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Comparaison Suunto Ambit vs Suunto Ambit 2 / 2S

Sunnto Ambit, laquelle choisir ?

La Suunto Ambit 2 et sa petite soeur la Suunto Ambit 2S sont une évolution de la fameuse Suunto Ambit, mais alors que l’ancienne version est encore commercialisée, qu’apporte vraiment la nouvelle mouture de cette montre cardio-GPS haut de gamme ?

Avec l’arrivée de la l’Ambit 2, c’est tout naturellement que le prix de la première version a nettement chuté, la rendant dès lors nettement plus abordable.

suunto-ambit-2-blackLe design :

Peu d’évolution dans le design de l’Ambit 2 par rapport à l’Ambit 1, quelques retouches au niveau des boutons et du cadran pour résoudre des problèmes d’usure ou de blocage,

La nouvelle version pèse quelques grammes de plus que l’ancienne (89g contre 78), et propose plus de variantes avec une version Sapphire qui propose un verre minéral résistant aux rayures.

 

Les nouvelles fonctionnalités :

– La fonction FusedAlti : permet de combiner intelligemment les données issues de l’altitude GPS et de l’altimètre barométrique. Cela permet d’obtenir, au moins en théorie, des données d’altitude et de D+/- plus précises, les erreurs d’un système étant corrigées par l’autre et vice-versa. Cependant si le résultat semble être meilleur, ce n’est pas encore parfait (et ne le sera probablement jamais !)

– Fonctions multi-sports (natation, puissance vélo) : intéressant pour les adeptes du triathlon qui pourront switcher rapidement d’un sport à l’autre en cours d’activité.

– La fonction natation, permet aux nageurs d’analyser leur parcours, fréquence de mouvements, distance, même en piscine,… on retrouve ici les mêmes fonctions que pour la Garmin 910 XT

– La fonction puissance : permet de coupler un capteur de puissance de vélo à la montre et d’enregistrer les données du dit capteur… Cela dit, vu le prix des capteurs de puissance existant dans le commerce, cette fonction reste bien anecdotique…

– Utilisation simultanée de plusieurs applications (Apps) avec possibilité d’enregistrement des données spécifiques à chaque appli (mais attention dans ce cas à l’autonomie de la mémoire qui peut fortement réduire…)

– Accès aux dernières mises à jour du firmware (Pendant combien de temps Suunto continuera à développer l’Ambit 1 ? )

– Nouveau mode d’enregistrement des données GPS toutes les 5s, ce qui permet de porter l’autonomie à 25 heures… même si cela reste insuffisant, cela devient intéressant pour les ultra-trailers. A noter que cette mise à jour n’est pas dispo pour la version Ambit 1

– Des applications plus complexes prenant en compte des instructions conditionnelles (si, donc) ainsi que des fonctions mathématiques avancées (sinus, cosinus, puissance,…)

– Fonctions d’entrainement avancées : planification de séances de fractionnés

– Autres fonctions : retour au point de départ (permet de retrouver son chemin), compte à rebours, température, alerte météo

Les autres fonctionnalités :

Pour ce qui est des autres fonctionnalités, l’Ambit 2 reprend l’ensemble des fonctions existantes dans la première version.

suunto-ambit-2-s-redEt la Suunto Ambit 2S ?

Version ‘light’ de la nouvelle Suunto Ambit 2, la 2S offre quasiment les mêmes fonctionnalités que sa grande soeur, mais une autonomie diminuée quasiment de moitié (8h en mode 1s et jusqu’à 25h en mode 60s).

Exit également l’altimètre barométrique (et donc adios la fonction FusedAlti) ainsi que les fonctions températures et météo.

Un peu plus légère que ses grandes soeurs (seulement 72g), elle se décline en plusieurs coloris sympas…

Pour le reste ? et bien elle a toutes les autres fonctionnalités de l’Ambit 2… avec un prix d’environ 100€ inférieur.

Conclusions :

Depuis la sortie de l’Ambit 2, le prix de la première version a nettement baissé, puisqu’il est désormais possible de se la procurer pour environ 300€ soit dans la même gamme de prix que les Garmin 310XT.

L’Ambit 2 quant à elle coûte environ 150€ de plus, ce qui n’est pas négligeable. Alors faut-il craquer  ?

A moins d’être adepte de triathlon ou d’être accro aux dernières technologies, l’Ambit 1 devrait satisfaire le plus grand nombre.

Pour les amateurs d’ultra, par contre, je choix devrait se tourner vers l’Ambit 2 car le mode d’enregistrement 5s devrait apporter une précision et une autonomie suffisante pour la grande majorité des courses. (perso je déconseille le mode 50h qui, de part son très faible niveau de précision, ne convient pas à la pratique du trail, c’est tout juste valable en rando…)

L’Ambit 2S se situe à un niveau intermédiaire entre les deux et conviendra à ceux qui ne visent pas d’épreuves trop longues mais souhaitent néanmoins bénéficier des toutes dernières innovations technologiques de la marque (hors fonctions barométriques).

Où les acheter au meilleur prix ?

Disponibles chez la plupart des boutiques en lignes spécialisées, vous pouvez comparer les prix et les trouver notamment :

– Chez I-run.fr : voir toutes les Suunto Ambit

– Chez Lepape.com au rayon Suunto

– Chez Univers-Running

Tous les prix des montres Suunto AMBIT :

comparatif tarifs Suunto AMBIT

suunto-ambit2


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Une saison de CROSS pour préparer sa saison de trail ?

Le Cross, une bonne préparation pour le marathon et pour le trail

par Jean-Claude Le Cornec, pour SDPO-mag 

Avantages de la saison cross (Période : décembre à février)

Le cross constitue un élément important dans la pratique de la course à pied. Il est naturellement complémentaire que ce soient aux courses de demi-fond ou aux courses de fond (du 10km au marathon passant par le trail)

Cross de Domont 2011 301 077

=>Formation mentale : Le cross est une école de volonté et de souffrance qui forme le mental du coureur. “ La bagarre ” au sein du peloton est plus présente que dans une course sur route.

=>Renforcement des qualités musculaires : le cross-country contribue à un développement physique complet parce qu’il est pratiqué en nature sur un terrain instable. Toutes les chaînes musculaires sont sollicitées : tendons, mollets, quadriceps, ischio-jambiers, lombaires, abdos, haut du corps, bras…

Attention toutefois, le cross doit être pratiqué avec modération.

En effet en hiver, le coureur se livre à un travail différent des autres saisons. Le rythme est différent. Il faudra retrouver certaines qualités quelques peu négligées :

  • recherche de l’endurance générale
  • développement des capacités cardiaques par un travail plus soutenu sur la piste ou en nature dont un gros travail de côtes.

Ce dernier aspect peut-être remplacé, et d’autant plus conseillé pour les coureurs sur route, par une participation au cross.

Sur un aspect purement physiologique et psychologique, pour certains cela sera beaucoup plus facile de participer à une compétition que de s’astreindre un travail de piste. Cela permet également de concilier intelligemment la quantité et la qualité dans une ambiance “ bon enfant ” ainsi que d’opérer à un retour aux sources en se rapprochant de la nature.

