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Trail de Bourbon 2018 : Leçon d’humilité

Récit complet de ma grande aventure sur le Bourbon 2018

Cilaos, vendredi 19 octobre 2018 – 21h00

Ce trail de Bourbon fut pour moi l’occasion de me plonger dans l’inconnu, de sortir (plus que je ne l’aurai imaginé) de ma zone de confort pour explorer de nouveaux horizons. Une expérience incroyable qui sans nul doute m’aura marqué pour longtemps !

Plongée dans l’inconnu

Depuis de nombreuses années déjà je rêvais, sans trop vraiment oser me lancer, de participer à cette course mythique qu’est le Grand Raid de la Réunion.

Ne me sentant pas capable de réussir un tel défi, j’ai très longuement hésité avant d’opter pour un compromis : me tester sur le trail de Bourbon, petite soeur de la Diagonale, mais déjà un très gros morceau en soit !

Avant cette course, je n’étais jamais parvenu à terminer une course de plus de 100km, ma seule tentative s’était soldée par un échec, un de mes rares abandons ! En terme de durée, je n’avais jamais été au delà de 12h30 de course… et là j’en aurai au minimum pour 18-19h !

Tout cela sans compter sur des conditions climatiques spécifiques (chaleur, humidité,…) et un parcours que je ne connaissais absolument pas.

Un objectif (trop) ambitieux…

Mes différentes simulations de calcul ainsi que ma position dans la liste des favoris pouvait me laisser entrevoir une belle perf ! Malgré tout, de nombreux facteurs m’amenèrent à prendre tout cela avec la plus grande prudence… et de ne pas négliger des solutions de replis au cas où tout ne se passerait pas comme prévu.

Des indicateurs pas franchement au vert

Il n’était pas nécessaire d’être devin pour savoir, dès le début qu’il serait probablement compliqué de rentrer dans les objectifs de résultats :

  • pas de préparation spécifique, hormis quelques randos à Fontainebleau
  • un mois de septembre chargé, avec 2 trails longs en 2 semaines
  • le 10km du Raincy le dimanche avant la course, pas franchement approprié
  • un départ tardif (le dimanche soir) pour la Réunion et une nuit blanche dans l’avion, impossible à digérer en  4 jours
  • peu de temps pour s’acclimater
  • méconnaissance totale du terrain

Une stratégie à deux vitesses

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, il était absolument nécessaire d’adopter une stratégie spécifique pour être en mesure d’aller au bout, quoi qu’il arrive, car l’objectif réel était bel et bien avant tout de terminer et rien d’autre !

C’est grâce à un travail de préparation mentale et de visualisation que j’ai pu mettre en place cette stratégie, que l’on pourrait qualifier de suicidaire, mais qui au final aura très bien fonctionné :

Partir sur des bases élevées avec mon habituel esprit de compétition, puis si les choses ne tournent pas comme prévu basculer dans un tout autre mode : celui du finisher dont le seul but est de voir l’arrivée.

Là encore, une belle plongée dans l’inconnu pour moi qui jusqu’à présent n’avais jamais envisagé une course sous cet angle. Mais je me le suis juré, je n’ai pas fait 10000km et plus de 11 heures d’avion pour ne pas fouler la piste du stade de La Redoute et ce quoi qu’il puisse en coûter !

Le grand jour

Le jour tant attendu est enfin arrivé et il n’est plus temps de reculer, l’appréhension et cette peur de l’inconnu ne me lâchent pas, les interrogations sont nombreuses et je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il va advenir de cette aventure !

Tout commence par deux bonnes heures de routes pour atteindre le point de départ à Cilaos, en empruntant cette fameuse route aux 400 virages… heureusement notre hôte chez qui nous avons élu domicile pour notre séjour a l’extrême gentillesse de nous accompagner et même de nous conduire… un petit stress en moins à gérer !

Arrivés sur place, il faut terminer de se préparer, puis trouver le stade et suivre la procédure spécifique à cette épreuve : passage par un contrôle des sacs, puis mise en cage dans ce qu’ils appellent la Fosse (le stade) en attendant patiemment qu’on nous libère pour rejoindre le départ. Un petit stress supplémentaire pour moi qui suis habitué à arriver à la dernière seconde sur les lignes de départ…

Le départ !

C’est dans une ambiance de folie avec une foule très nombreuses aux abords du stade et tout au long de la route que le départ est donné.

Je m’élance prudemment tout en imprimant un bon rythme pour ne pas me retrouver dans d’éventuels bouchons et pour rester sur mon allure prévue.

Très vite je ressens quelques douleurs au niveau du dos qui m’obligent à gérer mon allure, mais malgré tout, je suis tout à fait dans le tempo prévu. Cette première ascension de 1400m de D+ en à peine 10km se passe bien.

J’arriverai dans mes temps prévisionnels, à savoir en 1h56 au gîte du Piton des neiges. Je passe en 77ème position, mais aucune inquiétude à avoir, c’est tout à fait conforme au plan de marche.

Je commence à comprendre…

Je le savais, la première descente allais être compliquée et technique, mais même si je m’y étais préparé, je ne m’attendais pas à un tel chantier ! Et pourtant, je ne le sais pas encore, mais cela ne sera pas la pire… et loin de là !

Dire que je n’étais pas à l’aise sur ce terrain très accidenté n’est qu’un doux euphémisme ! Je dois faire face à un champ de pierres plus ou moins vertical sur lequel je progresse… à la vitesse d’un escargot !

Pendant que je galère dans cette descente trop technique pour moi, je n’ai de cesse de me faire déposer par des coureurs qui, tels des cabris sautent de pierre en pierre, de rocher en rocher.

