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Rétrospective vidéo sur 60 ans de Saintélyon

60 ans d’aventure entre Saint-Etienne et Lyon !

Pour fêter la 60ème édition de la Saintélyon, la société Extra-Sports, organisateurs de l’événement ont regroupé plusieurs vidéos à partir des archives de l’épreuve pour nous faire revivre quelques grands moments d’histoire.

A l’origine cette épreuve était organisée sous la forme d’une randonnée où il était strictement interdit de courir, sous peine de disqualification ! L’objectif majeur à cette époque étant de permettre aux cyclo-touristes de la région de se maintenir en forme durant l’hiver.

Avant de devenir l’épreuve que nous connaissons tous aujourd’hui, la Saintélyon partait alternativement de Lyon pour rejoindre Saint-Etienne et vice-versa l’année suivante.

Les vidéos proposées ici retracent la grande épopée de l’épreuve et son évolution au fil des années jusqu’à ce que nous connaissons aujourd’hui :

Les grands débuts : 1952

1990 : une édition dantesque

l’édition de 1993

Une nouvelle ère

La 60ème édition


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Ma bonne résolution pour 2014

Grande première pour cette saison 2014, et non des moindres, je serai suivi dans ma préparation par mon ami Jean-Claude Le Cornec qui aura la lourde tâche de me concocter un plan d’entrainement adapté à un programme de courses encore une fois bien copieux !

Cela sera une grande nouveauté pour moi, car bien qu’évoluant au club de Livry Gargan Athlétisme depuis près de 5 ans maintenant, je n’ai jusqu’à aujourd’hui jamais suivi de plan d’entrainement réellement structuré… Habitué à me concocter un programme à la carte, en fonction des séances du club et de mes envies, je vais devoir m’adapter à cette nouvelle façon de travailler.

Je continuerai à réaliser mes séances de piste en compagnie du groupe demi-fond du club dirigées par mon ami Larbi Zeroual, même si la plupart du temps mon programme sera différent de celui proposé par Larbi au reste du groupe.

Je vais devoir m’habituer à respecter les consignes de mon entraîneur et en faire un peu moins qu’à ma tête, c’est sans doute ce qui sera le plus difficile pour moi, mais je suis prêt à relever ce défi, et suis certain que cette méthode de travail me sera bénéfique et me permettra de progresser dans les domaines où j’ai de nombreuses lacunes.

Je remercie d’avance Jean-Claude pour qui la tâche sera ardue ! tant il y a de choses à revoir et à corriger dans ma façon de bosser !

jean-claude Le Cornec


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Mon bilan 2013

Une saison plus que bien remplie

2013 fût pour moi, et de loin, ma meilleure saison depuis que je pratique la course à pieds et le trail en particulier. Comme pour tout le monde, une saison est faite de moments forts, de joie, de réussites, mais également de déceptions, de remises en question… J’ai eu la chance cette année d’avoir bien plus de bons que de mauvais moments…

Retour en quelques mots sur les points marquants de mon année.

Un début d’année difficile

Fatigué par une saison 2012 qui s’est achevée tard, souffrant successivement de petits bobos (une cheville récalcitrante) et d’une bonne gastro, la reprise fut bien difficile durant le mois de janvier. Ponctué par une bonne raclée aux départementaux de cross, suivi par un 10 km désastreux début février. Cela n’augurait rien de bon pour la suite.

Un début de printemps en fanfare

Après la pluie, le beau temps : un regain de forme incroyable avec : un nouveau record sur semi-marathon à Paris, suivi d’une grosse perf à l’Eco-trail de Paris (30ème !) et ponctuée par un temps de 2h59’23” au marathon de Paris !! Nouveau record personnel et enfin la barre mythique des 3h effacée (à la quinzième tentative !!).

ecotrail-6

Le tout suivi une semaine après, par une 3ème place au scratch et victoire en vétéran sur le trail de la Dourdannaise !

dourdannaise-0

Poursuite sur sa lancée

Difficile de faire mieux après un tel début de saison ! La suite se traduira par une belle 28ème place aux Gendarmes et les voleurs de Temps, malgré quelques regrets liés à une fin de course difficile qui me fait perdre quelques places….

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Suivi par un nouveau podium vétéran aux foulées des thermes

 Le rêve à portée de main

Traditionnellement, le Raid du Morbihan est mon gros objectif du mois de juin.

Après un début de course parfait, je pointe à la 3ème place au 50ème kilomètre, à 2 minutes du second ! Je touche alors mon rêve du doigt ! La suite sera plus difficile, une nouvelle fois victime de déshydratation, je vis des moments difficiles, à la limite de l’abandon, mais je poursuis malgré tout, et dans un dernier sursaut parviens à terminer à une superbe 8ème place finale, synonyme de podium vétéran !! Objectif remplis !

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Un été difficile

La 6000D sera une épreuve particulièrement pénible, à cause de la chaleur dont je serai une nouvelle fois victime, et de mon manque d’entrainement en montagne… une course à oublier rapidement.

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Je me rattraperai ensuite au trail de la Côte d’Opale, auteur d’une course quasi-parfaite… jusqu’à 10 km  de l’arrivée, où je devrais laisser filer quelques places. Malgré tout, je gagne près de 45 minutes sur mon temps de l’année précédente… effort mal récompensé par une 31ème place au général (contre 23ème l’an passé !)

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Un automne chaotique

Tout commence pourtant bien avec un nouveau record personnel à Paris-Versailles (pour 3 petites secondes …) suivi d’un véritable calvaire aux Championnats de France de trail à Gap : manque de puissance dans les côtes, pas au niveau dans les parties techniques,… Malgré tout une belle fin de course dans la longue descente finale.

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Un 10 km fin octobre pour, enfin, battre mon pauvre record sur la distance d’une vingtaine de secondes et arriver à 38’36″… bien loin néanmoins de mon réel potentiel !

Une belle perf chronométrique sur le Sparnatrail, plus de 11 km/h de moyenne sur 57km et 1400m de D+ et même si je me suis un peu égaré, si j’ai fini les 5 derniers km à l’agonie (perdant ainsi une place) et si au final je ne serai que 11ème… cela reste l’une de mes courses les plus abouties de l’année.

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Une conclusion en beauté

Même si je pourrais nourrir quelques regrets : 4 chutes, 4 torsions de ma cheville droite, un manque de punch dans les côtes, compensé par une tenue solide dans les descentes (à condition qu’il n’y ait pas de verglas !)  j’aurai su tenir jusqu’au bout de mon 8ème trail de plus de 55km de l’année avec panache : 75ème au final… sur plus de 5000 arrivants. Le tout en 7h24′ pour 75km.