Les changements de rythme pendant le cross permettent de mieux aborder l’effort spécifique d’une course sur route. Un bon crossman est en général un bon coureur sur route…. voire l’élite française ou mondiale.

Pour cela, il faut impérativement que le plan épouse le profil de l’athlète sans donner des directives impossibles à tenir. L’entraînement doit rester un plaisir pour éviter toute fatigue nerveuse. Tenir compte de l’emploi du temps, de la vie de couple, préconiser des sorties en nature. Ainsi l’athlète restera plus motivé.

Comment aborder la saison hivernale en vue de la préparation estivale ?

Selon la spécificité de votre discipline, il n’est pas aisé d’arriver naturellement au « top » d’une discipline telle que le CROSS tout en ayant comme objectif un marathon au printemps, car les filières énergétiques prédominantes sont différentes. Ce n’est toutefois pas incompatible et même préconisé de faire la saison de cross. Le travail développé pour le cross tel que la VMA ainsi que la puissance musculaire servira incontestablement au 10km ou au marathon du printemps. On peut constater que les meilleurs spécialistes du marathon furent d’une grande valeur dans le cross ou le 10 000 mètres (ex. : D.Chauvelier et par le passé A.Mimoun).

Pour les marathoniens, le cross sera donc abordé à des fins (seulement) de préparation pour la reprise des courses sur route du printemps. Il remplacera toujours une séance spécifique, pour le rythme et l’ambiance, et l’entraînement en sera que meilleur.

Cross

Privilégier la vitesse ou la durée ? : Pour le marathon ou le trail, la durée s’impose. Or, pour le cross, la distance étant moins longue, nous privilégierons la vitesse (l’intensité). Ce sont deux paramètres différents et il faudra en tenir compte et leur accorder une importance dans le choix des formules d’entraînement, en fonction de ce que l’on prépare. L’intensité de l’effort n’est pas à négliger car l’idéal pour être performant est d’avoir une vitesse élevée et de pouvoir la maintenir longtemps.

Le cross est donc un bon moyen de préparer les compétitions des courses de fond tout en améliorant notre résistance. Mais, il faut s’en servir à bon escient afin de préparer la période spécifique de votre discipline (que ce soit pour le 10km ou le marathon). Ce serait dommage de faire une distinction entre les deux types d’entraînements, et à chaque fois recommencez à ZERO une préparation. Pour cela, en parallèle du travail spécifique cross : côtes, vitesse etc…votre saison hivernale sera scindée en deux cycles. Dans un premier temps, vous développez la VMA, puis vous l’entretiendrez afin de développer votre vitesse spécifique.

Pendant la période de développement de la VMA, nous vous préconisons d’inclure une sortie longue de temps en temps (durée de 1h30 à 1h40) Cette sortie longue vous permettra, d’une part de passer plus facilement, par la suite du cross à la préparation du marathon, et d’autre part, d’imprimer au plus profond de soi un certain type d’effort.

Ainsi, elle facilitera le passage dans la préparation type marathon où les séances longues sont les plus courantes. Il convient de privilégier le travail en nature et en temps, plutôt qu’en kilométrage. L’entraînement paraîtra moins dur pour une même efficacité.

De même, pour un coureur de 10km, cette sortie longue ne lui fera pas de mal. D’autant plus qu’il n’est pas rare de voir un coureur de 10km faire un semi en mars.

On a pu remarquer qu’avec un travail de 8 semaines consécutives de VMA, nous obtenons de très bons résultats et que l’effet peut durer encore plusieurs semaines avec seulement un entretien 1 fois/semaine ou 1 fois tous les 10 jours. Cet entretien de la VMA consistera à effectuer une séance de piste sur des distances comprises entre 200m à 400m.

Pendant, cette phase d’entretien de la VMA, il faudra en profiter pour faire des « notes de rappel » de votre vitesse spécifique.

Exemple relatifs aux coureurs de fond (du 10km au marathon) : pendant l’entretien de la VMA, il vous faudra développer vos vitesses de compétitions soit la capacité aérobie (vitesse utile marathon) et le seuil anaérobie (vitesse proche du 10km).

Rappel : Votre capacité aérobie (CA) jugée à 3 mmoles de lactates, correspond à 75% de la VMA pour un débutant ou à 85% de la VMA pour un coureur confirmé.

La vitesse au seuil anaérobie correspond à 80% de la VMA pour un débutant et à 90% de la VMA pour un confirmé

La réussite de tout coureur (de la route au trail) dépend de la :

1°) valeur élevée de la VMA

2°) valeur élevée du seuil anaérobie

3°) efficacité de la foulée et puissance musculaire

Avec ces trois facteurs (et il y en a d’autres : aptitude mentale, dépassement de soi…), nous comprenons mieux l’importance de la saison de cross.

C’est plus dur par contre, pour le senior qui est qualifié au championnat de France de cross début mars et qui doit faire son chrono sur marathon en avril.

Ce qu’il faut retenir :

Les courses de fond et de cross ne sont pas incompatibles et peuvent êtres complémentaires alliant volume et intensité.

Qualités à développer pendant la saison CROSS :

  • le développement de la VMA par des intervalles moyens et longs
  • la puissance musculaire via des côtes
  • le seuil aérobie
  • « notes de rappel » de la vitesse spécifique de votre discipline pendant l’entretien de la VMA.

Jean Claude Le Cornec
Fondateur de SDPOrganisation
Membre du bureau Directeur de l’AEIFA
(Association des Entraineurs d’Ile de France d’Athlétisme)

sdpo


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Conseils sur la préparation des courses de longue durées

(courses type raids par étapes, marathons, ultra,…)

par Jean Claude le Cornec pour SDPO Mag

Un effort pas comme les autres…

Les courses par étapes et le marathon nécessitent beaucoup d’endurance. Concernant les raids par étapes, il faut être également capable de gérer les phases de récupération entre les étapes. Il paraît difficile de s’aligner au départ d’une telle course sans un entraînement rationnel conduit sur plusieurs mois, ni sans quelques règles diététiques qui permettent de supporter cette préparation. NB : Lorsque la course a lieu dans un autre fuseau horaire que le nôtre, l’organisme est fragilisé en raison du décalage horaire. C’est pourquoi, il faut veiller à arriver en forme au départ de l’épreuve.

FORMES D’ENTRAINEMENT : entre quantité et qualité

Les courses raid requièrent comme aptitudes principales : l’endurance.

Domont raidL’entraînement de ce type d’effort est très axé sur la quantité de travail (kilomètres à totaliser), mais la qualité du travail ne doit pas être négligée pour autant. La partie essentielle de l’entraînement concerne donc le développement des possibilités aérobies. Pour cela, tout entraînement doit nécessairement comporter une part relativement importante de travail maximal aérobie (VMA) de manière à développer la VO2. Il faudra donc compléter cet entraînement sur piste ou en nature pour développer ces qualités.

L’entraînement a également pour but d’améliorer les possibilités physiologiques. C’est la « qualité » qui vous fera progresser. Savoir écouter son corps est primordial.