Malgré tout, et même si j’y laisserai quasiment 20 minutes de plus que prévu ! Je me dis que c’est la partie la plus difficile, que je pourrais rattraper mon retard par la suite. Je reste donc focus sur ma course et dès que je le peux, je relance et tente de courir un peu, ce qui me permet, à chaque fois, de remonter quelques places.

Un moment de répit

Alors qu’on nous avait indiqué qu’elle était plutôt délicate, la fin de la descente entre Bélouve et Hell-Bourg est finalement assez roulante, ce qui me permet de me relancer un peu. Au ravitaillement je ne fais qu’un arrêt éclair avant de reprendre mon chemin sur une portion bitumée en descente très facile.

La montée suivante vers la Plaine des Merles ne présente guère de difficultés… si ce n’est le dénivelé à avaler, mais j’y suis bien plus à mon aise que dans les descentes ! Cela ne m’empêche pas de continuer à céder du terrain sur mes prévisions, mais rien de bien grave pour autant, et petit à petit je commende ma remontée dans le classement.

Plaine des Merles : clap de fin !

Arrivé au ravito en 7h11… soit environ 50′ de plus que mon plan, je suis remonté à la 65ème place !

Néanmoins ce point me sera fatal, sans doute un peu plus déshydraté que je ne le pensais, sans doute ai-je déjà trop puisé dans mes réserves… A la sortie du ravito, je suis pris d’une irrésistible… envie de vômir… et ne peut y résister !

C’est déjà la fin de mes espoirs, et je commence à envisager le pire : l’obligation de jeter l’éponge… après moins de 40 kilomètres !

Il est impossible de concevoir de poursuivre si je ne trouve pas une solution, et très rapidement ! En même temps, perdu au fin fond de Mafate, je n’ai d’autres solutions que de poursuivre, au moins jusqu’au Maïdo… où je pourrais dire stop et monter dans la voiture et mettre un terme à cette souffrance !

Lire la suite de mon aventure…

 


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Trail de Bourbon 2018 : suite de mon récit…

 

Retour à la première partie…

Le début d’une autre course

Je dois à tout pris relancer la machine… au niveau digestif. Heureusement, je me connais bien et sais comment réagir dans ces conditions. Pour que je puisse de nouveau m’hydrater, il va me falloir de la patience, et probablement attendre de rejoindre le prochain point à Marla ! Pour survivre jusque là, je n’ai pas d’autres solutions que de temporiser, de poursuivre ma route en marchant, ne trottinant que de manière très ponctuelle sur les portions les plus faciles (pas très nombreuses !)

Mes rêves de résultats s’envolent en même temps que le temps s’écoule. A ce moment précis, j’envisage sérieusement de mettre fin au calvaire, tout en réfléchissant aux suites à donner.

Je suis pris entre 2 voix… celle de la raison et du coach que je suis, qui me dit que la course est terminée, que je n’atteindrai pas les objectifs et qu’il serait plus sage de renoncer, pour préserver la bête, ne pas l’abîmer et faire en sorte qu’elle soit opérationnelle pour ses prochains défis. Et puis il y a l’autre voix, celle qui me dit de poursuivre, de ne pas renoncer, d’aller jusqu’au bout envers et contre tout, même si le classement n’y sera pas, mais au moins j’aurai la satisfaction d’avoir bouclé ce défi hors normes.

Nouveau départ…

Le soleil se lève progressivement et j’ai le temps d’admirer le paysage, somptueux, dans lequel je me trouve, coincé entre les montagnes abruptes, je remonte doucement vers le petit village de Marla… magnifique perspective qui me fait oublier la course et ses difficultés pour profiter de ce décors de carte postale

Arrivé à Marla, l’impératif est de remettre la bête en état de marche ! C’est avec une grande joie que trouve au ravitaillement… une bouteille de lait !

Dans cet état de déshydratation, je n’arrive à boire que du lait et du thé, tout autre breuvage m’est totalement impossible à ingurgiter !

Je prends le temps de boire 3 grands verres de lait, de faire le plein de lait et de thé puis de repartir en trottinant tranquillement vers le point suivant.

Petit à petit je reprends un peu du poil de la bête et rejoins un petit groupe de coureurs que je vais accompagner sur quelques kilomètres.

Cette portion du parcours ne présente pas de réelles difficultés ce qui me permet de reprendre un rythme plus raisonnable et ce même si je dois laisser filer encore quelques places.

Premier baroud d’honneur

Au ravitaillement de Roche Plate, je refais le plein… de lait et de thé, qui désormais constituerons quasiment ma seule alimentation pour la suite de mon périple ! Puis je pars à l’assaut du Maïdo.

C’est à partir de là que nous rejoignons les coureurs du Grand Raid… je me sentirais un peu moins seul sur les chemins.

Je démarre cette longue ascension en douceur, puis au fil du temps accélère. Je me sens de mieux en mieux lorsque nous abordons la partie chronométrée de cette montée.

Me sentant bien dans mes baskets, j’accélère encore, remonte de nombreux coureurs, c’est un peu comme si je me sentais pousser des ailes ! Je sais que ce n’est pas très raisonnable de se donner ainsi dans la montée, mais n’ayant plus aucune ambition du côté du classement, j’ai à coeur de me faire plaisir et de réaliser un bon chrono sur cette montée, au moins ça sauvera les meubles !

Même si je finis par payer mes efforts et caler un peu en haut de la côte, c’est pas moins de 19 places récupérées et un 63ème chrono réalisé sur cette montée !

