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Interview de Norman Bucher

Interview de Norman par Carole Pipolo

 

Norman Bucher en quelques chiffres :

  • À 22 ans son premier marathon, une année plus tard 100 km Biel.
  • Finisher de l’UTMB,
  • Traversée le Désert d’Atacama au Chili,
  • 100 miles de l’Himlaya allure l’Himalaya le Marathon de Jungle au Brésil.
  • 1,120 kilomètres en 15 jours en Australie
  • le Kalahari Augrabies le Marathon Extrême en Afrique du Sud.
  • Cambodge trail

norman-bucher

Norman Bucher Répond aux questions de Carole :

Depuis combien de temps tu cours ?

J’ai commencé à courir en 1998. Ma première compétition a été un semi marathon en 1999. Après cela, j’ai couru mon premier marathon en 2000 et mon premier ultramarathon en 2001. Les distances ont commencé à devenir de pus en plus longues.

Ta première course ? Tes sensations ?

Ma première course est un semi marathon dans ma ville natale à Karlsruhe en 1999. 1h38 a été mon premier temps. Après cela, j’ai été fasciné par courir.

Quel est ton travail ?

Mon travail (ou ma meilleure passion) est : aventurier, extrême coureur et : « break your limits » (casser vos limites ) est mon leitmotiv !Et donc je suis toujours à la recherche de nouvelles expériences et d’aventures dans le monde entier. Casser les frontières et faire quelques expériences très spéciales – mentalement et physiquement – représente une grande qualité de vie pour moi. Et parler de mes expériences avec des discours de motivation pour des entreprises est la passion supplémentaire pour moi.

Comment es-tu venu un « coureur xtrême » ? Qu’est-ce qu’il te plaît ?
Mon inspiration vient de mon père qui fait des marathons et des ultramarathons pendant presque 35 ans. Quand j’étais un petit garçon,  j’ai observé les marathons que mon père a courus. Et j’ai aimé. J’ai aimé l’atmosphère, les visages (surtout) satisfaits et heureux des coureurs à la ligne d’arrivée. Ainsi, j’ai décidé  d’en faire aussi.  pour moi c’est la passion pure. J’aime être dans la nature, dans les montagnes, dans les déserts, dans la jungle … dans les parties différentes du monde. Et explorer le monde par les  pieds – je pense  que c’est un bon chemin !

Comment organises-tu  un année de courses ?
L’organisation dépend de ma « direction » de courses. Des questions importantes sont : les parcours l’équipe, les normes de sécurité d’un pays, l’équipement (l’eau et l’approvisionnement en nourriture), comment porter l’équipement…. etc…

Pourquoi l’expédition « fire and ice » ? Peux-tu  expliquer le projet ?
Je suis fasciné par le paysage de fireland. C’était toujours un rêve pour moi de voyager en Patagonie. En 2013, ce rêve est devenu un but fixe. L’idée derrière FIRE*ICE était de traverser la Terre de Feu à pieds et par tous les moyens. Ainsi, aucune voiture, aucun équipage à bord. Juste ma photographe Carole sur le vélo. L’aspect crucial de l’expédition était mon babyjogger dans lequel j’ai porté tout mon équipement. 45 kg de poids! C’était une toute nouvelle expérience pour moi et une course très différente ! Le début était à Porvenir sur le côté chilien de Fireland et  la fin à Ushuaia en Argentine. 600 kilomètres en12 jours.

Être “deux” était plus facile ? Différent ? Mieux ?
Être ensemble avec Carole sur ce projet était une énorme aide et un super privilège pour moi. Pour des raisons différentes. Obtenir des images e haute qualité de FIRE*ICE était important.  Pour faire aussi les choses logistiques :  monter la tente, préparer la nourriture, communiquer avec les gens du pays, réparer le babyjogger …. seul je ne pouvais pas le faire!

Maintenant 2 semaines après, que dire de cette expédition ? Comment te sens-tu ?
Cette expédition était une grande expérience , unique et très spéciale pour moi. Maintenant, je suis détendu et je me «  régénère ». Je pense très souvent en arrière aux merveilleux moments que nous avons éprouvés dans la Terre de Feu.

Ton année 2014 ? Tes plans ?
Après FIRE*ICE, j’ai une autre expédition très spéciale et ambitieuse cette année. Ce mois d’octobre, je vais traverser en courant le Désert de Gobi en Mongolie – avec le babyjogger !

 


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Trail Yonne 110k : Autopsie d’un échec

2ème édition du Trail Yonne – 3/4 mai 2014

C’est au départ de la très jolie ville de Sens que les organisateurs de ‘The Trail’ nous avaient conviés pour participer à cette fête de la course nature. Fort du succès de la première édition, c’est au total pratiquement 1200 trailers qui s’étaient données rendez-vous pour en découdre sur les différentes courses proposées.

Il y en avait pour tous les goûts : de 18 à 110 kms, chacun devrait trouver chaussure à son pied lors de cette épreuve. Avec en plus la particularité, pour ceux qui auraient eu l’appétit plus gros que le ventre de bifurquer sur une distance inférieure en cours de route.

Si personnellement je regretterais les trop longues portions de bitume, des chemins très roulants et pas vraiment techniques, j’en retiendrai la beauté de certains points de vue ainsi que la gentillesse et la disponibilité de l’ensemble des bénévoles et organisateurs.

Mon défi :

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Pour la première fois, je m’étais donné pour objectif de dépasser la barre mythique des 100 kilomètres en m’inscrivant sur l’épreuve phare du week-end : The Trail 110 kms.

Même si j’abordais cette course sans pression et sans préparation spécifique, elle devait être un test important qui conditionnerai la suite que j’allais donner à ma saison 2014 ainsi que mes objectifs futurs dans les années qui viennent.

Elle allait surtout me permettre de voir si oui ou non je parviendrai à battre mes vieux démons et surtout cette satanée déshydratation qui pourri bon nombre de mes courses.

Ce test allait être à la hauteur de mes interrogations, même si le verdict sera très loin d’être celui que j’espérais en venant à Sens ce week-end !

Le récit de mon Trail Yonne – 110 kms

En ce samedi après-midi, le temps est idéal pour se lancer dans une telle aventure, il ne fait pas trop chaud et le vent, souvent présent dans la région de Sens, rafraîchit l’atmosphère.

Après un long briefing où les organisateurs nous expliquent toutes les recommandations et conseils à retenir pour que la course se déroule au mieux, le départ est donné à 15 heures précises (ou presque !).

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3 courses s’élancent simultanément : le 63k, le 85k et le 110k. Il s’agit donc d’être vigilant et de ne pas se laisser entraîner par le rythme des autres courses. Je démarre très tranquillement, malgré cela je me retrouve pratiquement en tête de peloton dans le premier kilomètre.

Je me fais rapidement rejoindre par Christophe Le Boulanger, que j’ai croisé à l’éco-trail et au marathon de Paris, nous échangeons quelques mots d’encouragements mutuels et je le laisse filer vers l’avant. Peu après je croiserai Stéphane Aitaissa qui terminera à une brillante 4ème place du 63 km !

Ma stratégie est clairement définie : je dois partir tranquille, m’économiser pendant les premières heures pour ne pas trop ‘transpirer’ ! Je m’applique donc à suivre mon plan, et dès la première montée je lève le pied et passe en marchant. Laissant ainsi passer de nombreux coureurs des autres courses.

C’est difficile de se retenir lorsque l’on sait pouvoir courir et que l’on s’astreint à marcher en laissant partir les petits camarades ! Mais la course est longue et la différence se fera bien plus tard !

Je continue donc sur cette stratégie : courir tranquille sur le plat, marcher dans les côtes, je m’autorise juste quelques accélérations dans les descentes histoire de garder le tempo et de rattraper un peu de monde, sans pour autant taper dans les réserves.

Arrivé au premier ravitaillement au km 8, je prend le temps (fait assez rare) de m’arrêter, de faire coucou à Péline, qui m’accompagne sur cette course, prendre quelques tucs et noix pour repartir en marchant sur quelques mètres.

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Cette partie du parcours est assez monotone, composée de grandes portions de bitumes, et de côtes assez longues mais pas franchement difficiles. Je reste concentré sur mon rythme, et même si je prends un peu d’avance sur mon plan de marche dans les descentes, je reste toujours sur le bon rythme.

Un peu plus loin Péline m’indique que je suis 16ème. C’est un peu loin à mon goût, mais j’ai encore largement le temps de remonter. Je poursuis toujours sur mon tableau de marche, et tout doucement je commende à remonter des coureurs du 110 mais également des autres courses qui sont partis sans doute un peu trop vite. Je rejoins la première féminine, Stéphanie, avec qui j’échange quelques mots avant de poursuivre ma course en avant.

Au 26ème kilomètre, je passe au second ravitaillement, sur le quel je prends une nouvelle fois tout mon temps, pas de stress, pas de précipitations, je profite pendant quelques instants de l’ambiance chaleureuse et des animations. Je suis désormais 14ème, tout doucement l’oiseau fait son nid ! et suis toujours en phase avec mon plan de route.

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La suite du parcours est un peu plus agréable avec quelques points de vues magnifiques qui nous font profiter de toute la beauté de cette région dont je ne connaissais que la piste de Karting (située de l’autre côté de Sens à Soucy…). Au niveau des sensations, si quelques petits signes de fatigue et quelques douleurs font progressivement leur apparition, les voyants sont toujours au vert et ma remontée se poursuit sans encombres.

Je passe au marathon en un peu moins de 4 heures et me retrouve rapidement au ravitaillement de Saint Julien du Sault. Je suis maintenant dans le top 10, à moins d’un quart d’heure du podium. Je prend le temps de me ravitailler et de boire 2 ou 3 gorgées d’Ice-tea. Ce petit geste banal scellera le glas de mes espoirs et sera à l’origine de ma déroute !

A peine reparti du ravitaillement, une soudaine nausée m’envahi, je ralenti, marche, respire, me concentre,… bref je fais tout ce que je peux pour que cela passe… mais rien à faire, le mal est fait, il est trop tard ! Voila que mes vieux démons me rattrapent une nouvelle fois !