Si vous voulez progresser en tant que coureur, vous devez vous soumettre à un travail varié: tantôt facile, tantôt plus ardu et parfois franchement dur.

Pourquoi ?

Lorsque vous vous entraînez, vous refaites sans cesse la même chose si bien que la fois suivante vous avez plus de facilité. Chaque fois que l’équilibre homéostatique* (relatif à l’homéostasie, état d’équilibre intérieur d’un organisme face à des modifications du milieu extérieur) de l’organisme est bouleversé, l’organisme humain tente de s’adapter de manière à ce que l’équilibre soit rétabli. Ainsi, si vous courez suffisamment, votre organisme s’adaptera à l’effort et vous serez en meilleure forme.

Comme principe de base, le but de tout coureur devrait être d’aboutir à une vitesse maximum avec un minimum de fatigue ou le meilleur résultat possible avec le minimum d’entraînement. L’accumulation des kilomètres ne fera pas la performance, ce serait bien trop facile. La quantité de travail ou la boulimie des kilomètres est le grand danger des coureurs. Prenons comme exemple les marathoniens : Beaucoup d’entre eux considèrent qu’il faut effectuer des kilomètres sans se soucier des différentes allures et accumuler des “bornes”.

DU SERIEUX ET DU PLAISIR A L’ENTRAINEMENT

L’épanouissement sportif des coureurs dépend de la connaissance et du choix des différents moyens d’entraînement ainsi que de leur utilisation dans des proportions convenables lors de leur préparation.

11-268 @ 0947C’est un facteur de première importance dont il faut tenir compte lors de la mise en point d’un programme d’entraînement personnalisé. L’utilisation de moyens trop intenses peut conduire à la surexploitation de l’organisme, alors que l’application de moyens trop faibles ne permettra pas d’obtenir les résultats sportifs que l’on serait en droit d’attendre. D’où le grand intérêt porté par les entraîneurs dans le dosage des charges de travail.

Chaque méthode d’entraînement est faite de qualités et de défauts : certaines sont issues presque exclusivement de l’application des connaissances médicales du moment, et d’autres de la passion, du parti pris, de l’ambition démesurée et de la recherche du prestige.

Ce qu’il est possible d’affirmer d’emblée lorsque nous parlons de méthode d’entraînement, c’est que personne ne peut ignorer les notions de base, c’est-à-dire les trois facteurs essentiels de la condition physique : l’endurance, la résistance et la vitesse.

Il faudra donc avant de planifier tout entraînement connaître quelques données physiologiques telles que :

– le seuil aérobie (l’endurance)

– le seuil anaérobie (la résistance)

– la vitesse ou puissance maximale aérobie (dite VMA ou PMA).

Il est indispensable, même pour une course de longue durée d’intégrer et d’alterner dans sa planification ces trois vitesses de travail. Ce n’est pas parce que vous courez une course de longue durée qu’il faut négliger la vitesse, c’est ce qui vous permettra de mettre du rythme à votre endurance.

Dans cet article je vous décrierais seulement la filière principale des courses de longue durée : l’aérobie. Les autres allures d’entraînements vous seront davantage expliquées lors d’un article prévu à cet effet. Le mot « aérobie » signifie « en oxygène ». Cette filière est utilisée lors des activités physiques longues et à allure lente ou modérée afin que votre organisme soit oxygéné tout au long de l’épreuve. Pour les coureurs confirmés, d’autres filières rentreront en jeu comme la filière anaérobie. Bref, ne rentrons pas dans tous ces termes physiologiques pour le moment. Maintenant que vous savez ce que signifie la filière aérobie. Comme on vous le disait auparavant, il est évident que pour s’engager sur un marathon ou un raid, il faudra un minimum s’entraîner en amont. Au minimum, il faudra courir une sortie longue, deux fois par semaine, afin d’habituer votre corps.

NE SOUS-ESTIMEZ PAS VOTRE CORPS

Si vous êtes débutant, n’ayez pas peur, on a tendance à sous-estimer son corps, mais notre organisme est doté de capacités qu’on ne pourrait imaginer l’existence avant de l’avoir mis à l’épreuve. Même si le jour du départ vous appréhendez encore, c’est tout à fait normal mais votre volonté et votre motivation vous transcenderont et vous feront tenir la distance ! Un minimum d’entraînement, de la volonté à réussir et du plaisir, et vous y arriverez !!! Ayez confiance en vous ! L’aspect physiologique n’agit pas seul. Il est sans cesse en interaction avec l’aspect psychologique !

temples (351)

Par contre, pour les coureurs qui ont une motivation, autre que celle de participer par plaisir mais davantage à performer, ou d’être dans les premiers du classement, il faut être honnête, le mental ne suffira pas. Même s’il est nécessaire, il faudra un entraînement presque quotidien afin de pouvoir tenir un rythme élevé lors d’un marathon ou encore d’enchaîner toutes les étapes d’un raid au meilleur de votre forme. Au fur et à mesure que les épreuves se dérouleront, il est probable que votre organisme s’accoutume ainsi vous irez de mieux en mieux.

Jean-Claude LE CORNEC

sdpo


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Portrait de Jean-Claude Le Cornec

Fondateur de SDPOrganisation et créateur des Foulées de la Soie

jean-claudeAncien technicien de la division hélicoptère de EADS chez EUROCOPTER, on connait plus Jean Claude Le Cornec comme organisateur des Foulées de la Soie en Chine et précurseur du Sport et de la Culture que comme entraineur.

Après avoir écumé les grands classiques de l’époque comme le Paris Gao Dakar, Ultra marathon du Colorado,…mais aussi le Marathon des Sables, il met fin à sa carrière de coureur après avoir remporté, avec son équipe la Route 66 (Chicago-Los Angeles). Membre du bureau Directeur de l’AEIFA (Association des Entraineurs d’Ile de France d’Athlétisme), il se consacre depuis à l’entrainement et a eu la chance d’accompagner des athlètes de niveau national et international.

Il est aussi à l’origine de la gamme nutritionnelle PUNCH POWER, qu’il distribue également.

sdpo


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Vidéos Grand Raid de la Réunion 2013

Une bien belle édition que cette 21ème Diagonale des Fous, qui aura vu le triomphe de François d’Haene et la fragilité d’un certain Kilian Jornet, qui nous aura fait preuve de courage et d’abnégation pour accompagner de fort jolie manière sa compagne Emelie Forsberg jusqu’à l’arrivée, et ce malgré une blessure plutôt douloureuse qui ruina ses chances de victoire.

Chez les féminines, c’est notre Championne du Monde nationale, Nathalie Mauclair qui remporte brillamment ce Grand raid de la Réunion 2013 !

Grâce à Sport+, voici un beau reportage sur cette course mythique et légendaire.

Reportage vidéo sur la Diagonale des Fous 2013 diffusé sur Sport+

La diagonale des fous, c’est aussi cela… très belle vidéo réalisée par un amateur Bruno Poulenard qui nous fait vivre la course de l’intérieur… de quoi rêver !! merci Bruno, et félicitations…

La Diagonale de Bruno


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LA PTL : La Petite Trotte à Léon 2013

Récit de Carole, bénévole au sein de cette petite entreprise

Cette année, après 3 ans de bénévolat à l’UTMB, me voilà projetée à la PTL. Déjà, les échanges de mail d’avant course laissent supposer une grande famille soudée et travaillant en osmose depuis certaines années : un groupe uni, à part.