J’arrive au ravitaillement du Maïdo en 88ème position, je me dis alors que je peux au moins tenter de rester dans le top 100 pour la fin de la course.

J’ai déjà pratiquement 3 heures de retard sur mon plan initial… et il reste encore 50 kilomètres à parcourir… qui eux aussi risquent d’être un peu long. Si je continue sur ces bases, je peux espérer rentrer en un peu moins de 24h… ce qui ne serait déjà pas si mal !

Second baroud d’honneur

A la sortie du ravitaillement nous entamons une longue descente qui débute par un magnifique chemin sur les crêtes, avec vue plongeante et impressionnante sur Mafate.

Si cette première partie de descente offre une vue splendide elle n’en reste pas moins un peu cassante, avec quelques passages un peu délicats.

Mais surtout je paie les efforts consentis sur le Maïdo et j’ai beaucoup de mal à relancer, perdant de nouveau quelques places.

Puis nous abordons une partie nettement plus roulante, sur un large chemin en terre. Je me prends alors au jeu et me mets à dévaler cette pente à tombeaux ouverts, dépassant allègrement les 15 km/h pendant environ 4 kilomètres.

Même si ce n’est pas bien raisonnable, j’ai décidé de me faire plaisir et de m’amuser un peu. Je rattrape beaucoup de coureurs, des locaux pour la plupart, qui s’ils sont très à l’aise dans les parties techniques, le sont beaucoup moins lorsqu’il s’agit de courir vite !

C’est un pur moment de bonheur, arrosé par une légère pluie fine qui s’est invitée à la partie et contribue à me rafraîchir un peu.

La voix de la sagesse

A sans-souci, je me jette sur les YOP bien frais qui sont proposés au ravitaillement ! j’en avale 3 ou 4, cela sera ma seule alimentation en complément du lait !

Puis je repars tranquillement en trottinant. Nous abordons alors un petit bout de descente un peu délicat mais qui ne dure pas longtemps avant de nous trouver dans le lit de la rivière des galets.

Il est un peu plus de midi et la pluie a cédé sa place au soleil, désormais il fait chaud (environ 28°). Cette température certes raisonnable pour les locaux est bien difficile à supporter pour moi.

Ayant déjà subit les premiers signes d’une déshydratation quelques heures auparavant, je me vois dans l’obligation de prendre une décision :

  • Continuer à essayer de tout donner, dans l’espoir futil de viser un top 50 final ? Et prendre le risque de me faire mal et de mettre plusieurs mois à m’en remettre
  • Stopper mon effort et m’imposer de terminer en roue libre jusqu’à l’arrivée et me préserver en vue de mes futurs objectifs

Il ne me faudra pas bien longtemps pour trancher. J’avais déjà failli mettre le clignotant à la plaine des Merles. Même si j’ai retrouvé un certain équilibre hydrique, pas question de replonger ni de me mettre en danger.

Et si à ce stade l’abandon n’est plus du tout d’actualité, je passe un pacte avec moi-même : je m’autorise à poursuivre l’aventure à la seule condition de me préserver, de ne plus courir et de terminer tranquillement en marchant.

Il reste environ 40 km… que je vais mettre un sacré bout de temps à parcourir, mais peu importe, j’ai à coeur de poursuivre envers et contre tout, et de venir à bout de ce périple quel que soit le temps que cela puisse prendre !

Le temps s’est arrêté, je ne compte plus en kilomètres, mais en heures entre chaque ravitaillements.

Une nouvelle aventure…

De statut de compétiteur que j’ai l’habitude d’arborer j’endosse désormais celui de ‘Finisher’ dont le seul et unique objectif est d’atteindre l’arrivée !

J’ai alors tout loisir d’admirer le paysage. Plus à mon aise dans les côtes je parviens à maintenir un rythme honorable dans les montées, alors qu’en descente cela va de mal en pis.

Serrer les dents et avancer

La descente du Chemin Ratineaud est particulièrement délicate et humide, je dois m’accrocher aux branches, aux roches et aux quelques cordes mises en place par l’organisation…. je suis scotché sur place, et me fais dépasser par de nombreux coureurs, y compris des gars du Grand Raid, qui ont l’air bien plus agiles que moi sur ces terrains si difficiles.

Cela est d’autant plus compliqué qu’à force de sauter de rocher en rocher mes plantes de pieds montrent des signes de faiblesse. Chaque pas commence à devenir souffrance, rendant ma progression encore plus compliquée lorsqu’il s’agit de sauter de roche en roche.

Un petit moment de répit juste avant le ravitaillement me permet de trottiner un peu, mais la suite est encore plus joyeuse avec un chemin très compliqué et glissant. Là encore je m’accroche à tout ce que je peux. Tellement lent que je dois régulièrement me mettre sur le côté pour laisser passer des coureurs, mais peu importe, l’essentiel est d’en sortir… sans bobos !

Le chemin des Anglais

Après quelques détours nous arrivons à la Possession, qui marquera le début du fameux chemin des Anglais.

Mes pieds me font de plus souffrir, chaque pas devient une véritable torture et les pierres abrasives et irrégulières de ce chemin des Anglais accentuent mes souffrances.

Si les montées se passent sans réellement d’encombre les descentes s’avèrent encore délicates, d’autant que le soleil se couche et qu’il est temps maintenant de rallumer la frontale… et moi qui pensais en terminer bien avant la nuit ! Je vais devoir m’embarquer dans une longue soirée et entamer ma seconde nuit dehors !