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Conclusions :

Le bilan global de cette saison est pour moi bien au delà de ce que je pouvais espérer en début d’année, et même si je suis conscient d’avoir encore une belle marge de progression, je ne suis pas peu fier de cette année 2013 :

– 3 podiums, dont une victoire en vétéran, une 3ème place vétéran au Raid du Morbihan

– 25ème du TTN 2013 avec 10102 points et 9ème du classement vétéran !

– Tous mes records sur route battus et enfin la barre des 3h au marathon est tombée…

2013 est maintenant derrière moi, et 2014 se présente avec de nouveaux challenges, de nouvelles méthodes d’entrainement et pleins d’espoirs pour tenter de faire encore mieux qu’en 2013…


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Les pièges des réveillons !

Excès en tous genres, évitez les pièges des réveillons !

Article proposé par Denis Riché pour SDPO mag

La fin d’année est l’occasion de réjouissances fortement teintées d’épicurisme. Repas tardifs, plus copieux, arrosés, nuits écourtées, relâche relative sur le plan de l’entraînement, pratique ponctuelle du ski et de la tartiflette. Comment ne pas trop s’écarter des objectifs printaniers tout en goûtant comme tout le monde aux plaisirs du moment ?
La grosse semaine qui sépare Noël de la St Sylvestre est réputée pour les agapes qui s’y déroulent. Même si celles-ci n’ont plus que rarement le caractère résolument excessif qu’on leur a connu par le passé, elles continuent d’inquiéter bon nombre de trailers. Prenons un peu de recul. D’un côté, à un individu affecté de surpoids, démarrant un régime et soucieux d’arriver plus sûrement à ses fins, on recommande en général de reprendre une activité physique. On lui conseillera ainsi de faire trois fois 40 mn de sport dans la semaine. Et souvent, ce surcroît d’activité s’avère efficace. De l’autre, des athlètes aguerris couvrant en moyenne au moins 40 km par semaine se voient battus d’avance à l’idée d’affronter bûche, marrons, dinde, chocolat et tutti quanti. Cela va-t-il vraiment de soi ? Certes, le poids « idéal » de celui pour qui chaque seconde de plus au km est une entrave, s’accompagne d’une plus grande exigence que chez tel autre qui, parti de 100 kg, souhaite arriver environ à 85 kg. Au bout du compte, le challenge à relever est plus difficile chez le coureur. D’autant que parfois, le poids « idéal » qu’il a en tête n’est pas réaliste.

ChocolatMais en fait, cette idée d’un échec programme en porte une autre en elle. De mon point de vue, quelqu’un qui court au moins trois fois par semaine et rencontre des problèmes de poids est forcément confronté à l’une des deux situations suivantes. Soit il existe chez lui un problème de comportement alimentaire, soit une anomalie du métabolisme. Envisageons d’abord le premier cas. L’idée selon laquelle réveillons égalent kilos suggère, chez les sujets qui l’évoquent, une inaptitude à gérer, à se contrôler. Souvent, dans la bouche des bipèdes, revient en ce mois de décembre l’expression « se lâcher ». Qu’entendent-ils vraiment ? Que la poursuite ou la défense de leur poids de forme est une démarche éprouvante, contraignante, voire frustrante, et qu’elle constitue un défi permanent à la volonté ? Les fêtes seraient alors l’occasion de manger comme tout le monde mais, comme chez beaucoup de bouffeurs de single track, sans limite. Le problème ne serait alors plus de manger du chocolat, mais des chocolats, bien trop de chocolats. On peut également donner un autre sens à l’expression « se lâcher ». Peut-être sont-ils naturellement enclins à s’adonner aux joies de l’épicurisme, comptant sur leur implication dans la course pour compenser leurs excès ? En tout cas, le résultat sera le même. Trop souvent, en situation de pléthore et de profusion, le coureur passe facilement du « rien » au « tout ». La pondération, chez certains boulimiques de la course, n’est pas envisageable.
Voici la première raison essentielle pour laquelle surviennent des prises de poids importantes et systématiques au moment de la coupure du Nouvel An.
Voyons l’autre cause, plus subtile et répandue, finalement, au sein du peloton du V1, celle du « virus » dans le disque dur du métabolisme. Quarante pour cent des hommes de plus de 45 ans sont confrontés à une anomalie au nom peu évocateur : le syndrome « polymétabolique » ou encore « syndrome X », qui renforce le côté mystérieux du trouble. Chez les sédentaires, on parle encore de « syndrome du gros ventre ». Chez le coureur à pied, la perturbation s’avère plus discrète, mais elle existe quand même. Dans les faits, il s’agit d’une perte progressive de la sensibilité à l’insuline. Il existe une forte composante génétique à cette anomalie. Elle va peu à peu donner lieu à une tendance accrue à stocker des graisses au niveau viscéral (le « gros ventre » des quadras non sportifs), à voir s’élever la tension artérielle, ou la glycémie à jeun, ou les triglycérides. On rencontrera aussi parfois une baisse du taux du « bon » cholestérol, celui que, précisément, la pratique régulière de la course tend à élever. Ce contexte défavorable s’accompagne d’une difficulté de plus en plus importante à mobiliser et à brûler les graisses, et à l’inverse par une tendance très facile à stocker du gras… même en se surveillant.

Champagne

Ceux qui courent et en sont affectés ne souffrent pas obligatoirement du handicap d’un ventre à la Guy Carlier. Mais souvent, quand ils vous racontent leur histoire, ils vous apprennent qu’ils ont pris, en moyenne un kilo par an et que, chaque fois qu’ils arrêtent l’entraînement, se blessent, sont malades, ou accumulent plusieurs écarts de table, ils prennent très vite beaucoup de poids, qu’ils ne reperdent jamais complètement. A terme, il leur est plus pénible de courir, ils vont de moins en moins vite et parfois finissent par se dégoûter.
On peut alors concevoir que, chez eux, la période des fêtes constitue véritablement une région à risque du calendrier. Que faire alors ? Il leur serait utile d’adopter un régime « santé » d’inspiration crétoise toute l’année, de façon à contrecarrer une partie des manifestations de ce syndrome. En période de fin d’année, évidemment, ils pourront comme tout un chacun manger du foie gras, de la bûche, de la dinde, des plats en sauce.
Mais à l’inverse de ceux qui, comme moi, ont la chance de posséder un métabolisme très performant, ils devront veiller à ne pas utiliser tous leurs jokers en une fois. L’idée sera de manger un mets plus riche, deux au maximum, au cours de chaque repas. Par exemple, faire cohabiter le foie gras et du poisson, ou de la dinde farcie et des fruits de mer, mais pas dinde et foie gras par exemple. Evoquons deux autres stratagèmes efficaces : Se discipliner afin de ne pas se resservir et faire la guerre aux alcools forts. Et enfin, continuer à bouger. Si la période de Noël est celle choisie pour arrêter de courir, ne restez pas le cul dans le fauteuil entre deux banquets. Aérez-vous, marchez, laissez le plus souvent possible la voiture au garage, et revenez à une hygiène de vie irréprochable le lendemain du réveillon. Quant aux galettes de début d’année, touchez-y une fois ou deux tout au plus, et laissez-les à ceux à qui elle ne fera pas prendre de poids.
Hormis ces deux situations, qui regroupent une forte proportion des coureurs, et pour qui la gestion des réveillons se révèle délicate, il est possible de sortir de cette zone à risque sans avoir forcément fait bouger l’aiguille de la balance vers la droite. « De tout, un peu » sera alors le seul credo.
Bonne année 2014 à tous !