Quelques secondes plus tard, je n’ai d’autre choix que de tout évacuer… je vous épargne les détails de l’action ! Même si je refuse l’évidence, je sais déjà que tout est fini, l’arrivée est à plus de 60 kilomètres, je ne parviendrais pas à tenir jusque là !

Malgré tout, je me refuse à accepter l’échec, après avoir marché tranquillement pendant une ou deux minutes, je me remets en route, presque comme si de rien était. Le pire c’est que je me sens bien, pas de fatigue, pas de nausée et des jambes qui répondent encore à ce que je leur demande ! Sans cet excès brutal de sucre qui m’a entièrement déstabilisé, il est fort probable que j’aurais pu aller beaucoup plus loin !

Habitué à ce genre de situation, je vais tenter tout doucement de remettre l’estomac à l’endroit. Pendant près d’une demi-heure je vais le laisser tranquille, sans boire quoi que ce soit, je me contenterai de m’asperger d’eau de temps en temps pour refroidir la machine et ne pas aggraver les choses. Je maintien malgré tout un bon rythme, un peu en dessous, mais proche de mon objectif.

Progressivement, par toute petites gorgées très espacées, je recommence tout doucement à m’alimenter, j’approche alors de Villeneuve sur Yonne. Progressivement je commence à ressentir les effets de la déshydratation et la fatigue commence tout doucement à s’installer. A Villeneuve j’aurais pu choisir de bifurquer sur le 85 ou bien même m’arrêter là, mais puisque je ne vais pas encore trop mal, que je ne suis pas à l’arrêt, je me décide à poursuivre ma route. Il sera toujours temps de voir lorsque je repasserai par Villeneuve… dans 25 kms !

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Un arrêt ravitaillement rapide, je ne prends rien, je n’ai quasiment rien consommé depuis le précédent point et ce dont je dispose devrait largement me suffire pour cette boucle. Je demande à Péline d’aller aux Bordes, aux environs du 71ème km, au cas où une nouvelle défaillance surgirait.

Malgré cette baisse de régime, je suis maintenant 9ème et poursuis donc ma remontée dans le classement ! Mais pour moi, cela n’a plus guère de sens, je lutte simplement pour rester dans la course.

Même si je parviens à prendre quelques gorgées de liquide de temps en temps, cela reste bien insuffisant. J’alterne marche et course, et si je reprends un peu de poil de la bête dans les descentes, les côtes me sont de plus en plus pénibles.

Avant la tombée de la nuit, je passe devant un grand et magnifique lac, ce paysage somptueux me fait oublier pour quelques instants la course et mes tracas. La température est de plus en plus fraîche, mais dans mon cas, c’est une excellente nouvelle car cela me permet de ne pas surchauffer, il va cependant falloir que je pense à mettre la frontale et par la même occasion enfiler mon coupe-vent.

Cette opération nécessite que je m’arrêtes quelques secondes pour mettre en place mon équipement. Cet arrêt me sera définitivement fatal, dès ma remise en route, mon estomac est de nouveau pris de convulsions et tente de vômir ce qu’il peut. Ces convulsions durent plusieurs minutes avant de se calmer. Je sais qu’il me sera désormais impossible de remettre la machine en route.

Pour terminer, il me faudrait terminer à vide, sans aucune alimentation. Si je l’ai fait à plusieurs reprises sur 15 à 20 kms, c’est dans ce cas mission impossible : il m’en reste 47 !

Je me donne alors pour objectifs de rejoindre le village des Bordes où Péline m’attends, je verrai bien à ce moment là ce qu’il convient de faire. Sur un rythme très lent je continue à alterner marche dans les côtes et course dans les descentes. Je commence à ressentir quelques douleurs dans les tendons, notamment dans la cheville droite qui commence à devenir douloureuse.

Je n’ai plus la lucidité nécessaire pour prendre une décision, alors je laisse un message à Péline lui laissant le soin de décider pour moi. Je suis au fond de la forêt et les communications ne passent pas, quelques minutes plus tard, elle me rappelle, elle est en compagnie de deux bénévoles qui ont eu la gentillesse de l’accompagner en 4×4 sur le parcours pour venir me récupérer.

Quelques instants pour lui décrire l’endroit où je me trouve, sur une petite route, non loin d’une déchetterie. Rapidement les bénévoles me localisent et vont venir à ma rencontre sur cette petite route. Je continue à courir pour les rejoindre et lorsque la voiture se gare à mes côté, je réalise que c’est terminé.

Les bénévoles nous raccompagnent jusqu’au village des Bordes où je suis acclamé par toute l’équipe de bénévoles et d’organisateurs en place à cet endroit. Je les remercie infiniment pour leur gentillesse et leur accueil. Emu par leurs attentions et leur dévouement. Partout ailleurs, on m’aurait probablement laissé rentrer tout seul par mes propres moyens.

Ma course s’arrête là, au km 68, c’est mon second abandon depuis que je pratiques la course à pieds, mais à mon grand étonnement, je ne suis ni triste, ni déçu car j’ai eu le sentiment d’avoir fait de mon mieux et d’avoir pris la seule décision logique qui s’imposait à moi dans ces conditions.

Mes conclusions

J’étais venu dans l’Yonne pour cet ultra avec pas mal de questions, et forcément j’attendais des réponses… j’en ai eu, même si ce ne fût pas celles que j’attendais ou espérait !

Une telle claque aurait pu me déstabiliser, me dégoûter, me décourager, mais c’est tout l’inverse qui est en train de se produire. J’en ressort avec une motivation et une volonté décuplée.

On apprend beaucoup plus de ses défaites que de ses victoires, et finalement avec le peu de recul que j’ai sur cette course, cet abandon est peut-être la meilleure chose qui me soit arrivée !

Depuis quelques temps déjà je suis confronté à ce même problème, j’ai bien essayé différentes recettes, différentes solutions pour tenter de le résoudre, mais je pense que je ne suis pas allé jusqu’au fond du problème. Je n’ai pas pris le recul nécessaire pour me poser les bonnes questions.

Il me reste environ 2 mois avant mon grand rendez-vous avec le Raid du Morbihan, et je vais mettre tout en oeuvre pour que cette déconvenue ne soit plus qu’un lointain souvenir ! Pour la suite, mon programme risque fort d’être bouleversé afin de tenir compte des enseignements apportés par ce Trail Yonne !

Pour ce qui est du Trail Yonne, si je dois l’avouer, je n’ai pas été très emballé par le parcours, que j’ai trouvé globalement assez monotone avec trop de routes à mon goût, en revanche je garde une excellente impression des organisateurs et des bénévoles. Je tiens donc à les remercier pour leur accueil, leur gentillesse ainsi que pour la qualité du balisage que j’ai trouvé personnellement quasi parfait.

Je remercierai également Péline qui m’a accompagnée tout au long de cette épreuve et qui a fait un super boulot !!

J’espère revenir en 2015, probablement sur une distance plus courte, mais on verra bien ce qui se passera d’ici là !

Le classement du Trail Yonne :

Comme pour la première édition, c’est Guillaume Vimeney qui remporte haut la main la course en 10h12, avec plus d’une heure et 20 minutes d’avance sur Emmanuel Verrière et Christophe Le Boulanger. Le résultat de Guillaume est d’autant plus impressionnant qu’il a couru les Citadelles 15 jours avant, un trail de 70km le qeek-end précédent.. et un ‘petit’ 26km le 1er mai !

Tous les classements du Trail Yonne sur le site de l’organisation à l’adresse suivante :

Résultats Trail Yonne 2014


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Roadbook Maxi-Race Annecy 2014

Planifiez vos temps de passages pour la Maxi-Race 2014

La Maxi-Race du Lac d’Annecy est devenue en seulement 4 ans d’existence l’une des étapes incontournables pour les trailers de France et du Monde entier. Une notoriété fulgurante, malgré l’annulation de l’édition 2013 pour cause de neige, rendant le parcours impraticable sur de nombreuses portions. Elle sera le cadre des prochains Championnats du Monde en 2015 ! L’occasion pour certains de venir en repérage en préparation pour cet événement mondial.

C’est dire si cette petite ‘nouvelle’ a réussi à se faire une place et un nom en très peu de temps ! Elle doit probablement son succès à la beauté incomparable de son parcours qui vous offrira tous les panoramas possibles et imaginables sur le merveilleux lac d’Annecy.

La Maxi-Race 2014 – 86 kms :

Avec ces quelques 5000 mètres de dénivelés et ses 4 grosses ascensions, le programme qui vous est proposé est copieux et il conviendra de gérer votre rythme dès les premiers kilomètres et l’ascension du Semnoz qui s’effectuera de nuit, à la lueur des frontales !

Note : Les données du parcours correspondent à celles transmises par l’organisation, en fonction des conditions et impératifs, il est toujours susceptible de modifications de dernière minute

 

simulateur-trail

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

A vous de jouer ! planifiez vos temps de passage pour la Maxi-Race 2014

 Remarque : Une fois le calcul effectué, vous pouvez copier-coller le tableau de résultats pour l’utiliser dans votre tableur, excel ou autre et ainsi imprimer votre feuille de route pour la course. Pour coller le tableau dans Excel, choisissez l’option : ‘Collage spécial’ puis ‘Texte Unicode’

Des questions ?

n’hésitez pas à me faire part de vos interrogations et remarques en commentaires,

Votre roadbook pour la Maxi-Race 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails


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Test semelles Noene INVISIBLE-SOS1

C’est presque par hasard que j’ai découvert l’existence de ces semelles NOENE lors d’une visite aux portes ouvertes de l’agence Bernascom. Curieux face à la finesse de ce produit, mais néanmoins légèrement sceptique de part mon expérience passée avec des semelles, je me suis néanmoins laissé convaincre d’essayer… pour voir

Il faut dire que ma dernière tentative d’utiliser des semelles anti-vibratoire remonte… à près de 10 ans ! A cette époque, je souffrais régulièrement de problèmes aux genoux et ai essayé à peu près tout ce qui pouvait se faire dans le domaine, sans malheureusement grand succès. Il faut dire qu’à cette époque, les semelles proposées étaient très épaisses et trouvaient difficilement leur place dans les chaussures. Outre leur épaisseur, leur efficacité laissait plutôt à désirer.

Souffrant de nouveau du genou gauche depuis quelques mois et n’ayant pas encore trouvé de solutions à ce problème, j’ai trouvé là l’opportunité de tester quelque chose de nouveau, dans l’espoir que cela pourrais m’apporter un peu de soulagement.