Tout d’abord, pour remettre la PTL au centre du reportage, c’est un «Tour du Mont Blanc élargi», permettant de parcourir, loin des sentiers battus, les massifs environnant le plus haut sommet des Alpes. Jean-Claude chef de cette PTL l’imagine différente chaque année avec comme devise : partout où son chien Crooner passe, les équipes peuvent passer et passeront ! Et la cuvée 2013 va entraîner les 89 équipes à travers le massif des Fiz, des Aravis avec le refuge de la pointe percée et du Beaufortain, puis la vallée d’Aoste, le Valais, et retour dans la vallée de Chamonix, par le col de Balme.

300 kilomètres à parcourir, 33 cols à franchir et 24000m de dénivelé à gravir, tout cela en 136 heures, avec un départ le lundi 26 aout à 22h et arrivée le dimanche 1er septembre à 14h.

Lundi 25 Août : pour moi est donc le début du commencement d’une semaine de folie. Préparation et mise en place des dossards dans le gymnase. Chaque équipe a ses tee-shirts et ses 6 ou 9 sacs pour les affaires de délestage prévues sur 3 bases de vie : Plan de l’Aar, Morgex et Champex. Je fais des petits tas de l’équipe 1 à l’équipe 92. Les road-book et les balises sont aussi prêtes et les ordinateurs ouverts pour les vérifications des équipes (identité, téléphone). Repas pris ensemble toute l’équipe à l’UCPA et dès 15h, nous voilà partis pour l’ouverture de la remise des dossards. Les équipes défilent et déjà, certains visages sont connus, des souvenirs de regards échangés lors d’autres courses, comme sur le Tor des Géants 2012. Je retrouve des amis, que d’émotions ! L’ambiance est bonne enfant, joviale et chacun y va de ses commentaires. A 18h, briefing et dernières explications et recommandations pour ce beau périple !

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22h : départ de la PTL, les équipes trépignent, les photos et les encouragements vont bon train. La foule est présente et bien présente, tout ce monde pour acclamer ses traileurs d’un autre monde ! Moment très émouvant !

Pour moi, c’est le départ aussi pour une partie de nuit au PC course, à suivre les balises de ces coureurs, à surveiller leur parcours, à gérer les difficultés. Il faut savoir travailler avec 2 ordinateurs ouverts, les logiciels et savoir répondre au téléphone dans toutes les langues !!!

Mardi 26 Août : PC course me revoilà, la journée va être longue car le temps est maussade, il pleut et les conditions de course dans la descente sur Magland et la remontée à la pointe percée vont être difficiles. Déjà de gros écarts se font entre les équipes et dans la journée, il faut gérer les premiers abandons. Jean-Claude en fin de journée prend la décision d’une variante qui ne passera donc pas par le Col des Verts. Les 2 équipes japonaises abandonnent, comme d’autres. La nuit s’annonce longue et il va falloir être efficace. Car sur certaines portions, le réseau téléphonique ne passe pas. Au Plan de l’Aar, les balises sont remplacées pour des questions de batterie.

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Mercredi 27 Août : Préparation à la mise en place de la base de vie de Morgex, dans la vallée d’Aoste : les sacs de délestage sont à charger dans le camion, à trier et à ranger dans le gymnase. Le ravitaillement, les PC, les balises prennent aussi leur place. Après 2 aller-retour via le tunnel du Mont-Blanc, ce coup-là, Morgex sera mon fief jusqu’à vendredi soir à 18h, heure de la barrière horaire pour le passage de la dernière équipe. Nous sommes accueillis par toute l’équipe de bénévoles chaleureuse Valdotaine. Tout est prêt pour attendre et gérer les équipes qui vont arriver après 195 kms.

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Jeudi 28 Août et Vendredi 29 Août : 2 journées de folie et d’émotions intenses : on se relaye au PC, au ravitaillement, au dortoir, aux douches. Nous accompagnons les équipes, nous les boostons, les encourageons, les écoutons. Certaines sont exténuées, les blessures sont présentes, le moral oscille. Mais, nous sommes là pour eux et du mieux que nous pouvons, nous réconfortons ! Certains coureurs abandonnent, d’autres équipes se forment alors. Certains pleurent. Nous allons aussi à leur rencontre sur quelques kilomètres ou à l’entrée du village.

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La barrière horaire de 18h de Vendredi tombe ; toutes sont arrivées à temps, et repartent tranquillement pour encore quasi 44h de course et de nombreux cols à passer avec ouf, une météo clémente. Notre travail sur le terrain à Morgex est terminé, mais la semaine n’est pas finie et le suivi de toutes ces équipes continue et va continuer directement au PC course, et pour le reste des bénévoles, sur le terrain.

Samedi 30 Août : La première équipe est arrivée ce matin tôt, nous l’avons accueillie ! Bravo !

FLIPPERS GANG TEAM à 5H40

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Samedi et dimanche : toute l’équipe de la PTL s’est mobilisée durant ces 2 derniers jours pour accompagner au mieux toutes ces valeureuses équipes finishers ou pas : gestion des balises, coups de téléphones, gestion des sacs, recevoir les équipes comme elles le méritent sur la ligne d’arrivée. Merci à tous et toutes, à ces beaux moments forts et intenses que nous avons partagés !

arrivée des équipes 31 ( les 7 monts) et 37 (les michels) avec Xavier Thévenard

Dimanche 1er septembre : 15h : podium PTL

Jean-Claude Marmier a pris la parole, un discours à l’image de la PTL : grande famille de coureurs et de bénévoles qui se sont donnés à fond pour une aventure extraordinaire. Nous nous sommes ainsi tous retrouvés sur le podium pour fêter ensemble, tous ensemble cette belle semaine, ces moments d’osmose, de difficultés, de joie, moments forts intenses : c’est cela la grande famille des Traileurs !

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A l’année prochaine, le parcours PTL 2014 sera dessiné et présenté lors de la soirée des bénévoles le 16 novembre 2013, au coin d’un table mais chut, il faudra attendre !

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merci à tous et à toutes, bénévoles et coureurs…


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Le portrait de Carole

Bonjour Carole, bienvenue dans l’équipe éditoriale de ‘Passion Trail’, au travers de tes articles et reportages nous aurons le plaisir de partager avec les internautes ta vision du trail et le récit de tes aventures…

portrait-carolePeux-tu te présenter ?

je m’appelle Carole, j’ai 40 ans, je suis enseignante spécialisée avec des enfants handicapés à Genève. J’ai deux enfants de 12 et 8 ans et je vis dans le Jura dans un chalet en madrier isolé du monde ¨

Quel est ton parcours de coureuse ?

oula ! je suis née avec une basket, des skis et un vélo mais la course à pied m’est venue en octobre 2011, avec une amie qui m’a emmené faire un 5 kms. Et sur un coup de tête, j’ai fait le trail du Ventoux et un marathon en avril 2012 avec juste 60 kms d’entraînements dans les jambes. Et donc depuis, je continue à faire des trails et des marathons…

A quoi penses-tu quand tu cours ?

