil. Le mesh est tellement souple qu’il se créé un petit plis lorsque le pied se déroule sur le sol.

asics-j33-01

asics-j33-02Mes premières sorties

Il me fallait confirmer ces impressions en situation de course. Mes plus grandes craintes concernent l’amorti de ces ASICS J33. En effet de part leur grande légèreté, j’ai peur de souffrir un peu.

Dès les premières foulées, je suis bluffé par le dynamisme de ces chaussures. Le dynamisme est au rendez-vous, quasiment minimalistes avec leur drop de 6mm, elles incitent naturellement à prendre ses appuis sur le médio-pied, justement là où l’amorti se fait le plus présent !

C’est tout naturellement qu’elles m’invitent à accélérer le rythme. Lors de mon premier footing, je serai très surpris du chrono réalisé. Bien que peu amortie, celui-ci est amplement suffisant pour des sorties courtes à moyennes et je n’ai nullement ressenti de manque à ce point de vue.

Basses et proches du sol, elles offrent également une très bonne stabilité et ce malgré leur grande souplesse. Tout au plus on ressent un léger glissement du pied dans la chaussure sur des changements de direction brusques, mais cela reste très convenable, d’autant plus que leur usage est destiné essentiellement à une pratique sur route.

La sensation de frottement ressentie lors du premier essayage a quasiment disparue avec les chaussettes de running et cette petite gêne n’entrave en rien l’utilisation de ces chaussures.

Au niveau de l’adhérence, il n’y a rien à redire sur route sèche. Sur le bitume mouillé, cela passe encore bien lors de la phase d’appui ou l’adhérence est suffisante, néanmoins en phase de poussée on ressent un peu le manque de grip au niveau de la pointe de pieds. Mieux vaut éviter les plaques d’égout et les bandes blanches, mais c’est là le lot commun de la plupart des chaussures de route.

Sur la piste, le comportement est dynamique et on apprécie la légèreté de cette chaussure qui favorise une foulée dynamique en cycle avant. Par contre, lorsque la piste est mouillée, le manque d’adhérence sur l’avant du pied se fait plus cruellement ressentir et il est difficile de faire passer toute sa puissance au sol.

Pour ce qui est de l’usure, la durée de vie de cette chaussure me semble tout à fait correcte. Au terme de mes séances de tests, je n’ai pas remarqué de signes d’usure particuliers.

Mes notations :

  • Amorti                7/10
  • Stabilité            8/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          7/10
  • Dynamisme      9/10

Caractéristiques :

  • Poids : 240gr en 43
  • Drop : 6 mm
  • Prix public : 120 €
  • Technologies  :
    • FluidAxis
    • Mesh sans coutures

Où la trouver ?

Vous pouvez trouver la ASICS Gel Super J33  chez les meilleurs revendeurs, vous pouvez accéder directement aux fiches produits en cliquant sur les liens suivants :  

ASICS J33 chez I-Run

Gel super J33 chez LePape

Affichée au prix officiel de 120€, vous pourrez bénéficier d’une réduction grâce aux codes promos que vous pouvez consulter ICI 

Conclusions :

Comme expliqué au début de ce test, j’avais quelques à priori vis à vis d’ASICS, mais ce modèle est tellement différent de ce que j’ai pu voir chez ASICS qu’ils sont entièrement oublié.

Les performances de cette ASICS Gel Super J33 sont à la hauteur des espérances que l’on pouvait attendre. Minimalistes, légères, dynamiques, elles sont idéales en compétition ou pour vos entrainement en VMA. La structure de la chaussure et son amorti vous permettrons ainsi d’avoir une foulée médio-pied plus fluide et plus naturelle.

Néanmoins, il m’apparaît indispensable de posséder une paire de chaussures plus amorties pour toutes les autres séances d’entraînement, ceci afin de protéger vos articulations.

Mais attention malgré tout, si elles conviendront parfaitement pour des courtes distances, allant jusqu’au semi-marathon, je ne saurai les conseiller pour des distances plus élevées, à moins d’être coureur de bon niveau habitué à courir avec des chaussures peu amorties. De même, je ne les conseillerai pas non plus à des coureurs de plus de 75kg.

Nul doute que je les utiliserai lors de ma prochaine tentative sur 10kms, et j’espère bien qu’elles me permettront d’améliorer mon record personnel (certes bien modeste) sur la distance.

asics-j33-03

Tous les prix du web pour les chaussures ASICS Gel Super J33:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs










 

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 


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Simulation trail pour la 6666 Occitane

Votre Roadbook pour la 6666 Occitane

Vendredi 30 mai 2014 – 21H

Imaginée et organisée par Antoine Guillon, plusieurs fois sur le podium de la mythique Diagonale des Fous, la 6666 Occitane vous emmènera à la découverte du Languedoc-Roussillon et de ses paysages majestueux.

Avec environ 5900m de D+ pour 103 kms, la 6666 s’adresse à des coureurs aguerris en quête de dépassement de soi. Une excellente préparation pour qui souhaite un jour se mesurer à la Diagonale où l’UTMB.

En effet, Antoine vous a concocté un parcours sauvage, aux terrains très variés, le tout avec une technicité bien dosée : ni trop, ni trop peu afin de vous faire vivre une aventure passionnante que vous n’êtes pas près d’oublier.

Au programme 5 grosses ascensions avec en points d’orgues le mont Caroux et le Montahut. Après un début de course plutôt tranquille, vous rentrerez dans le vif du sujet à partir du 20ème km, alors prenez garde à ne pas vous enflammer trop vite, d’autant qu’il va vous falloir affronter les premières difficultés de nuit !

Votre Feuille de route pour la 6666 Occitane

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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