Denis Riché, Doctorat en nutrition humaine et Spécialiste français de la micronutrition

sdpo

 

 

crédits photos : common.wikimedia.org


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Découvrez les trails des Coursières

L’hivernal des Coursières & l’Ultra-trail des Coursières

2 épreuves à ne pas manquer dans les Monts du Lyonnais

Courses organisées par l’association ATOS (Association Trail Organisation Solidarité) qui propose une autre vision de l’organisation. En effet, tous les bénéfices réalisés sur les différentes courses organisées par l’association sont intégralement utilisés pour permettre à des personnes handicapées de découvrir les sentiers du Lyonnais en joëlette que cela soit en participant à des courses ou bien lors de randonnées organisées par l’association.

L’Hivernal des Coursières : dimanche 12 janvier 2014

Trail Hivernal des Coursières_12 janvier 2014Premier rendez-vous proposé par l’association pour un trail Blanc, un rendez-vous indispensable pour bien lancer sa saison 2014. 2 formules au choix selon votre état de forme et votre envie :

  • 15 Km (510m D+/D-) à partir de la catégorie Cadets : (12€ à l’avance, 17€ sur place)
  • 30 Km (1160m D+/D-) à partir de la catégorie Espoirs : (16€ à l’avance, 21€ sur place)

Cette épreuve connaît  un succès croissant et le niveau devrait être une fois de plus très relevé. Parmi les récents vainqueurs, on note les noms de Fabien Antolinos, Manu Meyssat, Aline Coquard et Sébastien Cornette.

L’Ultra-Trail des Coursières : samedi 10 mai 2014

Trails des Coursières_10 mai 2014Pour les amateurs de longues distances, ATOS propose deux formules qui devraient vous convenir en préparation de votre saison estivale d’ultras en montagne :

  • 47 Km (1958m D+/1782 m D-): (25€ avant le 31.01.2014 ; 30€ du 01.02.14 au 25.04.14 ; 45€ à partir du 26.04.2014)
  • 102 Km (4030m D+/D-) : (40€ avant le 31.01.2014 ; 50€ du 01.02.14 au 25.04.14 ; 80€ à partir du 26.04.2014)

L’un des Ultra parmi les 100km le moins cher de France

 

Renseignements et inscriptions :

www.coursieresdeshautsdulyonnais.org

Les courses ont lieu à Saint-Martin-en-Haut(69850), soit à:

  • 40 mn de Lyon
  • 35 mn de Saint-Etienne
  • 2H45 de Paris (par TGV)
  • 1H40 de Grenoble
  • 1H40 de Chambéry
  • 1H40 de Clermont-Ferrand

Toutes les informations sont également disponibles sur Facebook sur la communauté : Trail des Coursières n’hésitez pas à les suivre et à partager avec vos amis.

Grâce aux bénéfices générés par cette manifestation, ATOS organise avec ses propres joëlettes des randonnées pédestres pour personnes handicapées ou déficientes. Les magnifiques paysages traversés offrent une superbe vue par beau temps sur les départements 01, 39, 74, 73, 38, 26, 07, 42, 43, 63 et 69.

Venez-vous faire plaisir chez eux (pardon! chez vous… les coureurs venus d’ailleurs sont comme chez eux aux Coursières).

Les trails sont organisés exclusivement par des ultras-trailers au grand cœur pour le plus grand bonheur des coureurs.

https://julienchorier.com/WordPress3/les-coursieres-des-hauts-du-lyonnais/
https://www.facebook.com/chorier

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Alimentation, froid et endurance

L’alimentation pour les sorties  dans le froid

par Denis Riché

C’est l’hiver, le mercure flirte avec les valeurs négatives. Courir dans ces conditions extrêmes est difficile. Sur le plan alimentaire, il est classiquement considéré que, pour faire face au froid, il faudrait manger plus gras. Cette idée largement reprise est-elle vraiment fondée ?

Un avantage historique :

Beaucoup considèrent, s’appuyant sur des observations tirées du monde animal, que si on séjourne plusieurs heures d’affilée, et plusieurs jours de rang, dans un climat froid et humide, il peut être nécessaire de manger plus gras et de disposer de réserves adipeuses plus importantes qu’en été. Ce n’est pas évident vu que dans notre sport, tout excédent de masse grasse nous alourdit et nous ralentit. Certains spécialistes conseillent de privilégier les graisses pour deux raisons :

  • celles de notre corps jouent un rôle d’isolant, utile quand il fait très froid dehors.
  • leur combustion fournit beaucoup de calories, chaque gramme en délivrant 9, contre 4 aux sucres ou aux protéines. Nous verrons que si ces arguments sont discutables, on passe par contre classiquement sous silence les bonnes raisons de manger des graisses… en toute circonstance.

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Autre caractéristique favorable souvent mise en avant, leur stockage dans les tissus ne nécessite pas d’eau, à l’inverse du glycogène, forme sous laquelle les sucres se stockent dans les muscles. Grâce à cela, le pannicule graisseux des manchots ou des ours polaires constitue une réserve d’énergie condensée, disponible pour les coups durs, notamment lorsque les denrées comestibles font défaut. On n’en est évidemment pas là en 2011, mais l’Histoire de notre espèce a pérennisé jusqu’à nous ce mécanisme sélectif. Ainsi, quand le mercure descend très bas, les adaptations mises en oeuvre par notre organisme relèvent de la même logique.

Grâce à elles, on parvient à maintenir notre température corporelle dans l’étroite gamme de valeurs compatible avec la vie.