Une grande première

Moi qui jusque là n’avait jamais couru plus de 12h30, me voilà sur le point de dépasser les 24h non-stop ! Car c’est maintenant certain, je ne verrais pas la Redoute en moins de 24h !

A Grande Chaloupe, dernier point où je verrais Péline j’en suis à un peu plus de 22h d’effort ! Mais je suis sur le point de franchir la barre des 100 bornes et ceci pour la première fois !

C’est donc avec un petit brin d’émotion que je me lance sur cette dernière partie de course, certes j’en ai encore pour environ 4 heures de souffrance, mais peu importe… désormais je peux le dire.. je suis cent-bornard !!

J’en oublierai presque la fatigue et mes pieds qui me font souffrir, mais cela n’a plus d’importance, le chemin qui mène vers Colorado est plutôt facile et roulant, bien que principalement en montée.

Sur cette portion je parviens à maintenir un bon rythme, et j’arrive au dernier ravitaillement en un peu moins de 25h !

La cerise sur le gâteau

A moins de 5 km de l’arrivée, je me dis que le plus dur est fait, d’autant plus que le premier km de cette descente finale est des plus roulants, au point que je me remet à trottiner !

Ma joie n’aura été que de courte durée, car très vite le profil devient beaucoup plus difficile. Est-ce la fatigue, mes douleurs aux pieds, toujours est-il que cette descente tourne au cauchemar !

Les champs de rocailles se succèdent, de plus en plus techniques, abruptes et difficiles à franchir, au point que je dois m’accrocher à tout ce que je peux pour essayer de progresser. Je suis quasiment à l’arrêt, impossible de progresser normalement, de nombreux coureurs, y compris du Grand Raid, me déposent sur place !

Cette descente n’en finit pas ! Je vois bien les lumières de la ville et du stade en bas, mais j’ai l’impression que je n’avance pas. A chaque mètre descendu suit une remontée, d’au moins autant !

Il me faudra quasiment 1h30 pour parcourir ces 5 malheureux kilomètres ! Bref un calvaire !

La libération !!

C’est donc finalement au bout de pratiquement 26h30 d’effort et de souffrance que je parviendrai, enfin, à rejoindre Péline à l’entrée du stade, et d’avoir la satisfaction de franchir avec elle cette ligne d’arrivée qui se sera grandement fait désirer !

Epilogue

J’y suis parvenu !! et c’est bien là l’essentiel. Alors certes, je ne suis pas là où j’aurai aimé être, et termine, anonyme parmi les anonymes, mais quel bonheur de réaliser cet exploit, alors même que la plupart des indicateurs n’étaient pas au vert, et ceci bien avant le départ !

Je suis finisher de ce trail de Bourbon, cent-bornard, et j’ai couru (enfin me suis déplacé) pendant plus de 24h !

Et après ?

Très franchement, ce parcours n’est absolument pas pour moi, jamais je n’ai eu à parcourir des chemins aussi techniques et compliqués que ceux-là ! Je le sais je n’ai pas les qualités requises pour être performant sur ce type d’épreuve !

Alors forcément, la question qui se pose est la suivante : y reviendrais-je ? Ma réponse aujourd’hui serait bien évidemment NON !! mais qui sait de quoi l’avenir sera fait ?


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Classement final TTN 2018 : Podium vétéran !

Classement final du Trail Tour National 2018

Le TTN 2018 vient de se terminer après une dernière étape au Belfortrail.

Cette dernière manche aura été déterminante pour l’attribution du podium final puisque c’est finalement Sébastien Goudard qui remporte le TTN 2018 largement devant Jonathan Colombet et un excellent Paul Maës, qui a bien fait de suivre mon conseil pour venir prendre à Giromagny la 3ème place finale du TTN.

Du côté des vétérans, c’est une nouvelle fois l’inoxydable Thomas Saint-Girons qui l’emporte avec une longueur d’avance sur Nicolas Schrapp, qui finalement, pour quelques points viendra me coiffer au poteau pour la seconde place.

Chez les féminines également le suspens aura duré jusqu’à cette dernière épreuve où Gaëlle Decorse, grâce à sa seconde place à Giromagny, viendra finalement s’imposer au général devant Mari Iwakura et Juliette Blanchet.

En ce qui concerne le trail court, c’est Ludvik Fernandes qui s’impose devant Laurent Vicente chez les hommes et Céline Lafaye remporte le TTN 2018 chez les femmes.

Mon TTN 2018

Une saison presque parfaite en ce qui me concerne avec un nouveau record de points, notamment grâce à mon podium scratch sur le TCO ! Je termine cette saison avec un score de 16055 points, qui me permettent de me hisser à la 7ème place au classement général du TTN mais surtout qui m’offrent le podium en catégorie Vétéran.

Il ne m’aura finalement pas manqué grand chose pour aller titiller Thomas Saint-Girons pour la quête du titre en vétéran, quelques minutes et places laissées par-ci par-là et qui auraient pu me rapporter gros !

Il me sera compliqué de faire mieux l’an prochain et ceci d’autant plus que le TTN ne sera probablement pas ma priorité en 2019, mais ça c’est une autre histoire… à suivre !

Classement du TTN long :

 

Classement vétéran du TTN long :

 

Tous les classements du TTN 2018 :

Classements finaux TTN 2018

 


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La préparation mentale du traileur

Dans le domaine de la course à pieds, la performance est la combinaison de deux facteurs importants : le physique et le mental.

Plus la distance et la difficulté augmente et plus la part du mental prend de l’importance par rapport au physique. Si la part de chacun de ces deux facteurs est difficile à évaluer, car très subjective, nous pouvons supposer que le ratio est de l’ordre de 50 / 50 pour un marathon et qu’il bascule progressivement du côté du mental plus la distance et la difficulté augmentent.