Présentation des semelles NOENE Invisible SOS1 :

Au déballage des semelles, celles-ci apparaissent vraiment très fines, pour moi du jamais vu ! En effet, 1mm, ça fait pas très épais. Curieux de voir si la publicité disait vrai, je les ai posées sur ma balance, verdict : 15grs. C’est 2 petits grammes en plus de ce qui est annoncé, mais comme j’ai opté pour la taille 43/46 cela est tout à fait normal d’être très légèrement au dessus. Néanmoins, pour ces semelles cela reste très très léger.

noene-s0s1

Mise en place des semelles S0S1

Après avoir passé quelques instants à les découper à la bonne taille pour mes chaussures, je me suis concentré à les mettre en place. Là, ça se complique un peu, elles sont tellement fines que leur mise en place est un peu délicate. Il faut prendre son temps pour bien les positionner, éviter les plis et les caler correctement dans la chaussure. Je pense cependant qu’avec l’habitude j’y parviendrai plus rapidement au fil du temps…

La mise en place de la semelle de propreté, ou bien pour ma part de mes semelles orthopédiques, par dessus ne pose aucun soucis et lorsque l’on enfile les chaussures, on ne remarque pas la différence. Elles passent totalement inaperçues et trouvent parfaitement leur place sans aucune gêne.

Les premiers tests en course à pied

Comme pour toute nouvelle paire de chaussures, ou de semelles, il faut un petit temps d’adaptation avant que le pied et la foulée trouve ses marques avec ce nouvel équipement. Mais dès les premiers pas, force est de constater que mon genou (le gauche) ne me fait pas souffrir. Aucune douleur, aucun craquement, alors que d’habitude chaque sortie s’accompagne de ces quelques douleurs parasites.

Au fil des kilomètres, j’accélère progressivement l’allure… et toujours rien au niveau du genou, il reste impassible face à la charge de travail demandée ! Si par ailleurs quelques douleurs viennent s’installer ailleurs (autre jambe et hanche) je pense qu’elles sont dues aux nécessaires adaptations inconscientes générées par ces semelles. Cela devrait s’estomper au fil des séances.

Au niveau des sensations, le poids des semelles passe totalement inaperçu et ne gêne en rien ma progression. Paradoxalement, l’impact au sol semble plus ferme et dur que sans les semelles, mais les vibrations ne se propagent pas le long des chaines osseuses ce qui permet réellement de soulager les articulations.

En ce qui concerne la dynamique de course, les semelles Invisible SOS1 n’ont pas d’impact négatif apparent, ça serait même presque le contraire, car elles absorbent les vibrations tout en gardant un impact ferme, permettant ainsi d’augmenter la cadence sans risques.

Les sorties suivantes

Les séances suivantes confirment les impressions ressenties lors des premiers tests, mon genou gauche se porte de mieux en mieux et je ne ressens pas de douleur en courant à ce niveau. Quelques ressentis parasites subsistent mais tendent à s’estomper au fil des sorties, le temps que toutes les chaînes musculaires finissent de s’adapter.

Mes conclusions

Je n’ai pas encore assez de recul avec ce produit pour oser les utiliser en compétition, mais néanmoins, elles sont devenues pour moi un partenaire d’entrainement au quotidien car, dans mon cas personnel, elles m’apportent un véritable soulagement au niveau de l’articulation de mon genou et par ailleurs se font totalement oublier de par leur finesse et leur légèreté.

L’utilisation de ces semelles me permet d’entrevoir des solutions en compétition, en me permettant de choisir des chaussures plus légères tout en bénéficiant d’une excellente protection pour mes articulations… mais cela reste encore à tester, le tout étant déjà de choisir le modèle de chaussures qui conviendra le mieux !

En conclusion, pour tous ceux qui ont des problèmes ou des douleurs articulaires, je leur conseillerai d’essayer ces semelles Noene Invisible SOS1. Je ne peux garantir que cela sera efficace pour tout le monde, mais je pense que ça vaut vraiment le coup d’essayer.

Et pour les autres, ceux qui ne souffrent pas, mais souhaiteraient utiliser des chaussures plus légères, cela peut aussi valoir le coup d’essayer, en mode préventif pour éviter les mauvaises surprises…

 


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Marathon de Pékin : plus qu’un marathon, une aventure humaine

34ème édition du marathon de Pékin – 19 octobre 2014

Vivez cette 34ème édition dans le cadre d’un voyage culturel organisé par SDPO du 15 au 21 octobre 2014

Venez découvrir Pékin et ses multiples splendeurs

Depuis 1996, SDPOrganisation, précurseur des courses raids–culture en Chine, a permis à ses coureurs, lors d’un séjour riche en couleur et en émotions de découvrir Pékin et ses environs.  Outre la Célèbre Grande Muraille de Chine, les plus grands sites que compte la capitale seront visités: la Cité interdite, le Palais d’été, le Temple du Ciel, le marché aux puces, les hutongs sombres (maisons traditionnelles chinoises), le site des tombeaux des Ming et sa Voie Sacrée sans oublier une fabrique de cloisonné, de perles de culture  et la dégustation de canard laqué !

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Combinez Course à pied et découverte culturelle

Ce marathon de Pékin réunit la Chine d’hier et d’aujourd’hui. Cette Chine qui s’ouvre, aux multiples facettes, pleine de contrastes étonnants. Ce marathon nous enthousiasme par sa simplicité, son dépaysement total. La Chine authentique est là, mêlée à la modernité. Un je ne sais quoi fait de multiples petites choses qui se croisent: une sensation d’immensité, un rêve chinois fait de senteurs étonnantes, une ambiance nulle part ailleurs semblable

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Programme de votre séjour :

SDPO, fort de 15 années d’expérience en accompagnement sur le marathon de Pékin, vous fera découvrir toutes les richesses de Pékin dans un programme à couper le souffle

Le Marathon de Pékin est encadré par une équipe de passionnés et professionnels du sport.

  • 1er jour : Vol Paris/Pékin sur AIR CHINA
  • 2ème jour / Pékin :  Tour d’orientation de la ville de Pékin et sur la Place de Tian An Men. Promenade en cyclo-pousse
  • 3ème jour : Visite du Temple du Ciel. Visite de la Cité Interdite
  • 4ème jour :  Visite du Palais d’Eté. Visite du Quartier des Antiquaires, Spectacle d’arts martiaux
  • 5ème jour / Journée Marathon :  Déjeuner et dîner libres. Quartier libre
  • 6ème jour :  Balade sur la Grande Muraille. Promenade sur la Voie sacrée des Tombeaux des Ming. Découverte de l’artisanat local. Visite des nouveaux quartiers qui ont accueilli les JO de 2008. Dégustation de Canard Laqué
  • 7ème jour :  Transfert à l’aéroport pour envol à destination de Paris

Et pour ceux qui souhaitent prolonger l’aventure de quelques jours supplémentaires, vous pouvez opter pour la formule “découverte” qui vous emmènera jusqu’à Shangaï :

  • 7ème jour : Transfert vers Datong/ sur le trajet : visites d’un ancien poste Impérial d’époque Qing et des Grottes de Yungang
  • 8ème jour Datong – Pingyao : Excursion au Temple suspendu et transfert sur Pingyao
  • 9éme jour Pingyiao-Taiyuan-Xian : Découverte de la vieille ville de Pingyao : bourgade prospère sous les Ming et entourée de remparts. Visite du Hameau de du Clan Chang, route vers Taiyuan et départ pour Xian (en train de nuit).
  • 10ème jour Xian : Visite de la Grande Fouille, l’ armée en terre cuite de 6000 guerriers grandeur nature. Balade dans le quartier musulman et découverte des Tours du tambour et de la Cloche. Transfert sur Shanghai (train de nuit)
  • 11ème jour Xian – Shanghai :  Promenade sur les Remparts de Xian – Coup d’œil de la Petite Pagode de l’Oie Sauvage – visite du musée de Xian
  • 12ème jour Shanghai : Visite de la vieille ville et du jardin du mandarin Yu. Visite du musée de Shanghai
  • 13ème jour Shanghai : Promenade sur le Bund, quartier de l’ancienne concession française, visite du Temple du Bouddha de Jade.
  • 14ème jour Shanghai-Zhujiajiao-Shanghai : Excursion en bordure du lac Dianshan
  • 14ème jour Shanghai-Paris (vol de nuit pour bénéficier de la journée complète )

logo-MDP

Renseignements, informations, inscriptions :

Toute l’équipe de SPDO est à votre disposition pour répondre à vos questions :

Tél : 01 39 94 01 87

Email : sdpo@sdpo.com

Site Web : www.sdpo.com

Présentation du marathon de Pékin : Marathon de Pékin

sdpo


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Le lièvre et la tortue de Maisse 2014

Maisse, dimanche 27 avril 2014 – 2ème manche du challenge vert de l’Essonne

En début d’année, je n’avais pas vraiment prévu de participer au challenge vert de l’Essonne cette année, ayant principalement des objectifs longues distance. Cependant, en consultant, par curiosité, le calendrier du challenge, j’ai remarqué qu’il me serait possible de partir ce dimanche matin à Maisse pour participer à cette belle course du lièvre et la tortue. J’étais déjà venu en 2012 et en gardais le souvenir d’une course sympathique et agréable au profil très roulant par rapport aux autres épreuves du challenge vert.

Mais cela était sans compter sur la prise en main de l’épreuve par une nouvelle équipe, qui décida de corser un peu les choses et d’augmenter sensiblement le degré de difficulté. Car, si dans les grandes lignes, le parcours restait similaire à ce que j’avais connu, les organisateurs se sont fait un plaisir de nous rajouter quelques bonnes difficultés, histoire de durcir un peu la course.