Les populations qui se sont adaptées au froid, comme les Inuits qui vivent depuis des siècles dans le Grand Nord, ont à la fois inspiré les explorateurs dans leur façon de manger, et fortement orienté le discours médical relativement aux besoins nutritionnels liés à la vie dans le froid. Mais là encore, les principes qu’on en a déduit n’ont qu’un lointain rapport avec ce que nous rencontrons sous nos latitudes. Ainsi, dans une région où les plantations comestibles sont très rares, surtout l’hiver, l’adoption d’une ration très riche en chairs animales, comme la pratiquent les Eskimos, résulte davantage de contraintes écologiques que d’une quelconque démarche scientifique. Comme le soulignait Yannick Guezennec au cours d’un colloque consacré à la nutrition du froid : « Si les Eskimos avaient eu des pâtes, nul doute qu ils s’en seraient gavés avant de partir chasser ». Au lieu de cela, aujourd’hui ils avalent des cheeseburgers, et il ne viendrait plus l’idée à personne de les suivre sur ce terrain.

Alors gras ou pas gras ?

Cela n’empêche que les nutritionnistes ont, jusqu’à une époque récente, conseillé d’augmenter l’apport lipidique en prévision d’un effort à accomplir dans le froid ou au cours de celui-ci. La thèse figurait notamment dans les ouvrages du Pr CREFF, le pionnier de cette discipline dans notre pays. Certes, compte tenu du fort pouvoir énergétique des graisses, il semblerait logique d’en manger davantage dans ces conditions, de façon à faire face à ces besoins supplémentaires. Mais tout ne se déroule pas aussi simplement quand on fait du sport dans le froid. D’une part, lorsqu’on dit qu’une activité physique, par exemple une heure de cyclisme, fait dépenser 600 kcal en une heure,

en fait seulement 1/4 sert à produire un travail mécanique (autrement dit 25% seulement favorisent la contraction des muscles), les 3/4 restants se voyant dissipés sous forme de chaleur, et ce qu’il fasse -15 C ou que ce soit sous la canicule.

courir-froid

Dans le froid, cette déperdition énergétique constitue un avantage ; le simple fait de bouger fournit les calories nécessaires à la thermorégulation et permet d’assurer la lutte contre le froid. Les fondeurs le savent : ils se débarrassent progressivement de plusieurs couches de vêtements pour finir en collant et T-shirt à manches longues, alors que les promeneurs sur le bord de la piste restent emmitouflés dans leurs doudounes. « Mais comment font-ils donc ? », se demandent-ils. « Nous avons des lattes chauffantes », répondit un jour un de mes amis skieurs, plutôt amusé d’entendre cette réflexion récurrente de promeneurs transits, ignorants que le mouvement procure un réchauffement bienvenu.

Le problème s’avère plus complexe si en plus l’air est humide ou s’il pleut. Car alors la dissipation de la chaleur est multipliée par 7 de sorte qu’une baisse exagérée de la température corporelle, ce qu’on nomme hypothermie, peut s’ensuivre. Dans ce cas-là, lorsque le froid pénètre le moindre de nos os, même le meilleur des cassoulets au confit ne pourrait plus rien pour nous… Le port de vêtements isolants demeure la meilleure protection, et joue alors un rôle plus important que l’alimentation. Notamment le fait d’en porter plusieurs couches consécutives, car entre deux épaisseurs successives on emprisonne de l’air, qui joue alors un rôle d’isolant. Attention à la sueur ; lorsqu’on est mouillé, cette isolation ne joue plus. C’est pourquoi les fabricants de vêtements ont beaucoup travaillé, ces dernières années, à la conception de sportswear comportant des tissus favorisant l’évaporation de l’eau mais ne permettant pas à l’humidité extérieure de pénétrer et vous glacer les os. Ce progrès est essentiel dans la gestion du froid.

courir-froid-2

Alors que manger de particulier la veille au soir d’une séance effectuée dans le froid ? Ce qui dans ce contexte apparaît le plus approprié est d’abord d’adopter une alimentation qui permet aux muscles de continuer à travailler. Cela signifie qu’il faudra privilégier les pâtes (la veille au soir), les céréales et le pain (le matin), sans négliger pour autant l’équilibre global. Car un effort fourni dans le froid reste avant tout… un effort, occasionnant les mêmes contraintes physiologiques que n’importe quelle autre sortie, avec son cortège d’événements inflammatoires et oxydatifs… d’où la nécessaire présence, au quotidien, d’aliments protecteurs : fruits, légumes, huiles, poisson, viandes.

Comme n’importe quel autre jour, finalement. Ensuite, au cours de l’effort les boissons énergétiques, les gels, voire quelques solides fourniront l’appoint de glucides, carburant de relais pour le muscle, mais fuel indispensable pour le cerveau et le système immunitaire…

Un autre argument mis en avant pour justifier le recours aux aliments gras à l’occasion de sorties effectuées à ski ou en vélo, voire lors de très longues sessions de course ou de raquette : leur volume généralement faible, la même quantité donnant deux fois plus de calories que les sucres. On peut aisément réfuter cet argument ; d’une part, si une telle qualité peut conférer un avantage à celui qui doit traverser le Pôle Nord en tirant trois mois de vivres sur son traîneau (ce qui n’arrive pas chaque jour à nos lecteurs), elle apparaît négligeable dans la plupart des autres cas, notamment compte tenu de la qualité des gels, des boissons, des barres ou encore de la disponibilité en fruits secs. On ne peut donc pas conseiller l’ingestion d’aliments riches en graisses sous le seul prétexte qu’il s’agit de calories qui pèsent moins lourd…

Coureur mais pas Sumotori !

Enfin, qu’en est-il du rôle d’isolant joué par les lipides? On sait que les sujets un peu plus gras que la moyenne perdent moins de chaleur et donc assurent mieux leur thermorégulation. Mais ils vont moins vite en raison de ce surpoids. Au bout du compte, au-delà de la question de la survie, qui se pose rarement en course, sont-ils vraiment avantagés par leur pannicule adipeux supérieur à la moyenne ? En outre, l’humidité et la pluie compliquent les choses. L’eau conduit plus la chaleur que l’air de sorte que la déperdition calorique d un corps s y effectue bien plus vite, et ce même à des températures relativement hautes. Un exemple? Dans un air 22 C, on se trouve en neutralité thermique. Par contre dans une eau à 22°C, les sujets très maigres grelottent et ressentent rapidement le froid. Cela avait suffi, à une époque, à ce qu’on conseille aux sportifs devant affronter le froid de prendre un peu de masse grasse. Mais personne ne part courir nu (sauf lors du Trail Vert des Naturistes) ; bien vêtu, on n a donc nul besoin de posséder plus de graisses corporelles que d’ordinaire.

courir-en-hiver

Cela étant, l’apport en graisses peut être envisagé sous un autre angle ; nous avons déjà évoqué que certaines molécules dérivées de familles bien particulières, notamment les acides gras essentiels, assurent le bon déroulement de la circulation, de l’inflammation, de l’immunité ou encore une mobilisation correcte des réserves adipeuses. Or, il apparaît aujourd’hui qu’une proportion très importante de coureurs ne satisfait pas leurs besoins quotidiens en acides gras, et que cela s’accompagne de déficits biologiques.