Je pense à tout et à rien, je m’évade, je me vide l’esprit et je me nourris de tout ce qui m’entoure, en profitant des paysages, de l’ambiance et des gens.

Quelle est ta qualité en tant que coureuse ?

Je dirais mon endurance mentale. Une fois la ligne de départ franchit, je sais que je ferais de mon mieux pour passer la ligne d’arrivée, en rampant ou pas, mais je vais jusqu’au bout…

As-tu un rituel particulier avant une course ou un objet fétiche ?

Oui ! mon grand bol de café au lait ! et des bonbons haribo ! et j’ai dans ma poche de short, u chabi chan, porte bonheur japonais des traileurs, que mes amis japonais m’ont offert sur l’UTMB.

Un rêve particulier ?

Continuer à faire des courses en augmentant la distance, avoir toujours du plaisirà courir, continuer aussi à faire la suiveuse sur certaines belles courses et écrire mes articles et faire mes phots 😉

Merci Carole et bienvenue parmi nous, je suis impatient de lire tes reportages et de les partager avec les internautes sur notre site !


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Votre feuille de route pour la Saintélyon 2013

Votre roadbook pour la 60ème Saintélyon – 8 décembre 2013

La mythique Saintélyon fête cette année sa 60ème édition avec un parcours renouvelé à plus de 40% proposant encore un peu plus de dénivelé, un peu plus de chemins et un peu plus de kilomètres. Cette année il faudra donc affronter environ 1800m de D+ et 75km de parcours nocturne pour rallier le stade de Gerland.

De tous temps, les conditions météos, parfois extrêmes à cette période de l’année, jouent un rôle prépondérant dans le déroulement de la course. Pluie, neige, froid, verglas, boue, tels sont les ingrédients qui nous attendrons peut-être le jour J. Il faudra bien évidemment en tenir compte dans l’évaluation de vos objectifs !

La Saintélyon 2013 :

Dimanche 8 décembre à 00h00 nous serons pas moins de 7000 coureurs à prendre le départ de la 60ème Saintélyon ! Nombreux sont ceux qui se laisseront griser par l’euphorie des premiers kilomètres dans Saint-Etienne qui sont relativement plats et qui commenceront à accuser le coup dès que la pente se fera plus rude et que le bitume fera place aux chemins terreux, boueux ou enneigés…

C’est à partir de là que les embouteillages commenceront ! Pour les éviter, un départ rapide s’impose, mais attention à ne pas le payer par la suite !! C’est là tout le dilemme de la Saintélyon

C’est aussi à partir de là que les conditions météos pourront influencer réellement la suite de la course, qui peut alors devenir très difficile sur les hauteurs des monts du Lyonnais. Tenez compte des prévisions dans l’établissement de votre feuille de route.

simulateur-trail

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

 

A vous de jouer ! planifiez votre 60ème Saintélyon !

 Remarque : Une fois le calcul effectué, vous pouvez copier-coller le tableau de résultats pour l’utiliser dans votre tableur, excel ou autre et ainsi imprimer votre feuille de route pour la course. Pour coller le tableau dans Excel, choisissez l’option : ‘Collage spécial’ puis ‘Texte Unicode’

Des questions ?

n’hésitez pas à me faire part de vos interrogations et remarques en commentaires,

Votre roadbook pour la Saintélyon 2013

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails


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Le Sparnatrail – Epernay

18ème Sparnatrail – 10 novembre 2013 – Epernay

récit d’une course pleine et bien aboutie

Ma première venue sur le Ptiot Sparnatrail en 2011 fût l’une de mes meilleures courses et même si l’édition 2012 fût pour moi plus mitigée, j’étais impatient d’y retourner, mais cette fois, n’ayant aucune ambition concernant le TTN court, cela serait sur la version longue que je m’engagerai, pour une petite balade de 56km, histoire de faire une sortie longue en préparation de la Saintélyon !!

C’est sans aucune pression que j’abordais ce rendez-vous champenois, même si je dois l’avouer j’avais de grandes ambitions pour ce Sparnatrail, bien décidé à réaliser une course offensive et pleine. Pas question de rester sur la réserve, il me fallait faire le point sur ma forme actuelle et ce fut fait…

SONY DSC

Peu avant le départ je croise Aicha et Guy que je connaissais via Facebook, une rencontre fort sympathique !! Puis je retrouve mon ‘maître’ de l’ultra-trail, Jérôme qui s’entraîne avec moi au club de Livry

En ce qui concerne la météo, le moins que l’on puisse dire c’est que cela fût bien arrosé ! Vu les pluies qui nous ont accompagné durant toute la semaine, je m’attendais à ce que le terrain soit bien gras ! La pluie continue du samedi et du dimanche matin n’allaient pas démentir mes appréhensions !

C’est donc sous une pluie fine mais persistante qu’en ce dimanche matin nous sommes partis en cortège vers 7h30 du Hall des Sports d’Epernay pour nous rendre sur la ligne de départ réelle en bas de l’avenue de Champagne.

A quelques instants du départ, j’ai l’agréable surprise d’entendre le speaker qui cite mon nom parmi la liste des favoris, c’est bien la première fois que cela m’arrive !! Je dois bien dire que je ne m’attendais pas du tout à un tel honneur, mais je l’avoue, cela fait plaisir à entendre…

Il faudrait donc que je tienne mon rang pour ne pas décevoir les pronostics !!

SONY DSC

Mon sparnatrail 2013

A 7h45 le départ est donné, les 2 courses étant lancées simultanément, le rythme est très élevé des les premiers mètres, je me laisse entraîner par le rythme des concurrents du ptiot : malgré un départ en côte, je boucle le 1er km en 3’53″… encore plus vite que l’année dernière quand j’étais sur le ptiot !! les 2 suivants sont tout aussi rapides en 4’01” et 4’05″… de la folie à la limite du suicide pour une course qui fait malgré tout 56 km !!

Les km suivants sont encore sur le plat, mais dans un terrain nettement plus boueux, j’en profites pour reprendre un rythme plus raisonnable, aux alentours des 4’30 au km… Un tout petit peu moins de 21′ au 5 km ! Je ne sais pas où je me situe dans le classement de la course, mais en comptant bien, toutes courses confondues je dois bien être dans les 40 premiers !

Je le sais, il va falloir que je me calme, mais je me sens bien et n’ai pas l’impression de forcer. Je connais bien la première partie du parcours et je sais que la course débute réellement à partir du km 7,5 avec la première grosse montée. A partir de là je prendrais mon rythme de croisière, sans forcer dans les côtes pour préserver mes forces, je laisse filer des concurrents plus rapides, ou plus imprudents…

SONY DSC

La premières partie n’est pas très technique, pas trop de boue et dès que les chemins redescendent j’en profite pour lâcher les chevaux, et reprendre le temps perdu en montée. Les jambes répondent bien et les appuis sont solides. Jusqu’au 14ème km c’est une succession de petites montées / descentes avant d’entamer une descente un peu plus longue et rapide vers Damery, lieu du premier ravito.