Ainsi nous pouvons estimer que pour un ultra-trail, la part du mental devient prépondérante sur les qualités physiques. Ainsi un athlète même très moyen d’un point de vue physique aura toutes ses chances de réussir pour peu que son mental soit bien préparé.

Plus les distances augmentent et moins les qualités physiques sont prépondérantes. La meilleure preuve en est les excellents classements scratch obtenus par certaines athlètes féminines (réputées moins fortes physiquement que les hommes) sur les épreuves d’ultra-trail, avec des top 10 voir parfois beaucoup mieux !

Quid de la préparation mentale ?

Si tous les athlètes suivent (plus ou moins) scrupuleusement un programme d’entrainement, dont le but est de les amener dans les meilleures conditions physiques pour leur permettre la réalisation de leur objectif, combien d’entre-vous pensent à travailler leur préparation mentale ?

Le fait est, qu’à l’heure d’aujourd’hui, trop peu d’athlètes pensent à travailler cet aspect de leur préparation, alors qu’il s’agit d’un point clé déterminant dans la réussite ou non des objectifs fixés.

Quelles techniques utiliser ?

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées en préparation mentale : yoga, sophrologie, méditation, hypnose,.. chacune ayant ses atouts et pouvant convenir, ou non, à un athlète en particulier.

En effet, la préparation mentale est avant tout une démarche personnelle, visant à l’amélioration de ses performances certes, mais également et surtout visant à atteindre l’épanouissement personnel. Il appartient donc à chacun de choisir une méthodologie qui lui correspond, dans laquelle il saura se retrouver et qui lui permettra d’aller puiser au fond de lui-même les ressources indispensables à son développement personnel.

La sophrologie au service du sportif

Personnellement, j’ai fais le choix de m’orienter vers la sophrologie pour travailler mon mental.

Basée sur des techniques respiratoires et des exercices de visualisation, la sophrologie m’a permis d’aborder autrement les différentes phases de mes compétitions.

De la gestion et la canalisation du stress d’avant course à la gestion des moments difficiles pendant l’épreuve, la sophrologie m’a permis d’apporter des réponses, et des solutions aux différentes phases que l’on peut traverser durant une épreuve d’ultra.

Gestion des moments de moins-bien où l’on a envie de tout arrêter, de la canalisation des moments d’euphorie qu’il faut savoir aborder avec sagesse. Les exercices de visualisation permettent, en amont de l’épreuve d’envisager divers scénarios, des plus ambitieux aux solutions de replis.

C’est notamment grâce à ce travail de visualisation réalisé avec Péline, ma sophrologue, que j’ai pu venir à bout du Trail de Bourbon alors que tout aurait pu me pousser à jeter l’éponge bien avant l’arrivée.

 

 


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Simulateur Grand Raid de la Réunion 2018

Votre simulation de calcul pour la Diagonale des Fous 2018

Jeudi 18 octobre 2018 – Saint-Pierre – 22H00

25ème édition du Grand Raid de la Réunion, le plus mythique et probablement le plus difficile des Ultras-Trails au Monde, mais également l’un des plus beaux si ce n’est le plus beau !

Une course que tout trailer se doit de tenter au moins une fois dans sa vie ! Encore plus que pour les autres, une bonne gestion de course est indispensable pour espérer passer au travers des barrières horaires et goûter à la joie immense de voir le stade de La Redoute après 2 voire 3 nuits d’efforts, de plaisir, mais également de souffrance !

Je vous propose également la simulation pour le trail de Bourbon via le lien suivant : Simulation calcul Trail de Bourbon

Votre simulation de calcul pour la Diagonale des Fous

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Comment s’entraîner pour un trail ?

Quelques recommandations pour aborder la pratique du Trail

Vous êtes habitué à la course à pied sur route et souhaiteriez vous tester sur un trail ? Les conditions sont différentes ! Sans un entrainement spécifiques vous pourriez éprouver de grosses difficultés, ou pire vous blesser…

Alors comment se réparer lorsqu’on envisage de courir son 1ertrail ? Voici quelques conseils pour bien répartir vos séances d’entrainement, ainsi que l’équipement et l’alimentation à conseiller.

Les bases pour préparer un trail

Tout comme la préparation à un marathon, s’entraîner pour un trail va vous demander un vrai investissement personnel. Disons que deux entraînements par semaine est un minimum, et si vous pouvez en faire 3 ou même 4 ce serait mieux.

Même si le lien avec le running est étroit, en réalité les capacités physiques requises pour courir un trail sont assez différentes. La plus grosse différence, c’est le dénivelé. Selon le parcours vous pourriez vous retrouver à devoir marcher lorsque la pente augmente, et vous verrez que l’effort à fournir est bien différent !

On découpe généralement le programme en 4 types de séances différentes pour un entrainement complet :

  • Une séance de fractionné, par exemple sous forme de 30 sec. de course/30 sec. de récupération (minimum 15 répétitions).
  • Une séance de côtes (à adapter selon votre environnement, j’y reviens plus bas pour ceux qui habitent en ville).
  • Une séance au seuil, c’est à dire en maintenant une allure de compétition durant des périodes de plus en plus longues.
  • Enfin, une séance de sortie longue.

Si vous ne pouvez pas respecter ce découpage des entraînements, essayez de commencer par vous lancer sur des trails courts (de 20 à 25km) afin de vous tester sur ce type d’effort et ainsi évaluer vos points forts et points faibles.