Lors du retrait des dossards, j’ai, par curiosité, jeté un oeil au plan du parcours, et constaté quelques évolutions : changement du lieu de départ, changement de sens, ajout de quelques difficultés supplémentaires sur la fin de parcours… bref, il me fallait oublier l’ancien circuit et me préparer à plonger dans l’inconnu et à quelques surprises.

lievre-tortue

C’est avec une météo un peu capricieuse, mais finalement plutôt clémente (il y aura bien quelques petites ondées durant la course, mais rien de bien méchant) que le départ est donné à 9h30. Je pars prudemment, le premier kilomètre est quasiment plat sur la route et je me positionne aux alentours de la 15ème place. Les premières difficultés apparaîtront dès le 2ème kilomètre qui se fait plus pentu avec le passage d’un petit raidillon où, malgré ma position en tête de peloton, je dois faire la queue et grimper en m’aidant des mains et m’agrippant à tout ce que je peux. Le ton est donné ! nous sommes loin de la course roulante de mes souvenirs, et je ne suis pas au bout de mes surprises !

La suite sera une succession de montées raides, voire très raides par endroits, entrecoupées de descentes rapides qui permettent de relancer un peu. Mais dès les premiers kilomètres je suis obligé de faire un petit bilan de mon état de forme et de constater que je suis une véritable tortue dans les portions de côtes, que je gère comme je peux, sans puissance dans les jambes (ça doit être le résultat de mes séances des 2 jours précédents !), que je gère plus ou moins bien les portions planes et que je retrouve des jambes de lièvre dès que la descente se fait plus raide et technique.

Je devrais donc composer avec cet état de fait pour tenter de réaliser la meilleure course possible, et faire ce que je peux avec ce que j’ai !

Si comme bien souvent je suis obligé de laisser filer quelques concurrents dans les premiers kilomètres, je commence petit à petit à remonter (surtout dans les descentes) dans le classement. Au 10ème kilomètre, les signaleurs m’indiquent que je suis 18ème, même si j’espèrais un peu mieux, je me dis que vu mon état de fraîcheur, ce n’est pas si mal.

Dans la montée du 11ème km, un petit moment d’inattention me fait perdre le balisage, je jardine pendant quelques instants entre les rochers, hésite, reviens en arrière, repart puis rejoins le bon parcours, mais ces quelques secondes de perdues me feront perdre rythme et concentration, le coureur qui me suivait en profite pour me repasser, ainsi que 3 ou 4 autres qui eux, n’ont pas commis d’erreur.

Je vois ce petit groupe s’éloigner devant moi et suis incapable de les suivre, il me faudra quelques kilomètres pour me remettre dans le rythme et commencer, tout doucement à revenir dans la course.

Il reste encore quelques côtes à gravir, mais je ne sais pas exactement combien, dans les portions descendantes, je reviens tout doucement sur les coureurs qui m’ont doublé, mais dès que cela monte, ils reprennent leur distances.

Néanmoins, je parviens à en rattraper un, puis un second et dans ce qui semble être la dernière grosse montée, je rattrape celui avec qui j’étais avant de m’égarer. Je parviens même à le dépasser dans le début de la montée, mais sachant que nous n’étions pas encore dans le final, je temporise et lui laisse le soin de reprendre les commandes. Il est plus fort que moi dans les montées et je sais que ma seule chance serais de le surprendre dans le final.

Je m’accroche donc pour ne pas me laisser distancer, nous abordons alors une dernière descente avant le petit mur final, une montée raide dans le sable sur 150 mètres environ. Je dois faire l’effort pour rester dans ses traces, mais ayant pris soin de repérer la fin de parcours, je sais qu’après il ne reste plus qu’à relancer dans la descente et à rejoindre la route pour se diriger vers l’arrivée.

Au sommet de cette dernière bosse on rattrape 2 autres concurrents, sans coup férir, je les dépasse un par un dans cette petite descente en prenant tous les risques car le chemin est un single et je dois mettre les pieds en dehors de la trace pour me frayer un passage. Tous les 3 me laissent passer et aucun d’eux ne semble avoir la force de réagir, très vite je prends mes distances et à l’entrée de la petite route en bitume, à 250 mètres de l’arrivée, je possède environ 20-30 mètres d’avance.

J’aurais alors pu penser que tout était bouclé, mais je suis resté sur mes gardes… et j’ai eu raison, car à moins de 100 mètres de l’arrivée, je sens venir le retour d’un petit groupe qui fonce au galop, près à me dévorer tout cru ! Heureusement que j’en avais gardé un peu sous le coude, et au prix d’une énorme accélération, je parviens, en sprint, à conserver mon avantage pour quelques mètres sur ce petit groupe de furieux composé alors de 4 coureurs !

J’en termine ainsi à une honorable 17ème place, à peine à plus de 10 minutes du vainqueur, et surtout satisfait d’avoir pu mener à bien ma stratégie dans le final, qui finalement aura bien mieux marché que prévu, puisqu’elle m’aura permis de grappiller non pas une mais 3 places d’un seul coup !

Rendez-vous est pris pour la prochaine étape du challenge vert de l’Essonne qui, en ce qui me concerne, aura lieue à Mondeville pour la Course des carrières.


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Soldes running en folie !!

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Concours photo I-Run dans le métro parisien

Prenez-vous en photo dans le métro à côté des affiches I-Run

opération I-Run Métro, du 14 au 20 avril 2014

I-Run se lance à l’assaut du métro parisien au travers d’une grande campagne d’affichage et à cette occasion vous propose de participer à un concours original :

Prenez la pose auprès de l’une des 250 affiches présentes dans le métro et postez là sur la page Facebook de I-Run : https://www.facebook.com/i.run.running.trail

La photo la plus originale sera récompensée et recevra un cadeau surprise.

Mais ce n’est pas tout !

Regardez bien les affiches, un code promo s’y cache et vous permettra de faire de bonnes affaires sur le site www.I-Run.fr

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Six bonnes raisons de boire à l’effort

Quel intérêt pour les boissons de l’effort ?

Article publié par Denis Riché pour SDPO-Mag

Le rôle de l’alimentation, y compris en cours d’activité, est souvent envisagé sous un angle essentiellement énergétique. Les allégations et les noms donnés à une grande majorité des produits de l’effort font d’ailleurs écho à cette logique : « booster », « coups de fouet », voire l’expression même reconnue sur le plan de la législation : « boisson énergétique ». Le débat quant à l’intérêt de leur utilisation systématique à l’effort repose donc sur des arguments situés dans ce registre. La nutrition du XXIème siècle devrait se placer bien au-delà. Il existe au moins six bonnes raisons (souvent inconnues) de consommer une boisson de l’effort lors de chaque sortie.

1- L’apport en vitamine B1 :

boire-effortBeaucoup de détracteurs des produits de l’effort réfutent l’intérêt des boissons énergétiques et prônent soit pour du sirop et de l’eau, soit pour des mixtures faites « maison », avec du jus de citron, une pincée de sel et un peu de miel. « Cà revient au même », entend-on souvent. Mais non ; ces deux approches, malgré les apparences, ne possèdent pas les avantages des produits du commerce.

L’une des raisons pour lesquelles beaucoup en dénigrent l’intérêt, y compris dans des sphères médicales ne tournant plus très rond, tient au caractère supposé prohibitif de leur emploi et au commerce supposé juteux de ce marché, qu’ils tendent à opposer à la facilité d’élaboration de tels produits. Ils dénigrent de fait le caractère technique de tels produits et le côté superflu et onéreux de leur prise systématique. Beaucoup d’entre vous y croient et, désolé d’être d’entrée désagréable, ils se trompent. Je citerai volontiers sur cette question le physiologiste néerlandais Fred Brouns qui, bien qu’oeuvrant au développement d’une grande marque de boisson de l’effort, a néanmoins énormément publié sur la question des papiers qui font autorité aujourd’hui encore. Dans l’un de ses ouvrages (*), il écrit à ce sujet propos des boissons énergétiques : « il s’agit de la première source de vitamine B1 chez des sportifs, pour lesquels les besoins sont accrus ». La préparation d’un breuvage comportant, comme on le conseille parfois, une cuillerée de miel, une pincée de sel et du jus de citron, pure fabrication artisanale au dosage incertain, apportera-t-elle cette fameuse vitamine si précieuse ?La législation impose ainsi la présence obligatoire de 3 à 9 mg de vitamine B1 pour 750 g de glucides. Soit l’équivalent de quelques microgrammes par bidon. Bien malin celui qui a dans un bocal cette vitamine et sait mesurer, au chouia près, les microquantités requises !

C’est en partie à cela que servent ces boissons et, au final, un sportif qui consommerait 1 litre de produit énergétique par jour (en moyenne) avalerait près de 1,5 mg de cette vitamine B1, soit environ 50% de ses besoins journaliers. Soit autant que 50 g de levure de bière ! Cela justifie tout à fait l’aphorisme de Fred Brouns.
De plus, lorsque les apports ne couvrent pas les besoins, qu’il existe donc un déficit plus ou moins marqué en vitamine B1 dans les cellules, certains processus énergétiques se déroulent moins bien, avec comme conséquence une possible acidose. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur les performances aérobies.

2- Le maintien de l’immunité :

L’Américain David Nieman consacre sa carrière à l’étude des processus immunitaires et à l’impact de l’alimentation et de l’entraînement sur ceux-ci. Au gré de ses travaux, il a ainsi identifié une multitude de nutriments jouant un rôle majeur pour le fonctionnement de nos globules blancs. Tous, cependant, ne pèsent pas aussi lourd. Lors d’un congrès, après une brillante intervention consacrée au déficit immunitaire post-effort, il dut affronter une série de questions, dont celle-ci posée par un quidam bien inspiré : « A votre avis, si on ne devait conseiller qu’un nutriment aux sportifs, pour mieux se protéger des infections, quel serait-il ? » L’audience retenait sa respiration, attendant une révélation sur une vitamine inconnue ou une molécule des plus improbables… «Le glucose, répondit-il. Il est indispensable d’en prendre à l’effort. Omettre d’en prendre pendant l’exercice, et compenser avant ou après ne revient pas au même. »

hydratation-desertPourquoi une telle réponse qui en a dérouté plus d’un ? A l’effort, le muscle utilise en proportions variables des lipides et des glucides. Les premiers proviennent en partie des réserves musculaires et de celles du tissu adipeux. Les seconds sont tirés majoritairement du glycogène, et minoritairement du sang. Mais cette minorité-là peut poser problème, dans le sens où, à l’effort, le muscle est bien plus irrigué qu’au repos. De surcroît, il dispose temporairement d’un plus grand nombre de canaux pour faire entrer le glucose. Les deux processus s’associant, il capte une fraction importante du glucose sanguin. A terme, sans apport énergétique, la glycémie menace de chuter, ce qui affecterait l’activité de certains tissus « nobles » comme le cerveau. Il existe une stratégie d’urgence, de compensation, qui se met alors en place pour éviter cette pénurie.