En bas de la descente un jeune espoir venu de Suisse me rejoint, nous faisons un petit bout de chemin ensemble jusqu’au ravito. Juste le temps de remplir rapidement une petite bouteille d’eau et me voila reparti.

Un petit passage plat, jusqu’au passage à niveau puis ensuite nous abordons la plus grosse montée du parcours. dès les premiers mètres, je laisse filer mon compagnon de route, bien plus à l’aise que moi à ce moment là ! J’y vais tranquillement, la première partie est très raide, suivi d’un petit replat avant une nouvelle portion raide et glissante qui nous emmène dans les bois.

Si la pente devient moins raide, la boue et les flaques sont omniprésentes, impossible de relancer, même sur le plat ! Il va falloir que je prenne mon mal en patience tout en faisant attention à ne pas prendre un bain de boue !

Une fois sorti du bois, le chemin est moins délicat, ce qui me permet de reprendre un rythme plus correct, même si nous entrons dans une portion à flan de coteaux alternant rapidement montées et descentes avec passages glissants en bordure de vignoble. Je n’en ai pas trop le temps, mais le paysage est magnifique, avec une vue imprenable sur Epernay tout au fond de la vallée.

Nous nous approchons de la mi-parcours et je commence ma remontée, rattrapant aussi bien des coureurs du ptiot que du ‘grand’. Au 29ème kilomètre, lieu de la séparation entre les deux parcours, je suis même en avance de quelques secondes sur mon temps de l’année dernière… A ce rythme là j’aurais pu terminer aux alentours de la 28ème place du ptiot ! Ce qui, vu le niveau de l’épreuve (dernière manche du TTN) eu été une bonne perf… mais il reste encore pratiquement 28 kilomètres à parcourir…

Toujours sur un rythme élevé, et même si je n’ai aucune idée précise de mon classement, la course s’éclaircit, il y a beaucoup moins de monde, au loin j’aperçois quelques 2 coureurs, je me concentre alors sur l’idée de les rattraper.

SONY DSC

Au 34ème kilomètre, je rate un croisement fort mal indiqué et perds un peu plus de 2 minutes ! le temps pour un petit groupe de 3 coureurs que j’avais dépassé quelques kilomètres auparavant de repasser devant. Me voila avec tout à refaire… et une grosse butte à grimper !

Difficile de ne pas se déconcentrer, je sais que mon erreur me coûtera sans doute cher, et je mets quelques minutes à me remettre dans la course. Devant moi, les 3 coureurs ont pris un peu d’avance dans la montée, j’essaie d’en faire abstraction. Quelques kilomètres plus loin, c’est à leur tour de commettre une erreur d’orientation, ce qui me permet de reprendre ma place… et de retrouver un peu moral et concentration.

Je file alors vers le second ravitaillement, encore un arrêt éclair et je poursuis ma route. Puis à ma grande surprise j’aperçois au loin le jeune homme qui m’accompagnait dans la première partie de course. Visiblement je suis plus rapide, je reviens rapidement sur lui, en profites pour rattraper un autre concurrent, échange quelques mots et prend un peu d’avance.

Mais c’était sans compter sur une nouvelle interrogation, en bas d’une descente rapide, je ne trouve pas de balisage, un carrefour sans personne. Faut-il aller à droite, à gauche ou bien ai-je encore raté une case ? Le temps de me poser cette question et le jeune me rejoins, on tourne en rond quelques instants avant qu’il n’aperçoive une balise, bien cachée !

J’y ai encore laissé des plumes et la montée suivante me coupe les jambes, je suis obligé de le laisser filer, lui et un autre coureur. La montée est raide, nous en sommes à environ 45 km et je commence à manquer de jus ! Je ne peux suivre le rythme mais malgré tout, mon rythme est encore conforme à mon plan de marche et dans les descentes je rattrape le temps perdu dans les côtes…

Alors que nous avons fait le plus gros du travail, il ne reste plus que quelques petites buttes, à gravir, je commence à avoir mal sous les pieds, faute à la boue qui s’est collée sous ma plante de pieds. Les descentes sont douloureuses, mais pas question de lâcher prise, je sers des dents.

Les 6 derniers kilomètres me semblent interminables, mais à ma grande surprise, je rattrape un premier puis un second coureur, avant même de rejoindre mon compagnon de route, et de le laisser, pour un instant du moins, pratiquement sur place.

Plus que 3 kilomètres environ, je gère dans les montées et essaie de garder un peu d’énergie pour le final, mais c’était sans compter sur les ressources de mon camarade, qui dans un dernier effort parviens à revenir et repasser devant moi. Je pense alors que je pourrais le reprendre dans la descente suivante, mais c’est la panne sèche !!

Les 2 derniers kilomètres seront horribles, je suis au ralenti, et j’abandonne l’idée de me battre avec mon petit jeune, je me retourne beaucoup, en espérant que personne ne revienne de l’arrière…

J’en terminerai finalement en 5h05’34″… soit une vingtaine de secondes de moins que mon calcul réalisé avec mon simulateur trail… je suis donc tout à fait dans les temps prévus. Avec une allure moyenne à 5’23” au km, soit environ 11,1 km/h pour 56,7km et environ 1570m de dénivelé (d’après mon GPS) je réalise là l’une de mes toutes meilleures performances chronométriques sur une telle distance !!

Je serai juste un peu déçu de mon classement final, car je me voyais mieux que cela, j’en termine donc à la 11ème place, à seulement 7 minutes du podium vétéran. Lors de ma première participation sur le ptiot, j’avais échoué à 1’30 du podium vétéran… Il me faudra donc attendre encore au moins une année supplémentaire pour goûter aux joies du podium sur le Sparnatrail !

Mais qu’importe, j’ai réalisé une course pleine et solide, de très bonne augure pour la Saintélyon dont le profil présente quelques similitudes avec ce Sparnatrail…

Résultats du Sparnatrail :

La course est remportée par Michel Verhaghe, déjà 3 fois vainqueur, en 4h19’33” devant Laurent Michel et Stéphane Renaut.

Pour le ptiot Sparnatrail, la victoire revient une nouvelle fois à Jérémy Pignard

Tous les résultats sont sur le site officiel : Résultats Sparnatrail


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Le calendrier officiel du Trail Tour National 2014 – TTN

Le nouveau calendrier du Trail Tour National enfin dévoilé !

Après plusieurs mois d’attente, la fédération vient de publier le calendrier 2014 du Trail Tour National… 

Quelques nouveautés et pas des moindres pour le TTN 2014, ou devrait-on dire TTN 2013-2014 !! En effet, dans un communiqué daté du 9 novembre (communiqué FFA) la Fédération Française d’Athlétisme vient de dévoiler le calendrier du prochain TTN et que de surprises, bonnes pour certaines, mauvaises pour d’autres !!