Comment travailler pendant une séance

Avant toute chose, sachez que connaître votre VMA peut être une 1ère étape judicieuse. C’est un bon facteur d’indication de la performance et de calcul dans l’élaboration d’un programme d’entraînement. Si vous ne la connaissez pas, vous pouvez utiliser notre outil pour calibrer votre séance de VMA.

Footing à allure lente

Le footing à allure lente est le type de travail utilisé pour toutes les allures allant de 50% à 75% de la VMA. Si vous venez de la course à pied, ça devrait être votre point fort et donc la séance à mettre de côté lorsque vous débutez un programme spécifique pour le trail si vous manquez de temps.

Quand on prépare un trail, on utilise aussi le footing à allure lente pour s’échauffer, ou en phase de récupération après une séance.

Le footing à allure rapide

Il correspond généralement à une allure allant de 75% à 90% de la VMA. On a 2 types de séances différentes pour le footing rapide :

– Le footing actif : de 75% à moins de 85% de la VMA. Il peut s’agir d’un footing progressif ou de répétitions longues type : 2 x 15′ à 80%.

– Le footing intermittent : de 85% à 90% de la VMA. Dans ce cas, on augmente le nombre de répétitions et on diminue le temps.

La séance à intervalles

Aussi appelée séance de fractionné, elle se situe entre 90% à 105% de la VMA. L’idéal est de faire ce travail sur piste, mais on peut aussi parfaitement l’adapter sur sentiers. Les séances consistent à répéter courses / périodes de repos, avec par exemple le classique 30 secondes de sprint /30 secondes de récupération.

La séance de dénivelé

Vous ne pourrez pas y échapper, à moins que vous visiez un trail plat, ce sera certainement la plus grosse difficulté pour vous : gérer les côtes. Dans la séance de côte on pense généralement à la partie montante, mais vous devez également apprendre à négocier les parties descendantes où vous devez aller vite tout en restant suffisamment prudent et stable sur vos appuis pour ne pas vous blesser.

Si vous préparez un trail particulièrement long comme un ultra trail, alors là je recommande deux séances hebdomadaires de dénivelé. L’objectif est de gagner en force et en tonicité, muscler les mollets qui sont mis à rude épreuve, mais également de maitriser la technique et prendre confiance en vos appuis. Les séances de côte apportent également de gros bénéfices pour tout le système cardio-vasculaire.

Pensez à varier vos séances en courant sur différents dénivelés : des pentes courtes et intensives, puis des pentes plus longues à dénivelé plus faible pour apprendre à courir au seuil en montée.

S’entraîner quand on habite en ville

Si vous habitez dans une grande ville il faudra prévoir quelques week-end à la montagne pour vous préparer en conditions réelles. Mais pendant la semaine, vous avez la possibilité de continuer un entrainement spécifique en jouant avec les éléments de votre environnement. Voici quelques idées :

Le tapis de course

Avec un tapis de course inclinable, vous allez pouvoir courir en simulant le dénivelé. Là encore pensez bien à varier les intensité, certains tapis de course viennent avec des programmes spécifiques montagne où le rythme et la pente vous sont imposés, profitez-en.

Enchainement côte-descente, côte-descente

Trouvez un endroit dans votre ville avec une pente, et enchainez des montées / descentes avec un rythme rapide en montée (plus de 80% de votre VMA) et redescendez plus tranquillement.

Les montées d’escaliers

Vous avez forcément près de chez vous un parc, un stade ou autre où vous pourrez trouver un coin au calme avec des escaliers. Profitez-en pour travailler votre tonicité et résistance en montée. Vous pouvez monter marche par marche avec une bonne intensité, ou 2 par 2, voire 3 par 3 en allant moins vite et en poussant bien sur les cuisses. Toujours varier les séances.

Le vélo

Prenez votre vélo et faites des sorties longues en vous éloignant un peu de chez vous. Je conseille de partir au moins 3-4h et chercher des spots où vous pourrez vous tester sur la pente. Imposez-vous de vous mettre en danseuse pour bien travailler en puissance.

Squat, chaise, gainage

Vos jambes seront plus sollicitées que sur une sortie running classique, il est nécessaire de se muscler et renforcer leur endurance à l’effort. Ainsi vous limiterez également le risque de blessure en préparant vos muscles à mieux encaisser les chocs liés à l’enchaînement de montées et descentes

L’équipement pour un trail

Pour courir un trail vous allez également devoir choisir un équipement technique, qui soit à la fois confortable à porter et  étudié pour résister aux spécificités du trail. Ca fait aussi partie de la préparation que de tester votre équipement.

Le premier matériel à acheter sera bien-sûr une bonne paire de chaussures de trail. Choisissez en fonction de votre type de pied, de foulée, de votre passé sportif, etc. Si vous souhaitez plus d’informations sur le choix des chaussures de trail nous avons rédigé un article là-dessus. Je précise car je l’ai déjà vu, ne portez surtout pas votre paire de chaussures de trail neuve le jour de votre course, testez-la avant sur plusieurs sorties et sur tous types de terrains avant.

Pour ce qui est des vêtements, choisissez des marques techniques qui fabriquent des textiles adaptés à ce type d’effort pour bien évacuer la transpiration et vous sentir confortable tout au long de l’étape. Je conseille les marques Salomon, la Sportiva, Gore wear, The North Face, etc. Un maillot, un collant, une bonne paire de chaussettes et pensez bien à la casquette en cas de soleil !