Elle répond au nom barbare de « néoglucogénèse », et en gros elle consiste à fabriquer du sucre avec autre chose que du sucre. Ce mécanisme, par exemple, se met en branle à l’occasion du jeune nocturne. Mais ce n’est pas sans contrepartie. Pour que le processus s’enclenche, il faut un message hormonal. Il existe en la personne du cortisol, que nos surrénales relâchent en quantités accrues dans ce contexte.
Mais cela pose un problème : Cette molécule (baptisée aussi « hormone du stress ») a comme conséquence de déprimer les défenses.

Les répercussions ont été évaluées, et la figure 1 en rend compte. Par rapport à la fréquence d’épisodes infectieux dans la population générale (mesurée sur un laps de temps conséquent), qu’on prend comme référence (100% des infections mesurées), celui qui se munit d’une boisson énergétique à l’entraînement est 2 fois moins souvent malade (c’est l’effet protecteur connu d’une activité modérée). Par contre, ceux qui négligent l’apport énergétique en cours d’effort, voient monter leur taux de cortisol et, en conséquence, leur risque d’infection est triplé. Aucun autre nutriment n’a un impact comparable sur le risque d’infection des sportifs. Voilà ce qui explique la réponse de David Nieman, et justifie la prise d’une boisson d’effort à l’entraînement, même si la sortie fait moins d’une heure, qu’il fait froid et qu’on n’a pas soif.

Il faut garder en tête que, ce faisant, on nourrit ses défenses ! Cette vulnérabilité temporaire peut conduire à des perturbations chroniques, dans la mesure où des antigènes très perturbateurs comme le Candida Albicans, le virus de l’Herpès, le cytomégalovirus, l’Helicobacter Pylori (en cause dans les ulcères) où d’autres vont, comme un passager qui saute sur un strapontin libre à l’heure de pointe, profiter de cette faiblesse immunitaire pour porter atteinte, parfois de manière chronique, à l’intégrité de leur hôte !

 immunite-boisson

3- La protection de l’intestin :

Dans des conditions d’effort soutenu, le muscle voit son irrigation augmenter de 20%. Cela signifie que certains territoires anatomiques pâtissent de cette redistribution. C’est notamment le cas de l’intestin qui, dans le contexte extrême d’un effort intense ou prolongé, effectué dans la chaleur, par un athlète en partie déshydraté, reçoit dix fois moins de sang qu’au repos. A l’arrêt de l’activité, au bout d’un délai qui varie selon les conditions d’effort, il existe un « rebond », et une plus grande quantité de sang parvient aux viscères. Cela n’a pas que des avantages. En effet, lorsqu’on consomme de l’oxygène (c’est-à-dire beaucoup plus qu’au repos lorsqu’on est en train de courir !), une fraction de cet oxygène échappe aux vois métaboliques habituelles et s’engage dans des réactions annexes, qu’on appelle « réactions radicalaires ». Il se forme des molécules à durée de vie très courte, qu’on nomme les « radicaux libres ». Si leur production est trop importante, si leur neutralisation est défaillante, ou lorsque les deux situations se trouvent réunies, ces radicaux libres occasionnent des atteintes.

ravitaillementOn incrimine ainsi la survenue du stress oxydatif dans toutes les pathologies dégénératives. L’intestin va de fait subir des assauts en règle et, habituellement étanche, la muqueuse intestinale devient très perméable en cette occasion. Diverses études ont détaillé ce mécanisme et ont même pu le quantifier, à l’aide de marqueurs biologiques qui en rendent bien compte. Ce qui ressort de ces travaux c’est qu’il existe à la fois un effet aigu (la perméabilité est plus forte à la fin d’un exercice) et un effet chronique (au repos, on note la persistance d’une perméabilité à « bas bruit » qui, chez certains, aura des conséquences défavorables). Divers auteurs, dont ceux de l’équipe de Lambert dans le Colorado, ont permis de constater que, à chaque fois qu’on consommait une boisson énergétique à l’effort, l’ampleur des dégâts, et notamment la porosité de la muqueuse intestinale, était moindre (voir la figure 2). Ce constat, établi pour la première fois au début du XXIème siècle, a longtemps laissé dubitatif.

Quel mécanisme se cache derrière ce rôle apparemment protecteur des boissons énergétiques ?
L’explication n’est venue que fin 2007, lorsque cette même équipe a pu mesurer, grâce à des techniques très sophistiquées, la lecture de certains gènes au cœur de nos cellules. Et elle a montré une chose très étonnante. Tant qu’il reste suffisamment de glucose dans les cellules (notamment celles de l’intestin), certains gènes
sont verrouillés. Dans cette affaire, si vous suivez bien, le glucose est donc présenté comme un élément capable de moduler l’expression de notre capital génétique. De fait, sa présence à un taux suffisant inhibe la fabrication de certaines molécules capables de participer à l’inflammation laquelle, évidemment, porterait atteinte à la muqueuse. Ces molécules sont notamment l’interleukine-6 ou le TNF-alpha, dont le taux grimpe en flèche dès lors que la cellule manque de glucides. On leur attribue d’ailleurs l’inflammation et les douleurs qui apparaissent lorsque le marathonien « cogne le mur ». Autrement dit, la prise de boisson en cours d’effort limite l’atteinte de la barrière protectrice intestinale. Qui aurait imaginé, il y a seulement dix ans, qu’une molécule aussi banale que le glucose serait un modulateur génétique ?

permeabilite

4- Le glucose protège les cellules de l’oxydation :

Encore une découverte peu relayée dans le monde de la nutrition, mais qui confère au glucose un rôle fonctionnel crucial. De quoi s’agit-il ? On a vu précédemment que, en présence d’oxygène, notre organisme fabriquait des radicaux libres. L’exercice est donc une cause d’oxydation, mais d’autres facteurs y contribuent également : stress, altitude, ultra-violets, tabagisme passif, infection, inflammation, détoxication par le foie, et l’ensemble de ces éléments peuvent occasionner des agressions au sein de nos tissus. Face à ces agresseurs potentiels, l’organisme dispose d’éléments capables de les neutraliser, et nommés pour cette raison « anti-oxydants ». Certains d’entre eux se situent dans le sang, dans les membranes des cellules, et leur action protectrice ne peut s’exercer que s’ils collaborent entre eux. Il s’agit de ce qu’on nomme la cascade anti-radicalaire où, comme dans une course en relais, les électrons baladeurs sont tour à tour pris en charge par la vitamine E, la vitamine C, le glutathion, dont on doit disposer à un taux optimal dans nos cellules. Pour cela, notre ration doit nous les apporter à un taux optimal. Mais on oublie souvent que le système ne peut fonctionner qu’en présence de glucose. De surcroît, celui-ci doit se trouver à un taux correct dans la cellule. Or en cours d’effort, à un moment où le muscle l’utilise à un débit accru pour ses propres besoins, la disponibilité en glucose peut chuter au point de compromettre le bon déroulement des mécanismes protecteurs « anti-oxydants ». Une étude publiée fin 2007 confirme cette étonnante vertu anti-oxydante du glucose. Dans le travail en question (figure 3), menée par les frères Mc Anulty, deux groupes de volontaires ont été constitués. Ils devaient effectuer le même effort de 60 mn. La moitié des coureurs recevait une boisson d’effort glucidique en cours d’effort. L’autre consommait une boisson édulcorée, les deux présentant des goûts indiscernables. Grâce à des techniques de dosage extrêmement fines, les deux chercheurs ont pu mesurer, dans le sang de ces cobayes, le taux de molécules issues de l’oxydation des graisses des membranes. De fait, ce paramètre renseignait précisément sur l’ensemble des dégâts causés dans les
tissus. La même mesure était réalisée juste à la fin de l’effort et 12 h plus tard. Les résultats montrent que, en l’absence d’apport énergétique à l’effort, un plus gros stress oxydatif touchait les tissus. L’absence de glucose lors de l’entraînement contribue donc à une fragilité accrue des cellules ce qui, à terme, peut compromettre la récupération et contribuer à un risque accru de blessures et d’infection.

oxydation

5- Préserver le taux de coenzyme Q10 :

On entre là dans un domaine où très peu de gens travaillent, et où encore moins s’intéressent à ce paramètre dans le cadre du sport. Cette molécule assure deux grandes fonctions au sein du muscle. D’une part, il s’agit d’un élément protecteur, d’un « anti-oxydant » ; Il se montre effectif là où la cellule produit le plus d’entités réactives, c’est-à-dire dans la mitochondrie. Cette partie de la cellule en est la centrale énergétique. D’autre part, elle permet au muscle de mieux utiliser l’oxygène. Ainsi, un tissu qui en serait déficitaire produirait moins d’énergie et se trouverait prématurément en conditions d’acidose lors de son fonctionnement. Cela se traduira par la sensation de jambes lourdes, par la sensation de « toxiner » dès que l’effort s’intensifie. Tout se passe alors comme si une Ferrari (la « VO2 Max ») se trouvait bloquée sur une route de montagne derrière une 2 CV (le manque de coenzyme Q 10). Son implication dans les processus énergétiques a d’autres répercussions. Ainsi son manque donne lieu à une fragilité immunitaire accrue et à une fatigabilité intellectuelle plus importante.

Une question se pose alors forcément : D’où tire-t-on cette molécule, et quoi manger pour en disposer d’un bon statut ?

Pour moitié, on la trouve dans certains aliments, rarement présents en quantité suffisante à notre table : abats, sardines, soja notamment. Pour moitié on la fabrique, et ce à partir du glucose. Mais pas dans n’importes quelles circonstances. Il faut que sa disponibilité dans la cellule soit élevée. Autrement dit, si ce carburant est fortement utilisé (par exemple au décours d’un effort musculaire), il va être plus difficile d’en synthétiser à un taux suffisant. Deux moyens de favoriser les déficits en coenzyme Q 10, au vu de
nos observations faites ces derniers mois chez des coureurs d’ultra, des cyclistes et des footballeurs professionnels, consistent à enchaîner les efforts compétitifs et à ne pas consommer suffisamment de glucides à l’effort.