Car, vous ne le saviez pas (et moi non plus !!) le TTN 2014, à peine dévoilé est déjà lancé !! En effet, le TTN court 2014 vient de débuté ce dimanche, 10 novembre, par le p’tiot Sparnatrail !! Jérémy Pignard aura donc fait coup double hier en remportant l’épreuve qui d’une part clôture le TTN 2013 mais également inaugure la cuvée 2014 !! Tant pis pour ceux qui n’auront pas pris la peine de venir à Epernay…

Du côté du Trail Tour National long, ce n’est guère mieux, car là aussi le programme débutera dès le mois de décembre par la Saintélyon !!… dont les inscriptions sont déjà closes depuis un mois, à l’exception de quelques dossards qui viennent d’être remis en vente la semaine dernière… Là encore, tant pis pour ceux qui n’avaient pas prévu leur coup à l’avance !

En ce qui concerne le règlement du Trail Tour National 2014, nous supposerons que celui-ci reconduit plus ou moins celui de l’année 2013… en attendant sa publication officielle (alors qu’une épreuve a déjà eu lieu !) nous nous en tiendrons à cette supposition.

calendrier-ttn-2014

Quel avenir pour le TTN ?

L’image du TTN est une nouvelle fois écornée par cette surprenante attitude. S’il avait déjà perdu de son intérêt en 2013 avec la mise en place d’un championnat de France sur une journée (ce qui n’est pas en soi une mauvaise chose). Le TTN 2013 devait néanmoins être qualificatif pour les championnats de France

Mais peut-on d’ailleurs véritablement parler de qualification quant il suffisait de terminer une épreuve du circuit long ou court entre juin 2012 et septembre 2013 pour pouvoir participer au Frances au choix sur long ou court !

De plus la règle ne valait visiblement pas pour tout le monde, car ils furent plusieurs, et non des moindres (Michel Lanne 3ème des France n’a participé à aucune épreuve du TTN sur la période sélective…) à obtenir des passes-droit pendant que d’autres se voyaient refuser la participation au Championnat de France…

Alors que dire de ce communiqué ? Quel crédit pour cette version 2014 où certaines épreuves sont courues le lendemain de la parution du calendrier officiel, en l’absence de règlement ? où d’autres épreuves sont annoncées au calendrier après la clôture des inscriptions ?…

Cela ne m’empêchera pas d’y participer en 2014, car j’aime le principe de pouvoir me confronter aux autres coureurs sur un challenge à portée nationale, mais néanmoins je crains qu’ils soient encore plus nombreux à le bouder, autant dans l’élite que dans le peloton des passionnés…

Je crains tout simplement pour la pérennité du TTN dans les années à venir si rien n’est fait, mais j’ose espérer que je me trompe ! L’avenir le dira…

Voici le calendrier du TTN version 2013-2014…

 Les 9 épreuves du TTN court 2014 (<42km) :

– 10 novembre 2013 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 9 février : Trail Givré – Montanay (69)

– 16 mars : Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 13 avril : Trail Drôme – Buis-les-Baronnies (26)

– 8 juin : Les Gendarmes et les Voleurs de temps – Ambazac (87)

– 22 juin : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 28 juin : Sur les traces du loup – La Ville aux Clercs (41)

– 14 septembre : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

28 septembre 2014 : Championnats de France de Trail – Buis-les-Baronnies (26)

Les 10 épreuves du TTN long 2014 (+ 42km) :

– 7 décembre 2013 : SaintéLyon – Saint-Etienne – Lyon (42-69) – 75km

– 16 février 2014 : Gruissan Phoebus Trail – Gruissan (11)

– 29 mars 2014 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

– 11 mai 2014 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

– 31 mai 2014 : Trail des Hautes Côtes – Marsannay la Côte (21)

– 28 juin 2014 : Trail 56 Golfe du Morbihan – Vannes (56)

– 5 juillet 2014 : Trail Faverges Icebreaker – Faverges (74)

– 26 juillet 2014 : La 6000 D – (25 ans) – La Plagne (73)

– 14 septembre 2014 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Marquise (62)

28 septembre 2014 : Championnats de France de Trail – Buis-les-Baronnies (26)


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Test chaussures Salomon S-Lab Fellcross 2

Essai Salomon S-LAB Fellcross 2

Après une première expérience avec les Salomon XT S-LAB 5 qui ne m’avait pas convaincue faute à un manque de grip sur terrains glissants, je me suis laissé tenter par cette S-LAB Fellcross 2, séduit par le profil très agressif de la semelle. J’étais alors curieux de voir ce qu’elle valait vraiment, et de la comparer avec mes Adidas adizero XT4 qui ne m’ont pas quitté de toute la saison.

Que pouvait bien apporter de plus cette bête de course que n’ont pas mes XT4 ? C’est pour tenter de répondre à cette question que j’ai cédé à la tentation !

fellcross-2

Mes premières impressions

A l’ouverture de la boîte, c’est une véritable bête de course qui apparaît devant mes yeux ébahis, une ligne apurée, un look racé… Cela  promet !! De plus, la légèreté annoncée est bien là… aussi légères qu’une plume !

A l’essayage, le pied trouve bien sa place dans la chaussure, même si le chaussant est un peu étroit, la taille est juste bonne, Salomon chaussant un peu plus grand qu’Adidas, je les ai pris en 43 1/3 et non en 44. Le maintien du pied est parfait.

Mes premières sorties

Conditions météos aidant, j’ai décidé de les maltraiter dès leur première sortie sur un parcours vallonné comportant une première partie très roulante suivi d’un enchaînement de montées et descentes glissantes et boueuses à souhait.

Dès les premières foulées, on a quasiment la même sensation qu’avec des chaussures de cross et des pointes de 15 !! Sur les portions de terrain dures, on ressent bien cette impression, l’amorti sur l’avant pied est quasi inexistant et les crampons se font bien sentir. Malgré cela, la bête est agréable, agile et d’une légèreté remarquable.

On comprend vite qu’elle n’est pas faite pour le bitume, terrain particulièrement inconfortable pour elle, et je ne donne pas cher de leur durée de vie sur ce type de terrain. C’est un peu comme une Formule 1 qui roulerait sur terrain sec avec des pneus pluie !

Dès que l’on aborde les terrains gras et plus difficiles, on mesure toute la puissance de la bête, l’accroche est excellente, aussi bien en montée qu’en descente, que l’on prenne appui sur l’avant pied ou par le talon, rien à redire.

Même s’il me faut un petit temps d’adaptation, habitué que je suis à mes XT4, l’équilibre et la stabilité son au rendez-vous.

Du côté dynamique, c’est excellent aussi, même si ma préférence reste néanmoins aux XT4…

Pour ce qui est du laçage, il semblerait que le système quicklace ait fait quelques progrès, si j’avais été déçu sur la XT S-LAB 5, là en revanche, rien à dire, le lacet ne coupe pas la circulation, et je n’ai eu à déplorer aucun desserrage du système.

La cerise sur le gâteau : le mesh imperméable est d’une incroyable efficacité ! les pieds restent bien au sec et la boue ne pénètre pas dans la chaussure, c’est un vrai régal que de sauter, sans aucune arrière pensée, dans les flaques de boue !!