Pour assurer votre ravitaillement, investissez dans un bon sac d’hydratation. C’est important là-aussi de tester votre matériel auparavant et d’investir dans du bon matériel. Ne prenez pas un modèle bas de gamme où les frottements du sac à dos vont vous gêner, où le bidon d’eau se ballade dans le sac quand vous courrez, etc.

A ce matériel de base peuvent s’ajouter quelques accessoires plus techniques comme une montre cardio GPS. Elle vous donnera des informations pendant la course pour contrôler votre effort, la distance déjà parcourue ou le dénivelé, mais c’est surtout un très bon outil pour préparer vos entraînements et comparer vos performances. Garmin est le leader du marché, mais vous trouverez chez les marques Suunto ou Polar de très bonnes montres pour le trail également. Si vous ne savez pas quel modèle choisir vous pouvez lire les tests et comparatifs de montres GPS sur Internet.

Alimentation et repos

Dernière partie à ne pas négliger pour préparer un trail : l’alimentation. Evitez l’alcool durant les quelques semaines qui précèdent la course, et mangez équilibré. Limitez les apports en matières grasses, les glucides rapides (sodas, bonbons, etc.) et privilégiez les viandes maigres, les légumes et les glucide lents (pates, riz). Le jour-J et la veille de la course, augmentez la portion des glucides lents.

Pour l’alimentation pendant le trail, vous aurez votre gourde / sac d’hydratation comme vu plus haut dans les équipements, et ajoutez-y quelques gels et/ou des barres protéinées afin de pouvoir vous alimenter toutes les heures et ainsi éviter d’éventuelles fringales.

Le repos est également un facteur important dans votre préparation, surtout durant la semaine précédant la course respectez bien vos 8 heures de sommeil quotidiennes

Sébastien Leroux – Coach Sportif Muscle-UP


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Calculateur performances 100 km de Millau

Votre simulation de calcul pour les 100 km de Millau 2018

Samedi 29 septembre 2018 – Millau – 10h00

La plus ancienne des courses de 100 km organisée en France et probablement la plus mythique… et la plus difficile !!

Si traditionnellement les épreuves de 100 km ont lieue sur des terrains relativement plats, ce n’est pas du tout le cas des 100 km de Millau, disputés sur un parcours plus que vallonné avec un dénivelé cumulé d’environ 1300m de D+ / D-

C’est ce côté atypique qui la rend magique mais également redoutée ! Et c’est aussi la raison pour laquelle je vous propose ma simulation, habituellement réservée aux trails mais qui prend tout son sens ici.

La gestion de votre effort, et surtout de la seconde boucle sera déterminante dans la réussite de votre défi !

Votre simulation de calcul pour les 100 km de Millau

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

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Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

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Calendrier officiel du Trail Tour National (TTN) 2019

Le calendrier du Trail Tour National 2019

Voici le nouveau calendrier du Trail Tour National pour la saison 2019!

A l’Ouest, rien de nouveau… ou presque. Prenez les mêmes et on recommence ! A part les Championnats de France qui auront lieu en 2019 à Méribel (73) les 10 et 11 août, aucune nouvelle épreuve ne fait son apparition au calendrier.

La seule information notable, concerne le nombre d’épreuves qui subit un petit dégraissage de 17 à 14 courses au programme du TTN court et de 12 à 10 à celui du TTN long.

Concernant les Championnats de France, une nouvelle fois c’est la Haute Montagne qui sera à l’honneur, et tant pis pour les non-montagnards !! Car même si à l’heure d’aujourd’hui les parcours ne sont pas encore dévoilés, nul doute que le D+ sera encore à l’honneur en 2019 !

L’avantage de ce nouveau planning c’est qu’il y aura moins de chevauchements d’épreuves comme ce fut le cas en 2018. Puis, avec un nombre un peu plus restreint de courses, on aura peut-être des plateaux un peu plus relevés qu’en 2018. Mais cela sera-t-il suffisant pour attirer un plus grand nombre d’élites, qui d’années en années boudent de plus en plus le circuit TTN ?

Le programme du TTN 2019 – court

Programme identique à celui de la saison précédente, à l’exception du trail D2B, du trail des tranchées et de la Transju’trail qui disparaissent du TTN 2019.

Le programme du TTN 2019 – long

Deux épreuves sortent du programme en 2019 : Le trail des Poilus ( ce qui est normal puisque celui-ci n’a lieu que tous les 2 ans ) et le trail des Marcaires, qui n’aura été présent qu’une seule petite année.

On ne notera aucun chevauchement d’épreuves sur un même week-end, mais avec quelques épreuves qui se suivent à seulement une semaine d’intervalle, il faudra néanmoins faire des choix !

 

Voici le calendrier complet du TTN version 2018-2019…

 Les 14 épreuves du TTN court 2018-2019 (<42km) :

– 11 novembre 2018 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 02 février 2019 :  La Mythik– Précheur (972)

– 03 février 2019 : Trail Givré – Montanay (69)

– 17 mars 2019 : Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 14 avril  2019 : Trail Drôme– Buis-les-Baronnies (26)

– 9 juin 2019  : Les Gendarmes et les Voleurs – Ambazac (87)

– 15 juin 2019 : Trail de Sancerre – Sancerre (18)

– 16 juin 2019 : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 22 juin 2019 : Trail Faverges – Faverges (74)

– 30 juin 2018 : Oxytrail – Noisiel (77)

– 7 juillet 2018 : Trail des tordus – Verzenay (51)

– 8 juillet 2018 : Ultra-trail Côte d’azur Mercantour – Nice (06)

10/11 août 2019 : Championnats de France de Trail – Méribel  (73)