Les statistiques sont très parlantes : Près de 70% des sportifs recrutés dans ces disciplines présentent un déficit en coenzyme Q10 (voir la figure 4). Concrètement, chez un coureur à pied ou un footballeur, la correction de ce déficit et la systématisation d’une boisson d’effort fait gagner 1 à 1,5 km/h sur la VMA. Comprenons-nous bien : L’idée n’est pas de dire que boire à l’effort améliore la VMA, mais plutôt de souligner qu’avec un déficit en coenzyme Q 10 on n’optimise pas son potentiel. Cela amène aussi à souligner les limites d’un concept d’entraînement fondé sur le volume 12 mois de l’année sur 12. A aucun moment le bilan énergétique n’est créditeur. Le déficit en coenzyme Q 10 est en quelque sorte l’une des alarmes qui nous montrent quand on est au-delà des moyens d’adaptation.

q10

 

6- Le glucose protège les tissus nobles :

Le muscle a toujours besoin des glucides. Même quand il utilise en priorité les lipides. En effet, l’étape terminale d’utilisation des carburants (elle se nomme le « cycle de Krebs ») ne peut fonctionner que s’il y a un minimum de glucose dans la cellule. Si ce n’est pas le cas, la cellule va alors avoir recours à une procédure de remplacement, et va fabriquer du glucose par d’autres moyens pour continuer à faire fonctionner le métabolisme. C’est ce qu’on nomme la « néoglucogénèse » (littéralement fabriquer du glucose avec « autre chose »). Or, pour cela, le muscle utilise certains acides aminés. Les « acides aminés » sont les éléments de base à partir desquels on constitue les protéines. Autrement dit, un apport énergétique insuffisant peut contrecarrer l’entretien et le remplacement des protéines corporelles. De plus, par eux-mêmes, indépendamment de leur rôle de constituant des protéines, ils peuvent assurer d’autres fonctions.

Par exemple, ils permettent le maintien de l’intégrité de la muqueuse intestinale, de nos défenses immunitaires, la synthèse des neurotransmetteurs dans le cerveau et contribuent au déclenchement des processus de réparation dans les fibres endommagées. Ce rôle réparateur est plus particulièrement dévolu à ceux qu’on nomme les « acides aminés ramifiés », parfois appelés « BCAA » d’après leur dénomination anglophone. Autrement dit, pour leurs besoins « plastiques » ou « fonctionnels », le cerveau, les intestins, nos globules blancs et les fibres lésées sont en compétition et, de plus, une partie du gâteau disponible sert à alimenter la chaudière. Bien évidemment, moins on apporte de glucides, plus la dépense énergétique sera importante, et plus le détournement des acides aminés va être significatif. Autrement dit, en l’absence de glucose, on va s’exposer à des risques d’infection (ce qu’on a déjà vu), de moins bonne cicatrisation de l’intestin (point déjà évoqué), mais aussi de moindre réparation musculaire et de plus grande fatigue mentale, en particulier lorsque ces efforts se répètent et s’enchaînent.

Pour cela, l’apport de glucides en cours d’effort est nécessaire. Il ne suffira pas obligatoirement à tous. En effet, dans certaines circonstances (fragilité immunitaire, perméabilité intestinale, terrain inflammatoire), une boisson contenant aussi des acides aminés (ramifiés, glutamine) sous forme de fragments de protéines (ce qu’on nomme les « peptides ») sera très bénéfique. Il n’en existe actuellement qu’une sur le marché (**)… preuve que la réflexion relative aux besoins du sportif à l’effort sont purement focalisés sur les aspects énergétiques. Par contre, un grand nombre de produits de récupération renferment ces acides aminés. Mais de mon point de vue, pour certains coureurs, les apporter seulement après la tempête ne suffit pas.

denis-richeDenis Riché

Doctorat de nutrition humaine
Spécialiste français de la micronutrition

Sources :

(*) : BROUNS F (1993) : « Les besoins nutritionnels du sportif »- MASSON Ed.
(**) : « hyprosport effort », laboratoire « PiLeJe ».

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sdpo

 

 


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Analyse du parcours Trail Yonne 2014

Roadbook Trail Yonne 110k – 3 mai 2014

Deuxième édition de The Trail Yonne : un ultra aux portes de Paris, à seulement une heure du centre ville. Fort du succès de la première édition, le Trail Yonne revient avec de nombreuses formules qui permettront à tous de s’y retrouver.

Epreuve phare de ce wee-end Trail, le 110 km nous offrira environ 2500m de dénivelé avec quelques côtes bien raides, histoire de faire taire tous ceux qui pensent que la région parisienne est plate !

Les clés de la réussite reposent sur une bonne gestion de son effort, il ne faudra surtout pas s’enflammer où se laisser entraîner par le rythme des concurrents inscrits sur les distances inférieures qui emprunteront le même parcours, du moins pour ce qui concerne le début de course.

Il faudra aussi maîtriser la course nocturne ainsi que la solitude dans la longue portion qui ne sera empruntée que par les coureurs du parcours long.

Le Trail Yonne 2014 – 110 kms :

Rendez-vous samedi 3 mai au centre de Sens à 15h00 pour le grand départ ! Attention départ commun avec toutes les autres épreuves du week-end… il faudra prendre garde à ne pas partir trop rapidement !

Note : Les données du parcours correspondent à celles transmises par l’organisation, en fonction des conditions et impératifs, il est toujours susceptible de modifications de dernière minute

 

simulateur-trail

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

A vous de jouer ! planifiez vos temps de passage pour The Trail Yonne

 Remarque : Une fois le calcul effectué, vous pouvez copier-coller le tableau de résultats pour l’utiliser dans votre tableur, excel ou autre et ainsi imprimer votre feuille de route pour la course. Pour coller le tableau dans Excel, choisissez l’option : ‘Collage spécial’ puis ‘Texte Unicode’

Des questions ?

n’hésitez pas à me faire part de vos interrogations et remarques en commentaires,

Votre roadbook pour The Trail Yonne 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

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Olivier cours pour soutenir ‘A chacun son Everest’

Courir pour soutenir l’association ‘A chacun son Everest’

Il y a autant de raisons de courir que de coureurs, certains le font pour la gloire, d’autres pour se maintenir en forme,… Olivier BONNIEZ, lui a choisi de courir pour soutenir les enfants malades et les aider dans leur guérison grâce au soutien qu’il apporte à l’association A chacun son Everest.

Touché par sa démarche, j’ai le plaisir de vous le présenter aujourd’hui, et d’apporter ainsi ma modeste contribution à son action

Olivier-everest

Olivier, peux-tu te présenter et nous dire ce qu’elle est ton action :

Hivernale de Méaudre 2012Pour la troisième saison, je continue à soutenir les enfants d’A Chacun son Everest dans leur guérison.

Je suis papa d’une petite princesse de 6 ans en pleine santé et pratique régulièrement la course à pied. Depuis 2012, j’ai pris la décision de courir “utile” en soutenant A Chacun son Everest ! https://www.achacunsoneverest.com/. Je soutiens également l’association de façon différente puisqu’en 2013, c’est sur un stand et non en tant que coureur que j’ai eu le plaisir de représenter A Chacun Son Everest sur l’Ultratrail du Vercors avec qui j’avais obtenu un partenariat. A cette occasion, l’organisation de la course m’a remis un chèque de 1000€ au nom d’A Chacun Son Everest

 

Présentes-nous l’association ‘A chacun son Everest’ :

Ultratrail du Vercors 2013Christine Janin, médecin et alpiniste, est la première Française à avoir atteint le toit du monde, l’EVEREST (8848m), le 5 octobre 1990, et la première femme au monde à avoir atteint le pôle Nord sans moyens mécaniques ni chiens de traîneaux, en 1997.
Après l’expédition de l’Everest, elle se lance en 1992 dans l’ascension du plus haut sommet de chaque continent (Vinson, McKinley, Elbrouz, Kilimandjaro, Mont Carstenz et Aconcagua), les Seven Summits, devenant ainsi la première Européenne à signer ce challenge.

A son retour de ce tour du monde extraordinaire, Christine rencontre Hélène Voisin , directrice de l’école au sein de l’Hôpital Trousseau à Paris : celle-ci lui propose d’aller à la rencontre des enfants, à l’Hôpital, pour leur raconter ses voyages et ses exploits.
De cette expérience auprès des enfants naît une idée forte, celle du parallèle entre les difficultés rencontrées pour conquérir un sommet et celles vécues pour vaincre la maladie : le diagnostic et l’avalanche, l’itinéraire et la voie vers la guérison, la chambre stérile et les tentes de bivouac en altitude.

Christine Janin rencontre le Professeur André Baruchel, Chef de service de pédiatrie hématologique à l’Hôpital Saint-Louis à Paris, au début des années 1990. Ensemble, ils mettent en place les premiers stages en montagne, et permettent en 1994 à plusieurs enfants atteints de cancer et de leucémie à retrouver confiance en eux en devenant acteurs et moteurs de leur guérison. 

L’Association A Chacun son Everest ! est créée en 1994 par Christine Janin, avec le soutien du laboratoire Janssen-Cilag et de Jean-Pierre Davaille, qui devient Président de l’Association.

A Chacun son Everest! aide les enfants atteints de leucémie ou de cancer à « guérir mieux » grâce à l’ascension de « leur Everest ».

Depuis 1994, plus de 3500 enfants ou adolescents ont ainsi atteint « leur Everest ». 23 services d’onco-hématologie de toute la France nous confient leurs jeunes dans une démarche d’accompagnement thérapeutique. A Chacun son Everest! s’appuie sur la force du parallèle symbolique entre la difficulté de l’ascension d’un sommet et celle du chemin vers la guérison. Le combat de l’enfant a été plus difficile que de gravir l’Everest, il a atteint un véritable Everest, plus beau, plus fort, le sien.

Chaque année, 15 à 20 semaines de stages sont organisées, intégralement prises en charge par l’Association grâce aux dons financiers et humains.

 

Comment peux-t’on t’aider dans ta démarche auprès de l’association ?