Cette situation est une sorte de « bombe à retardement », avec ces risques insidieux d’inflammations chroniques, de fatigue mentale ou de déficit immunitaire. Or, dès que la dépense énergétique dépasse trop nettement et trop systématiquement les entrées, le sportif tape dans son CODEVI d’acides gras « oméga 3 » et développe peu à peu d’authentiques déficits.

Un déficit chronique en acides gras va donc limiter les capacités d’adaptation au froid et la prévention des infections, si fréquentes en hiver. Il me paraît donc judicieux d’inciter nos lecteurs à profiter de l’hiver pour reprendre de bonnes habitudes, telles que celles de consommer quotidiennement noix, noisettes et amandes, de manger des poissons gras, de réintroduire le fromage et les oeufs (notamment le matin, ce qui fournit de l’énergie pour la journée) et d’ajouter au moins deux cuillerées quotidiennes d’un mélange d’huiles d’olive et de colza à sa ration.

Compte tenu des effets bénéfiques sur l’immunité exercés par la vitamine D, abondante dans les huiles de poisson gras, il peut être judicieux d’entamer l’hiver par une cure d’huile de foie de poisson (en gélules, pour éviter le goût très désagréable d’un des aliments favoris des Lapons). Nul risque, malgré cet apport en lipides conséquent, de gagner de la masse grasse inutile.

Au contraire, il ressort aujourd’hui, paradoxalement, que la correction des déficits chroniques en acides gras essentiels (notamment ceux de la lignée « oméga 3 »), optimise le fonctionnement de notre métabolisme et favorise la perte de masse grasse normalement favorisée par l’entraînement. Les muscles, dans ce contexte, utilisent un carburant optimal, économisant mieux leur « super » aux intensités basses et moyennes.

L essentiel, pour les sujets frileux ou devant aller courir, marcher, rouler ou skier quand il fait des températures peu clémentes, se résume en cinq points :

1°) Il faut maintenir l’apport de glucides la veille au soir et le matin, dans le cadre d’une ration diversifiée et équilibrée.

2°) Il faut porter plusieurs épaisseurs de vêtements, et tenter de rester le plus sec possible. A l’entraînement au stade, n’hésitez pas à vous arrêter pour enlever des couches de vêtements au fur et à mesure que vous vous réchauffer, et à les enfiler à nouveau lors du retour au calme, par exemple

3°) Avalez à intervalles réguliers (10 à 15 mn), des boissons énergétiques, et des gels lors de sorties longues. Et ce même si vous n’avez pas soif. Pensez : « je nourris mes défenses, j’alimente mon cerveau ! » Si vous n’arrivez pas à penser… C’est qu’il est déjà trop tard ! Si vous partez à ski, à vélo ou en raquettes, ajoutez-y des pâtes de fruit, des pâtes d’amandes ou des fruits secs. Eventuellement, une thermos de boisson chaude sucrée pour vous désaltérer dans ce contexte

4°) S il fait vraiment très froid, optez pour le home-trainer, placez-vous devant votre magnétoscope et diffusez un reportage sur l’UTMB ou la « Diagonale des Fous ». C’est bon pour le moral…

5°) Mangez crétois au quotidien ; et un peu gersois aussi au moment des Fêtes. Cà ne fait de mal à personne… sauf aux canards !

Article proposé par Denis Riché pour SDPO, Doctorat en nutrition humaine et

Spécialiste français de la micronutrition

sdpo


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Bon plan montres cardios-GPS

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Ma Saintélyon 2013, 60ème édition

Saintélyon 2013, récit de mon aventure

Cette 60ème Saintélyon marque pour moi la fin d’une longue saison, riche en émotions et en performances. 8ème et dernier Opus de ma saison de trails longs, c’est inévitablement avec une sensation particulière que je franchissais la ligne d’arrivée ce dimanche matin, peu avant 7h30.

A événement particulier, traitement particulier, c’est pourquoi je ne vous raconterai pas ma course comme d’habitude, en égrainant les kilomètres en partant du km 0 jusqu’à l’arrivée. Je vais vous raconter mon périple au travers des différents sentiments et émotions qui m’ont accompagnés durant tout ce voyage. L’ordre chronologique ne sera pas forcément respecté, mais cela n’a pas grande importance…

Préparation et concentration

Bien qu’habitué à ce type d’épreuves, et en étant à ma 3ème Saintélyon, je sens au fil des heures qui passent en ce samedi, la tension et la pression qui monte petit à petit. Il faut dire qu’avec un départ à minuit, on a bien le temps de gamberger pendant toute la journée qui s’écoule tout doucement entre repos et préparation du matériel. L’attente est ici particulièrement longue, d’autant qu’il faut se préparer très tôt pour prendre la navette vers Saint-Etienne et attendre encore pendant 2 bonnes heures sur place avant le départ.

Le stress monte d’un cran à Lyon lorsqu’il me faut une bonne demi-heure avant de trouver le bon car, celui qui va à Saint-Etienne. Il y en a partout, c’est très mal indiqué et les gens me baladent à droite et à gauche. Vers 21h je trouve enfin le bon !! et vais pouvoir souffler un peu et me reposer pendant le trajet.

La grogne

Qu’une société gagne de l’argent en organisant une manifestation sportive, n’est pas en soit répréhensible, dès l’instant que la dite société n’oublie pas qu’elle existe et fonctionne avant tout grâce à nous qui lui font confiance en venant participer. Mais en général plus la notoriété augmente, plus les coûts augmentent et plus le niveau de service et d’écoute diminue. C’est surtout sur ce dernier point que je suis insatisfait.

Je n’apprécie pas le manque de communication, l’absence de réponse des organisateurs lorsqu’on leur écrit, et cette impression d’être considéré comme un porte-monnaie à pattes !

77ème l’an dernier, ayant consciencieusement rempli ma demande de dossard préférentiel (mes résultats 2013 sont me semble-t-il à la hauteur de ma demande…) je m’attendais donc à recevoir un dossard préférentiel pour cette édition…

Mais au moment de retirer mon dossard… alors que je m’attends à recevoir le dossard 77, je me vois attribuer le 8604, m’en vais au stand litiges, ou l’on m’explique très gentiment qu’il n’est pas possible de changer quoi que ce soit, et que je n’ai pas du remplir le dossier correctement (le comble !!) Puis de me conseiller de sauter les barrières pour accéder au sas préférentiel, car même pas la possibilité de mettre un tampon ou autre signe distinctif pour valider mon changement de sas… Inutile de m’énerver contre le brave monsieur qui n’y peut visiblement rien, mais je n’en pense pas moins…

Suite de mes péripéties pour trouver un car samedi soir pour aller à Saint-Etienne : une demi-heure à tourner en rond, faute au manque d’informations, il y a des cars partout, mais impossible de trouver le bon !!  Et bien sûr personne capable de vous donner le bon renseignement…

Arrivée à Saint-Etienne, bienvenue dans le parc à bestiaux !! 7000 coureurs entassés dans une salle du parc des expos, ça fait beaucoup… difficile dans ces conditions de se préparer et de se concentrer.