Petit bémol, la boue, lorsqu’elle est bien collante, a tendance à rester accrochée entre les crampons, ce qui réduit alors l’accroche et alourdi la chaussure….

Pour finaliser mon test, il me faudra encore les tester sur terrain rocailleux pour voir si le grip est aussi efficace ou non. Je compléterai ce test prochainement.

Mes notations :

  • Amorti                5/10
  • Stabilité            8/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          9/10
  • Dynamisme      8/10

Caractéristiques :

  • Poids : 268gr en 44
  • Drop : 4 mm
  • Prix public : 170 €
  • Technologies  :
    • QuickLace
    • Sensifit : maintien du pied
    • Semelle externe Contagrip
    • Semelle interne Ortholite
    • Mesh respirant  imperméable
    • Protection languette

fellcross

Où la trouver ?

Vous pouvez trouver la S-Lab FellCross 2  chez les meilleurs revendeurs, vous pouvez accéder directement aux fiches produits en cliquant sur les liens suivants :  fellcross sur I-run, fellcross 2 chez Univers-Running.
 

Tous les prix du web pour la Salomon Fellcross:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs



 

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 

Conclusions :

Malgré un tableau presque parfait, mes conclusions restent néanmoins mitigées. En effet, bien qu’un peu moins dynamique que mes XT4 (pêut-être n’est ce là qu’une question d’habitude) les S-LAB Fellcross 2 sont irréprochables sur terrain boueux, son imperméabilité est un réel plus, bien agréable pour des sorties longues. Sa légèreté et son agilité est un vrai régal.

Mais le tableau se corse dès lors que l’on se retrouve sur des terrains plus durs, et je ne parle même pas de bitume ! Dans ces conditions, on sens bien le manque d’amorti sur l’avant et il me parait difficile d’envisager dans ces conditions de l’utiliser sur des trails longues distances. Son usage est donc principalement réservé à un usage courtes distances sur terrain très souples jusqu’à 30km max.

De plus, son drop de seulement 4 mm en fait une chaussure minimaliste, qui nécessite donc un certain temps d’adaptation, (même pour moi qui utilise déjà des chaussures au drop faible et assez légères…) au risque de voir apparaître de vilaines tendinites !

Par conséquent, pas question de partir sur une Saintélyon avec cette chaussure, pourtant si agréable à utiliser lorsqu’elle se trouve sur son terrain de prédilection.

Je rêverai donc de la même chaussure, mais avec un peu d’amorti en plus, tout en conservant un poids léger ! La SpeedCross pourrait peut-être répondre à mes souhaits, malgré un poids que je trouve désormais un peu trop élevé… question d’habitude !

Du côté du prix, nous sommes dans le haut de gamme Salomon, et ça se paye !


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Bon plan de la semaine Chez Planet Jogging

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Jusqu’au 11 novembre, Planet Jogging vous propose une remise incroyable de 30% sur toutes les nouveautés !! Dépêchez vous d’en profiter, l’offre est valable jusqu’au 11 novembre !

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Prise en compte des temps réels sur les épreuves de masse

Il était temps que la fédération se penche sur cette question et trouve une solution qui, sans aller à l’encontre des directives de l’IAAF, permette aux athlètes qui participent aux grandes épreuves de masse de voir enfin leur performances prises en considération à leur juste valeur.

En effet, jusqu’à présent, c’était le temps ‘officiel’ qui était retenu dans les statistiques de la fédération, ce qui n’avait aucune signification pour un athlète participant à une épreuve telle que le marathon de Paris et qui s’élance plusieurs minutes, voir dizaines de minutes après le coup de pistolet du départ.

Ces nombreux athlètes se retrouvaient donc lourdement pénalisés et frustrés de voir que leur vraie valeur n’était pas prise en compte par la FFA.

Il fallait que cela change pour permettre à tous d’être classé selon sa véritable valeur, les contraintes des règlements de l’IAAF qui s’appliquent aux athlètes de haut niveau n’a pas de sens pour les coureurs de ‘masse’.

Une solution qui satisfait tout le monde :

La fédération a donc pris pour décision de prendre en compte les temps réel des athlètes plutôt que leur temps officiel pour toute performance inférieure au barême IR4, pour les performances d’un meilleur niveau, la règle de l’IAAF restera donc en vigueur et c’est donc toujours le temps officiel qui prévaudra.

C’est une très bonne nouvelle pour tous les coureurs de niveau moyen, et cela ne posera pas de soucis pour les athlètes de niveau supérieur qui, dans tous les cas, de part leur niveau, disposent de dossards préférentiels dans la plupart des courses…

Cette décision sera mise en application à partir du 1er janvier 2014… Il nous faudra donc encore un tout petit peu de patience !

Quels sont les coureurs concernés ?

Sont concernés par cette mesure tous les coureurs dont le niveau de performance est inférieur au niveau IR4 ce qui correspond, selon les distances à  :

  • 10 km  temps > 34’15”
  • 15 km temps > 52’40”
  • 20 km temps > 1h11’30”
  • semi-marathon temps > 1h15’30”
  • marathon temps > 2h44’00”

Toutes les informations et modalités d’application de cette nouvelle réglementation sur le communiqué de la FFA :

Information sur la prise en compte des temps réels


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Simulateur calcul Sparnatrail 2013

18ème Sparnatrail – Epernay 10 novembre 2013

Le Sparnatrail, rendez-vous traditionnel de fin de saison vous emmènera dans les vignobles de Champagne des domaines les plus prestigieux. Début novembre, la méteo, parfois capricieuse, risque de corser la course, entre brouillard et coteaux boueux, vous en donnant ainsi pour votre argent.

Le parcours comporte une succession de montées et descentes qui, sans être très raides ou techniques, finissent néanmoins par user les organismes. Accessible à tous, le Sparnatrail est néanmoins une épreuve qui se mérite sur un total de 56,7 km  pour un dénivelé cumulé de 1390m. Vous pourrez courir sur quasiment l’intégralité du parcours mais faites attention aux glissades en cas de temps défavorable !

Le Sparnatrail 2013 :

Calculez votre feuille de route pour estimer vos temps de passages et planifier votre course pour réussir au mieux votre défi. Ne vous laissez pas griser par un début de parcours très plat sur les bords de Marne, ni par le rythme endiablé des concurrents du p’tiot Sparanatrail qui s’élancent en même temps que vous. Les deux parcours sont communs jusqu’au km 29 !

Les choses sérieuses commencent réellement à partir du km 7,5 par une première belle montée à flan de coteaux !

simulateur-trail

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Liste des autres parcours disponibles

 

A vous de jouer ! réalisez votre feuille de route pour le Sparnatrail 2013 !

 Remarque : Une fois le calcul effectué, vous pouvez copier-coller le tableau de résultats pour l’utiliser dans votre tableur, excel ou autre et ainsi imprimer votre feuille de route pour la course. Pour coller le tableau dans Excel, choisissez l’option : ‘Collage spécial’ puis ‘Texte Unicode’

Des questions ?

n’hésitez pas à me faire part de vos interrogations et remarques en commentaires,

Votre roadbook pour le Sparnatrail 2013

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails


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