En plus des actions que je mène en collaboration avec les organisateurs de courses, j’ai créé une page de collecte afin que les personnes sensibles à ma cause puissent eux aussi m’aider à leur façon dans ma démarche:  https://www.alvarum.com/olivierbonniez2/donate

 

Plus d’infos sur l’association :

Cette petite vidéo résume merveilleusement bien l’action de l’association ainsi que son impacte sur les enfants :

 

 

 

Coordonnées de l’association :

Site web : https://www.achacunsoneverest.com

Mail : chamonix@achacunsoneverest.com

Tél : 04 50 64 09

image002


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Simulateur Trail Ardéchois 2014

Votre Feuille de route pour le trail Ardéchois

Cette année l’Ardéchois fêtera déjà sa 20ème édition dans un cadre magnifique, vous découvrirez des paysages à couper le souffle. Mais cette aventure se mérite car avec ses plus de 4200m de D+ cumulé, il va falloir être fort pour aller au bout de la course !

L’Ardéchois- 98 kms :

Rendez-vous samedi 3 mai à 3h00 pour le départ de cette grande aventure, à la lueur  des frontales.

Note : Les données du parcours correspondent à celles transmises par l’organisation, en fonction des conditions et impératifs, il est toujours susceptible de modifications de dernière minute

 

simulateur-trail

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

A vous de jouer ! planifiez vos temps de passage pour l’Arédéchois 98 km

 Remarque : Une fois le calcul effectué, vous pouvez copier-coller le tableau de résultats pour l’utiliser dans votre tableur, excel ou autre et ainsi imprimer votre feuille de route pour la course. Pour coller le tableau dans Excel, choisissez l’option : ‘Collage spécial’ puis ‘Texte Unicode’

Des questions ?

n’hésitez pas à me faire part de vos interrogations et remarques en commentaires,

Votre roadbook pour l'Ardéchois

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

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Marathon de Paris 2014 : l’exploit

Récit de mon marathon de Paris 2014

Le titre de mon article peut paraître un peu démesuré, mais il reflète le sentiment que j’ai eu en passant la ligne d’arrivée lorsque pour quelques toutes petites secondes j’ai réussi à concrétiser le paris un peu fou que je m’étais lancé.

Le contexte :

Pour pouvoir mesurer l’ampleur de la tâche accomplie il est nécessaire de préciser les conditions de réalisation de ce marathon de Paris.

Il y a quelques mois, lorsque je me suis inscrit au marathon de Paris, je savais que la tâche serait difficile, une semaine après l’un de mes principaux objectifs de la saison 2014, il me serait forcément difficile d’être performant le jour J, et la simple idée de descendre sous les 3 heures semblait tout simplement relever du domaine de la folie et d’un rêve inaccessible, n’ayant réalisé cette performance qu’une seule fois auparavant.

C’était également sans compter sur un début de saison difficile avec quelques petites blessures qui ont largement compromis ma préparation, réduisant quasiment à néant tout mon programme hivernal.

Le terme ‘Exploit’ prend tous son sens lorsque je remonte une semaine en arrière, car non content d’avoir couru les 80 km (ou presque) de l’écotrail le samedi, il m’a fallu gérer pendant près de 48 heures les conséquences d’une forte déshydratation : température élevée qui a du mal à redescendre, réhydratation lente et progressive, plus la grosse fatigue qui va avec.

Il m’a fallu en plus digérer ma -relative- contre performance, ce qui n’était, à priori, pas de nature à me donner un moral de vainqueur !

Tous ces éléments ne plaidaient pas en ma faveur avant le départ de ce marathon. Mais avec le recul, peut-être que ces moments difficiles vécus sur l’écotrail où j’ai bien failli abandonner et tout laisser tomber sont la source de cette motivation sans faille qui m’a accompagnée tout au long de ces 42,195 km ?

L’état d’esprit

Après avoir eu envie de tout envoyer balader dans les premiers jours après l’écotrail, c’est un sentiment de douce folie qui s’est installé au fil des jours précédant ce marathon. Faisant fi de ce début de saison raté où pas une fois je n’ai pu rentrer dans mes objectifs, je me suis mis tout doucement à rêver, à croire que ce défi que je m’étais fixé il y a de cela quelques mois était finalement réalisable.

Si je m’en tenais à mes résultats du début de saison, il est clair que je faisais fausse route : comment en quelques jours à peine pourrais-je me remettre d’une épreuve aussi difficile, comment pourrais-je trouver la force mentale de me surpasser, alors même que cette force me fait régulièrement défaut depuis le début de l’année ?

C’est sans doute parce que c’était impossible que le l’ai fais !

Sans me prendre la tête, sans aucun stress, qu’avais je donc à perdre de plus ? Si je n’y arrivais pas, de toutes façons j’aurais une bonne excuse ! Je me suis tranquillement mis à rêver, à me dire que je parviendrais au moins à tenir 10 km, peut-être 20… et même peut-être que j’en tiendrais 30 avant d’exploser et de rentrer comme je peux vers l’arrivée.

Je me suis dis que cela valait le coup de tenter, finir en 3h10-15 sans avoir pris de risque ou finir dans les mêmes chronos an ayant fait le paris fou de tenter ma chance, cela revenait finalement au même !

C’est peut-être le mélange de ma folie, de mon envie de revanche, et du fait que je n’avais rien à perdre qui m’ont permis d’aborder cette course dans un état d’esprit des plus sereins. Jamais je n’avais été aussi apaisé avant un tel événement, et c’est peut-être l’une des clés de ma réussite.

mdp-2014

La course :

Une fois n’est pas coutume, c’est avec un peu d’avance que j’arrive sur l’avenue Foch pour me préparer en ce dimanche matin, je me change tranquillement et me dirige sans stress vers la zone de départ. Habitué à m’y présenter toujours à la dernière seconde, dans le stress du départ imminent, j’y suis arrivé pour une fois avec un bon quart d’heure d’avance sur l’horaire. Mon coeur battant à peine aux alentours des 80 pulses témoigne de mon calme et de ma sérénité à quelques minutes du départ.

Je me positionne tranquillement dans le sas préférentiel, sans chercher à tous prix à me retrouver tout devant, je me dis que de toutes façons je partirai tranquille, alors pas besoin de me précipiter. J’ai le temps de regarder et d’applaudir le départ des handisports ainsi que des associations, toujours aussi calme, j’attends patiemment l’heure du départ. Je profite pleinement de ces instants de calme avant la tempête.

A l’inverse de mes précédents marathons, j’opte pour une stratégie d’attente, pas question de partir vite pour prendre de l’avance, l’idée étant d’être juste dans l’allure pour m’économiser au maximum. Je n’ai absolument aucune idée de combien de temps je pourrais tenir, si je vais craquer ou pas.

Je prends donc un départ très tranquille, 4’17 au premier kilomètre, je me cale ensuite sur une allure comprise entre 4’10 et 4’15. Je sais que je peux aller plus vite, mais pas question de forcer. Je me sens tellement bien que j’en oublie de prendre mon temps au km 2, cela m’arrivera encore une fois un peu plus loin lorsque je me mélangerai entre miles et km.

Cela n’a l’air de rien, mais c’est un signe de mon état de relaxation, je ne ressens aucun stress, je profite pleinement de ces kilomètres qui défilent tous seuls, sans même avoir l’impression de forcer.

Je prends le temps de m’alimenter correctement, je ne saute aucun ravitaillement bois le plus possible et m’asperge afin de me refroidir et d’éviter la déshydratation. Ce matin il fait bon et le soleil tape assez fort, pas question pour moi de reproduire la situation de la semaine précédente, ma priorité est de ne pas surchauffer.

Je passe tranquillement la petite côte du 7ème km, sans m’affoler, les quelques secondes perdues ici se reprendront dans la descente, j’en fais de même lorsque nous franchissons la porte Dorée : ne pas se crâmer, ne pas faire d’efforts inutiles.

Peu avant le 10ème kilomètre, j’ai le plaisir de croiser Stéphane, qui était avec moi en Tunisie il y a 15 jours, et qui m’encourage et me suis sur quelques mètres, cela me redonne du baume au coeur et me motive pour la suite.

Au 10km je passe en 42’14″… soit bien moins vite que l’an dernier, ma marge sur objectif n’est qu’à peine de 26″, conforme à ma stratégie du jour, à laquelle je ne suis pourtant pas habitué. Je me dis alors que si je veux aller au bout, va pas falloir faiblir sur la fin. Mais à ce stade de la course, il n’est pas encore question de résultat, je ne sais toujours pas jusqu’où je pourrais aller comme cela, je me dis simplement que ce qui est pris est pris et chaque kilomètre qui passe est un bonus.

Même si par moment cela tire un peu sur les jambes, je m’efforce de maintenir ce rythme, poussant de temps en temps la machine un tout petit peu plus vite, histoire de varier quelques peu l’allure et éviter de m’endormir. Au 19ème kilomètre, à la sortie du bois de Vincennes, j’ai le plaisir de recevoir les encouragements de Larbi, venu nous apporter son soutien le long du parcours.

Le deuxième 10 km est un peu plus rapide que le premier, car majoritairement en descente, ceci me permet de prendre un tout petit peu de marge, et je passe au semi en 1’28’49”

Néanmoins, il n’est pas question de s’endormir pour autant, la deuxième partie s’annonce plus difficile, surtout la fin. Il va falloir en garder un peu sous le coude pour les derniers kilomètres. Je redoute un peu le passage sur les quais, qui sont souvent pour moi synonymes de moments d’euphorie et de moments plus difficiles. La succession de tunnels qui suit avec autant de petites montées raides, casse un peu le rythme. Je prends bien soin de ne pas me mettre en sur-régime dans ces portions montantes et prend le temps de souffler pour me remettre ensuite progressivement dans mon tempo.

Peu avant le 30ème kilomètre je croise Christophe Le Boulanger, celui-là même qui m’avait accompagné pendant quelques kilomètres lors de l’écotrail et que je retrouverais dans un mois au Trail Yonne. Je n’ai malheureusement pas trop la force de discuter avec lui, un simple ‘comment vas ?’ et je poursuis ma route. Je n’étais donc pas le seul fou à tenter le doublé écotrail – MDP !! Cela me booste encore un peu plus et me motive pour réussir mon défi.