– 08 septembre 2019 : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

Les 10 épreuves du TTN long 2019 (+ 42km) :

– 17 février 2019 : Gruissan Phoebus Trail – Gruissan (11)

– 16 mars 2019 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

– 12 mai 2019 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

18 mai 2019 : La Pastourelle –  Salers (15) 

– 9 juin 2019 : Trail de Guerlédan –  Bonrepos sur Blavet (22) 

– 27 juillet 2019 : La 6000 D – La Plagne (73)

10/11 août 2019 : Championnats de France de Trail – Méribel  (73)

– 08 septembre 2019 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Wissant (62)

– 22 septembre 2019 : Trail du Sancy Mont-Dore – Le Mont-Dore (63)

– 20 octobre 2019 : Belfortrail – Giromagny (90) – 55km 

Règlement du TTN 2019

Le règlement 2019 reste identique à celui des années précédentes

trailnationaltour2019.pdf


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Roadbook Paris-Versailles

Simulation de calcul pour le Paris-Versailles

Dimanche 23 septembre 2018 – Paris – Tour Eiffel – 10h00

Traditionnelle course de rentrée Paris-Versailles est, de part son profil et son parcours, une course atypique. Plus proche de la course nature que de la véritable course sur route.

Elle est aussi l’une des courses les plus agréables avec son large passage en forêt et son arrivée somptueuse face au château de Versailles.

Mais, malgré sa distance, relativement courte, c’est une course piégeuse et difficile, qui nécessite une parfaite gestion, que cela soit dans les premiers kilomètres où il faut aller vite, mais pas trop, ou bien dans cette fameuse côte des Gardes avec ses 130m de D+ en deux tous petits kilomètres…. qui paraîtront bien long pour la majorité du peloton !

Une fois arrivé en haut de cette fameuse côte des Gardes, le plus dur est fait…. ou presque car de la bonne gestion de cette première moitié dépend intégralement la suite, qui si elle est d’apparence plus simple, comporte néanmoins 3 belles bosses qu’il faudra négocier avec tact !

Bref, vous l’aurez compris, cette course est passionnante à tous point de vue, mais nécessite de courir aussi bien avec sa tête qu’avec ses jambes !

Votre simulation de calcul pour Le Paris-Versailles 2018

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Trail des Orchidées : 80€ de réduction offerts !

Participez au trail des Orchidées en Thaïlande du 17 au 25 novembre 2018

MY-Trail, Run-Gratis et Raids & Aventure vous offrent 80€ de réduction !

Grâce à notre partenariat nous avons le plaisir de vous offrir une super remise de 80€ sur votre inscription au trail des Orchidées, un périple de 100km en 4 étapes de 20 à 30km.

Vous partirez à la découverte de la région de Chiang Maï au nord de la Thaïlande, aux portes du célèbre “Triangle d’Or”. Vous aurez également la chance d’assister le  23 novembre, à la fête du Loy Kratong, un moment inoubliable !

Pour bénéficier de cette promotion :

Rien de plus simple, il vous suffit de contacter directement l’organisation en précisant que vous venez de la part de Run-Gratis et/ou de MY-Trail.

Informations et inscriptions :

Raids & Aventure


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Classement provisoire du TTN 2018 : Le Hold-Up !

Classement du TTN 2018 après le Trail de la Côte d’Opale

Alors que le TTN court vient de se terminer, le Trail de la Côte D’opale accueillait la 10ème manche du TTN long.

En l’absence de la plupart des cadors du circuit, c’est non sans mérite, que j’accrochais un podium scratch au TCO… un résultat incroyable auquel je n’aurai jamais osé rêver !

Ce podium inespéré m’a permis de me hisser à la 3ème place provisoire du TTN 2018 et même à la seconde en catégorie vétéran !

Mais ne nous réjouissons pas trop vite, car il reste encore 2 manches à disputer, à commencer par ce week-end au Trail du Sancy, où je tenterai de réaliser la meilleure course possible.

La concurrence sera beaucoup plus rude que le week-end dernier et il faudrait un véritable exploit pour que je puisse me maintenir sur le podium, ne serait-ce même qu’en vétéran.

Alors, savourons cet instant avant que la réalité ne nous rattrape !

 


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Test Brassière Z-Sport Divine

Le test de la brassière de sport Z-Sport Divine

test réalisé par Péline

L’essayer, c’est l’adopter !

Je pratique en moyenne 7 heures de sport par semaine (Fitness, Danse, Musculation, Course à pieds, Marche, Rando, Vélo…).

C’est avéré, l’activité physique est bonne pour la santé, mais l’impact de cette pratique sportive sur ma poitrine n’est pas sans conséquences, surtout avec mon 90D !.

Il m’a été difficile de trouver une brassière à ma convenance. puis un jour j’ai essayé la brassière ZSport Divine…

Elle est facile à enfiler, faite d’une matière très agréable au toucher, elle mêle le confort à l’élégance avec une petite touche de dentelle au niveau du décolleté et du dos.

Mais c’est surtout son maintient que j’ai apprécié le plus. Renforcée d’une matière respirante, elle régule bien la transpiration.

Cependant la compression au niveau de la poitrine n’est pas assez prononcée à mon goût, cela sera le seul bémol de ce produit qui pourrait être résolu en optant pour une taille de bonnet inférieure.

Elle s’adapte à tout type d’activité et j’avoue qu’il m’arrive régulièrement de la porter sous mes vêtements de tous les jours, même lorsque je n’ai pas d’activité sportive.

où trouver la brassière z-Sport Divine :


 
 


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test integrations

rzrzere

zerez


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