Je n’aurai par contre aucun souci pour rejoindre la ligne de départ, m’étant fait avoir l’année précédente, je fais tout l’inverse de ce qui est indiqué et passe par l’autre côté où il n’y a presque personne. Ne me reste plus qu’à passer par dessus la barrière pour me retrouver dans le sas Elite. Je n’aurai pas le plaisir de courir avec un petit dossard, mais au moins je pourrais partir paisiblement.

Pour en terminer avec cette rubrique, je soulignerai l’inutilité, hormis pour la beauté du geste, de mon sprint final (les 100 derniers mètres à 18 km/h, ça pique un peu après plus de 7 h d’effort !!). En effet le jeune homme que j’ai battu au sprint se retrouve finalement classé devant moi !! Fantaisie des organisateurs qui mélangent classement officiel et classement au temps, du coup une place de perdue… (c’est pas pire que l’an dernier où 2 coureurs avaient manifestement grugé (passés en 5h à Sainte Catherine, mais arrivés en moins de 7h… c’est balaise) mais ou bien sûr rien n’a été fait pour corriger le classement !!)

Mais il ne faut pas faire que critiquer, car à l’arrivée, contrairement à l’année dernière, tout est beaucoup plus fluide, les sacs sont sous une grande tente, les bénévoles sont là en nombre suffisant pour gérer l’affaire et cerise sur le gâteau, on dispose d’une grande salle chauffée pour se restaurer, bon certes le repas d’après course n’est pas bien bon, mais c’est chaud, et c’est bien l’essentiel !!

L’ambition

Malgré une saison longue et bien remplie, je me sens bien, et vise un bon résultat pour cette Saintélyon, j’ai mis la barre très haut et vise une arrivée en moins de 7h. Au vu de ma dernière course, le Sparnatrail, cela me semble jouable d’autant que j’ai bien profité de ma dernière semaine avant course pour faire du jus. C’est donc le couteau entre les dents que j’aborde cette course.

depart-saintelyon-2013

La stratégie de course

Pour éviter de se retrouver bloqué dans les bouchons lorsque les chemins deviendront difficiles, il est impératif de partir devant, mais surtout de partir vite. Beaucoup de routiers abordent la Saintélyon comme une épreuve sur route, la plupart craqueront bien avant la fin, et certains dès les premières difficultés, créant alors bien involontairement de forts ralentissements. C’est le problème d’une course où l’on lâche simultanément plus de 6000 coureurs sur des chemins où parfois il n’est pas possible de passer à 2 de front !

La stratégie est donc simple : partir fort dans les 5 premiers kilomètres, ne rien lâcher dans les 5 suivants, puis ensuite récupérer dans les longues montée qui suivent pour se refaire une santé, avant de relancer lorsque les chemins redescendront pour atteindre ensuite son rythme de croisière.

En voilà pour la théorie, dans la pratique cela se complique un peu, cause à des conditions climatiques plus difficiles que je ne le pensais. Si j’arrive à tenir mon plan sans problèmes sur les 10 premiers kilomètres, cela se complique énormément dès l’apparition des premières plaques de verglas.

La peur et les doutes

10ème kilomètre, premières plaques de verglas et premières chutes, ça tombe dans tous les sens, plusieurs coureurs devant moi se retrouvent par terre. Je ne tarderai pas à les rejoindre ! Une ou deux glissades, un grand écart qui met mes adducteurs à rude épreuve, et patatra… je me retrouve comme les autres, sur les fesses ! Avec en prime un doigt retourné, suite à une mauvaise réception sur la main droite.

Je ne m’en laisse pas compter, reprend ma route sans même m’arrêter, mais quelques instants plus tard, seconde chute !! ça me refroidi un peu, 2 chutes en même pas un kilomètre, je trouve que cela fait beaucoup, je cours sur des oeufs. De nombreux coureurs chutent également, dont un qui tombe sur le dos, sa tête heurte le sol violemment, et son camelback explose littéralement… ça jette un froid, mais heureusement ce fût plus impressionnant que grave, le gars se relève immédiatement et ne semble pas blessé, mais sans eau, sa course risque de se compliquer…

Tout cela m’incite à la plus grande prudence, je perds un peu confiance en moi, a chaque fois que j’essaie de relancer l’allure, d’accélérer, je rechute ou bien part dans des figures improbables. Je chuterai encore 2 fois, mais tétanisé, je n’avance plus, me fais doubler de toutes parts…

Des pensées négatives m’envahissent, je commence à me dire que j’ai passé l’âge de ce genre de jeu, moi qui d’ordinaire aime prendre des risques et tutoyer les limites, je ne me reconnais plus ! Néanmoins, je sais qu’après Sainte Catherine cela sera nettement plus praticable, alors je prends mon mal en patience et me dis qu’à défaut d’aller vite, au moins je m’économise….

La souffrance

Si mes chutes ne me laisseront finalement que peu de traces, quelques petits bleus et un doigt un peu gonflé, en revanche je n’en avais pas fini avec les problèmes. Passé l’obstacle des plaques de verglas, je vais réussir à me tordre la cheville droite à quatre reprises, sur des appuis douteux, des pierres instables, et j’en passe… A chaque nouvelle torsion, la douleur se fait plus vive, je sais que je ne vais pas pouvoir continuer comme cela pendant longtemps.

Une nouvelle fois je dois faire preuve de prudence, faire attention à tous mes appuis, en effet, il me reste alors au moins une trentaine de kilomètres à parcourir, et la moindre pierre pourrait m’être fatale. Toute mon attention est portée sur mon pied droit que je ménage, au risque de me faire mal à la cheville gauche.

Dans les parties roulantes, je parviens à oublier la douleur, avec le rythme, les muscles n’ont pas le temps de refroidir et j’avance coûte que coûte. Mais dès que je suis obligé de ralentir dans les montées, la douleur se fait plus présente, rendant parfois les appuis douloureux. Par moment je m’interroge et me demande si je vais vraiment pouvoir aller au bout !!