Stratégie efficace, puisque je ne perds pas de temps et passe au 30ème en 2h06’36”, ce qui porte mon avance sur l’objectif à 1’24”, à ce moment là je peux encore espérer battre mon record, mais la marge est infime, d’autant que le plus dur est devant moi. Je prends toujours soin de m’alimenter, de m’asperger et de bien boire aux ravitaillements afin de conserver autant de fraîcheur que possible.

La course va vraiment commencer dans les 10 derniers kilomètres, c’est là où tout se gagne ou tout se perd, si jusque là mon marathon ressemblait quasiment à une promenade de santé, un petit footing tranquille. Cependant, au fil des kilomètres, la fatigue commence tout doucement à s’installer et si je parviens encore à rester dans le tempo c’est maintenant au prix d’efforts plus intenses.

Le juge de paix sera pour moi le 34ème kilomètre, là où j’ai flanché l’an dernier, là où la route s’élève un peu, au détours de Roland Garros, et où l’on prend une grosse claque et où il faut être très fort pour ne pas sombrer. Je suis sur une bonne dynamique, je sais que je vais souffrir, que cela ne sera pas facile, mais je me dis que je n’ai pus que 8 kilomètres à tenir. Qu’est ce donc que 8 kilomètres par rapport à ce qui a déjà été fait ?

Si mon parcours jusque là ressemblais à une promenade de santé, les choses se corsent, le 34ème km passe mieux que l’an dernier, mais j’y laisse quelques plumes, je ne peux plus tenir la cadence, les jambes se font lourdes et chaque petite montée ressemble à un mur, les relances sont difficiles et je perds rapidement du temps. Malgré tout je m’accroche, j’essaie de suivre les rares coureurs qui me dépassent, car si je suis dans le dur, je ne suis pas le seul, et de loin. Malgré mes difficultés, je continue à doubler des coureurs.

Chaque mètre qui passe est une souffrance, je lutte contre ce maudis chronomètre qui défile de plus en plus vite, mais pas question de lâcher prise, là où il y a une semaine encore j’aurais abdiqué, je trouve les ressources pour relancer (enfin le mot est un peu fort, disons plutôt limiter la casse). Au fil des kilomètres je vois ma faible avance sur le timing fondre comme neige au soleil.

Heureusement, le profil des 4 derniers kilomètres est globalement descendant, ce qui me permet de limiter les pertes, mais je sais que la marge est faible. Les jambes flanchent un peu, mais le moral refuse de se laisser abattre, pas question si près du but, si près de réaliser ce rêve totalement fou, d’échouer ne serait-ce que pour quelques secondes.

Au 40ème kilomètre, je n’ai plus de marge, ça peut encore passer, mais il va falloir trouver les moyens de reprendre quelques secondes. J’ai beau tout donner, rien n’y fait, je ne reprends pas de temps, et même j’en perds encore un peu, je passe le 41ème km en 4’36”. Je résiste encore et toujours, avec une force mentale que je n’ai eu qu’en de rares occasions, je me refuse à l’échec.

Le dernier kilomètre me semble durer une éternité, je lutte tant et plus, puis j’aperçois le grand rond point qui précède l’arrivée, je tente d’accélérer, mais en vain. Une fois sur le rond-point il ne me reste plus guère de temps pour arriver, je serre des dents, et porté par les élans de la foule très nombreuse, je tente une nouvelle fois d’accélérer. Je boucle le 42ème en 4’28”, ce n’est pas encore assez.

Plus que 200m, je suis dans la ligne droite finale, j’aperçois l’arche d’arrivée qui me tend les bras, et vois aussi ce maudit chronomètre qui affiche, implacable, le temps : 2h59’30″… les secondes s’égrènent rapidement, j’accélère, donne tout, dans un sprint final à plus de 17 km/h. Je suis encore à quelques mètres de l’arche lorsque le chrono affiche 3h00’00”, encore une dizaine de mètres, je me jette sur la ligne d’arrivée.

La délivrance

Au départ, je me suis lancé environ 8 secondes après le top, normalement ça doit passer, ma montre indique 3h00’01″… mais j’ai stoppé le chrono après la seconde ligne. Pendant plusieurs minutes je suis dans l’incertitude, ai-je réussi mon paris ou bien ai-je échoué pour quelques malheureuses petites secondes ?

J’en viens à prier les dieux de chez ASO (c’est pour dire si j’étais sur une autre planète !), les minutes d’attente sont interminables, j’appelle ma mère qui n’a pas encore reçu les résultats sur internet.

Je suis partagé entre la joie d’avoir réussi mon pari, et le doute de ne pas avoir franchi cette barrière symbolique. Puis mon téléphone sonne, et c’est la délivrance, c’est gagné !! J’ai remporté mon défi, le verdict final sera donc : 2h59’56” – 861ème au général.

Ce marathon restera comme l’une de mes courses les plus abouties depuis bien longtemps, que cela soit sur le plan physique, stratégique et mental


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Vidéos Ecotrail Paris 2014

L’éco-trail de Paris 2014 en vidéo

Quelques vidéos de cette 7ème édition de l’écotrail de Paris qui s’est déroulée dans des conditions météos radieuses, mais piègeuses pour ce qui était de l’hydratation.

La course a été dominée par un Manu Gault revenu au top de sa forme devant Fabien Chartoire et Vincent Viet

La victoire chez les féminines est revenue à la ravissante italienne Simona Morbelli qui devance Annabelle Souriau et Anouk Lahache

Les vidéos de l’écotrail de Paris 2014 :

L’arrivée à Paris

Vidéo de Steffen Fennig au coeur du peloton


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Classement TTN 2014 – Ecotrail

Classement provisoire du TTN long 2014 – après écotrail

La fédération ne daignant pas cette année nous proposer un classement pour les vétérans sur le Trail Tour National, je vous propose ce classement de façon officieuse. Mon classement étant réalisé manuellement, merci de me signaler toutes erreurs éventuelles que je corrigerai au plus vite.

 Le Classement du TTN long après l’éco-trail de Paris :

Après l’écotrail de Paris, le classement du TTN commence à prendre une forme significative, avec une domination très nette de Manu Gault (2ème à la Saintélyon et vainqueur à Paris) et Fabien Chartoire (2ème à Gruissan et à Paris) qui dominent les débats. Cependant, rien n’est définitif et il reste encore de nombreuses épreuves qui permettront à d’autres coureurs émérites de venir bousculer cette hiérarchie.

La troisième place est occupée par Frédéric Lejeune, auteur d’une course solide à Paris

Chez les féminines, Anouk Lahache, brillante 3ème à Paris s’empare des commandes du TTN devant Sylvaine Cussot, qui malgré son abandon sur l’écotrail conserve largement la seconde place du classement. Ourida Sid complète provisoirement le podium. Malgré d’importants écarts en terme de points, rien n’est joué car de nombreuses favorites n’ont pas fait le déplacement à Paris.

 classement-ttn-2014-ecotrai

Le Classement Vétérans :

Frédéric Lejeune est seul au monde actuellement dans le classement vétéran, mais il faut dire également qu’il est le seul parmi les leaders à avoir participé aux 3 premières épreuves du TTN 2014. Il devance Pierre-Alain Pegeot et Chrisitan Dilmi.

En ce qui me concerne, bien que je conserve ma 7ème place provisoire, je ne dois cette position qu’au fait d’avoir moi aussi participé aux 3 premières épreuves du TTN 2014. Mais ce classement ne reflète en rien mon niveau actuel, car si ma 75ème place à la Saintélyon était plutôt une bonne perf compte tenu du plateau, je ne peux en dire autant de mes classement à Gruissan et Paris. Il ne me reste plus qu’une ou deux possibilités pour rattraper le coup, mais sauf miracle, s’en est déjà fini de mes ambitions sur ce Trail Tour 2014. A ce demander même si j’irai aux France fin septembre ?

ClassementNomPointsNb courses
1LEJEUNE Frederic125303
2PEGEOT Pierre-alain57282
3DILMI Christian55652
4SAINT GIRONS Thomas55591
5LE SAUX Christophe53751
6GUILLEMAIN Philippe51772
7BOWIE Michel49913
8PROST Philippe48551
9MOREL Denis45162
10DILMI Ludovic42421
11DE PREVILLE Benoit34231
12GUICHARD Gilles34231
13LAUMOND Eric31421
14ROCHETTE Frederic30672
15PROIETTO Jean franck30451
16STEIN Didier27032
17MIGNOT Boris26831
18RIBEYRE Stephane25601
19HAGUENIN Jerome24471
20CLOAREC Damien23771
21DEVULDER Jean-pierre23742
22HUSSON Jean-christophe20691
23GAUTHERON Yannick20061
24BAALA Samir19891
25ANGE Olivier19111
26BOUIGES Christophe18801
27DUBOIS Frederic18062
28GAUBERT Vincent17951
29MOTSCH Mathieu17231
30CASAERT Olivier16421
31ROULLIN Herve15811
32BESSIN Pascal15331
33VALETTE Olivier14702
34DEKEYZER Eric14601
35FAVRE Christophe13671
36LECALLIER Thierry13651
37DARRIERE Emmanuel13261
38DIEDRICH Christophe13231
39COURONNEL Jerome13191
40SABARDEIL Stephane12651
41FALAISE Denis12601
42BEGONIN Michel12601
43DELAHAYE Denis12291
44FLAMENT Gilles12132
45SCIGACZ Cedric11731
46HEUET Thierry11221
47LANNUZEL Patrick11131
48TEMPLIER Jean-daniel10911
49DELEPINE Sylvain10251
50CURTIL Thierry10191
51AUBERT Nicolas10051
52DEBACKER Fabrice9981
53BRIERE Patrick9871
54POUSSIER Olivier9771
55SORIANO Salvador9562
56BASSIEN-CAPSA Alain8582
57ABADIE Joel8471
58LAMOTTE Laurent8421
59SERVEL Jean8361
60CHOTARD Eric8301
61LAHACHE Stephane8261
62NAUJAC Gilles8191
63TUTZO Thierry8191
64ROBINET Jean-francois8161
65CHARPENTIER Gilles8072
66SPARFEL Jean-marie7961
67BARTHELEMY Antoine7782
68PREVOST Romain7671
69MEZIANE Hakime7671
70LEVESQUE Patrick7551
71REBEYROL Philippe7451

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2014


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