Je parviendrais à en faire abstraction jusqu’au bout m’offrant même une pointe à 18km/h dans le sprint final !! Mais dès la ligne d’arrivée franchie, la douleur reprendra le dessus, et c’est en boitant que je regagnerai les vestiaires…

saintelyon2013-3

L’embellie

Au fur et à mesure que les conditions s’améliorent, je reprends confiance, d’autant plus que je retrouve mes jambes, surtout dans les descentes. En l’absence de verglas, je peux dérouler et dans chaque portion descendante, je remonte sur le peloton, reprend des places et enfin je peux m’exprimer. Je gère dans les côtes, mais cela fait partie de ma stratégie donc tout va bien. Peu après Sainte Catherine, je remonte la 3ème féminine, puis dans la foulée quelques kilomètres plus loin, je rejoins la seconde.

Je suis dans ma bonne période, celle où tout fonctionne bien et où je gagne de nombreuses places.

La lassitude

Dans la terrible montée du bois d’Arfeuille, je prends conscience de mes limites, si mon travail musculaire me permet de tenir la boutique sans problèmes dans les descentes, ce n’est plus le cas dans les côtes, où mon rythme n’a de cesse de ralentir. Je me sens las, fatigué, cuit, et dois me résoudre à marcher dès que la pente se fait un peu raide. Dans chaque portion montante, je me fais remonter par quelques concurrents, mais je ne peux rien y faire.

Je me dis que je suis en train de payer cash tout le travail d’une grosse saison, qu’il est temps que je prenne des vacances, mais malgré tout je m’accroche !

saintelyon2013-2La détermination

Il me faut désormais composer avec mes forces et mes faiblesses, mais heureusement pour moi, il y a désormais plus de descentes que de montées pour rejoindre l’arrivée, malgré tout le moral n’est pas au beau fixe, je vois le temps qui défile, et je dois maintenant être lucide : je ne tiendrai pas mon plan de marche, je dois revoir mon objectif !

Au 3ème ravito, j’apprends que je suis 94ème, je me pensais bien plus loin que cela. Je me dis alors que je peux encore rentrer à Lyon dans le top 100. Je m’accroche à cette idée, compte les coureurs que je dépasse et ceux qui me doublent. Pas question pour moi de sortir du top 100 !

Je m’accroche à cette idée, attaque au maximum dans les descentes, et tente de récupérer dans les côtes en limitant la casse. Concentré sur ce nouvel objectif, j’en oublie les kilomètres qui défilent tout seuls !!

Les derniers kilomètres seront tout aussi difficiles, je reperd sur le plat et dans les côtes toute les places gagnées en descente, mais à ce petit jeu de yoyo je parviens néanmoins à limiter la casse dans la partie finale

L’émotion et la délivrance

Heureusement pour moi la fin de parcours nous épargne une longue portion plate et sans intérêt sur la presqu’île et nous dirige de façon plus directe vers Gerland. Malgré tout, que c’est difficile le long du Rhône ! Je perds une nouvelle place, au profit d’un coureur bien plus rapide que moi, plus que 2 kilomètres, j’entends derrière moi un concurrent qui se rapproche, mais plus question de lâcher maintenant !

Je parviens à maintenir le rythme et à garder une petite avance de quelques mètres sur mon poursuivant, mais alors que j’aperçois le panneau 150m, je l’entend accélérer, et revenir pour tenter de me griller la politesse, dans un ultime effort, je me vois obligé de lancer un sprint, il ne lâchera rien jusqu’à l’entrée dans le palais des Sports, plus que quelques mètres… et c’est la fin, j’ai résisté !

C’est alors, allez savoir pourquoi, que je me trouve pris par une émotion forte, à la limite des larmes, comme cela ne m’arrive que très rarement. Je suis heureux d’en avoir terminé, heureux d’être venu à bout de cette course, heureux d’avoir tenu l’objectif que je m’étais fixé quelques heures plus tôt de terminer dans le top 100 et en moins de 7h30.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais déjà ressenti cette émotion l’année précédente, est-ce le lieu, est-ce l’ambiance, est-ce d’avoir survécu aux nombreuses embûches rencontrée,  ou bien est-ce parce que c’est la dernière de l’année ? Je n’en sais rien, mais je profites pleinement de ce moment exceptionnel.

J’ai beau critiquer certains aspects de cette course, il n’en reste pas moins qu’elle me procure toujours un flot d’émotions extraordinaire. C’est pour vivre ces petits moments d’émotions intense que l’on cours pendant des heures et des heures.

Je termine donc ma Saintélyon 2013 en 7h24’58” à la 75ème place, confirmant ainsi mon résultat de l’an passé (77ème). Je ne sais pas encore si je reviendrai l’an prochain, mais dans tous les cas, je garderai un souvenir inoubliable de cette 60ème Saintélyon.

saintelyon2013-1

Tous les résultats :

Avant tout je voudrais saluer la fantastique victoire de Benoît Cori qui, à la surprise générale, a dominé tous les favoris, ainsi que la belle et large victoire de Maud Gobert chez les filles.

Classements de la Saintélyon 2013


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Bon plan du week-end chez Univers-running

La bonne affaire du week-end Univers Running

Exceptionnel, ce week-end profitez de 30% de remise sur le rayon textile chez Univers Running, offre valable sur l’ensemble des nouveautés (articles marqués New) présents sur le site.

Ne tarder pas, l’offre expire demain soir dimanche 15 décembre 2013 !

voici le code promo associé :

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Vidéos Saintélyon 2013 – 60ème édition

La Saintélyon 2013 en vidéo

Quelques unes des vidéos de cette 60ème édition historique de la Saintélyon 2013. Une fois encore, les conditions météos auront joué un rôle important, car malgré un ciel dégagé, les reliquats de la neige tombée en abondance 2 semaines auparavant, ont transformé en patinoire la première partie du parcours. Heureusement, les rescapés auront bénéficié d’une fin de parcours roulante et sèche.

Du côté des résultats, c’est Benoît Cori qui l’emporte en 5h32′, au nez et à la barbe de Manu Gault, qui après sa victoire de l’an dernier monte une nouvelle fois sur le podium, juste devant Alexandre Mayer.

Chez les filles Maud Gobert l’emporte largement devant Laureline Gossens, suivie de très près par Sylvaine Cussot et Christine Denis-Billet

Les vidéos de la Saintélyon 2013 :

 

 

L’arrivée du vainqueur Benoit CORI

 

Vidéo de VO2 Runinlive


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Suivi Live Saintélyon 2013 – dernières infos météo

Suivi Live – Appli Facebook – infos météo :

Un condensé des dernières news à retenir en vue de la 60ème Saintélyon

Nous serons nombreux dimanche à 00H00 à  nous élancer sur un parcours rendu plus difficile par les chutes de neige d’il y a deux semaines. Mais néanmoins rassurez-vous, cela s’annonce moins pire qu’on ne pouvait l’imaginer !!

Par ailleurs, à tous ceux qui souhaitent suivre la course de l’extérieur et voir où en sont vos athlètes favoris, vous avez la possibilité de les suivre via le site de suivi live, mais également, et c’est une nouveauté 2013, grâce à l’appli Facebook Live Trail Saintélyon!!

Le suivi de vos athlètes et amis via l’appli Facebook Livetrail Saintélyon :

Le principe est simple, amis coureurs, vous devez installer l’application Facebook Livetrail Saintélyon sur votre compte Facebook. A chaque point de chronométrage officiel, le système postera automatiquement un post sur votre mur pour indiquer votre lieu, horaire, temps de passage et classement. Vos amis et suiveurs seront donc instantanément informé de votre position et de votre progression :

Le lien vers l’appli : Livetrail Saintélyon

La page Facebook de l’appli : Page Facebook Livetrail

live-facebook

Le suivi live Saintélyon sur internet :

Suivez la progression de l’ensemble du peloton sur le site de suivi Live de la Saintélyon et soyez informés sur les positions de tous les concurrents à l’ensemble des points de chronométrage. Le live est disponible pour toutes les épreuves de la Saintélyon via la page : suivi live Saintélyon 2013

suivi-live

 

Les dernières infos sur l’état du parcours :

La neige a quasiment disparu de la grande majorité du parcours, mais il faudra néanmoins faire attention, car avec des températures qui resteront négatives, de nombreuses plaques de verglas sont à prévoir ! Les dernières infos : ici

 bulletin-neige

 

Prévisions météos sur le parcours de la Saintélyon :

Mises à jour très régulièrement, venez regarder les dernières prévisions pour la nuit de samedi à dimanche entre Saint-Etienne et Lyon. Le temps sera normalement sec, peu venteux, mais relativement frais (ou froid selon le point de vue)

Les dernières prévisions météo pour la Saintélyon

meteo-saintelyon

Calculez votre feuille de route pour la course :

Je vous invites, à tester mon simulateur pour estimer vos heures de passage aux différents points du parcours et savoir à quelle heure vous parviendrez à rejoindre le palais des sports surchauffé de Gerland !!

Accédez à la simulation calcul Saintélyon

simulateur-trail

 


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C’est NOEL chez Casal Running !!

Jusqu’à 40 euros de remise sur toute la boutique !

Offre valable hors prix barrés jusqu’au 31/12/2013. 

Bénéficiez d’une remise pouvant atteindre les 20% sur toute la boutique, y compris sur les montres cardio-GPS !! Casal Running vous propose ainsi divers codes promos, en fonction du montant de votre commande, avec une remise pouvant atteindre 40 euros….

Pour bénéficiez de ces offres, cliquez sur l’un des liens ci-dessous et pensez à indiquer votre code promo lors de la validation de votre panier :

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30% de remise sur les chaussures trail-running !!

30% de réduction sur les chaussures / 20% sur le textile !!

 

A l’approche des fêtes de fin d’années, les promos vont bon trains, toujours plus haut, toujours plus fort : cette semaine c’est une remise de 30% sur les chaussures trail-running et 20% sur le textile qui nous est proposée chez Lepape… C’est Noël avant l’heure !!

Offre valable hors pack, articles soldés ou en promo jusqu’au 7 décembre 2013 avec le code :

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Remarque : contrairement à ce qui est indiqué sur le site, le code semble ne pas fonctionner sur les articles électroniques tels que montres cardio-GPS


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Les foulées de la Soie 2014 au Laos

Les Foulées de la Soie au Laos du 1er au 11 mai 2014 – 19ème édition

Laissez-vous tenter par l’aventure de votre vie, dans un concept original imaginé par Jean Claude Le Cornec, fondateur des “Foulées de la Soie”. Un savant mélange entre sport, dépassement de soi et découverte culturelle. Les Foulées de la Soie vont vous transporter dans un voyage inoubliable au coeur du Laos, au delà de l’exploit sportif vous irez à la rencontre d’une culture à la richesse incroyable.

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Bienvenue au “Royaume du Million d’Éléphants” pour un inoubliable voyage sportif dans cette contrée lointaine.

Conjuguez et déclinez avec SDPO les axes fédérateurs de notre concept sportif et culturel dans ce pays dont la végétation est encore préservée. Les traditions auront leur place, au même titre que le sport qui prend une dimension supplémentaire en traversant des étendues sauvages ou rurales, mais toujours exotiques.

Traversé par le Majestueux Mékong, recouvert par la forêt tropicale et les rizières, le temps s’y écoule lentement au rythme de la spiritualité des moines bouddhistes souvent en quête d’un bol de riz le matin à l’aube.

LAOS - Un bonze a l'etude (Luang Prabang)

Une course sur la Route du café et des minorités…. par étapes de 15 à 21km

Les Foulées de la Soie 2014 vous proposent une course en 6 étapes. Chaque journée de course s’articule autour d’une épreuve de course (ou marche) aux difficultés variées suivie de la visite des richesses du patrimoine local.

Cette épreuve est ouverte aux marcheurs. SDPO est la première dans le monde des raids sportifs et culturels à avoir donné accès à ce type d’épreuve à la marche « compétitive ». Les marcheurs et coureurs empruntent le même parcours, seule la distance est raccourcie pour les marcheurs.

« SI COURIR OU MARCHER ETAIT NOTRE SEUL BUT, NOUS PASSERIONS A COTE DE MOMENTS INOUBLIABLES »

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Toutes les informations pour d’inscrire et participer aux Foulées de la Soie 2014 :

La plaquette d’information : Programme des Foulées de la Soie , Descriptif séjour

Site Internet: www.sdpo.com

Email: sdpo@sdpo.com

Page Facebook : SDPO

sdpo


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Bon plan sur les montres cardio-GPS

Bonnes affaires au rayon montres cardio GPS !

Les fêtes de Noël approchent à grands pas et nous sommes nombreux à rêver d’une nouvelle montre cardio-GPS. Histoire de se motiver pour débuter la saison 2014 sur de bonnes résolutions…

Rares pourtant sont les promos et remises sur les cardio / GPS, pourtant cette semaine Univers Running met le paquet pour que vos voeux soient exhaussés au pied du sapin de Noël !!

Opération spéciale montres chez Univers-Running :

Profitez, en plus des 5% de cashback, d’une remise de 10% sur toutes les nouveautés du rayon montres cardio-GPS… soit une remise totale de 15%

Code promo : NOEL10

 

 

ur-montres

 

Nos voeux vont pouvoir être exhaussés grâces au papa Noël d’Univers Running !!!


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